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14/10 2020
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COVID-19: EMMANUEL MACRON ANNONCE L'INSTAURATION D'UN COUVRE-FEU NOCTURNE EN ÎLE-DE-FRANCE ET DANS 8 MÉTROPOLES

PARIS, 14 octobre 2020 (APMnews) - Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé mercredi soir la mise en place d'un couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin en Île-de-France et dans 8 grandes métropoles pour ralentir l'épidémie de Covid-19, dans le cadre d'un retour à l'état d’urgence sanitaire à partir de samedi matin, lors d'une interview sur TF1 et France 2.

Le Premier ministre, Jean Castex, a présenté mercredi en conseil des ministres un décret déclarant l'état d’urgence sanitaire pour faire face à l'épidémie de Covid-19, selon le compte rendu diffusé peu avant l'interview du chef de l'Etat. Il entrera en vigueur samedi "17 octobre à 0 heure".

En raison de "sa propagation sur le territoire national, telle qu'elle ressort des données scientifiques disponibles, l'épidémie de Covid-19 constitue une catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population", indique le compte-rendu. Elle "justifie que l'état d'urgence soit déclaré afin que les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu puissent être prises".

L’état d’urgence sanitaire "avait précédemment été déclaré sur l’ensemble du territoire national pour deux mois (cf dépêche du 23/06/2020 à 12:11) par l’article 4 de la loi n°2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence" (cf dépêche du 22/03/2020 à 22:23) et prorogé (cf dépêche du 12/05/2020 à 10:16) avant de prendre fin le 10 juillet, excepté pour la Guyane et à Mayotte, "où il a été maintenu jusqu’au 17 septembre [...] inclus".

Mercredi, le gouvernement a décidé de suspendre l'examen parlementaire du projet de loi visant à proroger certaines mesures de l'état d'urgence sanitaire, dont le Sénat devait achever l'examen le jour-même.

Ce texte visait à prolonger jusqu'au 1er avril l'autorisation pour le gouvernement de réduire les libertés de réunion et de circulation, ainsi que l'utilisation de systèmes d'information utilisés pour étudier et ralentir l'épidémie de coronavirus Sars-CoV-2, rappelle-t-on (cf dépêche du 02/10/2020 à 13:14).

Le ministre chargé des relations avec le Parlement Marc Fesneau a expliqué mercredi sur l'antenne de Public Sénat que le gouvernement souhaitait attendre les annonces du chef de l'Etat.

Un couvre-feu pour une durée minimale de quatre à 6 semaines

De son côté, le président de la République a rapporté lors son intervention télévisée avoir pris la décision d'instaurer "un couvre-feu qui va s’appliquer dans la région Ile-de-France et à huit métropoles" -Aix-Marseille, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse-, sans évoquer le décret présenté plus tôt en conseil des ministres.

"Ce couvre-feu se fera entre 21h et 6h, et commencera à partir de ce samedi 0h", a poursuivi Emmanuel Macron, en ajoutant que le gouvernement était en mesure d'instaurer cette mesure pour quatre semaines, mais que le Parlement serait consulté pour pouvoir porter cette durée à 6 semaines.

"L'objectif, c'est de pouvoir continuer à avoir une vie économique, à travailler, à ce que les écoles, les universités restent ouvertes et fonctionnent", a-t-il précisé.

Interrogé sur la situation du "reste du pays", il a simplement insisté sur la nécessité de respecter les mesures barrières et préconisé de ne pas être "plus de 6 à table".

Diminuer fortement le nombre de nouveaux cas

"Nous n’avons pas perdu le contrôle mais nos urgences, nos services hospitaliers, sont dans une circulation préoccupantes", a justifié le chef d'État, en distinguant la situation sanitaire nationale de celle connue au printemps, lorsque la circulation du virus était concentrée dans le Grand Est et l'Île-de-France.

"Aujourd’hui le virus est partout en France, aujourd’hui nos soignants sont fatigués", a souligné Emmanuel Macron, "nous n’avons pas de lits en réserve, de lits cachés".

Il a rapporté que les services de réanimation recensaient près de 200 admissions quotidiennes de patients atteints du Covid-19 et que 32% des capacités en réanimation étaient "occupées par des citoyens qui ont le Covid".

Il a indiqué que l'objectif des nouvelles mesures sanitaires était de ramener le nombre de nouveaux cas détectés de Covid-19, de 20.000 cas par jour actuellement à "3.000 à 5.000 par jour", et une occupation des lits de réanimation «de l’ordre de 10% à 15%".

Le président a cependant assuré qu'il "serait disproportionné de reconfiner" dans la situation actuelle, en appelant une nouvelle fois les Français au respect des gestes barrières.

Il a toutefois indiqué que le couvre-feu s'accompagnerait de dérogations pour les personnes devant se déplacer pour des raisons professionnelles ou sanitaires, en ajoutant que le dispositif serait détaillé lors d'une "conférence de presse" du premier ministre et des ministres concernés.

Cette conférence de presse sera donnée jeudi à 14h par Jean Castex, entouré de Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, Gérald Darmanin, ministre de l'intérieur, Elisabeth Borne, ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, et Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, a-t-on appris par la suite.

Emmanuel Macron a également annoncé que les maires seraient sollicités par l'exécutif "pour proposer des plans de prévention" locaux.

"Plus de moyens" dans la stratégie "tester, alerter, protéger"

Interrogé sur les difficultés connues en matière de tests, il a concédé qu'"on a eu des délais trop longs", estimant que cela est "très bien" décrit dans un pré rapport qui lui a été remis, piloté par le Pr Didier Pittet, médecin-chef de clinique aux Hôpitaux universitaires de Genève, missionné fin juin par le président de la République (cf dépêche du 13/10/2020 à 18:22 et dépêche du 14/10/2020 à 11:22).

Il a fait valoir qu'"on n'avait pas l'organisation" adéquate et "pas de grosses centrales de tests" pour obtenir des délais plus courts. "On avait un système qui n'était pas habitué à avoir une telle pression. [...] Il y avait [...] la queue pour obtenir le test, [...] la queue pour obtenir le résultat. Cela est lié à la technique".

"On va progressivement aller vers [la] stratégie 'tester, alerter, protéger'" sur laquelle "on va mettre plus de moyens" et "qu'on doit faire monter en puissance tout le mois de novembre et de décembre".

Et de renchérir: "Nous en avons au moins jusqu'à l’été 2021 avec ce virus", il faut "qu'on arrive [...] à beaucoup mieux" le "suivre", a-t-il fait valoir.

Il a mentionné l'arrivée des tests antigéniques, qui permettront d'avoir des résultats en "15 à 30 minutes" et qui pourront se faire également "dans les pharmacies, dans différents points" afin d'avoir "plus de points d'appuis".

La Haute autorité de santé (HAS) a publié le 9 octobre ses recommandations sur le recours à ces tests antigéniques sur prélèvement nasopharyngé dans la stratégie de détection du virus Sars-CoV-2 dans trois situations cliniques, afin d'être "capable de tester plus de personnes et plus vite" (cf dépêche du 09/10/2020 à 16:28).

Et Emmanuel Macron de poursuivre: "Ensuite, on développe des techniques pour analyser beaucoup plus vite plus de tests ensemble avec le mode PCR.". Le président a également annoncé "qu'on continue à innover" pour développer des autotests.

"Nous allons rentrer dans une stratégie" déployée dans les "prochaines semaines" pour "réduire encore drastiquement les délais. Dès qu’on [aura] une hésitation, on pourra se faire tester et [avoir] la réponse rapidement", a-t-il affirmé en assurant que la France est "un des pays qui testent le plus en Europe" avec "1,2 à 1,4 million de tests par semaine".

Pour la partie "alerter", Emmanuel Macron a reconnu que l'application StopCovid "n'a pas marché", concédant un nombre de téléchargements inférieur aux applications de ce type proposés dans les pays voisins.

StopCovid deviendra "Tous anti-Covid"

Il a toutefois estimé que ces derniers n'ont pas réussi à faire de l'application "un vrai outil d'alerte" au vu du nombre de "cas identifiés" via celle-ci. Le président de la République a confirmé qu'une nouvelle application sera présentée le 22 octobre en France, comme annoncé par Jean Castex, rappelle-t-on (cf dépêche du 12/10/2020 à 10:47).

Nommée "Tous anti-Covid", la nouvelle application comportera des informations sur la circulation du virus, sur les endroits pour se faire tester, comptera des informations "générales" et "locales". Elle disposera d'un "mode d'emploi" et pourra être ouverte "à chaque fois qu'on est exposé à d'autres gens" avec "des éléments de risque".

Le président a ajouté que l'application permettra de "mieux alerter et tracer", souhaitant s'associer aux "restaurateurs" aux "cafetiers" et à "tous les professionnels" pour "identifier les foyers de contamination et les remonter".

Enfin, Emmanuel Macron a insisté sur le respect des 7 jours d'isolement quand on a le Covid-19 pour "protéger" efficacement.

gl-jyp-bd/san/APMnews polsan-une

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PARIS, 14 octobre 2020 (APMnews) - Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé mercredi soir la mise en place d'un couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin en Île-de-France et dans 8 grandes métropoles pour ralentir l'épidémie de Covid-19, dans le cadre d'un retour à l'état d’urgence sanitaire à partir de samedi matin, lors d'une interview sur TF1 et France 2.

Le Premier ministre, Jean Castex, a présenté mercredi en conseil des ministres un décret déclarant l'état d’urgence sanitaire pour faire face à l'épidémie de Covid-19, selon le compte rendu diffusé peu avant l'interview du chef de l'Etat. Il entrera en vigueur samedi "17 octobre à 0 heure".

En raison de "sa propagation sur le territoire national, telle qu'elle ressort des données scientifiques disponibles, l'épidémie de Covid-19 constitue une catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population", indique le compte-rendu. Elle "justifie que l'état d'urgence soit déclaré afin que les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu puissent être prises".

L’état d’urgence sanitaire "avait précédemment été déclaré sur l’ensemble du territoire national pour deux mois (cf dépêche du 23/06/2020 à 12:11) par l’article 4 de la loi n°2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence" (cf dépêche du 22/03/2020 à 22:23) et prorogé (cf dépêche du 12/05/2020 à 10:16) avant de prendre fin le 10 juillet, excepté pour la Guyane et à Mayotte, "où il a été maintenu jusqu’au 17 septembre [...] inclus".

Mercredi, le gouvernement a décidé de suspendre l'examen parlementaire du projet de loi visant à proroger certaines mesures de l'état d'urgence sanitaire, dont le Sénat devait achever l'examen le jour-même.

Ce texte visait à prolonger jusqu'au 1er avril l'autorisation pour le gouvernement de réduire les libertés de réunion et de circulation, ainsi que l'utilisation de systèmes d'information utilisés pour étudier et ralentir l'épidémie de coronavirus Sars-CoV-2, rappelle-t-on (cf dépêche du 02/10/2020 à 13:14).

Le ministre chargé des relations avec le Parlement Marc Fesneau a expliqué mercredi sur l'antenne de Public Sénat que le gouvernement souhaitait attendre les annonces du chef de l'Etat.

Un couvre-feu pour une durée minimale de quatre à 6 semaines

De son côté, le président de la République a rapporté lors son intervention télévisée avoir pris la décision d'instaurer "un couvre-feu qui va s’appliquer dans la région Ile-de-France et à huit métropoles" -Aix-Marseille, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse-, sans évoquer le décret présenté plus tôt en conseil des ministres.

"Ce couvre-feu se fera entre 21h et 6h, et commencera à partir de ce samedi 0h", a poursuivi Emmanuel Macron, en ajoutant que le gouvernement était en mesure d'instaurer cette mesure pour quatre semaines, mais que le Parlement serait consulté pour pouvoir porter cette durée à 6 semaines.

"L'objectif, c'est de pouvoir continuer à avoir une vie économique, à travailler, à ce que les écoles, les universités restent ouvertes et fonctionnent", a-t-il précisé.

Interrogé sur la situation du "reste du pays", il a simplement insisté sur la nécessité de respecter les mesures barrières et préconisé de ne pas être "plus de 6 à table".

Diminuer fortement le nombre de nouveaux cas

"Nous n’avons pas perdu le contrôle mais nos urgences, nos services hospitaliers, sont dans une circulation préoccupantes", a justifié le chef d'État, en distinguant la situation sanitaire nationale de celle connue au printemps, lorsque la circulation du virus était concentrée dans le Grand Est et l'Île-de-France.

"Aujourd’hui le virus est partout en France, aujourd’hui nos soignants sont fatigués", a souligné Emmanuel Macron, "nous n’avons pas de lits en réserve, de lits cachés".

Il a rapporté que les services de réanimation recensaient près de 200 admissions quotidiennes de patients atteints du Covid-19 et que 32% des capacités en réanimation étaient "occupées par des citoyens qui ont le Covid".

Il a indiqué que l'objectif des nouvelles mesures sanitaires était de ramener le nombre de nouveaux cas détectés de Covid-19, de 20.000 cas par jour actuellement à "3.000 à 5.000 par jour", et une occupation des lits de réanimation «de l’ordre de 10% à 15%".

Le président a cependant assuré qu'il "serait disproportionné de reconfiner" dans la situation actuelle, en appelant une nouvelle fois les Français au respect des gestes barrières.

Il a toutefois indiqué que le couvre-feu s'accompagnerait de dérogations pour les personnes devant se déplacer pour des raisons professionnelles ou sanitaires, en ajoutant que le dispositif serait détaillé lors d'une "conférence de presse" du premier ministre et des ministres concernés.

Cette conférence de presse sera donnée jeudi à 14h par Jean Castex, entouré de Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, Gérald Darmanin, ministre de l'intérieur, Elisabeth Borne, ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, et Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, a-t-on appris par la suite.

Emmanuel Macron a également annoncé que les maires seraient sollicités par l'exécutif "pour proposer des plans de prévention" locaux.

"Plus de moyens" dans la stratégie "tester, alerter, protéger"

Interrogé sur les difficultés connues en matière de tests, il a concédé qu'"on a eu des délais trop longs", estimant que cela est "très bien" décrit dans un pré rapport qui lui a été remis, piloté par le Pr Didier Pittet, médecin-chef de clinique aux Hôpitaux universitaires de Genève, missionné fin juin par le président de la République (cf dépêche du 13/10/2020 à 18:22 et dépêche du 14/10/2020 à 11:22).

Il a fait valoir qu'"on n'avait pas l'organisation" adéquate et "pas de grosses centrales de tests" pour obtenir des délais plus courts. "On avait un système qui n'était pas habitué à avoir une telle pression. [...] Il y avait [...] la queue pour obtenir le test, [...] la queue pour obtenir le résultat. Cela est lié à la technique".

"On va progressivement aller vers [la] stratégie 'tester, alerter, protéger'" sur laquelle "on va mettre plus de moyens" et "qu'on doit faire monter en puissance tout le mois de novembre et de décembre".

Et de renchérir: "Nous en avons au moins jusqu'à l’été 2021 avec ce virus", il faut "qu'on arrive [...] à beaucoup mieux" le "suivre", a-t-il fait valoir.

Il a mentionné l'arrivée des tests antigéniques, qui permettront d'avoir des résultats en "15 à 30 minutes" et qui pourront se faire également "dans les pharmacies, dans différents points" afin d'avoir "plus de points d'appuis".

La Haute autorité de santé (HAS) a publié le 9 octobre ses recommandations sur le recours à ces tests antigéniques sur prélèvement nasopharyngé dans la stratégie de détection du virus Sars-CoV-2 dans trois situations cliniques, afin d'être "capable de tester plus de personnes et plus vite" (cf dépêche du 09/10/2020 à 16:28).

Et Emmanuel Macron de poursuivre: "Ensuite, on développe des techniques pour analyser beaucoup plus vite plus de tests ensemble avec le mode PCR.". Le président a également annoncé "qu'on continue à innover" pour développer des autotests.

"Nous allons rentrer dans une stratégie" déployée dans les "prochaines semaines" pour "réduire encore drastiquement les délais. Dès qu’on [aura] une hésitation, on pourra se faire tester et [avoir] la réponse rapidement", a-t-il affirmé en assurant que la France est "un des pays qui testent le plus en Europe" avec "1,2 à 1,4 million de tests par semaine".

Pour la partie "alerter", Emmanuel Macron a reconnu que l'application StopCovid "n'a pas marché", concédant un nombre de téléchargements inférieur aux applications de ce type proposés dans les pays voisins.

StopCovid deviendra "Tous anti-Covid"

Il a toutefois estimé que ces derniers n'ont pas réussi à faire de l'application "un vrai outil d'alerte" au vu du nombre de "cas identifiés" via celle-ci. Le président de la République a confirmé qu'une nouvelle application sera présentée le 22 octobre en France, comme annoncé par Jean Castex, rappelle-t-on (cf dépêche du 12/10/2020 à 10:47).

Nommée "Tous anti-Covid", la nouvelle application comportera des informations sur la circulation du virus, sur les endroits pour se faire tester, comptera des informations "générales" et "locales". Elle disposera d'un "mode d'emploi" et pourra être ouverte "à chaque fois qu'on est exposé à d'autres gens" avec "des éléments de risque".

Le président a ajouté que l'application permettra de "mieux alerter et tracer", souhaitant s'associer aux "restaurateurs" aux "cafetiers" et à "tous les professionnels" pour "identifier les foyers de contamination et les remonter".

Enfin, Emmanuel Macron a insisté sur le respect des 7 jours d'isolement quand on a le Covid-19 pour "protéger" efficacement.

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