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CONVERGENCES HP REFUSE LE DÉCOMPTE HORAIRE POUR LES PRATICIENS HOSPITALIERS
Convergence HP, qui regroupe la Coordination médicale hospitalière (CMH) et le Syndicat national des médecins, chirurgiens, spécialistes, biologistes et pharmaciens des hôpitaux publics (Snam-HP), ne veut "pas de pointeuse pour les médecins des hôpitaux".
La généralisation d'ici au 1er juillet 2015 du principe de décompte horaire du temps de travail dans toutes les structures d'urgences, Samu et Smur fait partie des mesures décidées par le ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, et qui ont mis fin au mouvement de grève des urgentistes le 23 décembre 2014.
Sadek Béloucif a expliqué lundi à l'APM que Convergence HP s'opposait au décompte horaire pour tous les praticiens, y compris les urgentistes. L'organisation estime que le temps de travail peut être compté efficacement avec des plages horaires, terme qu'elle préfère à celui de demi-journée.
Le conseil exécutif réclame une "juste prise en compte du travail effectué pour les activités à gardes et astreintes par la création d'une troisième plage horaire en soirée". Ainsi, il y aurait trois plages horaires entre 18 heures et 8 heures et deux entre 8 heures et 18 heures.
Une autre exigence porte sur l'amélioration de la carrière des praticiens hospitaliers car Convergence-HP estime qu'elle est devenue un "véritable repoussoir, induisant une désertification progressive sur le plan médical hospitalier".
Le conseil exécutif appelle par ailleurs le gouvernement à respecter intégralement les engagements de la ministre de la santé, Marisol Touraine, concernant la gouvernance hospitalière et les mesures démographiques urgentes (30% de départs à la retraite dans les cinq ans). Il évoque notamment le rétablissement du cumul emploi retraite et des mesures d'attractivité en faveur des jeunes praticiens.
Enfin, il rappelle la nécessité "absolue" d'un financement "équilibré et total" de la formation médicale continue (FMC), incluant le développement professionnel continu (DPC), "avec souplesse et liberté".
cb/ab/APM polsan
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CONVERGENCES HP REFUSE LE DÉCOMPTE HORAIRE POUR LES PRATICIENS HOSPITALIERS
Convergence HP, qui regroupe la Coordination médicale hospitalière (CMH) et le Syndicat national des médecins, chirurgiens, spécialistes, biologistes et pharmaciens des hôpitaux publics (Snam-HP), ne veut "pas de pointeuse pour les médecins des hôpitaux".
La généralisation d'ici au 1er juillet 2015 du principe de décompte horaire du temps de travail dans toutes les structures d'urgences, Samu et Smur fait partie des mesures décidées par le ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, et qui ont mis fin au mouvement de grève des urgentistes le 23 décembre 2014.
Sadek Béloucif a expliqué lundi à l'APM que Convergence HP s'opposait au décompte horaire pour tous les praticiens, y compris les urgentistes. L'organisation estime que le temps de travail peut être compté efficacement avec des plages horaires, terme qu'elle préfère à celui de demi-journée.
Le conseil exécutif réclame une "juste prise en compte du travail effectué pour les activités à gardes et astreintes par la création d'une troisième plage horaire en soirée". Ainsi, il y aurait trois plages horaires entre 18 heures et 8 heures et deux entre 8 heures et 18 heures.
Une autre exigence porte sur l'amélioration de la carrière des praticiens hospitaliers car Convergence-HP estime qu'elle est devenue un "véritable repoussoir, induisant une désertification progressive sur le plan médical hospitalier".
Le conseil exécutif appelle par ailleurs le gouvernement à respecter intégralement les engagements de la ministre de la santé, Marisol Touraine, concernant la gouvernance hospitalière et les mesures démographiques urgentes (30% de départs à la retraite dans les cinq ans). Il évoque notamment le rétablissement du cumul emploi retraite et des mesures d'attractivité en faveur des jeunes praticiens.
Enfin, il rappelle la nécessité "absolue" d'un financement "équilibré et total" de la formation médicale continue (FMC), incluant le développement professionnel continu (DPC), "avec souplesse et liberté".
cb/ab/APM polsan