Actualités de l'Urgence - APM

AP-HP: POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE DU NOUVEAU LARIBOISIÈRE, BÂTIMENT "ULTRAMODERNE DANS UN SITE HISTORIQUE"
Ce site du Xe arrondissement de Paris, près de la Gare du Nord, "a une âme et une identité patrimoniale très forte, l'hôpital Lariboisière [étant] l'hôpital iconique du modèle pavillonnaire du XIXe siècle", a-t-il rappelé.

Ce chantier fait partie du projet de restructuration de l'hôpital Lariboisière, présenté en 2017, appelé "Nouveau Lariboisière" (comme le nouveau bâtiment principal dont la livraison est prévue en 2026) et qui vise à regrouper toutes les activités d'hospitalisation et médico-techniques dispersées dans des bâtiments ni fonctionnels ni techniquement adaptés (cf dépêche du 23/03/2017 à 18:02).
Initialement estimé à 315 millions d'euros (M€), l'investissement pour l'ensemble de la reconfiguration de l'hôpital Lariboisière est désormais chiffré à plus de 460 M€.
L'ex-comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers (Copermo) avait décidé d'allouer 87 M€ d'aide. Le projet a été retravaillé notamment pour tenir compte d'une évolution capacitaire et une subvention complémentaire a été octroyée dans le cadre du Ségur investissement pour arriver à 117 M€, a expliqué vendredi la directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, Amélie Verdier.
La première phase du projet comporte la reconstruction du bâtiment Morax (à visée technique et tertiaire), ouvert fin 2020 (cf dépêche du 11/12/2020 à 19:16), la démolition des bâtiments situés sur l'emprise du futur chantier "Nouveau Lariboisière" et l'opération de construction d'un bâtiment neuf (cinq niveaux, 46.300 m² de surface dans œuvre -SDO) et de rénovation d'une partie des peignes historiques de l'hôpital (8.000 m² de réhabilitation).

Parmi les difficultés, Jérôme Brunet, architecte mandataire, a souligné vendredi, lors d'une visite du chantier organisée pour la presse, l'exiguïté extrême du terrain ayant conduit à concevoir un "bâtiment compact" qui devait en plus respecter la proximité des bâtiments historiques.
Le nouveau bâtiment, qui doit ouvrir au printemps 2026, sera composé d'un socle pour les locaux dits chauds (urgences, bloc opératoire...) et de deux "parties sommitales" pour les hébergements, avec une "césure" permettant une "transparence sur l'ensemble des peignes", a-t-il expliqué.
L'ouverture du bâtiment Morax en 2020 a permis de démolir 13.500 m², en procédant au tri à la source et en valorisant le bois, les métaux, le plâtre, les gravats et les pierres. Cela a abouti à un taux de valorisation "important" (99%), a souligné Morgane Tanquerel, conductrice d'opération du Nouveau Lariboisière pour l'AP-HP.

Pour les fondations, Frédéric Vanche, directeur des travaux CBC, a évoqué l'achèvement des parois périmétriques, qui font entre 8 et 12 mètres, et des "reprises en sous-oeuvre" sous les bâtiments existants. "On a fait 95% des fondations" et "on est train de sortir des niveaux techniques et logistiques", en sous-sol et mezzanine, avec l'objectif d'arriver au niveau de la terre au début de l'automne, a-t-il expliqué.
Le chantier est actuellement dans la phase de gros oeuvre, qui durera jusqu'à l'été 2024, a indiqué Morgane Tanquerel. Outre l'exiguïté du site, la particularité du chantier réside aussi dans les interconnexions à établir entre les différents bâtiments, neufs et anciens.
Une centaine de personnes, assistées de trois grues (dont une à flèche relevable en raison de la proximité avec l'hélistation), y travaillent en ce moment et ce chiffre augmentera à environ 600 en "phase de pointe" (corps d'état techniques et architecturaux), a expliqué Frédéric Vanche.

En parallèle à la construction du nouveau bâtiment, la réhabilitation d'un premier peigne a débuté et permettra d'y déménager l'activité d'un autre peigne, qui sera lui-même réhabilité. Il s'agit de travaux de "restructuration lourde", a souligné Morgane Tanquerel.
"On est dans les phases de démolition intérieure [chambre mortuaire, lingerie, coronarographie] et de fondation", a observé Frédéric Vanche. Les travaux se font par moitié de bâtiment afin d'éviter qu'il ne s'écrase sur lui-même.

Un chantier "exemplaire" sur le plan environnemental
Lors de la cérémonie, Nicolas Revel a insisté sur la volonté de l'AP-HP que ce chantier soit "exemplaire" sur le plan environnemental. Il a rappelé qu'il doit se conformer à la charte "chantier faibles nuisances" (gestion des déchets, minimisation des risques de pollutions, information...).
Pour réduire la "dispersion aspergillaire" par les poussières du chantier (risque infectieux), des brumisateurs sont utilisés sur l'ensemble des façades des bâtiments en activité, ont expliqué les responsables du chantier lors de la visite.
Nicolas Revel a aussi mis en avant le choix des matériaux, les procédés de construction, la "place du végétal" et la sobriété énergétique du futur bâtiment, avec notamment son raccordement au réseau de chauffage urbain.
"Ce projet anticipe la mise à jour du règlement HQE (haute qualité environnementale) 'bâtiment durable' et il ira au-delà même des normes réglementaires applicables", a-t-il ajouté.
Lors de la visite du chantier de réhabilitation du premier peigne, Frédéric Vanche a expliqué que l'ensemble des planchers allaient être démolis, à l'exception de celui du dernier niveau, très léger et conçu au milieu du XIXe siècle avec des pots de terre cuite creux et de la chaux, soutenu par des piliers en acier.
Un "nouvel élan" avec des parcours repensés et des innovations
Avec ce projet, l'AP-HP entend donner "un nouvel élan" à l'hôpital Lariboisière qui accueille chaque année 258.000 consultations, plus de 45.000 séjours, 11.000 opérations chirurgicales et 75.000 passages aux urgences, a souligné Nicolas Revel.
L'idée est d'y installer un plateau technique et immobilier "ultramoderne" et de "revoir le schéma immobilier de tout l'hôpital pour rendre son organisation plus lisible et réduire les déplacements des patients et des professionnels".
Jérôme Brunet, architecte mandataire, a mis l'accent lors de la visite sur le "retournement complet de l'organisation" du site. "Aujourd'hui, on rentre au sud […] et demain on rentrera au nord", tout en permettant toujours une traversée du site en venant du sud.
L'objectif est à la fois de simplifier le parcours des patients, de simplifier les conditions de travail des professionnels et d'améliorer le confort hôtelier avec des chambres "majoritairement individuelles [90%] avec salle de bains particulière et vastes baies vitrées", est-il précisé dans le dossier de presse. Il est également prévu des "terrasses et espaces paysagers".
La directrice de l'hôpital Lariboisière Fernand-Widal, Bénédicte Isabey, a expliqué lors de la visite du chantier, que le projet s'accompagnait d'un "redimensionnement" des capacités d'accueil pour faire face à la fois "à l'effet d'appel que génère inévitablement l'ouverture d'un nouveau bâtiment" et "aux besoins et évolutions de la démographie".
Le nouveau bâtiment disposera de 489 lits, dont 73 de réanimation, surveillance continue ou soins intensifs, et 68 places de jour. Il aura un plateau d'urgences générales et spécialisées (gynécologiques, céphalées, grande garde d'ORL) avec une capacité d'accueil de 140.000 personnes par an, un plateau d'imagerie (3 IRM, 3 scanners, 6 salles de radiologie interventionnelle, 2 gamma caméras), un bloc opératoire de 17 salles (30 places de réveil et une unité de traitement ambulatoire à l'étage du bloc opératoire).
La maternité sera dimensionnée pour réaliser 3.200 accouchements par an (contre 2.300 en 2022).
Lors de la cérémonie, le président de la commission médicale d'établissement (CME) de l'AP-HP, le Pr Rémi Salomon, a observé que le nouvel hôpital absorbera une partie des patients qui vont actuellement à Bichat.
Bénédicte Isabey a également insisté sur les innovations organisationnelles, technologiques et numériques prévues dans le nouvel hôpital, avec des expérimentations dès 2024 pour évaluer les projets en lien avec les équipes et les patients.
Seront notamment testées l'automatisation de la logistique (robots, stockeurs, transports pneumatiques…) et une chambre connectée dans l'unité de chirurgie ambulatoire. La directrice a évoqué des cocons avec des outils pour permettre aux patients de gérer leur confort, leur stress et leur douleur, en modifiant leur environnement lumineux et sonore et grâce à des casques de réalité virtuelle. Ils auront également des "appels malades intelligents" permettant de spécifier d'emblée le motif.
Début de la deuxième phase en 2027
La deuxième phase du projet de Nouveau Lariboisière débutera en 2027 avec la rénovation du bâtiment Galien et des derniers peignes pour moderniser notamment les activités ambulatoires et tertiaires.

Bénédicte Isabey a précisé à APMnews que l'AP-HP avait accepté de renoncer à la cession de la parcelle ouest pour y construire ce bâtiment de recherche et y regrouper la rhumatologie de Lariboisière et de Bichat.
Il est aussi prévu d'accueillir à la fois la psychiatrie, l'addictologie et la médecine physique et la réadaptation de l'hôpital Fernand-Widal.

Dans le dossier de presse, il est précisé que le nouvel hôpital renforcera ses activités autour de trois axes forts qui seront l'appareil locomoteur (rhumatologie et chirurgie orthopédique, fragilité osseuse, maladies osseuses rares...), les neurosciences et les pathologies aiguës et les urgences.
Lors de la cérémonie de pose de la première pierre, un dessin du projet de Nouveau Lariboisière fait par Plantu a été dévoilé. Ce dessin lui avait été demandé par la directrice de l'hôpital. A cette occasion il a rappelé à APMnews avoir déjà exposé de nombreux dessins sur le thème des hôpitaux (cf dépêche du 19/10/2020 à 17:58).
cb/ab/APMnews
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AP-HP: POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE DU NOUVEAU LARIBOISIÈRE, BÂTIMENT "ULTRAMODERNE DANS UN SITE HISTORIQUE"
Ce site du Xe arrondissement de Paris, près de la Gare du Nord, "a une âme et une identité patrimoniale très forte, l'hôpital Lariboisière [étant] l'hôpital iconique du modèle pavillonnaire du XIXe siècle", a-t-il rappelé.

Ce chantier fait partie du projet de restructuration de l'hôpital Lariboisière, présenté en 2017, appelé "Nouveau Lariboisière" (comme le nouveau bâtiment principal dont la livraison est prévue en 2026) et qui vise à regrouper toutes les activités d'hospitalisation et médico-techniques dispersées dans des bâtiments ni fonctionnels ni techniquement adaptés (cf dépêche du 23/03/2017 à 18:02).
Initialement estimé à 315 millions d'euros (M€), l'investissement pour l'ensemble de la reconfiguration de l'hôpital Lariboisière est désormais chiffré à plus de 460 M€.
L'ex-comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers (Copermo) avait décidé d'allouer 87 M€ d'aide. Le projet a été retravaillé notamment pour tenir compte d'une évolution capacitaire et une subvention complémentaire a été octroyée dans le cadre du Ségur investissement pour arriver à 117 M€, a expliqué vendredi la directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, Amélie Verdier.
La première phase du projet comporte la reconstruction du bâtiment Morax (à visée technique et tertiaire), ouvert fin 2020 (cf dépêche du 11/12/2020 à 19:16), la démolition des bâtiments situés sur l'emprise du futur chantier "Nouveau Lariboisière" et l'opération de construction d'un bâtiment neuf (cinq niveaux, 46.300 m² de surface dans œuvre -SDO) et de rénovation d'une partie des peignes historiques de l'hôpital (8.000 m² de réhabilitation).

Parmi les difficultés, Jérôme Brunet, architecte mandataire, a souligné vendredi, lors d'une visite du chantier organisée pour la presse, l'exiguïté extrême du terrain ayant conduit à concevoir un "bâtiment compact" qui devait en plus respecter la proximité des bâtiments historiques.
Le nouveau bâtiment, qui doit ouvrir au printemps 2026, sera composé d'un socle pour les locaux dits chauds (urgences, bloc opératoire...) et de deux "parties sommitales" pour les hébergements, avec une "césure" permettant une "transparence sur l'ensemble des peignes", a-t-il expliqué.
L'ouverture du bâtiment Morax en 2020 a permis de démolir 13.500 m², en procédant au tri à la source et en valorisant le bois, les métaux, le plâtre, les gravats et les pierres. Cela a abouti à un taux de valorisation "important" (99%), a souligné Morgane Tanquerel, conductrice d'opération du Nouveau Lariboisière pour l'AP-HP.

Pour les fondations, Frédéric Vanche, directeur des travaux CBC, a évoqué l'achèvement des parois périmétriques, qui font entre 8 et 12 mètres, et des "reprises en sous-oeuvre" sous les bâtiments existants. "On a fait 95% des fondations" et "on est train de sortir des niveaux techniques et logistiques", en sous-sol et mezzanine, avec l'objectif d'arriver au niveau de la terre au début de l'automne, a-t-il expliqué.
Le chantier est actuellement dans la phase de gros oeuvre, qui durera jusqu'à l'été 2024, a indiqué Morgane Tanquerel. Outre l'exiguïté du site, la particularité du chantier réside aussi dans les interconnexions à établir entre les différents bâtiments, neufs et anciens.
Une centaine de personnes, assistées de trois grues (dont une à flèche relevable en raison de la proximité avec l'hélistation), y travaillent en ce moment et ce chiffre augmentera à environ 600 en "phase de pointe" (corps d'état techniques et architecturaux), a expliqué Frédéric Vanche.

En parallèle à la construction du nouveau bâtiment, la réhabilitation d'un premier peigne a débuté et permettra d'y déménager l'activité d'un autre peigne, qui sera lui-même réhabilité. Il s'agit de travaux de "restructuration lourde", a souligné Morgane Tanquerel.
"On est dans les phases de démolition intérieure [chambre mortuaire, lingerie, coronarographie] et de fondation", a observé Frédéric Vanche. Les travaux se font par moitié de bâtiment afin d'éviter qu'il ne s'écrase sur lui-même.

Un chantier "exemplaire" sur le plan environnemental
Lors de la cérémonie, Nicolas Revel a insisté sur la volonté de l'AP-HP que ce chantier soit "exemplaire" sur le plan environnemental. Il a rappelé qu'il doit se conformer à la charte "chantier faibles nuisances" (gestion des déchets, minimisation des risques de pollutions, information...).
Pour réduire la "dispersion aspergillaire" par les poussières du chantier (risque infectieux), des brumisateurs sont utilisés sur l'ensemble des façades des bâtiments en activité, ont expliqué les responsables du chantier lors de la visite.
Nicolas Revel a aussi mis en avant le choix des matériaux, les procédés de construction, la "place du végétal" et la sobriété énergétique du futur bâtiment, avec notamment son raccordement au réseau de chauffage urbain.
"Ce projet anticipe la mise à jour du règlement HQE (haute qualité environnementale) 'bâtiment durable' et il ira au-delà même des normes réglementaires applicables", a-t-il ajouté.
Lors de la visite du chantier de réhabilitation du premier peigne, Frédéric Vanche a expliqué que l'ensemble des planchers allaient être démolis, à l'exception de celui du dernier niveau, très léger et conçu au milieu du XIXe siècle avec des pots de terre cuite creux et de la chaux, soutenu par des piliers en acier.
Un "nouvel élan" avec des parcours repensés et des innovations
Avec ce projet, l'AP-HP entend donner "un nouvel élan" à l'hôpital Lariboisière qui accueille chaque année 258.000 consultations, plus de 45.000 séjours, 11.000 opérations chirurgicales et 75.000 passages aux urgences, a souligné Nicolas Revel.
L'idée est d'y installer un plateau technique et immobilier "ultramoderne" et de "revoir le schéma immobilier de tout l'hôpital pour rendre son organisation plus lisible et réduire les déplacements des patients et des professionnels".
Jérôme Brunet, architecte mandataire, a mis l'accent lors de la visite sur le "retournement complet de l'organisation" du site. "Aujourd'hui, on rentre au sud […] et demain on rentrera au nord", tout en permettant toujours une traversée du site en venant du sud.
L'objectif est à la fois de simplifier le parcours des patients, de simplifier les conditions de travail des professionnels et d'améliorer le confort hôtelier avec des chambres "majoritairement individuelles [90%] avec salle de bains particulière et vastes baies vitrées", est-il précisé dans le dossier de presse. Il est également prévu des "terrasses et espaces paysagers".
La directrice de l'hôpital Lariboisière Fernand-Widal, Bénédicte Isabey, a expliqué lors de la visite du chantier, que le projet s'accompagnait d'un "redimensionnement" des capacités d'accueil pour faire face à la fois "à l'effet d'appel que génère inévitablement l'ouverture d'un nouveau bâtiment" et "aux besoins et évolutions de la démographie".
Le nouveau bâtiment disposera de 489 lits, dont 73 de réanimation, surveillance continue ou soins intensifs, et 68 places de jour. Il aura un plateau d'urgences générales et spécialisées (gynécologiques, céphalées, grande garde d'ORL) avec une capacité d'accueil de 140.000 personnes par an, un plateau d'imagerie (3 IRM, 3 scanners, 6 salles de radiologie interventionnelle, 2 gamma caméras), un bloc opératoire de 17 salles (30 places de réveil et une unité de traitement ambulatoire à l'étage du bloc opératoire).
La maternité sera dimensionnée pour réaliser 3.200 accouchements par an (contre 2.300 en 2022).
Lors de la cérémonie, le président de la commission médicale d'établissement (CME) de l'AP-HP, le Pr Rémi Salomon, a observé que le nouvel hôpital absorbera une partie des patients qui vont actuellement à Bichat.
Bénédicte Isabey a également insisté sur les innovations organisationnelles, technologiques et numériques prévues dans le nouvel hôpital, avec des expérimentations dès 2024 pour évaluer les projets en lien avec les équipes et les patients.
Seront notamment testées l'automatisation de la logistique (robots, stockeurs, transports pneumatiques…) et une chambre connectée dans l'unité de chirurgie ambulatoire. La directrice a évoqué des cocons avec des outils pour permettre aux patients de gérer leur confort, leur stress et leur douleur, en modifiant leur environnement lumineux et sonore et grâce à des casques de réalité virtuelle. Ils auront également des "appels malades intelligents" permettant de spécifier d'emblée le motif.
Début de la deuxième phase en 2027
La deuxième phase du projet de Nouveau Lariboisière débutera en 2027 avec la rénovation du bâtiment Galien et des derniers peignes pour moderniser notamment les activités ambulatoires et tertiaires.

Bénédicte Isabey a précisé à APMnews que l'AP-HP avait accepté de renoncer à la cession de la parcelle ouest pour y construire ce bâtiment de recherche et y regrouper la rhumatologie de Lariboisière et de Bichat.
Il est aussi prévu d'accueillir à la fois la psychiatrie, l'addictologie et la médecine physique et la réadaptation de l'hôpital Fernand-Widal.

Dans le dossier de presse, il est précisé que le nouvel hôpital renforcera ses activités autour de trois axes forts qui seront l'appareil locomoteur (rhumatologie et chirurgie orthopédique, fragilité osseuse, maladies osseuses rares...), les neurosciences et les pathologies aiguës et les urgences.
Lors de la cérémonie de pose de la première pierre, un dessin du projet de Nouveau Lariboisière fait par Plantu a été dévoilé. Ce dessin lui avait été demandé par la directrice de l'hôpital. A cette occasion il a rappelé à APMnews avoir déjà exposé de nombreux dessins sur le thème des hôpitaux (cf dépêche du 19/10/2020 à 17:58).
cb/ab/APMnews