Actualités de l'Urgence - APM

COVID-19: ARRÊT DU CRIBLAGE SYSTÉMATIQUE DES PCR POSITIVES EN RAISON DE TENSIONS SUR L'OFFRE DE DÉPISTAGE (DGS)
Elle actualise ainsi un DGS-Urgent daté du 17 décembre 2021 dans lequel elle demandait de cribler de façon systématique l'ensemble des prélèvements ayant un cycle de seuil (Ct) inférieur ou égal à 30 (cf dépêche du 17/12/2021 à 17:11).
La DGS justifie l'évolution de la stratégie de criblage par plusieurs éléments: l'augmentation "très importante" de la circulation virale, la prédominance du variant omicron (qui serait actuellement d'environ 80%, rappelle-t-on, cf dépêche du 06/01/2022 à 12:39), et les "tensions sur l'offre de dépistage ces dernières semaines" -ce qui résulte d'un "accroissement de la demande de tests et de tensions en ressources humaines".
Plus de 8 millions de tests du Sars-CoV-2 ont été réalisés en France la semaine du 27 décembre 2021 -un record-, dont un peu plus d'un tiers étaient des RT-PCR (cf dépêche du 06/01/2022 à 12:02).
Dans ce contexte, "un criblage systématique des prélèvements avec Ct ≤30 n'est plus demandé", écrit la DGS, qui précise toutefois que cette mesure est "transitoire" et qu'elle sera "réévaluée régulièrement à la hausse ou à la baisse en fonction de la situation sanitaire".
Désormais, les laboratoires devront "réaliser un criblage d'au moins 25% (seuil minimal) des prélèvements RT-PCR positifs avec Ct ≤30", ajoute-t-elle, rappelant l'importance du criblage dans la surveillance réactive de la "circulation des mutations d'intérêt".
La DGS demande de "privilégier un modèle de sélection aléatoire" et de "répartir l'activité de criblage sur l'ensemble des jours de la semaine".
Un "acte de criblage" peut aussi être mis en oeuvre "à la demande du clinicien, sur décision du laboratoire ou de l'agence régionale de santé (ARS)", ajoute-t-elle.
La DGS insiste également sur la nécessité de "prioriser le criblage dans les laboratoires des établissements hospitaliers lors de la mise en place d'un traitement nécessitant un résultat en urgence afin de ne pas retarder son initiation". Dans un autre DGS-Urgent relatif aux traitements par anticorps monoclonaux, dont l'efficacité peut varier du tout au tout en fonction des variants concernés, la DGS avait en effet évoqué des "délais parfois très longs pour obtenir les résultats des tests de criblage, au regard de la situation épidémiologique au niveau local" (cf dépêche du 05/01/2022 à 11:22).
S'agissant de la saisie dans Sidep, la DGS indique de renseigner la valeur "NON_CRI" en cas d'absence de criblage.
Elle indique en outre que le dispositif de malus est "adapté à 25% pour tenir compte de cet ajustement". Un arrêté publié jeudi au Journal officiel abaisse en effet ce seuil (qui était d'au moins 80%) afin de permettre aux laboratoires de ne pas subir de baisse de rémunération lorsque seulement un quart des tests positifs ont été criblés (cf dépêche du 06/01/2022 à 11:25).
DGS-Urgent relatif à l'actualisation de la doctrine de criblage
sb/ab/APMnews
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COVID-19: ARRÊT DU CRIBLAGE SYSTÉMATIQUE DES PCR POSITIVES EN RAISON DE TENSIONS SUR L'OFFRE DE DÉPISTAGE (DGS)
Elle actualise ainsi un DGS-Urgent daté du 17 décembre 2021 dans lequel elle demandait de cribler de façon systématique l'ensemble des prélèvements ayant un cycle de seuil (Ct) inférieur ou égal à 30 (cf dépêche du 17/12/2021 à 17:11).
La DGS justifie l'évolution de la stratégie de criblage par plusieurs éléments: l'augmentation "très importante" de la circulation virale, la prédominance du variant omicron (qui serait actuellement d'environ 80%, rappelle-t-on, cf dépêche du 06/01/2022 à 12:39), et les "tensions sur l'offre de dépistage ces dernières semaines" -ce qui résulte d'un "accroissement de la demande de tests et de tensions en ressources humaines".
Plus de 8 millions de tests du Sars-CoV-2 ont été réalisés en France la semaine du 27 décembre 2021 -un record-, dont un peu plus d'un tiers étaient des RT-PCR (cf dépêche du 06/01/2022 à 12:02).
Dans ce contexte, "un criblage systématique des prélèvements avec Ct ≤30 n'est plus demandé", écrit la DGS, qui précise toutefois que cette mesure est "transitoire" et qu'elle sera "réévaluée régulièrement à la hausse ou à la baisse en fonction de la situation sanitaire".
Désormais, les laboratoires devront "réaliser un criblage d'au moins 25% (seuil minimal) des prélèvements RT-PCR positifs avec Ct ≤30", ajoute-t-elle, rappelant l'importance du criblage dans la surveillance réactive de la "circulation des mutations d'intérêt".
La DGS demande de "privilégier un modèle de sélection aléatoire" et de "répartir l'activité de criblage sur l'ensemble des jours de la semaine".
Un "acte de criblage" peut aussi être mis en oeuvre "à la demande du clinicien, sur décision du laboratoire ou de l'agence régionale de santé (ARS)", ajoute-t-elle.
La DGS insiste également sur la nécessité de "prioriser le criblage dans les laboratoires des établissements hospitaliers lors de la mise en place d'un traitement nécessitant un résultat en urgence afin de ne pas retarder son initiation". Dans un autre DGS-Urgent relatif aux traitements par anticorps monoclonaux, dont l'efficacité peut varier du tout au tout en fonction des variants concernés, la DGS avait en effet évoqué des "délais parfois très longs pour obtenir les résultats des tests de criblage, au regard de la situation épidémiologique au niveau local" (cf dépêche du 05/01/2022 à 11:22).
S'agissant de la saisie dans Sidep, la DGS indique de renseigner la valeur "NON_CRI" en cas d'absence de criblage.
Elle indique en outre que le dispositif de malus est "adapté à 25% pour tenir compte de cet ajustement". Un arrêté publié jeudi au Journal officiel abaisse en effet ce seuil (qui était d'au moins 80%) afin de permettre aux laboratoires de ne pas subir de baisse de rémunération lorsque seulement un quart des tests positifs ont été criblés (cf dépêche du 06/01/2022 à 11:25).
DGS-Urgent relatif à l'actualisation de la doctrine de criblage
sb/ab/APMnews