Actualités de l'Urgence - APM

16/11 2023
Retour

BRETAGNE: UN PRS 2023-2028 AVEC UNE FORTE ATTENTION SUR LES DIFFICULTÉS DE DÉMOGRAPHIE DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

RENNES, 16 novembre 2023 (APMnews) - Le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 accorde une grande attention à la démographie des professionnels de santé alors que la région connaît de fortes tensions en ressources humaines dans les établissements de santé et médico-sociaux, a expliqué Elise Noguera, directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne, mercredi lors d'une conférence de presse.

Le PRS 2023-2028 a été arrêté le 27 octobre. Il comprend le cadre d'orientation stratégique (COS) actualisé, le schéma régional de santé (SRS) et le programme régional d'accès à la prévention et aux soins des plus démunis (Praps).

"Il est issu d'un travail collectif" avec plusieurs centaines de professionnels mobilisés, plus de 80 réunions thématiques et une consultation citoyenne, a tenu à souligner la DG d'ARS, lors de la conférence de presse, la première depuis sa prise de fonctions en février. Ce PRS qui a retenu neuf orientations avait été ouvert à la consultation en juillet (cf dépêche du 25/07/2023 à 16:44), rappelle-t-on.

La Région a rendu un avis défavorable, le conseil départemental d'Ille-et-Vilaine un avis favorable avec réserve, et la conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA) un avis défavorable étant donné le contexte et les tensions sur la démographie des professionnels de santé, de manière à alerter sur les difficultés d'accès aux soins.

"Il est certain qu'on le publie à un moment où [le système de santé] est soumis à des tensions fortes en termes de démographie des professionnels de santé: des tensions qui concernent tous les professionnels, plus ou moins selon les territoires et qui touchent toutes les composantes de l'accès aux soins et à la santé", a reconnu Elise Noguera.

"Une partie centrale du PRS concerne la démographie des professionnels de santé et les conditions de travail et les organisations de travail" pour accompagner les évolutions de ces organisations, le développement des nouveaux métiers comme les infirmiers en pratique avancée (IPA), former davantage de professionnels de santé et accompagner leur installation de façon durable, a-t-elle développé.

"Nous avons une attention très forte pour renouveler les équipes. Il faut pouvoir recruter, former davantage, accueillir et garder les professionnels. Cela passe par un travail avec les facultés", a noté Elise Noguera.

Les tensions les plus importantes pour la continuité des soins concernent les urgentistes, les anesthésistes et les gynécologues-obstétriciens. La psychiatrie et la pédopsychiatrie sont aussi des disciplines très affectées.

"Nous renforçons nos actions sur la qualité de vie au travail", a-t-elle déclaré. L'ARS a déjà versé une aide de 3 millions d'euros (M€) aux établissements sanitaires et médico-sociaux pour la prévention des risques psychosociaux, des risques musculosquelettiques et pour développer des démarches managériales autour du management d'équipe.

Des efforts seront poursuivis sur les formations en santé. En Bretagne entre 2017 et 2023, le nombre de places a augmenté de 43% pour les aides-soignants, +20% pour les infirmiers, +23,5% pour les médecins, et +40% pour les chirurgiens-dentistes.

La première année de médecine peut se faire à Pontivy (Morbihan), Saint-Brieuc, Vannes et Lorient (Morbihan), en plus de Brest et Rennes où sont les CHU. Une école de manipulateur d'électroradiologie médicale (Merm) va être créée à la rentrée 2024 à Quimper avec 20 places (en plus des 68 en Ille-et-Vilaine).

"Nous allons passer de 114 kinésithérapeutes formés actuellement à 133 en 2024", a-t-elle aussi mentionné. Une école d'assistants de régulation médicale (ARM) a été créée en 2023 à Vannes.

Pour les IPA, 150 ont été diplômés et 100 sont en cours de formation. Une enveloppe de 4 M€ a été mobilisée.

Pour favoriser le logement et la mobilité des étudiants qui viennent dans les territoires, des internats sont développés avec les collectivités.

Après la résolution d'un mouvement de son équipe d'anesthésistes-réanimateurs qui ne voulaient plus faire d'heures supplémentaires, le CHU de Brest connaît un autre mouvement qui touche les urgentistes, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/11/2023 à 15:39). La régulation des urgences mise en place la nuit à l'hôpital de Carhaix (Finistère), faute d'urgentistes, a soulevé de fortes réactions de protestation (cf dépêche du 27/10/2023 à 18:06).

L'ARS n'a pas de chiffrage des postes vacants en Bretagne, car la situation évolue. Ainsi, le CH de Redon dont les urgences étaient "en grande difficulté" a réussi à reconstituer son équipe en recrutant deux médecins urgentistes dont une interne qui a fait le choix de revenir à Redon maintenant qu'elle est diplômée, et un autre urgentiste a été recruté. Cela se fait grâce à la collaboration avec le CHU de Rennes, deux médecins ont pu être recrutés. Le fonctionnement des urgences a repris de façon normale depuis le 6 novembre.

Au CH de Guingamp, la suspension des accouchements a été de nouveau maintenue pour 6 mois de plus du 31 octobre au 30 avril 2024, selon une décision de la DG d'ARS publiée au recueil des actes administratifs de la préfecture de région du 7 novembre. Il manque toujours des gynécologues et des sages-femmes.

Assurer la continuité des soins

Le PRS a aussi pour priorité d'assurer la continuité du renforcement de l'offre de soins. Les 1.500 autorisations d'activités de soins en vigueur dans la région sont maintenues et, certaines seront amplifiées notamment pour l'hospitalisation à domicile (HAD) qui est à conforter et à développer sur le champ de la pédiatrie, la santé de la femme et autour de la prise en charge périnatale (37 autorisations au total).

"Il y a aussi eu un gros travail sur l'amplification des soins médicaux et de réadaptation (SMR, ex SSR) qui sont vraiment l'aval des établissements pour le rétablissement des patients. Il y aura 43 nouvelles activités qui vont pouvoir se développer sur l'ensemble des territoires", a annoncé Elise Noguera.

Le PRS poursuit le développement de l'installation de scanners et d'appareils d'IRM: une trentaine d'équipements ont pu être autorisés en 2021-2022 (fin du précédent PRS) et sont en attente d'installation pour réduire les délais de rendez-vous. Il prévoit quelques nouveaux plateaux d'imagerie sur chacun des quatre départements.

Le schéma régional de santé (SRS) mentionne l'ouverture d'un centre réalisant la thrombectomie mécanique dans les Côtes-d'Armor, deux nouvelles autorisations possibles d'assistance médicale à la procréation (AMP/PMA) à visée sociétale (conservation de gamètes à des fins d'autoconservation) à Lorient et dans le territoire d'Armor, une activité de néonatologie avec soins intensifs à Saint-Malo-Dinan et deux autorisations en médecine nucléaire (Finistère- Penn Ar Bed et territoire d'Armor), indique le document de 300 pages.

S'adapter à la multiplication des crises

Le nouveau PRS vise à répondre également à certains grands enjeux comme l'adaptation à la multiplication des crises liées aux situations sanitaires exceptionnelles avec la nécessité de s'y préparer (épidémies, risques naturels et technologiques, attentats ou climatiques), a cité la DG. Ainsi, vu que quatre établissements ont été victimes de cyberattaques, une action collective est prévue pour renforcer les équipes de cybersécurité et accompagner des exercices réguliers.

De même, alors que la Bretagne a fait les frais la première de la tempête Ciaran début novembre, "nous veillons à accompagner les établissements sanitaires et médico-sociaux sur des actions pour la transition énergétique et écologique […]. On a une animation régionale que l'on va renforcer", a-t-elle indiqué.

Sur le nouvel enjeu d'une seule santé (One Health), le PRS prévoit de poursuivre le bon usage des antibiotiques ou encore de développer des protocoles de gestion de la grippe aviaire.

Autre nouvel enjeu: renforcer les actions de prévention sur l'alimentation, le sport, la santé mentale.

La Bretagne fait face au vieillissement de sa population -en 2050, ce sont près de 20% des Bretons qui auront 75 ans et plus contre 11% en 2018- et elle connaît une surmortalité liée au suicide (plus de 700 décès par an, soit plus de 50% de plus que la moyenne nationale). Elle doit aussi progresser sur la mortalité prématurée évitable liée aux cancers et aux maladies cardiovasculaires qui représentent 50% des causes de décès.

Concernant les suicides, le dispositif VigilanS qui vise à réduire les récidives est en place. Géré par le CHU de Brest, il a déjà reçu plus de 60.000 appels. Le dispositif Alinéa d'accompagnement des proches endeuillés par suicide, expérimenté dans le Trégor par la Fondation Bon sauveur (Bégard), va être évalué pour le généraliser aux Côtes-d'Armor. Le développement d'unités de pédopsychiatrie sera aussi accompagné pour renforcer la capacité des établissements à répondre aux besoins des plus jeunes, avec des équipes mobiles pour tenter d'anticiper les phases aiguës.

Parmi les leviers territoriaux, l'ARS s'appuiera sur les contrats locaux de santé (CLS) et l'exercice coordonné qu'elle va continuer à accompagner. Il existe déjà 163 maisons de santé et 44 centres de santé; l'objectif est de ne plus avoir d'exercice isolé. Les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) seront également développées. A ce jour, 23 sont validées et 11 projets sont en cours, couvrant 62% de la population.

PRS 2023-2028

sl/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

16/11 2023
Retour

BRETAGNE: UN PRS 2023-2028 AVEC UNE FORTE ATTENTION SUR LES DIFFICULTÉS DE DÉMOGRAPHIE DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

RENNES, 16 novembre 2023 (APMnews) - Le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 accorde une grande attention à la démographie des professionnels de santé alors que la région connaît de fortes tensions en ressources humaines dans les établissements de santé et médico-sociaux, a expliqué Elise Noguera, directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne, mercredi lors d'une conférence de presse.

Le PRS 2023-2028 a été arrêté le 27 octobre. Il comprend le cadre d'orientation stratégique (COS) actualisé, le schéma régional de santé (SRS) et le programme régional d'accès à la prévention et aux soins des plus démunis (Praps).

"Il est issu d'un travail collectif" avec plusieurs centaines de professionnels mobilisés, plus de 80 réunions thématiques et une consultation citoyenne, a tenu à souligner la DG d'ARS, lors de la conférence de presse, la première depuis sa prise de fonctions en février. Ce PRS qui a retenu neuf orientations avait été ouvert à la consultation en juillet (cf dépêche du 25/07/2023 à 16:44), rappelle-t-on.

La Région a rendu un avis défavorable, le conseil départemental d'Ille-et-Vilaine un avis favorable avec réserve, et la conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA) un avis défavorable étant donné le contexte et les tensions sur la démographie des professionnels de santé, de manière à alerter sur les difficultés d'accès aux soins.

"Il est certain qu'on le publie à un moment où [le système de santé] est soumis à des tensions fortes en termes de démographie des professionnels de santé: des tensions qui concernent tous les professionnels, plus ou moins selon les territoires et qui touchent toutes les composantes de l'accès aux soins et à la santé", a reconnu Elise Noguera.

"Une partie centrale du PRS concerne la démographie des professionnels de santé et les conditions de travail et les organisations de travail" pour accompagner les évolutions de ces organisations, le développement des nouveaux métiers comme les infirmiers en pratique avancée (IPA), former davantage de professionnels de santé et accompagner leur installation de façon durable, a-t-elle développé.

"Nous avons une attention très forte pour renouveler les équipes. Il faut pouvoir recruter, former davantage, accueillir et garder les professionnels. Cela passe par un travail avec les facultés", a noté Elise Noguera.

Les tensions les plus importantes pour la continuité des soins concernent les urgentistes, les anesthésistes et les gynécologues-obstétriciens. La psychiatrie et la pédopsychiatrie sont aussi des disciplines très affectées.

"Nous renforçons nos actions sur la qualité de vie au travail", a-t-elle déclaré. L'ARS a déjà versé une aide de 3 millions d'euros (M€) aux établissements sanitaires et médico-sociaux pour la prévention des risques psychosociaux, des risques musculosquelettiques et pour développer des démarches managériales autour du management d'équipe.

Des efforts seront poursuivis sur les formations en santé. En Bretagne entre 2017 et 2023, le nombre de places a augmenté de 43% pour les aides-soignants, +20% pour les infirmiers, +23,5% pour les médecins, et +40% pour les chirurgiens-dentistes.

La première année de médecine peut se faire à Pontivy (Morbihan), Saint-Brieuc, Vannes et Lorient (Morbihan), en plus de Brest et Rennes où sont les CHU. Une école de manipulateur d'électroradiologie médicale (Merm) va être créée à la rentrée 2024 à Quimper avec 20 places (en plus des 68 en Ille-et-Vilaine).

"Nous allons passer de 114 kinésithérapeutes formés actuellement à 133 en 2024", a-t-elle aussi mentionné. Une école d'assistants de régulation médicale (ARM) a été créée en 2023 à Vannes.

Pour les IPA, 150 ont été diplômés et 100 sont en cours de formation. Une enveloppe de 4 M€ a été mobilisée.

Pour favoriser le logement et la mobilité des étudiants qui viennent dans les territoires, des internats sont développés avec les collectivités.

Après la résolution d'un mouvement de son équipe d'anesthésistes-réanimateurs qui ne voulaient plus faire d'heures supplémentaires, le CHU de Brest connaît un autre mouvement qui touche les urgentistes, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/11/2023 à 15:39). La régulation des urgences mise en place la nuit à l'hôpital de Carhaix (Finistère), faute d'urgentistes, a soulevé de fortes réactions de protestation (cf dépêche du 27/10/2023 à 18:06).

L'ARS n'a pas de chiffrage des postes vacants en Bretagne, car la situation évolue. Ainsi, le CH de Redon dont les urgences étaient "en grande difficulté" a réussi à reconstituer son équipe en recrutant deux médecins urgentistes dont une interne qui a fait le choix de revenir à Redon maintenant qu'elle est diplômée, et un autre urgentiste a été recruté. Cela se fait grâce à la collaboration avec le CHU de Rennes, deux médecins ont pu être recrutés. Le fonctionnement des urgences a repris de façon normale depuis le 6 novembre.

Au CH de Guingamp, la suspension des accouchements a été de nouveau maintenue pour 6 mois de plus du 31 octobre au 30 avril 2024, selon une décision de la DG d'ARS publiée au recueil des actes administratifs de la préfecture de région du 7 novembre. Il manque toujours des gynécologues et des sages-femmes.

Assurer la continuité des soins

Le PRS a aussi pour priorité d'assurer la continuité du renforcement de l'offre de soins. Les 1.500 autorisations d'activités de soins en vigueur dans la région sont maintenues et, certaines seront amplifiées notamment pour l'hospitalisation à domicile (HAD) qui est à conforter et à développer sur le champ de la pédiatrie, la santé de la femme et autour de la prise en charge périnatale (37 autorisations au total).

"Il y a aussi eu un gros travail sur l'amplification des soins médicaux et de réadaptation (SMR, ex SSR) qui sont vraiment l'aval des établissements pour le rétablissement des patients. Il y aura 43 nouvelles activités qui vont pouvoir se développer sur l'ensemble des territoires", a annoncé Elise Noguera.

Le PRS poursuit le développement de l'installation de scanners et d'appareils d'IRM: une trentaine d'équipements ont pu être autorisés en 2021-2022 (fin du précédent PRS) et sont en attente d'installation pour réduire les délais de rendez-vous. Il prévoit quelques nouveaux plateaux d'imagerie sur chacun des quatre départements.

Le schéma régional de santé (SRS) mentionne l'ouverture d'un centre réalisant la thrombectomie mécanique dans les Côtes-d'Armor, deux nouvelles autorisations possibles d'assistance médicale à la procréation (AMP/PMA) à visée sociétale (conservation de gamètes à des fins d'autoconservation) à Lorient et dans le territoire d'Armor, une activité de néonatologie avec soins intensifs à Saint-Malo-Dinan et deux autorisations en médecine nucléaire (Finistère- Penn Ar Bed et territoire d'Armor), indique le document de 300 pages.

S'adapter à la multiplication des crises

Le nouveau PRS vise à répondre également à certains grands enjeux comme l'adaptation à la multiplication des crises liées aux situations sanitaires exceptionnelles avec la nécessité de s'y préparer (épidémies, risques naturels et technologiques, attentats ou climatiques), a cité la DG. Ainsi, vu que quatre établissements ont été victimes de cyberattaques, une action collective est prévue pour renforcer les équipes de cybersécurité et accompagner des exercices réguliers.

De même, alors que la Bretagne a fait les frais la première de la tempête Ciaran début novembre, "nous veillons à accompagner les établissements sanitaires et médico-sociaux sur des actions pour la transition énergétique et écologique […]. On a une animation régionale que l'on va renforcer", a-t-elle indiqué.

Sur le nouvel enjeu d'une seule santé (One Health), le PRS prévoit de poursuivre le bon usage des antibiotiques ou encore de développer des protocoles de gestion de la grippe aviaire.

Autre nouvel enjeu: renforcer les actions de prévention sur l'alimentation, le sport, la santé mentale.

La Bretagne fait face au vieillissement de sa population -en 2050, ce sont près de 20% des Bretons qui auront 75 ans et plus contre 11% en 2018- et elle connaît une surmortalité liée au suicide (plus de 700 décès par an, soit plus de 50% de plus que la moyenne nationale). Elle doit aussi progresser sur la mortalité prématurée évitable liée aux cancers et aux maladies cardiovasculaires qui représentent 50% des causes de décès.

Concernant les suicides, le dispositif VigilanS qui vise à réduire les récidives est en place. Géré par le CHU de Brest, il a déjà reçu plus de 60.000 appels. Le dispositif Alinéa d'accompagnement des proches endeuillés par suicide, expérimenté dans le Trégor par la Fondation Bon sauveur (Bégard), va être évalué pour le généraliser aux Côtes-d'Armor. Le développement d'unités de pédopsychiatrie sera aussi accompagné pour renforcer la capacité des établissements à répondre aux besoins des plus jeunes, avec des équipes mobiles pour tenter d'anticiper les phases aiguës.

Parmi les leviers territoriaux, l'ARS s'appuiera sur les contrats locaux de santé (CLS) et l'exercice coordonné qu'elle va continuer à accompagner. Il existe déjà 163 maisons de santé et 44 centres de santé; l'objectif est de ne plus avoir d'exercice isolé. Les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) seront également développées. A ce jour, 23 sont validées et 11 projets sont en cours, couvrant 62% de la population.

PRS 2023-2028

sl/ab/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.