Actualités de l'Urgence - APM

ATTAQUE AU COUTEAU À ANNECY: PLUSIEURS SERVICES DU CENTRE HOSPITALIER IMMÉDIATEMENT MOBILISÉS EN EXTRA ET INTRAHOSPITALIER
Jeudi dernier, en plein milieu de journée, sur la grande promenade paysagère, située face au lac d'Annecy, baptisée Le Pâquier, un homme a poignardé quatre enfants âgés de 22 mois à 3 ans et deux adultes, dont un homme de 70 ans. Plusieurs victimes étaient en urgence absolue.
Emmanuel Macron, qui s'est rendu vendredi au chevet des victimes, au CHU de Grenoble puis à l'hôpital d'Annecy, a donné des nouvelles rassurantes des blessés.
Le chef de l'Etat, qui était accompagné de son épouse, "a tenu à rencontrer les équipes du Change mobilisées dans la prise en charge des enfants et adultes impliqués dans cet événement pour leur exprimer la reconnaissance de la Nation", témoigne l'établissement.
Il précise qu'Emmanuel Macron a échangé "avec plus d'une cinquantaine de [ses] professionnels auxquels étaient associés des membres de l'équipe Smur du Chal [centre hospitalier Alpes Léman] qui a réalisé le transfert d'un enfant aux Hôpitaux universitaires de Genève et des représentants de la Croix-Rouge présents sur le lieu de l'événement."
"Le président de la République, comme il a pu le faire en préfecture par la suite, a fait part de la fierté qui était la sienne devant l'efficacité des secours, l'engagement et le professionnalisme des équipes", se félicite le Change. Il précise que les équipes ont également "su garantir la continuité de la prise en charge des autres patients de l'hôpital, notamment au bloc opératoire avec un retour à l'activité normale une fois les victimes opérées et stabilisées".
Le Change souligne qu'il a su "mobiliser lors de cet événement, en très peu de temps", "le Samu/Smur, les urgences adultes et pédiatriques, la réanimation, les équipes médico-chirurgicales du bloc opératoire, l'imagerie, la cellule d'urgence médico-psychologique (Cump) puis la médecine légale."
Il ajoute que ces équipes ont été appuyées par les autres fonctions support (administratives, techniques et logistiques).
"Une cellule de crise a été mise en place sur l'établissement mais après analyse rapide du nombre de victimes et le recensement des moyens mobilisés ou mobilisables, il n'a pas été nécessaire de déclencher le plan blanc", précise le Change.
Les équipes sont intervenues en extrahospitalier sur le lieu du drame, puis lors de l'accueil des victimes au sein de l'établissement et pour les transferts, primaires (sur Genève et sur Grenoble) et secondaires concernant deux enfants une fois leur situation stabilisée par les équipes médico-chirurgicales du bloc opératoire et de la réanimation.
Le Change a aussi "immédiatement mobilisé la Cump renforcée des deux Savoie pour se projeter sur le Pâquier afin de prendre en charge les personnes présentes lors de l'agression mais aussi au sein de l'hôpital pour l'accueil des familles et l'accompagnement des professionnels". "Le centre de victimologie du Change prendra le relais et les professionnels qui le nécessitent bénéficieront d'un accompagnement prolongé".
Le Change, qui rappelle qu'il avait dû gérer le premier cluster de cas de Covid-19 en 2020 (celui aux Contamines-Montjoie), précise qu'il collabore "au quotidien et de longue date" avec ses interlocuteurs, dans le cadre notamment de la plateforme commune Samu/Sdis.
Il a aussi structuré une formation aux situations sanitaires exceptionnelles au travers de l'action de son centre d'enseignement des soins d'urgence (Cesu) et de son centre de simulation et procède "régulièrement" à des exercices de gestion de crise.
Il estime que l'expérience acquise au sein du Réseau nord-alpin des urgences, qu'il animait avant la création du réseau régional, a probablement aussi été un facteur "positif" pour la gestion de cette crise.
Les professionnels du Change qui "ont donné, par leur action, une chance à ces petites victimes de poursuivre le chemin de leur vie", ont été "particulièrement sensibles" aux marques de reconnaissance des familles et de la population, assure aujourd'hui leur employeur.
san/nc/APMnews
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ATTAQUE AU COUTEAU À ANNECY: PLUSIEURS SERVICES DU CENTRE HOSPITALIER IMMÉDIATEMENT MOBILISÉS EN EXTRA ET INTRAHOSPITALIER
Jeudi dernier, en plein milieu de journée, sur la grande promenade paysagère, située face au lac d'Annecy, baptisée Le Pâquier, un homme a poignardé quatre enfants âgés de 22 mois à 3 ans et deux adultes, dont un homme de 70 ans. Plusieurs victimes étaient en urgence absolue.
Emmanuel Macron, qui s'est rendu vendredi au chevet des victimes, au CHU de Grenoble puis à l'hôpital d'Annecy, a donné des nouvelles rassurantes des blessés.
Le chef de l'Etat, qui était accompagné de son épouse, "a tenu à rencontrer les équipes du Change mobilisées dans la prise en charge des enfants et adultes impliqués dans cet événement pour leur exprimer la reconnaissance de la Nation", témoigne l'établissement.
Il précise qu'Emmanuel Macron a échangé "avec plus d'une cinquantaine de [ses] professionnels auxquels étaient associés des membres de l'équipe Smur du Chal [centre hospitalier Alpes Léman] qui a réalisé le transfert d'un enfant aux Hôpitaux universitaires de Genève et des représentants de la Croix-Rouge présents sur le lieu de l'événement."
"Le président de la République, comme il a pu le faire en préfecture par la suite, a fait part de la fierté qui était la sienne devant l'efficacité des secours, l'engagement et le professionnalisme des équipes", se félicite le Change. Il précise que les équipes ont également "su garantir la continuité de la prise en charge des autres patients de l'hôpital, notamment au bloc opératoire avec un retour à l'activité normale une fois les victimes opérées et stabilisées".
Le Change souligne qu'il a su "mobiliser lors de cet événement, en très peu de temps", "le Samu/Smur, les urgences adultes et pédiatriques, la réanimation, les équipes médico-chirurgicales du bloc opératoire, l'imagerie, la cellule d'urgence médico-psychologique (Cump) puis la médecine légale."
Il ajoute que ces équipes ont été appuyées par les autres fonctions support (administratives, techniques et logistiques).
"Une cellule de crise a été mise en place sur l'établissement mais après analyse rapide du nombre de victimes et le recensement des moyens mobilisés ou mobilisables, il n'a pas été nécessaire de déclencher le plan blanc", précise le Change.
Les équipes sont intervenues en extrahospitalier sur le lieu du drame, puis lors de l'accueil des victimes au sein de l'établissement et pour les transferts, primaires (sur Genève et sur Grenoble) et secondaires concernant deux enfants une fois leur situation stabilisée par les équipes médico-chirurgicales du bloc opératoire et de la réanimation.
Le Change a aussi "immédiatement mobilisé la Cump renforcée des deux Savoie pour se projeter sur le Pâquier afin de prendre en charge les personnes présentes lors de l'agression mais aussi au sein de l'hôpital pour l'accueil des familles et l'accompagnement des professionnels". "Le centre de victimologie du Change prendra le relais et les professionnels qui le nécessitent bénéficieront d'un accompagnement prolongé".
Le Change, qui rappelle qu'il avait dû gérer le premier cluster de cas de Covid-19 en 2020 (celui aux Contamines-Montjoie), précise qu'il collabore "au quotidien et de longue date" avec ses interlocuteurs, dans le cadre notamment de la plateforme commune Samu/Sdis.
Il a aussi structuré une formation aux situations sanitaires exceptionnelles au travers de l'action de son centre d'enseignement des soins d'urgence (Cesu) et de son centre de simulation et procède "régulièrement" à des exercices de gestion de crise.
Il estime que l'expérience acquise au sein du Réseau nord-alpin des urgences, qu'il animait avant la création du réseau régional, a probablement aussi été un facteur "positif" pour la gestion de cette crise.
Les professionnels du Change qui "ont donné, par leur action, une chance à ces petites victimes de poursuivre le chemin de leur vie", ont été "particulièrement sensibles" aux marques de reconnaissance des familles et de la population, assure aujourd'hui leur employeur.
san/nc/APMnews