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07/01 2015
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CLINIQUES: MOBILISATION DES MÉDECINS LIBÉRAUX ET IMPACT DE LA GRÈVE TRÈS VARIABLES SELON LES ÉTABLISSEMENTS

(Par Caroline BESNIER et Sabine NEULAT-ISARD)

PARIS, 6 janvier 2015 (APM) - Le mouvement de grève des médecins libéraux dans les cliniques est suivi de manière très variable selon les établissements, avec un fonctionnement normal pour certaines cliniques mais des réquisitions dans d'autres voire des fermetures de services, a constaté mardi l'APM en contactant plusieurs établissements, groupes et agences régionales de santé (ARS).

Alors que la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) a décidé le 30 décembre 2014 de lever son préavis de grève qui devait débuter lundi, plusieurs syndicats de médecins libéraux ont appelé les praticiens, dont les urgentistes et spécialistes des cliniques, à poursuivre leur mobilisation en janvier contre le projet de loi de santé et le blocage des tarifs.

Il s'agit notamment de la Fédération des médecins de France (FMF), du syndicat des plateaux techniques de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), l'AOC-CSMF, du Syndicat des médecins libéraux (SML) et de l'Union syndicale "Le Bloc".

Le Syndicat national des urgentistes de l'hospitalisation privée a confirmé lundi dans un communiqué son appel à la grève et annonçait qu'à partir de lundi, tous les patients seraient accueillis mais que seuls seraient pris en charge "ceux dont le pronostic vital pourra être engagé, avec les spécialistes réquisitionnés".

Dans un communiqué, Le Bloc a rapporté que "plus de 6.500 praticiens libéraux -chirurgiens, anesthésistes, obstétriciens- exerçant en clinique dans toutes les régions de France ont arrêté leur activité" lundi et que "plusieurs milliers" avaient été réquisitionnés.

La Fédération européenne des services urgences mains (Fesum) a indiqué mardi que la "grande majorité" des 36 centres privés agréés SOS Mains étaient en grève depuis lundi.

Contactées mardi par l'APM, des agences régionales de santé (ARS) ont indiqué avoir demandé aux préfets des réquisitions de médecins dans des activités soumises à la permanence des soins.

"Nous sommes particulièrement attentifs aux activités comme les urgences, l'obstétrique ou les activités de permanence des soins en établissement de santé (PDSES)", a indiqué à l'APM le directeur général de l'ARS Ile-de-France, Claude Evin. Il confirme que son agence a demandé des réquisitions mais précise, que selon les indications que lui a donné la FHP régionale, le mouvement est plus ou moins suivi selon les établissements.

Si elle n'était pas en mesure de fournir le nombre précis de médecins réquisitionnés (notamment parce que des arrêtés sont individuels tandis que d'autres sont collectifs), l'ARS a cependant indiqué que ces réquisitions ont touché 18 cliniques sur les 96 en Ile-de-France qui assurent des activités de médecine-chirurgie-obstétrique (MCO). Aucune des 18 n'est située à Paris. Elles sont réparties dans les sept autres départements de la région francilienne, a précisé à l'APM Nicolas Péju, directeur de cabinet de Claude Evin.

EN ILE-DE-FRANCE ET A LYON, DES CLINIQUES TRES TOUCHEES

Le directeur général de l'hôpital privé d'Antony (Générale de santé, Hauts-de-Seine), Alexandre Breil, a indiqué que les médecins étaient en grève dans quasiment toutes les spécialités. Il a expliqué que l'établissement avait été réquisitionné en plus des praticiens de certaines spécialités, pour assurer les urgences, l'anesthésie, la maternité (3.150 accouchements par an) et la chirurgie orthopédique, urologique, vasculaire, pédiatrique et viscérale. Un anesthésiste, un obstétricien et un pédiatre et une équipe complète d'urgentistes (jusqu'à cinq praticiens) sont réquisitionnés chaque jour.

Malgré cette organisation, l'activité est fortement perturbée. Les interventions ont été déprogrammées de lundi à mercredi. Alexandre Breil a indiqué qu'un patient avait été opéré lundi et aucun mardi alors que plus d'une centaine d'opérations sont habituellement réalisées par jour. Une conférence médicale d'établissement (CME) organisée mardi midi avec 80 médecins présents a validé la poursuite du mouvement. Jeudi et vendredi, 120 à 130 interventions prévues sont susceptibles d'être déprogrammées si la grève continue. Il a souligné que les services de réanimation et de soins intensifs cardiologiques notamment étaient pleins.

Alexandre Breil dirige par ailleurs le pôle Ile-de-France Sud de Générale de santé qui comporte six établissements. Il a rapporté une "grève dure" à l'hôpital privé Claude Galien à Quincy-sous-Sénart (Essonne) et un mouvement de protestation bien suivi aussi à l'hôpital privé Jacques Cartier à Massy (Essonne), avec des réquisitions effectuées.

Contacté par l'APM, le groupe Générale de santé a observé que la participation à la grève était très contrastée selon la région, l'établissement et la spécialité. Il a néanmoins assuré que les services d'urgences, de dialyse, de réanimation, de chimiothérapie et de radiothérapie fonctionnaient soit normalement soit sur réquisitions.

En Rhône-Alpes, il a été procédé lundi à 22 réquisitions de médecins travaillant dans des cliniques situées uniquement dans le Rhône, a précisé l'ARS. Mardi, ce nombre était tombé à "une quinzaine". Les réquisitions ont concerné surtout des médecins urgentistes, des gynécologues-obstétriciens, des anesthésistes-réanimateurs, des radiologues ainsi que quelques pédiatres et chirurgiens viscéraux.

A Lyon, la clinique du Tonkin (groupe Capio) a été particulièrement touchée. Aucun de ses médecins urgentistes n'ayant été réquisitionné, la clinique a fermé son service d'urgence et réoriente les urgences qui se présentent. L'établissement a également déprogrammé son activité chirurgicale. En revanche, certaines activités pouvaient fonctionner grâce aux réquisitions de médecins (obstétrique, anesthésie, Usic et réanimation) de même que le service de dialyse, non touché par la grève. Les médecins doivent se réunir mercredi soir pour décider de la poursuite ou non de leur mouvement.

MOBILISATION HETEROGENE DANS D'AUTRES REGIONS

En Bretagne, l'ARS a également demandé des réquisitions, en particulier d'urgentistes travaillant dans l'un des services trois services d'urgence privés que compte la région. Le mouvement est suivi "assez significativement dans les cliniques rennaises", a observé l'ARS.

Au centre hospitalier privé Saint-Grégoire à Rennes (Vivalto santé), le directeur général, Nicolas Bioulou, a rapporté à l'APM qu'une grande partie des praticiens étaient en grève et que la moitié des spécialités étaient concernées. Il a expliqué qu'en prévision du mouvement de grève de la FHP et des libéraux, aucune opération n'avait été programmée de lundi à mercredi. Des réquisitions ont été faites pour les urgences (anesthésie, orthopédie, digestif) et pour la maternité (gynécologie-obstétrique et pédiatrie) et, par ailleurs, les activités d'oncologie et liées aux pathologies chroniques sont assurées normalement.

Dans le Centre, l'ARS a indiqué qu'il y avait eu "quelques réquisitions de médecins dans les cliniques qui ont une concession de service public à savoir certaines maternités, certains services de chirurgie et les anesthésistes".

En Pays-de-la-Loire, la direction des Nouvelles cliniques nantaises a indiqué qu'elle soutenait le mouvement des médecins libéraux mais qu'il était mineur. L'établissement s'est organisé pour tenir compte des praticiens en grève mais son fonctionnement est normal et il n'y a pas eu de réquisition.

En Midi-Pyrénées, la direction de la clinique Ambroise-Paré à Toulouse (Médipartenaires) a indiqué à l'APM que seuls les urgentistes étaient en grève mais qu'ils étaient néanmoins présents car réquisitionnés. Elle n'a donc relevé aucun problème de fonctionnement.

Enfin, en Languedoc-Roussillon, le président de la CME de la clinique Saint-Pierre à Perpignan (Médipôle Sud santé), Jacques Manya, a observé que le mouvement était bien suivi par les praticiens mais que 80% des grévistes avaient été réquisitionnés notamment pour assurer les urgences et la maternité.

A la clinique du Millénaire à Montpellier (OC santé), la déléguée générale de la CME, Anne Mariau, a indiqué que l'activité était ralentie compte tenu des déprogrammations effectuées en amont du mouvement et que l'établissement était actuellement en train de s'organiser pour assurer son fonctionnement. Une CME extraordinaire a eu lieu avec les présidents de CME des autres cliniques de Montpellier (Saint-Roch, du Parc et Saint-Jean) pour échanger sur l'organisation à mettre en place.

Plusieurs établissements ont observé que le mouvement de grève des médecins de ville augmentait l'activité de leurs urgences notamment à Nantes et à Perpignan.

Sur France Culture, la déléguée générale de la FHP, Elisabeth Tomé-Gertheinrichs, a indiqué lundi soir que la grève des praticiens avait un impact sur les cliniques mais sans pouvoir le définir de manière chiffrée et précise car les remontées étaient en cours. Contactée mardi par l'APM, la FHP n'était pas en mesure de communiquer sur la participation au mouvement et sur son impact.

cb/san/ab/APM polsan

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CLINIQUES: MOBILISATION DES MÉDECINS LIBÉRAUX ET IMPACT DE LA GRÈVE TRÈS VARIABLES SELON LES ÉTABLISSEMENTS

(Par Caroline BESNIER et Sabine NEULAT-ISARD)

PARIS, 6 janvier 2015 (APM) - Le mouvement de grève des médecins libéraux dans les cliniques est suivi de manière très variable selon les établissements, avec un fonctionnement normal pour certaines cliniques mais des réquisitions dans d'autres voire des fermetures de services, a constaté mardi l'APM en contactant plusieurs établissements, groupes et agences régionales de santé (ARS).

Alors que la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) a décidé le 30 décembre 2014 de lever son préavis de grève qui devait débuter lundi, plusieurs syndicats de médecins libéraux ont appelé les praticiens, dont les urgentistes et spécialistes des cliniques, à poursuivre leur mobilisation en janvier contre le projet de loi de santé et le blocage des tarifs.

Il s'agit notamment de la Fédération des médecins de France (FMF), du syndicat des plateaux techniques de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), l'AOC-CSMF, du Syndicat des médecins libéraux (SML) et de l'Union syndicale "Le Bloc".

Le Syndicat national des urgentistes de l'hospitalisation privée a confirmé lundi dans un communiqué son appel à la grève et annonçait qu'à partir de lundi, tous les patients seraient accueillis mais que seuls seraient pris en charge "ceux dont le pronostic vital pourra être engagé, avec les spécialistes réquisitionnés".

Dans un communiqué, Le Bloc a rapporté que "plus de 6.500 praticiens libéraux -chirurgiens, anesthésistes, obstétriciens- exerçant en clinique dans toutes les régions de France ont arrêté leur activité" lundi et que "plusieurs milliers" avaient été réquisitionnés.

La Fédération européenne des services urgences mains (Fesum) a indiqué mardi que la "grande majorité" des 36 centres privés agréés SOS Mains étaient en grève depuis lundi.

Contactées mardi par l'APM, des agences régionales de santé (ARS) ont indiqué avoir demandé aux préfets des réquisitions de médecins dans des activités soumises à la permanence des soins.

"Nous sommes particulièrement attentifs aux activités comme les urgences, l'obstétrique ou les activités de permanence des soins en établissement de santé (PDSES)", a indiqué à l'APM le directeur général de l'ARS Ile-de-France, Claude Evin. Il confirme que son agence a demandé des réquisitions mais précise, que selon les indications que lui a donné la FHP régionale, le mouvement est plus ou moins suivi selon les établissements.

Si elle n'était pas en mesure de fournir le nombre précis de médecins réquisitionnés (notamment parce que des arrêtés sont individuels tandis que d'autres sont collectifs), l'ARS a cependant indiqué que ces réquisitions ont touché 18 cliniques sur les 96 en Ile-de-France qui assurent des activités de médecine-chirurgie-obstétrique (MCO). Aucune des 18 n'est située à Paris. Elles sont réparties dans les sept autres départements de la région francilienne, a précisé à l'APM Nicolas Péju, directeur de cabinet de Claude Evin.

EN ILE-DE-FRANCE ET A LYON, DES CLINIQUES TRES TOUCHEES

Le directeur général de l'hôpital privé d'Antony (Générale de santé, Hauts-de-Seine), Alexandre Breil, a indiqué que les médecins étaient en grève dans quasiment toutes les spécialités. Il a expliqué que l'établissement avait été réquisitionné en plus des praticiens de certaines spécialités, pour assurer les urgences, l'anesthésie, la maternité (3.150 accouchements par an) et la chirurgie orthopédique, urologique, vasculaire, pédiatrique et viscérale. Un anesthésiste, un obstétricien et un pédiatre et une équipe complète d'urgentistes (jusqu'à cinq praticiens) sont réquisitionnés chaque jour.

Malgré cette organisation, l'activité est fortement perturbée. Les interventions ont été déprogrammées de lundi à mercredi. Alexandre Breil a indiqué qu'un patient avait été opéré lundi et aucun mardi alors que plus d'une centaine d'opérations sont habituellement réalisées par jour. Une conférence médicale d'établissement (CME) organisée mardi midi avec 80 médecins présents a validé la poursuite du mouvement. Jeudi et vendredi, 120 à 130 interventions prévues sont susceptibles d'être déprogrammées si la grève continue. Il a souligné que les services de réanimation et de soins intensifs cardiologiques notamment étaient pleins.

Alexandre Breil dirige par ailleurs le pôle Ile-de-France Sud de Générale de santé qui comporte six établissements. Il a rapporté une "grève dure" à l'hôpital privé Claude Galien à Quincy-sous-Sénart (Essonne) et un mouvement de protestation bien suivi aussi à l'hôpital privé Jacques Cartier à Massy (Essonne), avec des réquisitions effectuées.

Contacté par l'APM, le groupe Générale de santé a observé que la participation à la grève était très contrastée selon la région, l'établissement et la spécialité. Il a néanmoins assuré que les services d'urgences, de dialyse, de réanimation, de chimiothérapie et de radiothérapie fonctionnaient soit normalement soit sur réquisitions.

En Rhône-Alpes, il a été procédé lundi à 22 réquisitions de médecins travaillant dans des cliniques situées uniquement dans le Rhône, a précisé l'ARS. Mardi, ce nombre était tombé à "une quinzaine". Les réquisitions ont concerné surtout des médecins urgentistes, des gynécologues-obstétriciens, des anesthésistes-réanimateurs, des radiologues ainsi que quelques pédiatres et chirurgiens viscéraux.

A Lyon, la clinique du Tonkin (groupe Capio) a été particulièrement touchée. Aucun de ses médecins urgentistes n'ayant été réquisitionné, la clinique a fermé son service d'urgence et réoriente les urgences qui se présentent. L'établissement a également déprogrammé son activité chirurgicale. En revanche, certaines activités pouvaient fonctionner grâce aux réquisitions de médecins (obstétrique, anesthésie, Usic et réanimation) de même que le service de dialyse, non touché par la grève. Les médecins doivent se réunir mercredi soir pour décider de la poursuite ou non de leur mouvement.

MOBILISATION HETEROGENE DANS D'AUTRES REGIONS

En Bretagne, l'ARS a également demandé des réquisitions, en particulier d'urgentistes travaillant dans l'un des services trois services d'urgence privés que compte la région. Le mouvement est suivi "assez significativement dans les cliniques rennaises", a observé l'ARS.

Au centre hospitalier privé Saint-Grégoire à Rennes (Vivalto santé), le directeur général, Nicolas Bioulou, a rapporté à l'APM qu'une grande partie des praticiens étaient en grève et que la moitié des spécialités étaient concernées. Il a expliqué qu'en prévision du mouvement de grève de la FHP et des libéraux, aucune opération n'avait été programmée de lundi à mercredi. Des réquisitions ont été faites pour les urgences (anesthésie, orthopédie, digestif) et pour la maternité (gynécologie-obstétrique et pédiatrie) et, par ailleurs, les activités d'oncologie et liées aux pathologies chroniques sont assurées normalement.

Dans le Centre, l'ARS a indiqué qu'il y avait eu "quelques réquisitions de médecins dans les cliniques qui ont une concession de service public à savoir certaines maternités, certains services de chirurgie et les anesthésistes".

En Pays-de-la-Loire, la direction des Nouvelles cliniques nantaises a indiqué qu'elle soutenait le mouvement des médecins libéraux mais qu'il était mineur. L'établissement s'est organisé pour tenir compte des praticiens en grève mais son fonctionnement est normal et il n'y a pas eu de réquisition.

En Midi-Pyrénées, la direction de la clinique Ambroise-Paré à Toulouse (Médipartenaires) a indiqué à l'APM que seuls les urgentistes étaient en grève mais qu'ils étaient néanmoins présents car réquisitionnés. Elle n'a donc relevé aucun problème de fonctionnement.

Enfin, en Languedoc-Roussillon, le président de la CME de la clinique Saint-Pierre à Perpignan (Médipôle Sud santé), Jacques Manya, a observé que le mouvement était bien suivi par les praticiens mais que 80% des grévistes avaient été réquisitionnés notamment pour assurer les urgences et la maternité.

A la clinique du Millénaire à Montpellier (OC santé), la déléguée générale de la CME, Anne Mariau, a indiqué que l'activité était ralentie compte tenu des déprogrammations effectuées en amont du mouvement et que l'établissement était actuellement en train de s'organiser pour assurer son fonctionnement. Une CME extraordinaire a eu lieu avec les présidents de CME des autres cliniques de Montpellier (Saint-Roch, du Parc et Saint-Jean) pour échanger sur l'organisation à mettre en place.

Plusieurs établissements ont observé que le mouvement de grève des médecins de ville augmentait l'activité de leurs urgences notamment à Nantes et à Perpignan.

Sur France Culture, la déléguée générale de la FHP, Elisabeth Tomé-Gertheinrichs, a indiqué lundi soir que la grève des praticiens avait un impact sur les cliniques mais sans pouvoir le définir de manière chiffrée et précise car les remontées étaient en cours. Contactée mardi par l'APM, la FHP n'était pas en mesure de communiquer sur la participation au mouvement et sur son impact.

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