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13/10 2025
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AUX HÔPITAUX DE GUÉRANDE, DU CROISIC ET DE SAINT-NAZAIRE, DES CHANTIERS CROISÉS POUR ABSORBER LES ÉVOLUTIONS DÉMOGRAPHIQUES

(Par Antoine LAURENT)

SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique), 13 octobre 2025 (APMnews) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Nazaire et l'hôpital intercommunal de la Presqu'île de Guérande-Le Croisic mènent plusieurs chantiers parallèles visant à absorber les besoins liés à la hausse et le vieillissement de la population locale, a détaillé Julien Couvreur, directeur général des deux établissements, jeudi à APMnews.

Ces deux établissements sont en direction commune -avec également le CH de Savenay- depuis 2021 (cf dépêche du 06/05/2021 à 18:10).

"Nous sommes sur un territoire très dynamique, avec une population en hausse, et un vieillissement accéléré. Cela conduit à une hausse de la fréquentation de nos services", a contextualisé le directeur des trois établissements. "Nous sommes donc amenés à réfléchir à des marges de manœuvre pour absorber l'activité".

Le bassin de santé de Saint-Nazaire comptait environ 301.000 habitants en 2020, contre 268.000 en 2008 et 284.000 en 2014, selon l'agence d'urbanisme de la région de Saint-Nazaire (ADDRN), citée la chambre régionale des comptes (CRC) Pays de la Loire dans un rapport de septembre 2024 (cf dépêche du 26/09/2024 à 17:40).

L'hôpital intercommunal de la Presqu'île se divise en deux sites: l'un à Guérande, l'autre au Croisic.

L'établissement cherche à regrouper l'intégralité de ses lits de soins médicaux et de réadaptation (SMR) et de médecine sur son site de Guérande. Le projet implique de transférer l'ensemble les activités de SMR se trouvant actuellement sur le site du Croisic, qui comptent une quarantaine de places.

"L'objectif est d'augmenter le poids du site de Guérande dans notre offre d'activité", explique le directeur général, qui conçoit cette restructuration comme une réponse aux évolutions démographiques de la Presqu'île du Croisic.

"La concentration de population se situe plutôt autour de Guérande aujourd'hui, comparé au bout de la Presqu'île du Croisic", décrit-il. "Il ne restera à terme au Croisic plus qu'une offre médico-sociale, avec un Ehpad".

Le chantier, dont les différentes phases se déroulent en parallèle sur les sites du Croisic et de Guérande, est doté d'un budget total de 85 millions d'euros (M€). L'établissement bénéficie d'une aide de 17 M€, dont 8 M€ sur le volet médico-social et 9 M€ sur le volet sanitaire. Ce soutien issu du Ségur de la santé avait été acté en 2021 (cf dépêche du 16/11/2021 à 13:00).

Environ 50 M€ de financement sont assurés par un emprunt de l'établissement, le reste étant constitué d'auto-financement, a détaillé Julien Couvreur.

Un chantier mené de concert à Guérande et au Croisic

Au Croisic, un ancien bâtiment de médecine, inutilisé depuis 10 ans, a été démoli cette année. "Il reste encore deux bâtiments, un ancien Ehpad, et un bâtiment d'activités de SMR", liste le directeur.

Ces deux ouvrages sont à terme voués à disparaître. "Le calendrier de leur démolition est incertain. Il dépendra de la vitesse de rapatriement des activités vers Guérande".

Un Ehpad neuf de 84 places, dont la construction a été lancée, doit permettre de remplacer l'ancien Ehpad. Sa livraison est prévue pour fin 2026.

En parallèle, l'hôpital intercommunal prépare des travaux d'extension et de réhabilitation de son site de Guérande.

Un bâtiment sanitaire, composé de 140 lits de médecine et SMR, sera réhabilité et étendu pour pouvoir transférer les activités du Croisic. Le service de soins infirmiers à domicile (Ssiad) sera également réhabilité.

Un bâtiment administratif et un nouveau bâtiment sanitaire seront construits. Ce site accueillera 106 lits, dont 14 lits d'unité d'hébergement renforcée (UHR), 14 lits d'unité cognitivo-comportementale (UCC), 32 lits d'unité de vie troubles cognitifs, ou encore 28 lits d'unités de soins longue durée (USLD).

Une unité d'addictologie verra également le jour. Le directeur espère aussi obtenir une autorisation de l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire pour installer un nouveau scanner sur le site de Guérande.

"Le chantier sera long, car il se déroulera en site occupé. Nous espérons une livraison des bâtiments, dans le meilleur des cas, à l'exercice 2030", rapporte Julien Couvreur.

Les travaux doivent enfin permettre d'améliorer les conditions d'accueil des patients et les conditions de travail des professionnels.

Pour le site de Guérande, le marché de maîtrise d'œuvre a été confié à l'agence d'architecture Chabanne. L'établissement prévoit de déposer un permis construire d'ici fin 2026.

Des projets de transferts pour désengorger la Cité sanitaire de Saint-Nazaire

Le CH de Saint-Nazaire cherche aussi à désengorger les locaux de la Cité sanitaire, qu'il partage avec la clinique mutualiste de l'Estuaire (groupe Hospi Grand Ouest), en transférant certaines activités vers son site d'Heinlex.

"Nous sommes arrivés à un plafond de verre, car la totalité de nos surfaces est exploitée. Nous n'avons plus de réserves pour augmenter nos capacités", décrit le directeur.

Les locaux de la Cité sanitaire de Saint-Nazaire sont gérés par un groupement de coopération sanitaire (GCS), titulaire d'un bail emphytéotique hospitalier d'une durée de 35 ans.

En septembre 2024, un rapport de la CRC déplorait que les "relations dégradées" entre les deux établissements et l'emphytéote contrariaient les besoins d'extension du GCS (cf dépêche du 26/09/2024 à 17:40).

En 2024, le CH de Saint-Nazaire a déménagé son unité de soins palliatifs (USP) vers Heinlex. Ce départ a permis d'ouvrir 10 lits de médecine polyvalente, ainsi que 10 lits spécialisés en ortho-gériatrie sur le site de la Cité sanitaire.

Le CH projette désormais de déménager ses activités de SMR, ainsi que celles de la clinique de l'Estuaire, vers le site d'Heinlex. "L'objectif est d'accroître nos capacités d'hospitalisation en SMR, mais aussi de retrouver des marges de manœuvre à la Cité sanitaire", explique Julien Couvreur.

Le directeur anticipe un transfert de ces activités d'ici 2029.

Grâce à l'espace libéré, il souhaite pouvoir augmenter les capacités des blocs opératoires de la Cité sanitaire, mais aussi augmenter les capacités en médecine, et refondre l'accueil des urgences.

"Nous connaissons des tensions dans notre service d'urgence, avec des délais de prise en charge trop longs. Nous recherchons des solutions d'accroissement, pas seulement au CH de Saint-Nazaire, mais aussi avec les autres établissements de la direction commune", fait-il savoir.

Le GCS négocie aussi, avec l'emphytéote, l'extension du parking de la Cité sanitaire.

"Nous avons besoin rapidement de places de stationnement: c'est l'un des principaux motifs de réclamation de nos usagers", relève Julien Couvreur.

Des études techniques ont été engagées par l'emphytéote, à la demande de l'établissement. "Des discussions ont lieu depuis quelques mois. Nous espérons arriver à une finalisation du projet, qui nécessite de signer un avenant un bail", ajoute le directeur.

L'établissement a inauguré cet été les nouveaux locaux de l'institut des formations paramédicales (IFP) de Saint-Nazaire, sur le site d'Heinlex. Ces locaux remplacent ceux installés dans un quartier éloigné de la Cité sanitaire, et excentré du centre-ville.

Les nouveaux locaux d'environ 3.000 mètres carrés doivent permettre à l'IFP de former jusqu'à 450 étudiants infirmiers et aides-soignants, contre 300 auparavant.

Le chantier a été financé à hauteur de 9,3 M€ par la Région Pays de La Loire. L'agglomération nazairienne, qui a mis à disposition le foncier constructible, a apporté 3 M€ de subvention. Le CH de Saint-Nazaire a contribué à la construction à hauteur de 600.000 €.

Entre 2018 et 2024, les effectifs du CH de Saint-Nazaire ont augmenté de 2.577 personnes, à 3.288.

Un budget hôpital à l'équilibre à Saint-Nazaire, et une activité en hausse

En 2024, le CH de Saint-Nazaire a enregistré un léger excédent de 200.000 €, pour à un budget hôpital de 309 M€.

Il avait enregistré un excédent d'environ 6,1 M€ en 2023, un résultat toutefois valorisé par des recettes exceptionnelles de cession foncière.

Le nombre de séjours ambulatoires a progressé de 5% en 2024. Le nombre de séjours d'hospitalisation conventionnelle a en revanche stagné.

Le budget Ehpad de l'établissement a accusé un déficit de 1,6 M€, rapporté à un budget légèrement supérieur à 10 M€.

Ses unités de soins de longue durée (USLD) comptent 169.000 € de déficit, sur un budget de 6 M€.

al/sl/APMnews

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(Par Antoine LAURENT)

SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique), 13 octobre 2025 (APMnews) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Nazaire et l'hôpital intercommunal de la Presqu'île de Guérande-Le Croisic mènent plusieurs chantiers parallèles visant à absorber les besoins liés à la hausse et le vieillissement de la population locale, a détaillé Julien Couvreur, directeur général des deux établissements, jeudi à APMnews.

Ces deux établissements sont en direction commune -avec également le CH de Savenay- depuis 2021 (cf dépêche du 06/05/2021 à 18:10).

"Nous sommes sur un territoire très dynamique, avec une population en hausse, et un vieillissement accéléré. Cela conduit à une hausse de la fréquentation de nos services", a contextualisé le directeur des trois établissements. "Nous sommes donc amenés à réfléchir à des marges de manœuvre pour absorber l'activité".

Le bassin de santé de Saint-Nazaire comptait environ 301.000 habitants en 2020, contre 268.000 en 2008 et 284.000 en 2014, selon l'agence d'urbanisme de la région de Saint-Nazaire (ADDRN), citée la chambre régionale des comptes (CRC) Pays de la Loire dans un rapport de septembre 2024 (cf dépêche du 26/09/2024 à 17:40).

L'hôpital intercommunal de la Presqu'île se divise en deux sites: l'un à Guérande, l'autre au Croisic.

L'établissement cherche à regrouper l'intégralité de ses lits de soins médicaux et de réadaptation (SMR) et de médecine sur son site de Guérande. Le projet implique de transférer l'ensemble les activités de SMR se trouvant actuellement sur le site du Croisic, qui comptent une quarantaine de places.

"L'objectif est d'augmenter le poids du site de Guérande dans notre offre d'activité", explique le directeur général, qui conçoit cette restructuration comme une réponse aux évolutions démographiques de la Presqu'île du Croisic.

"La concentration de population se situe plutôt autour de Guérande aujourd'hui, comparé au bout de la Presqu'île du Croisic", décrit-il. "Il ne restera à terme au Croisic plus qu'une offre médico-sociale, avec un Ehpad".

Le chantier, dont les différentes phases se déroulent en parallèle sur les sites du Croisic et de Guérande, est doté d'un budget total de 85 millions d'euros (M€). L'établissement bénéficie d'une aide de 17 M€, dont 8 M€ sur le volet médico-social et 9 M€ sur le volet sanitaire. Ce soutien issu du Ségur de la santé avait été acté en 2021 (cf dépêche du 16/11/2021 à 13:00).

Environ 50 M€ de financement sont assurés par un emprunt de l'établissement, le reste étant constitué d'auto-financement, a détaillé Julien Couvreur.

Un chantier mené de concert à Guérande et au Croisic

Au Croisic, un ancien bâtiment de médecine, inutilisé depuis 10 ans, a été démoli cette année. "Il reste encore deux bâtiments, un ancien Ehpad, et un bâtiment d'activités de SMR", liste le directeur.

Ces deux ouvrages sont à terme voués à disparaître. "Le calendrier de leur démolition est incertain. Il dépendra de la vitesse de rapatriement des activités vers Guérande".

Un Ehpad neuf de 84 places, dont la construction a été lancée, doit permettre de remplacer l'ancien Ehpad. Sa livraison est prévue pour fin 2026.

En parallèle, l'hôpital intercommunal prépare des travaux d'extension et de réhabilitation de son site de Guérande.

Un bâtiment sanitaire, composé de 140 lits de médecine et SMR, sera réhabilité et étendu pour pouvoir transférer les activités du Croisic. Le service de soins infirmiers à domicile (Ssiad) sera également réhabilité.

Un bâtiment administratif et un nouveau bâtiment sanitaire seront construits. Ce site accueillera 106 lits, dont 14 lits d'unité d'hébergement renforcée (UHR), 14 lits d'unité cognitivo-comportementale (UCC), 32 lits d'unité de vie troubles cognitifs, ou encore 28 lits d'unités de soins longue durée (USLD).

Une unité d'addictologie verra également le jour. Le directeur espère aussi obtenir une autorisation de l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire pour installer un nouveau scanner sur le site de Guérande.

"Le chantier sera long, car il se déroulera en site occupé. Nous espérons une livraison des bâtiments, dans le meilleur des cas, à l'exercice 2030", rapporte Julien Couvreur.

Les travaux doivent enfin permettre d'améliorer les conditions d'accueil des patients et les conditions de travail des professionnels.

Pour le site de Guérande, le marché de maîtrise d'œuvre a été confié à l'agence d'architecture Chabanne. L'établissement prévoit de déposer un permis construire d'ici fin 2026.

Des projets de transferts pour désengorger la Cité sanitaire de Saint-Nazaire

Le CH de Saint-Nazaire cherche aussi à désengorger les locaux de la Cité sanitaire, qu'il partage avec la clinique mutualiste de l'Estuaire (groupe Hospi Grand Ouest), en transférant certaines activités vers son site d'Heinlex.

"Nous sommes arrivés à un plafond de verre, car la totalité de nos surfaces est exploitée. Nous n'avons plus de réserves pour augmenter nos capacités", décrit le directeur.

Les locaux de la Cité sanitaire de Saint-Nazaire sont gérés par un groupement de coopération sanitaire (GCS), titulaire d'un bail emphytéotique hospitalier d'une durée de 35 ans.

En septembre 2024, un rapport de la CRC déplorait que les "relations dégradées" entre les deux établissements et l'emphytéote contrariaient les besoins d'extension du GCS (cf dépêche du 26/09/2024 à 17:40).

En 2024, le CH de Saint-Nazaire a déménagé son unité de soins palliatifs (USP) vers Heinlex. Ce départ a permis d'ouvrir 10 lits de médecine polyvalente, ainsi que 10 lits spécialisés en ortho-gériatrie sur le site de la Cité sanitaire.

Le CH projette désormais de déménager ses activités de SMR, ainsi que celles de la clinique de l'Estuaire, vers le site d'Heinlex. "L'objectif est d'accroître nos capacités d'hospitalisation en SMR, mais aussi de retrouver des marges de manœuvre à la Cité sanitaire", explique Julien Couvreur.

Le directeur anticipe un transfert de ces activités d'ici 2029.

Grâce à l'espace libéré, il souhaite pouvoir augmenter les capacités des blocs opératoires de la Cité sanitaire, mais aussi augmenter les capacités en médecine, et refondre l'accueil des urgences.

"Nous connaissons des tensions dans notre service d'urgence, avec des délais de prise en charge trop longs. Nous recherchons des solutions d'accroissement, pas seulement au CH de Saint-Nazaire, mais aussi avec les autres établissements de la direction commune", fait-il savoir.

Le GCS négocie aussi, avec l'emphytéote, l'extension du parking de la Cité sanitaire.

"Nous avons besoin rapidement de places de stationnement: c'est l'un des principaux motifs de réclamation de nos usagers", relève Julien Couvreur.

Des études techniques ont été engagées par l'emphytéote, à la demande de l'établissement. "Des discussions ont lieu depuis quelques mois. Nous espérons arriver à une finalisation du projet, qui nécessite de signer un avenant un bail", ajoute le directeur.

L'établissement a inauguré cet été les nouveaux locaux de l'institut des formations paramédicales (IFP) de Saint-Nazaire, sur le site d'Heinlex. Ces locaux remplacent ceux installés dans un quartier éloigné de la Cité sanitaire, et excentré du centre-ville.

Les nouveaux locaux d'environ 3.000 mètres carrés doivent permettre à l'IFP de former jusqu'à 450 étudiants infirmiers et aides-soignants, contre 300 auparavant.

Le chantier a été financé à hauteur de 9,3 M€ par la Région Pays de La Loire. L'agglomération nazairienne, qui a mis à disposition le foncier constructible, a apporté 3 M€ de subvention. Le CH de Saint-Nazaire a contribué à la construction à hauteur de 600.000 €.

Entre 2018 et 2024, les effectifs du CH de Saint-Nazaire ont augmenté de 2.577 personnes, à 3.288.

Un budget hôpital à l'équilibre à Saint-Nazaire, et une activité en hausse

En 2024, le CH de Saint-Nazaire a enregistré un léger excédent de 200.000 €, pour à un budget hôpital de 309 M€.

Il avait enregistré un excédent d'environ 6,1 M€ en 2023, un résultat toutefois valorisé par des recettes exceptionnelles de cession foncière.

Le nombre de séjours ambulatoires a progressé de 5% en 2024. Le nombre de séjours d'hospitalisation conventionnelle a en revanche stagné.

Le budget Ehpad de l'établissement a accusé un déficit de 1,6 M€, rapporté à un budget légèrement supérieur à 10 M€.

Ses unités de soins de longue durée (USLD) comptent 169.000 € de déficit, sur un budget de 6 M€.

al/sl/APMnews

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