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AUTORISATIONS DES ACTIVITÉS DE SOINS: L'ARS GRAND EST A ÉTÉ "ASSEZ CONSERVATRICE" DANS LE PROCHAIN PRS (VIRGINIE CAYRÉ)
Interrogée sur la politique de l'ARS vis-à-vis des activités de soins soumises à autorisation, dans son prochain PRS 2023-2028 en cours de consultation (cf dépêche du 20/07/2023 à 17:11), Virginie Cayré a reconnu avoir eu une approche "plutôt conservatrice par rapport au schéma précédent".
"On a analysé le territoire et on a proposé des objectifs quantifiés de l'offre de soins, [mais] il n'y a pas d'évolution majeure", a-t-elle fait savoir.
La directrice générale a par ailleurs évoqué les problématiques liées à la raréfaction des professionnels de santé dans la région, rendant très difficile le développement de nouvelles activités de soins, faute de ressources humaines. L'ARS a déclenché mi-septembre un plan blanc territorial en Moselle en raison d'un manque de personnels, rappelle-t-on (cf dépêche du 18/09/2023 à 13:43).
"Il y a un gros travail en cours pour développer les formations de manipulateur radio, car dans le cadre de la réforme ministérielle [cf dépêche du 14/05/2021 à 17:26], [les équipements matériels lourds] vont pouvoir être déployés sans autorisation de l'ARS", mais sous conditions, a-t-elle aussi souligné.
La fenêtre d'ouverture des dépôts de dossiers des autorisations d'activité n'est en revanche pas encore connue. "La réforme nous oblige à revoir la totalité des autorisations, même celle de médecine du CHU de Reims", a pointé Virginie Cayré. Cela représente "un travail colossal de priorisation et de méthode", a-t-elle insisté.
Une feuille de route sur la permanence des soins pour début 2024
Plus globalement, la directrice générale de l'agence a évoqué des "difficultés" de gestion des calendriers, les ARS devant présenter prochainement leur PRS alors que la stratégie nationale de santé (SNS) 2023-2033 du ministère de la santé et de la prévention est toujours en cours de concertation (cf dépêche du 07/09/2023 à 13:30).
"La SNS sera traitée via des feuilles de route pluriannuelles car elles sont moins contraignantes, plus agiles" que le PRS, a-t-elle noté.
Dans le Grand Est, il existe un enjeu "très fort" sur la permanence des soins hospitaliers, a en outre mis en avant Virginie Cayré.
Le nouveau schéma sur la permanence des soins aurait dû faire partie du prochain PRS, "mais on attendait un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) qui n'a pas été rendu assez tôt [cf dépêche du 10/07/2023 à 19:33]", a-t-elle justifié.
Une modification du PRS est ainsi prévue début 2024 afin d'inclure le sujet de la permanence des soins.
mg/ab/APMnews
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AUTORISATIONS DES ACTIVITÉS DE SOINS: L'ARS GRAND EST A ÉTÉ "ASSEZ CONSERVATRICE" DANS LE PROCHAIN PRS (VIRGINIE CAYRÉ)
Interrogée sur la politique de l'ARS vis-à-vis des activités de soins soumises à autorisation, dans son prochain PRS 2023-2028 en cours de consultation (cf dépêche du 20/07/2023 à 17:11), Virginie Cayré a reconnu avoir eu une approche "plutôt conservatrice par rapport au schéma précédent".
"On a analysé le territoire et on a proposé des objectifs quantifiés de l'offre de soins, [mais] il n'y a pas d'évolution majeure", a-t-elle fait savoir.
La directrice générale a par ailleurs évoqué les problématiques liées à la raréfaction des professionnels de santé dans la région, rendant très difficile le développement de nouvelles activités de soins, faute de ressources humaines. L'ARS a déclenché mi-septembre un plan blanc territorial en Moselle en raison d'un manque de personnels, rappelle-t-on (cf dépêche du 18/09/2023 à 13:43).
"Il y a un gros travail en cours pour développer les formations de manipulateur radio, car dans le cadre de la réforme ministérielle [cf dépêche du 14/05/2021 à 17:26], [les équipements matériels lourds] vont pouvoir être déployés sans autorisation de l'ARS", mais sous conditions, a-t-elle aussi souligné.
La fenêtre d'ouverture des dépôts de dossiers des autorisations d'activité n'est en revanche pas encore connue. "La réforme nous oblige à revoir la totalité des autorisations, même celle de médecine du CHU de Reims", a pointé Virginie Cayré. Cela représente "un travail colossal de priorisation et de méthode", a-t-elle insisté.
Une feuille de route sur la permanence des soins pour début 2024
Plus globalement, la directrice générale de l'agence a évoqué des "difficultés" de gestion des calendriers, les ARS devant présenter prochainement leur PRS alors que la stratégie nationale de santé (SNS) 2023-2033 du ministère de la santé et de la prévention est toujours en cours de concertation (cf dépêche du 07/09/2023 à 13:30).
"La SNS sera traitée via des feuilles de route pluriannuelles car elles sont moins contraignantes, plus agiles" que le PRS, a-t-elle noté.
Dans le Grand Est, il existe un enjeu "très fort" sur la permanence des soins hospitaliers, a en outre mis en avant Virginie Cayré.
Le nouveau schéma sur la permanence des soins aurait dû faire partie du prochain PRS, "mais on attendait un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) qui n'a pas été rendu assez tôt [cf dépêche du 10/07/2023 à 19:33]", a-t-elle justifié.
Une modification du PRS est ainsi prévue début 2024 afin d'inclure le sujet de la permanence des soins.
mg/ab/APMnews