Actualités de l'Urgence - APM

12/01 2023
Retour

ARRÊTS MALADIE AUX URGENCES: SAMU-URGENCES DE FRANCE ALERTE SUR "UN CRI DE DÉSESPOIR" ÉTENDU À UNE DOUZAINE DE SERVICES

PARIS, MULHOUSE (Haut-Rhin), PONTOISE, 12 janvier 2023 (APMnews) - Le syndicat Samu-Urgences de France (SUdF) a réclamé "une action urgente et incisive" au ministre de la santé et de la prévention, François Braun, dans une lettre ouverte publiée mercredi.

"Nos équipes sont épuisées par ces conditions de prise en charge particulièrement dégradées et dans l'incapacité de gérer le flux soutenu des nouveaux consultants et ce stock perpétuel de patients en attente de lits d'hospitalisation", a interpellé l'organisation professionnelle de médecins urgentistes.

À la demande du syndicat, des services d'urgence ont recensé "37 décès inattendus" sur une période de cinq semaines, entre le 1er décembre et le 5 janvier. En extrapolant ce chiffre, le syndicat estime qu'il y a eu au minimum 150 "décès inattendus" dans les services d'urgence à l'échelle nationale.

"Dans les situations qu'on a recensées, ce ne sont pas des patients qui étaient destinés à mourir", a expliqué le Dr Marc Noizet, chef du service d'urgence du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (GHRMSA) et président de SUdF, contacté jeudi par APMnews.

"Ce qu'on a recensé, ce sont des malades qui sont venus pour des motifs divers, sans aucun signe de gravité, ce ne sont pas des patients qui sont dans un état grave ou à évolution potentiellement rapide", a-t-il enchaîné. "Ils attendent quelques heures et tout d'un coup on les retrouve décédés."

"Ça peut être la fin inéluctable du patient", a-t-il ajouté. "Nous, ce qu'on dénonce, c'est que décéder dans un couloir d'urgence, sur un brancard, alors que vous attendez d'être pris en charge ou un lit d'hospitalisation depuis plusieurs heures, ce n'est pas normal."

12 services d'urgence touchés par des vagues d'arrêts maladie

Alors que la lettre ouverte du syndicat faisait état de 9 services d'urgence touchés par des vagues d'arrêts maladie depuis le mouvement parti fin décembre 2022 de l'hôpital Bel-Air (Thionville) du CHR Metz-Thionville (cf dépêche du 05/01/2023 à 18:47), Marc Noizet a rapporté que 12 établissements étaient désormais concernés jeudi.

Aux hôpitaux de Thionville, Sarreguemines (Moselle), Saint-Avold (Moselle), Creil (Oise), Saint-Joseph (Marseille), Vienne (Isère), Orsay (Essonne), Pontoise et à la clinique Reims-Bezannes (Marne) se sont ajoutés les centres hospitaliers (CH) de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), Fréjus (Var) et La Roche-sur-Yon.

"S'il fallait d'autres indicateurs, regardons combien d'arrêts maladie on a eus dans nos 12 services d'urgence, qui montrent ô combien que le désespoir est criant parmi ces professionnels de santé", a mis en exergue le président de Samu-Urgences de France.

Dans son courrier au ministre de la santé, le syndicat y voit "un cri de désespoir", avec l'objectif de "provoquer un électrochoc", mais le président de SUdF a fait part de ses craintes de "l'absence de sentiment d'être entendu" et que les personnes en arrêt retrouvent la situation "inchangée" à leur retour.

Pour Marc Noizet, les mesures annoncées à la veille de Noël par le ministre et ex-président de SUdF François Braun (cf dépêche du 28/12/2022 à 12:01) n'ont pas eu les effets escomptés, notamment la mise en place de cellules de crise territoriales pour gérer la disponibilité en lits des établissements sanitaires.

"Ce qui se passe aujourd'hui ce n'est pas une crise épidémique, on n'est pas sur un truc qui monte et qui va descendre demain", a-t-il alerté en pointant un "dysfonctionnement majeur du système de santé lié" à des ressources "insuffisantes", tant sur le plan des ressources humaines que du nombre de lits d'hospitalisation.

"Inutile de dire 'on va créer des postes', ils ne seront pas pourvus, inutile de dire 'on va ouvrir des lits', on n'aura pas de personnel pour les gérer", a-t-il prévenu en appelant à "utiliser les ressources actuelles pour les mettre au service des patients qui en ont besoin".

"Repenser la façon dont on accède au système de soins"

Pour le président de SUdF, le contexte actuel appelle à "repenser la façon dont on accède au système de soins".

"Chaque professionnel de santé, à son niveau, doit réfléchir à la façon dont il peut prioriser la ressource et la compétence dont il dispose et qu'il met au service de la population", a-t-il développé. "C'est valable en médecine de ville, c'est valable en médecine libérale spécialisée, pour les infirmiers, pour les kinés, pour les SSR [soins de suite et de réadaptation], pour les Ehpad [établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes], tout le système de santé est concerné".

"On est parti probablement pour deux ou trois ans où il va falloir travailler différemment", a-t-il prévenu, en regrettant que le président de la République, Emmanuel Macron, n'ait pas mentionné "l'urgence" du moment lors de ses voeux aux professionnels de santé vendredi, lors d'un déplacement au centre hospitalier Sud francilien (CHSF), dans l'Essonne (cf dépêche du 06/01/2023 à 17:02 et dépêche du 06/01/2023 à 17:08).

Joint mercredi par APMnews, le CHR Metz-Thionville a fait état du retour "d'une partie du personnel en arrêt maladie", sans souhaiter communiquer sur le nombre de soignants revenus.

Ces retours ont toutefois permis au CHR de rouvrir 10 lits d'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) à Thionville.

L'agence régionale de santé (ARS) Grand Est et les autres établissements mosellans touchés par des arrêts maladie n'ont en revanche pas répondu aux sollicitations d'APMnews.

Urgences de Pontoise: 49 paramédicaux en arrêt maladie

Aux urgences du site de Pontoise de l'hôpital Nord Ouest Vexin Val-d'Oise (Novo), la direction a confirmé jeudi à APMnews qu'une "grande majorité des personnels paramédicaux du service" n'avaient pas pris leur poste lundi.

Au total, 49 professionnels (infirmiers, aides-soignants, agents des services hospitaliers et brancardiers) ont déposé des arrêts maladie (jusqu'à dimanche inclus) à la direction des ressources humaines, soit environ 63% des effectifs totaux jour-nuit. Les sept médecins prévus chaque jour au planning sont présents.

Deux rencontres ont eu lieu dès mardi et ont réuni les professionnels du service (paramédicaux et médicaux), des représentants des personnels et l'encadrement médical, paramédical et administratif. "Un état des lieux a été partagé et plusieurs pistes d'actions ont été identifiées, tant sur le plan organisationnel que sur celui des moyens", observe la direction en indiquant que "le dialogue se poursuit".

Le fonctionnement du service est "perturbé par ces arrêts" mais la direction explique avoir "immédiatement" travaillé avec les personnels d'encadrement médicaux et paramédicaux "à la mise en oeuvre d'organisations permettant de sécuriser la prise en charge des patients". Elle mentionne notamment un délestage organisé et régulé par le centre 15.

"Les nouveaux patients se présentant individuellement sont vus et régulés par le MAO (médecin d'accueil et d'orientation)" et "les patients relevant d'urgences réelles peuvent être pris en charge avec des admissions directes dans les services adaptés (réanimation, bloc opératoire, neurologie, pneumologie, cardiologie etc.)", relate-t-elle. "Pour les autres motifs, les patients peuvent être réorientés vers d'autres structures (établissements de santé, maisons médicales de garde...)."

Enfin, du personnel paramédical de renfort a été déployé afin d'accueillir les arrivées individuelles de patients.

La direction rapporte que les revendications des professionnels concernés s'articulent autour d'une suractivité du service et l'impossibilité de prendre en charge les patients de façon adaptée.

"Alors que le nombre global de patients présents aux urgences est quasi identique à celui des années 'pré-Covid' (171 passages par jour en décembre 2022 vs 163 passages par jour en 2019), une tension est effectivement notable (pics de 214 patients/jour) notamment concernant la fluidité de la prise en charge (temps d'attente beaucoup plus important)."

La direction souligne que la pression a en effet été "très forte" ces dernières semaines "face à la moindre disponibilité de lits d'aval (environ 10% en moins en médecine, chirurgie, obstétrique -MCO- et 25% en moins en SSR sur la région par manque de personnels) et à la moindre disponibilité des médecins de ville".

Le plan "Hôpital en tension" a été déclenché dans l'établissement depuis plusieurs semaines. Ce plan, propre à l'hôpital de Pontoise et que la direction juge "plus adapté qu'un plan blanc", réunit chaque jour l'encadrement médical et paramédical pour la mise en oeuvre de mesures destinées à lisser les flux (libération de lits dans les services d'hospitalisation, organisation des sorties…). La direction déplore toutefois qu'il n'ait pas permis de résoudre totalement les difficultés.

gl-cb/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

12/01 2023
Retour

ARRÊTS MALADIE AUX URGENCES: SAMU-URGENCES DE FRANCE ALERTE SUR "UN CRI DE DÉSESPOIR" ÉTENDU À UNE DOUZAINE DE SERVICES

PARIS, MULHOUSE (Haut-Rhin), PONTOISE, 12 janvier 2023 (APMnews) - Le syndicat Samu-Urgences de France (SUdF) a réclamé "une action urgente et incisive" au ministre de la santé et de la prévention, François Braun, dans une lettre ouverte publiée mercredi.

"Nos équipes sont épuisées par ces conditions de prise en charge particulièrement dégradées et dans l'incapacité de gérer le flux soutenu des nouveaux consultants et ce stock perpétuel de patients en attente de lits d'hospitalisation", a interpellé l'organisation professionnelle de médecins urgentistes.

À la demande du syndicat, des services d'urgence ont recensé "37 décès inattendus" sur une période de cinq semaines, entre le 1er décembre et le 5 janvier. En extrapolant ce chiffre, le syndicat estime qu'il y a eu au minimum 150 "décès inattendus" dans les services d'urgence à l'échelle nationale.

"Dans les situations qu'on a recensées, ce ne sont pas des patients qui étaient destinés à mourir", a expliqué le Dr Marc Noizet, chef du service d'urgence du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (GHRMSA) et président de SUdF, contacté jeudi par APMnews.

"Ce qu'on a recensé, ce sont des malades qui sont venus pour des motifs divers, sans aucun signe de gravité, ce ne sont pas des patients qui sont dans un état grave ou à évolution potentiellement rapide", a-t-il enchaîné. "Ils attendent quelques heures et tout d'un coup on les retrouve décédés."

"Ça peut être la fin inéluctable du patient", a-t-il ajouté. "Nous, ce qu'on dénonce, c'est que décéder dans un couloir d'urgence, sur un brancard, alors que vous attendez d'être pris en charge ou un lit d'hospitalisation depuis plusieurs heures, ce n'est pas normal."

12 services d'urgence touchés par des vagues d'arrêts maladie

Alors que la lettre ouverte du syndicat faisait état de 9 services d'urgence touchés par des vagues d'arrêts maladie depuis le mouvement parti fin décembre 2022 de l'hôpital Bel-Air (Thionville) du CHR Metz-Thionville (cf dépêche du 05/01/2023 à 18:47), Marc Noizet a rapporté que 12 établissements étaient désormais concernés jeudi.

Aux hôpitaux de Thionville, Sarreguemines (Moselle), Saint-Avold (Moselle), Creil (Oise), Saint-Joseph (Marseille), Vienne (Isère), Orsay (Essonne), Pontoise et à la clinique Reims-Bezannes (Marne) se sont ajoutés les centres hospitaliers (CH) de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), Fréjus (Var) et La Roche-sur-Yon.

"S'il fallait d'autres indicateurs, regardons combien d'arrêts maladie on a eus dans nos 12 services d'urgence, qui montrent ô combien que le désespoir est criant parmi ces professionnels de santé", a mis en exergue le président de Samu-Urgences de France.

Dans son courrier au ministre de la santé, le syndicat y voit "un cri de désespoir", avec l'objectif de "provoquer un électrochoc", mais le président de SUdF a fait part de ses craintes de "l'absence de sentiment d'être entendu" et que les personnes en arrêt retrouvent la situation "inchangée" à leur retour.

Pour Marc Noizet, les mesures annoncées à la veille de Noël par le ministre et ex-président de SUdF François Braun (cf dépêche du 28/12/2022 à 12:01) n'ont pas eu les effets escomptés, notamment la mise en place de cellules de crise territoriales pour gérer la disponibilité en lits des établissements sanitaires.

"Ce qui se passe aujourd'hui ce n'est pas une crise épidémique, on n'est pas sur un truc qui monte et qui va descendre demain", a-t-il alerté en pointant un "dysfonctionnement majeur du système de santé lié" à des ressources "insuffisantes", tant sur le plan des ressources humaines que du nombre de lits d'hospitalisation.

"Inutile de dire 'on va créer des postes', ils ne seront pas pourvus, inutile de dire 'on va ouvrir des lits', on n'aura pas de personnel pour les gérer", a-t-il prévenu en appelant à "utiliser les ressources actuelles pour les mettre au service des patients qui en ont besoin".

"Repenser la façon dont on accède au système de soins"

Pour le président de SUdF, le contexte actuel appelle à "repenser la façon dont on accède au système de soins".

"Chaque professionnel de santé, à son niveau, doit réfléchir à la façon dont il peut prioriser la ressource et la compétence dont il dispose et qu'il met au service de la population", a-t-il développé. "C'est valable en médecine de ville, c'est valable en médecine libérale spécialisée, pour les infirmiers, pour les kinés, pour les SSR [soins de suite et de réadaptation], pour les Ehpad [établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes], tout le système de santé est concerné".

"On est parti probablement pour deux ou trois ans où il va falloir travailler différemment", a-t-il prévenu, en regrettant que le président de la République, Emmanuel Macron, n'ait pas mentionné "l'urgence" du moment lors de ses voeux aux professionnels de santé vendredi, lors d'un déplacement au centre hospitalier Sud francilien (CHSF), dans l'Essonne (cf dépêche du 06/01/2023 à 17:02 et dépêche du 06/01/2023 à 17:08).

Joint mercredi par APMnews, le CHR Metz-Thionville a fait état du retour "d'une partie du personnel en arrêt maladie", sans souhaiter communiquer sur le nombre de soignants revenus.

Ces retours ont toutefois permis au CHR de rouvrir 10 lits d'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) à Thionville.

L'agence régionale de santé (ARS) Grand Est et les autres établissements mosellans touchés par des arrêts maladie n'ont en revanche pas répondu aux sollicitations d'APMnews.

Urgences de Pontoise: 49 paramédicaux en arrêt maladie

Aux urgences du site de Pontoise de l'hôpital Nord Ouest Vexin Val-d'Oise (Novo), la direction a confirmé jeudi à APMnews qu'une "grande majorité des personnels paramédicaux du service" n'avaient pas pris leur poste lundi.

Au total, 49 professionnels (infirmiers, aides-soignants, agents des services hospitaliers et brancardiers) ont déposé des arrêts maladie (jusqu'à dimanche inclus) à la direction des ressources humaines, soit environ 63% des effectifs totaux jour-nuit. Les sept médecins prévus chaque jour au planning sont présents.

Deux rencontres ont eu lieu dès mardi et ont réuni les professionnels du service (paramédicaux et médicaux), des représentants des personnels et l'encadrement médical, paramédical et administratif. "Un état des lieux a été partagé et plusieurs pistes d'actions ont été identifiées, tant sur le plan organisationnel que sur celui des moyens", observe la direction en indiquant que "le dialogue se poursuit".

Le fonctionnement du service est "perturbé par ces arrêts" mais la direction explique avoir "immédiatement" travaillé avec les personnels d'encadrement médicaux et paramédicaux "à la mise en oeuvre d'organisations permettant de sécuriser la prise en charge des patients". Elle mentionne notamment un délestage organisé et régulé par le centre 15.

"Les nouveaux patients se présentant individuellement sont vus et régulés par le MAO (médecin d'accueil et d'orientation)" et "les patients relevant d'urgences réelles peuvent être pris en charge avec des admissions directes dans les services adaptés (réanimation, bloc opératoire, neurologie, pneumologie, cardiologie etc.)", relate-t-elle. "Pour les autres motifs, les patients peuvent être réorientés vers d'autres structures (établissements de santé, maisons médicales de garde...)."

Enfin, du personnel paramédical de renfort a été déployé afin d'accueillir les arrivées individuelles de patients.

La direction rapporte que les revendications des professionnels concernés s'articulent autour d'une suractivité du service et l'impossibilité de prendre en charge les patients de façon adaptée.

"Alors que le nombre global de patients présents aux urgences est quasi identique à celui des années 'pré-Covid' (171 passages par jour en décembre 2022 vs 163 passages par jour en 2019), une tension est effectivement notable (pics de 214 patients/jour) notamment concernant la fluidité de la prise en charge (temps d'attente beaucoup plus important)."

La direction souligne que la pression a en effet été "très forte" ces dernières semaines "face à la moindre disponibilité de lits d'aval (environ 10% en moins en médecine, chirurgie, obstétrique -MCO- et 25% en moins en SSR sur la région par manque de personnels) et à la moindre disponibilité des médecins de ville".

Le plan "Hôpital en tension" a été déclenché dans l'établissement depuis plusieurs semaines. Ce plan, propre à l'hôpital de Pontoise et que la direction juge "plus adapté qu'un plan blanc", réunit chaque jour l'encadrement médical et paramédical pour la mise en oeuvre de mesures destinées à lisser les flux (libération de lits dans les services d'hospitalisation, organisation des sorties…). La direction déplore toutefois qu'il n'ait pas permis de résoudre totalement les difficultés.

gl-cb/ab/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.