Actualités de l'Urgence - APM

CHU DE NANCY: ARNAUD VANNESTE SE FIXE LE MAINTIEN DES EFFECTIFS ET DES CAPACITÉS OPÉRATOIRES COMME PRIORITÉS
Huit jours après avoir pris la direction de l'établissement nancéien, Arnaud Vanneste a voulu en premier lieu rendre hommage à son prédécesseur, Bernard Dupont (cf dépêche du 17/05/2022 à 15:59), pour avoir redressé la situation financière du CHU après son arrivée en 2013 et pour sa gestion de l'établissement pendant la crise sanitaire du Covid-19.
"On sent qu'il y a une qualité d'écoute, une qualité d'entente, une qualité de dialogue, entre les médecins, les soignants et la direction", a-t-il rapporté une semaine après sa prise de poste (cf dépêche du 15/11/2022 à 18:35), en ajoutant qu'il se faisait "le devoir de poursuivre cette culture du CHU".
"On est dans un hôpital avec un climat apaisé, malgré les pressions extérieures, au sein de la communauté médicale et l'ensemble des personnels de l'établissement", a abondé le Pr Christian Rabaud, en mentionnant notamment la charte de gouvernance (cf dépêche du 24/05/2022 à 18:39) élaborée avec l'ancien directeur général à la suite du rapport Claris (cf dépêche du 17/06/2020 à 11:07).
Arnaud Vanneste a assuré vouloir s'inscrire dans la continuité de cette dynamique de déconcentration, avec la volonté affichée de "faire confiance à l'ensemble des services" et de "remettre de la confiance dans l'ensemble des acteurs du CHU".
En rupture avec le plan de refondation engagé pour redresser la situation financière du CHU, le directeur général a fait remarquer qu'il fallait désormais "se focaliser sur avoir le maximum d'effectifs soignants et recruter".
"Le CHU de Nancy reste attractif pour les personnels paramédicaux", a assuré de son côté Sandrine Joray, en faisant état d'une centaine de postes d'infirmiers et une vingtaine de postes d'aides-soignants (AS) vacants.
Une volonté de renforcer le personnel paramédical des blocs opératoires
"L'effort porte surtout sur les personnels infirmiers qui sont nécessaires pour faire tourner les blocs opératoires", a souligné la coordinatrice générale des soins du CHU.
"Il y a tous les blocs chirurgicaux qui sont peut-être le facteur le plus limitant avec des impacts en termes de santé publique", a complété Arnaud Vanneste.
Le directeur a fait savoir que ces priorités seraient donc de "maintenir les capacités ouvertes sur l'hospitalisation" et de "réussir à remonter l'activité des blocs".
Il a affiché l'ambition de poursuivre les grands projets impulsés sous le mandat de son prédécesseur, comme le schéma directeur immobilier du CHU et la reconfiguration de l'hôpital qui devrait s'achever en 2031 (cf dépêche du 19/03/2021 à 18:53), ou l'universitarisation du CHR Metz-Thionville: "Il faut qu'on fasse une masse critique universitaire du nord au sud de la Lorraine, et qu'on le fasse bien du premier coup."
"Notre plus gros succès c'est l'hématologie, parce qu'il y a un projet commun", a fait remarquer à ce sujet le Pr Marc Braun, alors que l'ouverture de 12 lits de soins de suite et de réadaptation (SSR) d'onco-hématologie à Pont-à-Mousson constitue la première étape concrète du "déploiement d'une activité commune universitaire" aux deux établissements lorrains.
Une coopération croissante avec les professionnels de ville
Dans un contexte de tensions accrues sur les services d'urgence adulte et pédiatrique, le Pr Rabaud a insisté sur la nécessité de poursuivre la coopération entre le CHU et les soins de ville, et plus particulièrement avec la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) et la plateforme territoriale d'appui (PTA) du bassin nancéien.
Le président de la CME a mis en avant la coopération nouée entre le CHU et la CPTS comme une préfiguration du service d'accès aux soins (SAS) à venir à Nancy, en faisant remarquer que la cheffe du pôle de gériatrie et le directeur général adjoint (DGA) du CHU faisaient partie du conseil d'administration de la CPTS.
"Depuis la mise en place de la CPTS sur le bassin de Nancy, on avait commencé à réfléchir à la façon dont on pouvait essayer d'obtenir, pour des patients qui se présentent aux urgences, une capacité de leur trouver dans la journée un créneau pour accéder à un médecin", a-t-il développé, en notant que la majoration de 15 € des consultations non programmées des médecins libéraux prenant des patients hors patientèle adressés par le Samu avait facilité les choses.
gl/san/APMnews
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CHU DE NANCY: ARNAUD VANNESTE SE FIXE LE MAINTIEN DES EFFECTIFS ET DES CAPACITÉS OPÉRATOIRES COMME PRIORITÉS
Huit jours après avoir pris la direction de l'établissement nancéien, Arnaud Vanneste a voulu en premier lieu rendre hommage à son prédécesseur, Bernard Dupont (cf dépêche du 17/05/2022 à 15:59), pour avoir redressé la situation financière du CHU après son arrivée en 2013 et pour sa gestion de l'établissement pendant la crise sanitaire du Covid-19.
"On sent qu'il y a une qualité d'écoute, une qualité d'entente, une qualité de dialogue, entre les médecins, les soignants et la direction", a-t-il rapporté une semaine après sa prise de poste (cf dépêche du 15/11/2022 à 18:35), en ajoutant qu'il se faisait "le devoir de poursuivre cette culture du CHU".
"On est dans un hôpital avec un climat apaisé, malgré les pressions extérieures, au sein de la communauté médicale et l'ensemble des personnels de l'établissement", a abondé le Pr Christian Rabaud, en mentionnant notamment la charte de gouvernance (cf dépêche du 24/05/2022 à 18:39) élaborée avec l'ancien directeur général à la suite du rapport Claris (cf dépêche du 17/06/2020 à 11:07).
Arnaud Vanneste a assuré vouloir s'inscrire dans la continuité de cette dynamique de déconcentration, avec la volonté affichée de "faire confiance à l'ensemble des services" et de "remettre de la confiance dans l'ensemble des acteurs du CHU".
En rupture avec le plan de refondation engagé pour redresser la situation financière du CHU, le directeur général a fait remarquer qu'il fallait désormais "se focaliser sur avoir le maximum d'effectifs soignants et recruter".
"Le CHU de Nancy reste attractif pour les personnels paramédicaux", a assuré de son côté Sandrine Joray, en faisant état d'une centaine de postes d'infirmiers et une vingtaine de postes d'aides-soignants (AS) vacants.
Une volonté de renforcer le personnel paramédical des blocs opératoires
"L'effort porte surtout sur les personnels infirmiers qui sont nécessaires pour faire tourner les blocs opératoires", a souligné la coordinatrice générale des soins du CHU.
"Il y a tous les blocs chirurgicaux qui sont peut-être le facteur le plus limitant avec des impacts en termes de santé publique", a complété Arnaud Vanneste.
Le directeur a fait savoir que ces priorités seraient donc de "maintenir les capacités ouvertes sur l'hospitalisation" et de "réussir à remonter l'activité des blocs".
Il a affiché l'ambition de poursuivre les grands projets impulsés sous le mandat de son prédécesseur, comme le schéma directeur immobilier du CHU et la reconfiguration de l'hôpital qui devrait s'achever en 2031 (cf dépêche du 19/03/2021 à 18:53), ou l'universitarisation du CHR Metz-Thionville: "Il faut qu'on fasse une masse critique universitaire du nord au sud de la Lorraine, et qu'on le fasse bien du premier coup."
"Notre plus gros succès c'est l'hématologie, parce qu'il y a un projet commun", a fait remarquer à ce sujet le Pr Marc Braun, alors que l'ouverture de 12 lits de soins de suite et de réadaptation (SSR) d'onco-hématologie à Pont-à-Mousson constitue la première étape concrète du "déploiement d'une activité commune universitaire" aux deux établissements lorrains.
Une coopération croissante avec les professionnels de ville
Dans un contexte de tensions accrues sur les services d'urgence adulte et pédiatrique, le Pr Rabaud a insisté sur la nécessité de poursuivre la coopération entre le CHU et les soins de ville, et plus particulièrement avec la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) et la plateforme territoriale d'appui (PTA) du bassin nancéien.
Le président de la CME a mis en avant la coopération nouée entre le CHU et la CPTS comme une préfiguration du service d'accès aux soins (SAS) à venir à Nancy, en faisant remarquer que la cheffe du pôle de gériatrie et le directeur général adjoint (DGA) du CHU faisaient partie du conseil d'administration de la CPTS.
"Depuis la mise en place de la CPTS sur le bassin de Nancy, on avait commencé à réfléchir à la façon dont on pouvait essayer d'obtenir, pour des patients qui se présentent aux urgences, une capacité de leur trouver dans la journée un créneau pour accéder à un médecin", a-t-il développé, en notant que la majoration de 15 € des consultations non programmées des médecins libéraux prenant des patients hors patientèle adressés par le Samu avait facilité les choses.
gl/san/APMnews