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19/01 2024
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CHU DE LILLE: DES PRISES EN CHARGE EN NÉONATOLOGIE RÉORIENTÉES VERS D'AUTRES HÔPITAUX

LILLE, 19 janvier 2024 (APMnews) - Le CHU de Lille a rapporté, dans un communiqué diffusé jeudi, que "certaines prises en charge" en lien avec sa réanimation néonatale étaient réorientées vers d'autres hôpitaux, faute d'effectifs suffisants.

Cette réorientation s'effectue "vers les centres hospitaliers [CH] partenaires du territoire en accord avec l'ARS […] dans une stratégie coordonnée", précise le CHU.

Il souligne que "ces transferts sont limités au strict nécessaire, sur décision médicale étudiée au cas par cas, sécurisés et adaptés à chaque situation".

"Les transferts sont opérés de façon sécurisée grâce à des protocoles partagés entre établissements, et grâce à la présence d'une équipe de Smur pédiatrique ou d'une puéricultrice diplômée d'Etat qui accompagne la future maman ou le nouveau-né jusqu'à l'accueil par l'équipe soignante de l'établissement d'arrivée", détaille le CHU lillois.

Les établissements où sont organisés ces transferts sont les centres hospitaliers (CH) de Roubaix, Arras, Valenciennes, Lens, l'Hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Groupement des hôpitaux de l'Institut catholique de Lille) et le CHU de Charleroi, en Belgique.

"Toute l'activité de recours, c'est-à-dire la prise en charge des situations les plus complexes sur le plan médical, assurée par le CHU de Lille, […] reste évidemment garantie", promet l'établissement.

"En aucun cas, cette situation ne touche la maternité de l'hôpital Jeanne-de-Flandre et les accouchements non prématurés", renchérit-il.

Le service de néonatologie de Jeanne-de-Flandre "fait face pour quelques mois à une baisse conjoncturelle de son effectif médical".

La situation de tension concerne ainsi la néonatologie, "qui prend en charge des nourrissons grands prématurés et certaines pathologies du nouveau-né", est-il rappelé.

Le CHU explique que "plusieurs absences transitoires ont lieu au sein de l'équipe médicale de néonatologie de l'hôpital Jeanne-de-Flandre" depuis décembre 2023.

Il cite "deux congés liés à une maternité, un départ en mobilité hospitalo-universitaire, deux départs pour motifs professionnels ou personnels [et] un arrêt maladie".

"Les compétences spécialisées de ces praticiens ne sont évidemment pas substituables et ne peuvent être compensées par l'intérim", insiste le CHU.

Ainsi, l'établissement indique avoir "modifié certains parcours de soins", avec une organisation provisoire qui "s'étend jusqu'au mois de mai 2024, date à laquelle un congé maternité aura pris fin, et où une assistante à temps plein arrivera".

Le CHU fait valoir "que les transferts sont en réalité pratiqués depuis longtemps, lorsque c'est nécessaire, notamment en cas de pics d'activité. Il ne s'agit donc pas d'une situation inédite, même si elle survient rarement en période hivernale."

En 2023 il y a eu 78 transferts sur 5.300 naissances, contre 121 transferts en 2022, chiffre l'établissement lillois.

jyp/nc/APMnews

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CHU DE LILLE: DES PRISES EN CHARGE EN NÉONATOLOGIE RÉORIENTÉES VERS D'AUTRES HÔPITAUX

LILLE, 19 janvier 2024 (APMnews) - Le CHU de Lille a rapporté, dans un communiqué diffusé jeudi, que "certaines prises en charge" en lien avec sa réanimation néonatale étaient réorientées vers d'autres hôpitaux, faute d'effectifs suffisants.

Cette réorientation s'effectue "vers les centres hospitaliers [CH] partenaires du territoire en accord avec l'ARS […] dans une stratégie coordonnée", précise le CHU.

Il souligne que "ces transferts sont limités au strict nécessaire, sur décision médicale étudiée au cas par cas, sécurisés et adaptés à chaque situation".

"Les transferts sont opérés de façon sécurisée grâce à des protocoles partagés entre établissements, et grâce à la présence d'une équipe de Smur pédiatrique ou d'une puéricultrice diplômée d'Etat qui accompagne la future maman ou le nouveau-né jusqu'à l'accueil par l'équipe soignante de l'établissement d'arrivée", détaille le CHU lillois.

Les établissements où sont organisés ces transferts sont les centres hospitaliers (CH) de Roubaix, Arras, Valenciennes, Lens, l'Hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Groupement des hôpitaux de l'Institut catholique de Lille) et le CHU de Charleroi, en Belgique.

"Toute l'activité de recours, c'est-à-dire la prise en charge des situations les plus complexes sur le plan médical, assurée par le CHU de Lille, […] reste évidemment garantie", promet l'établissement.

"En aucun cas, cette situation ne touche la maternité de l'hôpital Jeanne-de-Flandre et les accouchements non prématurés", renchérit-il.

Le service de néonatologie de Jeanne-de-Flandre "fait face pour quelques mois à une baisse conjoncturelle de son effectif médical".

La situation de tension concerne ainsi la néonatologie, "qui prend en charge des nourrissons grands prématurés et certaines pathologies du nouveau-né", est-il rappelé.

Le CHU explique que "plusieurs absences transitoires ont lieu au sein de l'équipe médicale de néonatologie de l'hôpital Jeanne-de-Flandre" depuis décembre 2023.

Il cite "deux congés liés à une maternité, un départ en mobilité hospitalo-universitaire, deux départs pour motifs professionnels ou personnels [et] un arrêt maladie".

"Les compétences spécialisées de ces praticiens ne sont évidemment pas substituables et ne peuvent être compensées par l'intérim", insiste le CHU.

Ainsi, l'établissement indique avoir "modifié certains parcours de soins", avec une organisation provisoire qui "s'étend jusqu'au mois de mai 2024, date à laquelle un congé maternité aura pris fin, et où une assistante à temps plein arrivera".

Le CHU fait valoir "que les transferts sont en réalité pratiqués depuis longtemps, lorsque c'est nécessaire, notamment en cas de pics d'activité. Il ne s'agit donc pas d'une situation inédite, même si elle survient rarement en période hivernale."

En 2023 il y a eu 78 transferts sur 5.300 naissances, contre 121 transferts en 2022, chiffre l'établissement lillois.

jyp/nc/APMnews

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