Actualités de l'Urgence - APM

CONVENTION MÉDICALE: RÉSULTATS MITIGÉS À UN AN POUR L'OBSERVATOIRE CONVENTIONNEL DE L'ACCÈS AUX SOINS
La constitution de cet observatoire était inscrite dans la cinquième partie de la convention médicale destinée à encadrer les rapports entre les médecins libéraux et l'assurance maladie 2024-2029, signée le 4 juin 2024 (cf dépêche du 04/06/2024 à 18:17) et publiée le 21 juin suivant au Journal officiel (cf dépêche du 21/06/2024 à 10:32).
L'observatoire, installé un semestre plus tard, en décembre 2024, repose sur 10 grands objectifs collectifs "partagés" entre les médecins et l'assurance maladie -non contraignants à titre individuel-, auxquels devaient répondre les mesures de revalorisation, assises sur des indicateurs trimestriels.

Les données de l'observatoire, indicateur par indicateur, sont mises à disposition des internautes sur le site de l'assurance maladie consacré à l'open data, dont la lecture est facilitée par des outils de datavisualisation.
Ces différents graphiques "s'appuient sur 16 jeux de données facilement téléchargeables et réutilisables, proposant des séries allant jusqu'à 10 ans d'historique et permettant des focus par région et département. Ces données seront mises à jour chaque trimestre", précise la Cnam dans un communiqué.
Selon ces données, la part des patients en affection de longue durée (ALD) sans médecin traitant n'a cessé de se réduire, passant de 5,6% en 2022 à 4,6% en 2023 puis 4,3% en 2024. Elle s'établit à 4,2% au 30 juin.
Le nombre de médecins généralistes primo-installés, hors médecins à exercice particulier (MEP), s'il a globalement progressé depuis 2012, a globalement chuté depuis 2022, passant de 2.357 à 2.361 en 2023, puis 2.130 en 2024.
Pour la Cnam, cela s'explique par plusieurs facteurs, dont la "baisse temporaire du nombre de postes en épreuves classantes nationales (ECN) pour la médecine générale", "l'attrait croissant pour le statut de médecin remplaçant" et le "développement des formes mixtes d'exercice, avec seulement 57% des généralistes exerçant exclusivement en libéral dans le total de médecins généralistes".
Toutefois, la Cnam signale que leur nombre est reparti à la hausse en année glissante au 30 juin (+3,1%).
Parallèlement, l'installation de médecins généralistes en zone sous-dense régresse, leur nombre passant de 641 en 2022 à 613 en 2023, puis 579 en 2024, et globalement -1,7% au 30 juin en année glissante.
S'agissant des patientèles des médecins, l'observatoire affiche des résultats encourageants, avec une hausse croissante de la patientèle "médecin traitant" moyenne des médecins généralistes, passée de 1.014 en 2022 à 1.025 en 2023, puis 1.033 en 2024, et une hausse de 0,8% au 30 juin en année glissante.
La file active moyenne des médecins généralistes apparaît stable, passant de 1.623 en 2022 à 1.595 en 2023 avant de remonter à 1.615 en 2024 (-0,2% au 30 juin en année glissante). Pour l'ensemble des autres spécialistes, elle s'établissait à 2.295 en 2022, 2.351 en 2023, puis 2.385 en 2024 (+1,4%).
Tous médecins confondus, elle est en légère hausse (1.951 en 2022, 1.969 en 2023, 2.002 en 2024, +0,9%).
Le nombre de contrats d'aide à l'emploi d'assistants médicaux s'établit à 8.558 au 30 juin, contre 7.660 en 2024 et 5.695 en 2023. La Cnam souligne que 15% des généralistes éligibles y ont recours.
Le taux d'adhésion à l'option tarifaire de maîtrise des dépassements d'honoraires de l'ensemble des médecins hors généralistes (Optam, Optam-ACO) apparaît orienté légèrement à la hausse: 51,7% en 2024 après 50,7% en 2023, et désormais 53,1% au 30 juin.
Enfin, la part de la population couverte par le service d'accès aux soins (SAS), lancé en 2021 (cf dépêche du 30/01/2024 à 17:34), s'établit à 96,3% au 30 juin contre 94,6% en 2024 et 76,6% en 2023.
La Cnam fait valoir que "les données mises en ligne sur les huit indicateurs observés constituent un point de départ et permettent un constat partagé de la situation actuelle, afin de mesurer, dans la durée, l'évolution de chacun d'eux et pouvoir définir les actions complémentaires nécessaires, pour les partenaires conventionnels et parties prenantes".
(Cnam, les données de l'observatoire de l'accès aux soins, sur le site Data.ameli.fr)
vg/nc/lb/APMnews
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CONVENTION MÉDICALE: RÉSULTATS MITIGÉS À UN AN POUR L'OBSERVATOIRE CONVENTIONNEL DE L'ACCÈS AUX SOINS
La constitution de cet observatoire était inscrite dans la cinquième partie de la convention médicale destinée à encadrer les rapports entre les médecins libéraux et l'assurance maladie 2024-2029, signée le 4 juin 2024 (cf dépêche du 04/06/2024 à 18:17) et publiée le 21 juin suivant au Journal officiel (cf dépêche du 21/06/2024 à 10:32).
L'observatoire, installé un semestre plus tard, en décembre 2024, repose sur 10 grands objectifs collectifs "partagés" entre les médecins et l'assurance maladie -non contraignants à titre individuel-, auxquels devaient répondre les mesures de revalorisation, assises sur des indicateurs trimestriels.

Les données de l'observatoire, indicateur par indicateur, sont mises à disposition des internautes sur le site de l'assurance maladie consacré à l'open data, dont la lecture est facilitée par des outils de datavisualisation.
Ces différents graphiques "s'appuient sur 16 jeux de données facilement téléchargeables et réutilisables, proposant des séries allant jusqu'à 10 ans d'historique et permettant des focus par région et département. Ces données seront mises à jour chaque trimestre", précise la Cnam dans un communiqué.
Selon ces données, la part des patients en affection de longue durée (ALD) sans médecin traitant n'a cessé de se réduire, passant de 5,6% en 2022 à 4,6% en 2023 puis 4,3% en 2024. Elle s'établit à 4,2% au 30 juin.
Le nombre de médecins généralistes primo-installés, hors médecins à exercice particulier (MEP), s'il a globalement progressé depuis 2012, a globalement chuté depuis 2022, passant de 2.357 à 2.361 en 2023, puis 2.130 en 2024.
Pour la Cnam, cela s'explique par plusieurs facteurs, dont la "baisse temporaire du nombre de postes en épreuves classantes nationales (ECN) pour la médecine générale", "l'attrait croissant pour le statut de médecin remplaçant" et le "développement des formes mixtes d'exercice, avec seulement 57% des généralistes exerçant exclusivement en libéral dans le total de médecins généralistes".
Toutefois, la Cnam signale que leur nombre est reparti à la hausse en année glissante au 30 juin (+3,1%).
Parallèlement, l'installation de médecins généralistes en zone sous-dense régresse, leur nombre passant de 641 en 2022 à 613 en 2023, puis 579 en 2024, et globalement -1,7% au 30 juin en année glissante.
S'agissant des patientèles des médecins, l'observatoire affiche des résultats encourageants, avec une hausse croissante de la patientèle "médecin traitant" moyenne des médecins généralistes, passée de 1.014 en 2022 à 1.025 en 2023, puis 1.033 en 2024, et une hausse de 0,8% au 30 juin en année glissante.
La file active moyenne des médecins généralistes apparaît stable, passant de 1.623 en 2022 à 1.595 en 2023 avant de remonter à 1.615 en 2024 (-0,2% au 30 juin en année glissante). Pour l'ensemble des autres spécialistes, elle s'établissait à 2.295 en 2022, 2.351 en 2023, puis 2.385 en 2024 (+1,4%).
Tous médecins confondus, elle est en légère hausse (1.951 en 2022, 1.969 en 2023, 2.002 en 2024, +0,9%).
Le nombre de contrats d'aide à l'emploi d'assistants médicaux s'établit à 8.558 au 30 juin, contre 7.660 en 2024 et 5.695 en 2023. La Cnam souligne que 15% des généralistes éligibles y ont recours.
Le taux d'adhésion à l'option tarifaire de maîtrise des dépassements d'honoraires de l'ensemble des médecins hors généralistes (Optam, Optam-ACO) apparaît orienté légèrement à la hausse: 51,7% en 2024 après 50,7% en 2023, et désormais 53,1% au 30 juin.
Enfin, la part de la population couverte par le service d'accès aux soins (SAS), lancé en 2021 (cf dépêche du 30/01/2024 à 17:34), s'établit à 96,3% au 30 juin contre 94,6% en 2024 et 76,6% en 2023.
La Cnam fait valoir que "les données mises en ligne sur les huit indicateurs observés constituent un point de départ et permettent un constat partagé de la situation actuelle, afin de mesurer, dans la durée, l'évolution de chacun d'eux et pouvoir définir les actions complémentaires nécessaires, pour les partenaires conventionnels et parties prenantes".
(Cnam, les données de l'observatoire de l'accès aux soins, sur le site Data.ameli.fr)
vg/nc/lb/APMnews