Actualités de l'Urgence - APM
BRONCHIOLITE: PAS PLUS DE PASSAGES AUX URGENCES DEPUIS LES NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE LA HAS
Dans ses nouvelles recommandations de prise en charge de la bronchiolite aiguë chez le nourrisson de moins de 12 mois publiées mi-novembre 2019, la Haute autorité de santé (HAS) ne recommande pas la technique de kinésithérapie respiratoire d'augmentation du flux expiratoire (AFE), à laquelle une grande majorité de parents ont recours, rappelle-t-on (cf dépêche du 14/11/2019 à 01:00).
Cette publication avait inquiété plusieurs organismes représentant les masseurs-kinésithérapeutes, qui avaient réagi le jour même afin de mettre en avant leur "rôle essentiel" dans la prise en charge de cette pathologie (cf dépêche du 14/11/2019 à 17:32).
L'un de ces organismes, la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR), a en outre annoncé la semaine dernière qu'elle saisissait le Conseil d'Etat d'une requête en annulation de ces recommandations (cf dépêche du 16/01/2020 à 18:33).
Selon ce syndicat, "l'extrapolation médiatique et la surinterprétation de cette recommandation a induit un recours inhabituel aux urgences pédiatriques". Contacté par APMnews, il a répondu lundi s'être "appuyé sur les bulletins hebdomadaires du mois de décembre de Santé publique France".
Les données que l'agence sanitaire publie mercredi révèlent que l'épidémie marque le pas en métropole, avec un passage en post-épidémie en Pays de la Loire au cours de la 3e semaine de janvier. Toutes les autres régions métropolitaines sont encore en phase épidémique, exceptée l'Ile-de-France pour laquelle il n'y a pas d'alarme, l'épidémie s'étant achevée au cours de la 2e semaine de janvier.
Les passages aux urgences pour bronchiolite poursuivent leur diminution, le pic ayant été observé au cours du mois de décembre. Les données collectées par le réseau Oscour depuis mi-2017 permettent de constater que la proportion de passages aux urgences pour bronchiolite au cours de l'épidémie 2019-2020 est comparable à celle des deux épidémies précédentes.
C'est également le cas pour la part des actes médicaux de SOS Médecins en lien avec une bronchiolite, qui approchait les 10% lors du pic pour les trois épidémies.
Des tendances similaires sont également constatées en nombres absolus, que ce soit pour les passages aux urgences en lien avec une bronchiolite (entre 4.000 et 6.000 par semaine au climax) ou pour les hospitalisations en découlant.
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BRONCHIOLITE: PAS PLUS DE PASSAGES AUX URGENCES DEPUIS LES NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE LA HAS
Dans ses nouvelles recommandations de prise en charge de la bronchiolite aiguë chez le nourrisson de moins de 12 mois publiées mi-novembre 2019, la Haute autorité de santé (HAS) ne recommande pas la technique de kinésithérapie respiratoire d'augmentation du flux expiratoire (AFE), à laquelle une grande majorité de parents ont recours, rappelle-t-on (cf dépêche du 14/11/2019 à 01:00).
Cette publication avait inquiété plusieurs organismes représentant les masseurs-kinésithérapeutes, qui avaient réagi le jour même afin de mettre en avant leur "rôle essentiel" dans la prise en charge de cette pathologie (cf dépêche du 14/11/2019 à 17:32).
L'un de ces organismes, la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR), a en outre annoncé la semaine dernière qu'elle saisissait le Conseil d'Etat d'une requête en annulation de ces recommandations (cf dépêche du 16/01/2020 à 18:33).
Selon ce syndicat, "l'extrapolation médiatique et la surinterprétation de cette recommandation a induit un recours inhabituel aux urgences pédiatriques". Contacté par APMnews, il a répondu lundi s'être "appuyé sur les bulletins hebdomadaires du mois de décembre de Santé publique France".
Les données que l'agence sanitaire publie mercredi révèlent que l'épidémie marque le pas en métropole, avec un passage en post-épidémie en Pays de la Loire au cours de la 3e semaine de janvier. Toutes les autres régions métropolitaines sont encore en phase épidémique, exceptée l'Ile-de-France pour laquelle il n'y a pas d'alarme, l'épidémie s'étant achevée au cours de la 2e semaine de janvier.
Les passages aux urgences pour bronchiolite poursuivent leur diminution, le pic ayant été observé au cours du mois de décembre. Les données collectées par le réseau Oscour depuis mi-2017 permettent de constater que la proportion de passages aux urgences pour bronchiolite au cours de l'épidémie 2019-2020 est comparable à celle des deux épidémies précédentes.
C'est également le cas pour la part des actes médicaux de SOS Médecins en lien avec une bronchiolite, qui approchait les 10% lors du pic pour les trois épidémies.
Des tendances similaires sont également constatées en nombres absolus, que ce soit pour les passages aux urgences en lien avec une bronchiolite (entre 4.000 et 6.000 par semaine au climax) ou pour les hospitalisations en découlant.