Actualités de l'Urgence - APM
AVC: RAMSAY-GÉNÉRALE DE SANTÉ A DÉPLOYÉ LA TÉLÉMÉDECINE DANS TOUS SES SERVICES D'URGENCES D'ILE-DE-FRANCE
Cette offre de Ramsay-Générale de santé a été "contractualisée" avec l'agence régionale de santé (ARS) Île-de-France dans le cadre d'une expérimentation, a indiqué Philippe Souchois, directeur des opérations adjoint du groupe, lors d'une conférence de presse de Ramsay-Générale de santé consacrée à ses innovations.
Ramsay-Générale de santé a recours à Ortif Sesan (outil régional de télémédecine d'Île-de-France) développé par le groupement de coopération sanitaire (GCS) Sesan (service numérique de santé), qui a installé "l'ensemble des équipements nécessaires au sein des services d'urgences" des cliniques du groupe en Île-de-France.
Celui-ci a passé des conventions avec les unités neurovasculaires (UNV) de la région, a poursuivi Philippe Souchois.
Les services des urgences sont en lien avec les neurologues via les outils de télémédecine d'Ortif Sesan. Les UNV peuvent par exemple autoriser les médecins urgentistes à effectuer une opération pour dissoudre un caillot, est-il expliqué dans une vidéo de présentation projetée lors de la conférence.
La formation des équipes médicales est assurée par des médecins de l'hôpital privé d'Antony (le Dr Stéphane Illouz) et du centre hospitalier (CH) Sud Francilien (le Pr Didier Smadja) ainsi que les équipes d'Ortif Sesan, a poursuivi Philippe Souchois.
Ce dernier a estimé qu'il est trop tôt pour établir un bilan quantitatif des actes effectués, étant donné que si l'hôpital privé d'Antony (Hauts-de-Seine) est l'établissement pilote de cette activité depuis plusieurs mois, "les autres établissements ont démarré en avril". Il a concédé ne pas s'attendre à des files actives de patients importantes, tout en insistant sur l'aspect qualitatif de l'offre permettant "une prise en charge plus rapide" des cas.
Le groupe de cliniques espère déployer cette offre au sein de ses autres services d'urgences, a souligné Philippe Souchois.
Il s'est en parallèle félicité de l'accord conventionnel passé entre l'assurance maladie et des syndicats de médecins libéraux sur la télémédecine avec un financement de l'assurance maladie (cf dépêche du 12/06/2018 à 15:25), qui "s'appliquera à partir du 15 septembre".
Plusieurs projets en télémédecine
Ramsay-Générale de santé travaille également sur un usage de la télémédecine destiné à ses équipes de soins de suite et de réadaptation (SSR) afin "de faire interpréter à distance l'électrocardiogramme d'un patient par exemple", sur le développement de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) de recours "pour concentrer les cas difficiles", ou encore sur le déploiement de l'interprétation à distance en cancérologie et dermatologie, a mentionné Philippe Souchois. Cette pratique est déjà effective dans l'hôpital Paul d'Egine à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) qui a expérimenté une application développée par Ortif pour la prise de photographies. L'application devrait être prête cet été, a annoncé le directeur des opérations adjoint.
Ce dernier a évoqué en outre un "début de discussion avec des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) pour recourir à la télémédecine dans la gériatrie.
Interrogée par APMnews sur les objectifs et un éventuel calendrier du déploiement de ses offres de télémédecine, la direction du groupe est restée prudente. "Nous sommes en attente des annonces" du président de la République notamment sur "l'organisation territoriale, la relation ville-hôpital, la compréhension du rôle des différents acteurs, les liens dans l'organisation dans les territoires et les questions de "financement", a fait valoir Pascal Roché, directeur général de Ramsay-Générale de santé.
Il a par ailleurs salué, à l'instar de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) (cf dépêche du 11/06/2018 à 16:30), la contribution du Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) sur la stratégie de transformation du système de santé. "Nous partageons les grandes conclusions du rapport HCAAM à savoir qu'une des solutions du futur est la prise en charge en amont par l'ensemble des acteurs et dans une logique de proximité de recours."
20 établissements de Ramsay communiquent sur les temps d'attente aux urgences
Lors de la conférence de presse, Ramsay-Générale de santé a effectué le bilan d'un projet lancé en 2013 dans "une logique de transparence" et qui "fait partie des priorités, car c'est un reflet des bonnes organisations des soins": l'affichage du temps d'attente entre l'admission et le premier contact avec un soignant.
Jean-Marc Coursier, directeur des relations médicales au sein du groupe, a souligné que 20 services d'urgences du groupe (sur les 23 qu'il détient) communiquent en "temps réel" sur cet indicateur. "Ce délai est inférieur à 30 minutes" quatre fois sur cinq, a-t-il assuré.
En 2018, le groupe de clinique a ajouté dans 11 services d'urgences l'affichage du délai entre l'admission du patient et sa sortie des urgences.
Ces indicateurs sont disponibles sur le site internet des établissements concernés, ainsi que sur une application mobile, et sont accompagnés d'un indicateur sur le temps moyen passé aux urgences.
Philippe Souchois a également établi un bilan de l'ampleur des pratiques de chirurgie ambulatoire au sein des établissements du groupe de cliniques.
Le taux de chirurgie ambulatoire est passé de 53,5% en 2012 à 67% cette année, s'est-il félicité. Il a noté "de fortes progressions dans toutes les activités" et le fait que les interventions chirurgicales lourdes sont de plus en plus concernées. Parmi celles-ci figurent les gastroplasties, les tumorectomies pour le cancer du sein ou encore les colectomies, a-t-il énuméré.
jyp/sl/APMnews
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AVC: RAMSAY-GÉNÉRALE DE SANTÉ A DÉPLOYÉ LA TÉLÉMÉDECINE DANS TOUS SES SERVICES D'URGENCES D'ILE-DE-FRANCE
Cette offre de Ramsay-Générale de santé a été "contractualisée" avec l'agence régionale de santé (ARS) Île-de-France dans le cadre d'une expérimentation, a indiqué Philippe Souchois, directeur des opérations adjoint du groupe, lors d'une conférence de presse de Ramsay-Générale de santé consacrée à ses innovations.
Ramsay-Générale de santé a recours à Ortif Sesan (outil régional de télémédecine d'Île-de-France) développé par le groupement de coopération sanitaire (GCS) Sesan (service numérique de santé), qui a installé "l'ensemble des équipements nécessaires au sein des services d'urgences" des cliniques du groupe en Île-de-France.
Celui-ci a passé des conventions avec les unités neurovasculaires (UNV) de la région, a poursuivi Philippe Souchois.
Les services des urgences sont en lien avec les neurologues via les outils de télémédecine d'Ortif Sesan. Les UNV peuvent par exemple autoriser les médecins urgentistes à effectuer une opération pour dissoudre un caillot, est-il expliqué dans une vidéo de présentation projetée lors de la conférence.
La formation des équipes médicales est assurée par des médecins de l'hôpital privé d'Antony (le Dr Stéphane Illouz) et du centre hospitalier (CH) Sud Francilien (le Pr Didier Smadja) ainsi que les équipes d'Ortif Sesan, a poursuivi Philippe Souchois.
Ce dernier a estimé qu'il est trop tôt pour établir un bilan quantitatif des actes effectués, étant donné que si l'hôpital privé d'Antony (Hauts-de-Seine) est l'établissement pilote de cette activité depuis plusieurs mois, "les autres établissements ont démarré en avril". Il a concédé ne pas s'attendre à des files actives de patients importantes, tout en insistant sur l'aspect qualitatif de l'offre permettant "une prise en charge plus rapide" des cas.
Le groupe de cliniques espère déployer cette offre au sein de ses autres services d'urgences, a souligné Philippe Souchois.
Il s'est en parallèle félicité de l'accord conventionnel passé entre l'assurance maladie et des syndicats de médecins libéraux sur la télémédecine avec un financement de l'assurance maladie (cf dépêche du 12/06/2018 à 15:25), qui "s'appliquera à partir du 15 septembre".
Plusieurs projets en télémédecine
Ramsay-Générale de santé travaille également sur un usage de la télémédecine destiné à ses équipes de soins de suite et de réadaptation (SSR) afin "de faire interpréter à distance l'électrocardiogramme d'un patient par exemple", sur le développement de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) de recours "pour concentrer les cas difficiles", ou encore sur le déploiement de l'interprétation à distance en cancérologie et dermatologie, a mentionné Philippe Souchois. Cette pratique est déjà effective dans l'hôpital Paul d'Egine à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) qui a expérimenté une application développée par Ortif pour la prise de photographies. L'application devrait être prête cet été, a annoncé le directeur des opérations adjoint.
Ce dernier a évoqué en outre un "début de discussion avec des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) pour recourir à la télémédecine dans la gériatrie.
Interrogée par APMnews sur les objectifs et un éventuel calendrier du déploiement de ses offres de télémédecine, la direction du groupe est restée prudente. "Nous sommes en attente des annonces" du président de la République notamment sur "l'organisation territoriale, la relation ville-hôpital, la compréhension du rôle des différents acteurs, les liens dans l'organisation dans les territoires et les questions de "financement", a fait valoir Pascal Roché, directeur général de Ramsay-Générale de santé.
Il a par ailleurs salué, à l'instar de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) (cf dépêche du 11/06/2018 à 16:30), la contribution du Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) sur la stratégie de transformation du système de santé. "Nous partageons les grandes conclusions du rapport HCAAM à savoir qu'une des solutions du futur est la prise en charge en amont par l'ensemble des acteurs et dans une logique de proximité de recours."
20 établissements de Ramsay communiquent sur les temps d'attente aux urgences
Lors de la conférence de presse, Ramsay-Générale de santé a effectué le bilan d'un projet lancé en 2013 dans "une logique de transparence" et qui "fait partie des priorités, car c'est un reflet des bonnes organisations des soins": l'affichage du temps d'attente entre l'admission et le premier contact avec un soignant.
Jean-Marc Coursier, directeur des relations médicales au sein du groupe, a souligné que 20 services d'urgences du groupe (sur les 23 qu'il détient) communiquent en "temps réel" sur cet indicateur. "Ce délai est inférieur à 30 minutes" quatre fois sur cinq, a-t-il assuré.
En 2018, le groupe de clinique a ajouté dans 11 services d'urgences l'affichage du délai entre l'admission du patient et sa sortie des urgences.
Ces indicateurs sont disponibles sur le site internet des établissements concernés, ainsi que sur une application mobile, et sont accompagnés d'un indicateur sur le temps moyen passé aux urgences.
Philippe Souchois a également établi un bilan de l'ampleur des pratiques de chirurgie ambulatoire au sein des établissements du groupe de cliniques.
Le taux de chirurgie ambulatoire est passé de 53,5% en 2012 à 67% cette année, s'est-il félicité. Il a noté "de fortes progressions dans toutes les activités" et le fait que les interventions chirurgicales lourdes sont de plus en plus concernées. Parmi celles-ci figurent les gastroplasties, les tumorectomies pour le cancer du sein ou encore les colectomies, a-t-il énuméré.
jyp/sl/APMnews