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23/02 2021
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COVID-19: ÉLARGISSEMENT DU RECOURS AUX TESTS DE DIAGNOSTIC SALIVAIRES (JOURNAL OFFICIEL)

PARIS, 23 février 2021 (APMnews) - Le Journal officiel de mardi a publié un arrêté encadrant le recours aux tests de diagnostic du Sars-CoV-2 sur prélèvements salivaires, en le rendant possible "en seconde intention" chez les patients symptomatiques et les cas contacts, et "en première intention" dans le cadre d'un "diagnostic itératif ciblé à large échelle".

Ces mesures tiennent notamment compte de l'avis de la Haute autorité de santé (HAS) du 10 février, considérant que les indications des tests salivaires pouvaient être étendues notamment au dépistage ciblé dans les établissements scolaires (cf dépêche du 11/02/2021 à 13:33).

Un premier avis de la HAS publié en septembre 2020 avait permis d'ouvrir ces tests pour les personnes symptomatiques en seconde intention, c'est-à-dire essentiellement lorsque le prélèvement nasopharyngé était difficile ou pas réalisable, rappelle-t-on.

L'arrêté publié mardi modifie la nomenclature des actes de biologie médicale, précisant désormais que le prélèvement salivaire est réalisé "par salivation simple ou pipetage sublingual".

Parmi les indications prises en charge est à présent inscrit le "diagnostic des patients symptomatiques et des personnes-contacts en seconde intention lorsque le prélèvement nasopharyngé est difficile ou non réalisable".

Il est par ailleurs ajouté à l'acte de détection du génome du Sars-CoV-2 par les techniques d'amplification génique la possibilité de procéder à un prélèvement "pharyngé par voie orale en seconde intention" ou à un prélèvement "de type salivaire en première intention dans le cadre d'un diagnostic itératif ciblé sur population fermée".

Un deuxième texte publié mardi modifie l'arrêté du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures d'organisation et de fonctionnement du système de santé pour faire face à l'épidémie dans le cadre de l'état d'urgence.

Il précise que les prélèvements salivaires ne seront pas facturables "dans le cadre d'un diagnostic itératif ciblé à large échelle sur population fermée".

Il supprime l'obligation de contrôler les résultats positifs des tests RT LAMP intégrés sur prélèvement salivaire, et permet en outre aux "médiateurs de lutte anti-Covid-19" de réaliser un prélèvement nasopharyngé, oropharyngé ou salivaire dans le cadre d'un test par RT-PCR et "d'apporter un appui à l'investigation de situations épidémiques complexes".

Enfin, le texte supprime une annexe de l'arrêté du 10 juillet 2020 qui précisait les conditions de prélèvement des échantillons en vue d'un diagnostic, et invite à se conformer désormais aux recommandations de la Société française de microbiologie et de la HAS.

(Journal officiel, mardi 23 février, textes 16et 17)

rm/ab/APMnews

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COVID-19: ÉLARGISSEMENT DU RECOURS AUX TESTS DE DIAGNOSTIC SALIVAIRES (JOURNAL OFFICIEL)

PARIS, 23 février 2021 (APMnews) - Le Journal officiel de mardi a publié un arrêté encadrant le recours aux tests de diagnostic du Sars-CoV-2 sur prélèvements salivaires, en le rendant possible "en seconde intention" chez les patients symptomatiques et les cas contacts, et "en première intention" dans le cadre d'un "diagnostic itératif ciblé à large échelle".

Ces mesures tiennent notamment compte de l'avis de la Haute autorité de santé (HAS) du 10 février, considérant que les indications des tests salivaires pouvaient être étendues notamment au dépistage ciblé dans les établissements scolaires (cf dépêche du 11/02/2021 à 13:33).

Un premier avis de la HAS publié en septembre 2020 avait permis d'ouvrir ces tests pour les personnes symptomatiques en seconde intention, c'est-à-dire essentiellement lorsque le prélèvement nasopharyngé était difficile ou pas réalisable, rappelle-t-on.

L'arrêté publié mardi modifie la nomenclature des actes de biologie médicale, précisant désormais que le prélèvement salivaire est réalisé "par salivation simple ou pipetage sublingual".

Parmi les indications prises en charge est à présent inscrit le "diagnostic des patients symptomatiques et des personnes-contacts en seconde intention lorsque le prélèvement nasopharyngé est difficile ou non réalisable".

Il est par ailleurs ajouté à l'acte de détection du génome du Sars-CoV-2 par les techniques d'amplification génique la possibilité de procéder à un prélèvement "pharyngé par voie orale en seconde intention" ou à un prélèvement "de type salivaire en première intention dans le cadre d'un diagnostic itératif ciblé sur population fermée".

Un deuxième texte publié mardi modifie l'arrêté du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures d'organisation et de fonctionnement du système de santé pour faire face à l'épidémie dans le cadre de l'état d'urgence.

Il précise que les prélèvements salivaires ne seront pas facturables "dans le cadre d'un diagnostic itératif ciblé à large échelle sur population fermée".

Il supprime l'obligation de contrôler les résultats positifs des tests RT LAMP intégrés sur prélèvement salivaire, et permet en outre aux "médiateurs de lutte anti-Covid-19" de réaliser un prélèvement nasopharyngé, oropharyngé ou salivaire dans le cadre d'un test par RT-PCR et "d'apporter un appui à l'investigation de situations épidémiques complexes".

Enfin, le texte supprime une annexe de l'arrêté du 10 juillet 2020 qui précisait les conditions de prélèvement des échantillons en vue d'un diagnostic, et invite à se conformer désormais aux recommandations de la Société française de microbiologie et de la HAS.

(Journal officiel, mardi 23 février, textes 16et 17)

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