Actualités de l'Urgence - APM

COVID-19: LA BRETAGNE SUR UN PLATEAU LÉGÈREMENT DESCENDANT (DG DE L'ARS)
RENNES, 23 avril 2020 (APMnews) - L'épidémie de Covid-19 observe en Bretagne un "plateau légèrement descendant", a constaté Stéphane Mulliez, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS), dans un entretien accordé à APMnews.
Plusieurs signaux reflètent ce "plateau légèrement descendant", notamment les données hospitalières qui montrent une diminution, a indiqué Stéphane Mulliez.
Le nombre de patients hospitalisés en Bretagne pour Covid-19 qui a atteint 511 à son pic était de 462 mardi et la décroissance s'est poursuivie (439 mercredi soir). De même, pour les patients en réanimation, après avoir connu un pic à 132, il était de 85 mardi dont 46 pour des patients bretons et 39 liés aux évacuations sanitaires. Ce chiffre était de 75 mercredi soir (cf dépêche du 23/04/2020 à 12:16).
De plus, l'activité en ville diminue aussi. En semaine 15 (du 6 au 12 avril), les associations SOS Médecins bretonnes ont rapporté une diminution des actes pour suspicion de Covid-19 représentant 5,7% de l’activité totale (contre 9,7% en semaine 14 et 12% en semaine 13). Les médecins du réseau Sentinelles ont déclaré 225 consultations (à distance ou non) pour infections respiratoires aiguës pour 100.000 habitants en semaine 14. Une donnée également en baisse par rapport à la semaine 13 (291 consultations).
Mais le DG reste "très prudent". Le nombre de places de réanimation en temps normal de 164 a été multiplié par deux. Même avec un taux d'occupation de 70% actuellement sur les 320 places, "nous sommes quand même 35-40% au-dessus de nos capacités normales", note-t-il.
A l'hôpital, la région déplore 193 décès, tandis que le nombre de retours à domicile s'élève à 684.
La Bretagne a été moins touchée que d'autres régions. "Nous avons eu plus de temps pour se préparer et nous bénéficions du confinement avant même l'arrivée de l'épidémie", commente-t-il.
Interrogé sur le fait que cette région s'en sorte mieux malgré l'apparition de deux clusters assez tôt, l'un dans le Morbihan et le second à Bruz (Ille-et-Vilaine), il répond: "Il faut être humble et modeste. Ce qui a aidé, c'est en facteur numéro 1 d'être la péninsule de l'Ouest alors que les foyers ont débuté dans l'Est et en Ile-de-France. De plus, la région compte moins de zones urbaines et il y est plus facile de se confiner."
"Le confinement se passe bien. Il n'a pas été nécessaire de prendre des mesures supplémentaires de type couvre-feu", relève Stéphane Mulliez.
De plus, pour le cluster du Morbihan apparu début mars à la suite d'une manifestation associative (cf dépêche du 02/03/2020 à 17:59), des décisions très radicales ont été prises par le préfet de fermer les écoles, du dimanche pour le lundi. Les contacts des cas ont été pistés. La gestion rapprochée de cet épisode, survenu avant le confinement généralisé, a permis de limiter l'expansion et de se préparer à la suite.
En étant peu touchée, la Bretagne a pu venir au secours d'autres régions en accueillant 83 patients par transferts (6 par l'opération Morphée puis 36 et 41 par des trains sanitaires), rappelle le DG d'ARS (cf dépêche du 06/04/2020 à 13:33 et dépêche du 02/04/2020 à 19:54).
Ces patients ont même dépassé le nombre de patients bretons pris en charge à un moment. Mardi, 39 étaient encore en réanimation, 20 en médecine et 7 en soins de suite et de réadaptation (SSR), tandis que 12 étaient retournés dans leur région d'origine et 5 sont décédés. Il n'est pas prévu de nouveau transfert mais l'ARS reste mobilisée en cas de besoin.
Un Ehpad sur dix touché
Les établissements sociaux et médico-sociaux sont peu touchés par le coronavirus avec 56 structures concernées sur les 500 de la région dont 50 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), soit 10%. Cela devrait augmenter avec les campagnes de tests qui sont faites actuellement.
"On essaie de faire en sorte que les équipes de prélèvement puissent agir vite et d'apporter un appui", assure le DG, soulignant "le travail formidable des délégations départementales avec les filières gériatriques, l'hospitalisation à domicile, les cliniques".
L'ARS a constitué une task force sur le champ médico-social avec un directeur de soins, un cadre de santé et un directeur D3S dont certains grâce à la réserve du Centre national de gestion (CNG).
Pour les analyses virologiques, tous les laboratoires qui pourraient l'être sont mobilisés. D'une capacité de 2.000 tests par jour, la région évolue vers 3.000. "On attend de nouvelles machines dont un automate au CHU de Rennes", indique-t-il.
Près de 3.000 volontaires déclarés
S'agissant des volontaires, Stéphane Mulliez souligne que la plateforme de mobilisation Renforts-Covid, grâce à l'application medGo (cf dépêche du 27/03/2020 à 11:27), comprenait lundi 2.812 volontaires déclarés. Cela a permis sur les 410 demandes de renfort, d'en concrétiser 200. "C'est fabuleux", salue le DG d'ARS.
Les services de l'ARS sont fortement sollicités pour faire face à cette cette "situation inédite" avec une cellule de crise de 9 personnes 7 jours sur 7 depuis le 27 février. A l'initiative de Stéphane Mulliez, les cadres de l'agence avaient suivi une formation de gestion de crise plutôt face à un risque d'attentat ou de catastrophe liée à la mer. La difficulté actuelle est que la gestion de crise s'installe dans la durée. "Il faut arriver à économiser les équipes, ajuster au mieux la composition de la cellule", rapporte-t-il.
En mars, au moment du cluster du Morbihan, un numéro vert régional avait été mis en oeuvre et a mobilisé jusqu'à 10 personnes en plus.
Les statisticiens sont aussi très sollicités. Pour faire ce "suivi très fin des hospitalisations" et du nombre de cas y compris le week-end, deux statisticiens sont mobilisés en permanence, ce qui est beaucoup sur une équipe de 5-6.
La cellule de crise de l'ARS a reçu la visite de Richard Ferrand, député du Finistère et président de l'Assemblée nationale, vendredi à Rennes. Un échange en visioconférence a été réalisé avec les professionnels du CHU de Brest.
L'agence essaie d'être très réactive sur les éventuels non-recours aux soins hors Covid. "Nous sommes très attentifs à la continuité des soins pour les pathologies chroniques: maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, santé mentale. Nous avions été alertés dans la première quinzaine de mars par la faculté de médecine de Brest et nous avons communiqué auprès de la population avec les URPS [unions régionales des professionnels de santé libéraux] pour dire 'n'hésitez pas à venir, le système de soins reste mobilisé'".
De même, alors que la Bretagne est particulièrement concernée par les problématiques addictives avec des pratiques plus à risque que la moyenne, l'ARS a rappelé mercredi dans un communiqué que le confinement peut avoir un impact. "Il est important d'informer que même pendant cette période, une aide reste possible grâce au réseau associatif, hospitalier et des professionnels de ville qui se sont adaptés au
mieux à cette crise, afin d'assurer une continuité dans l'aide et l’accompagnement des personnes."
Interrogé sur la reprise prochaine des interventions déprogrammées, le DG indique que "la consigne nationale reste pleine et entière" car "il faut préserver les capacités de réanimation en cas de regain d'épidémie, il faut préserver nos consommables."
Néanmoins, il faut revoir les déprogrammations d'il y a 3-4 semaines. Stéphane Mulliez devait rencontrer les fédérations hospitalières à ce sujet cette semaine. "Nous sommes attentifs aux demandes des établissements au cas par cas. Mais même le 11 mai, l'activité des établissements ne va pas reprendre comme avant mais avec une progressivité", pressent-il.
Le défi des prochaines semaines concerne la capacité de traçage des patients pour établir la chaîne de contamination d'une personne et la capacité diagnostique pour bloquer rapidement ces chaînes.
E-Suivi BZH, une solution de télésurveillance médicale pour le suivi à domicile
L'ARS Bretagne a annoncé mercredi la mise en place d'une solution de télésurveillance médicale pour le suivi à domicile des patients porteurs ou suspectés de Covid-19 appelée e-Suivi BZH.
Ces patients sont suivis par la médecine de ville. Dans ce contexte, la télésurveillance médicale peut constituer une aide efficace pour apprécier l’évolution de la santé du patient à domicile (y compris en Ehpad). Elle peut être instaurée pour prévenir ou déclencher une hospitalisation ou pour accompagner une sortie d’hospitalisation.
L’organisation repose sur la surveillance à distance de certains paramètres cliniques d’un patient. L’inclusion d’un patient relève d’une décision médicale qui prend en compte entre autre l’acceptation par le patient, son autonomie, les facteurs de risque et de complication.
Afin de donner accès à ce service à l’ensemble des professionnels de santé bretons, un nouveau service régional de télésurveillance médicale est mis à disposition gratuitement par le GCS e-Santé Bretagne en collaboration avec l’URPS des médecins libéraux.
La solution permet au patient de répondre deux fois par jour à un questionnaire concernant son état de santé, via un site internet ou application mobile, et d’avoir accès aux documents utiles à sa prise en charge. Le professionnel de santé chargé du suivi peut consulter ces informations et est automatiquement alerté en cas d’évolution de la situation.
sl/nc/APMnews
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COVID-19: LA BRETAGNE SUR UN PLATEAU LÉGÈREMENT DESCENDANT (DG DE L'ARS)
RENNES, 23 avril 2020 (APMnews) - L'épidémie de Covid-19 observe en Bretagne un "plateau légèrement descendant", a constaté Stéphane Mulliez, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS), dans un entretien accordé à APMnews.
Plusieurs signaux reflètent ce "plateau légèrement descendant", notamment les données hospitalières qui montrent une diminution, a indiqué Stéphane Mulliez.
Le nombre de patients hospitalisés en Bretagne pour Covid-19 qui a atteint 511 à son pic était de 462 mardi et la décroissance s'est poursuivie (439 mercredi soir). De même, pour les patients en réanimation, après avoir connu un pic à 132, il était de 85 mardi dont 46 pour des patients bretons et 39 liés aux évacuations sanitaires. Ce chiffre était de 75 mercredi soir (cf dépêche du 23/04/2020 à 12:16).
De plus, l'activité en ville diminue aussi. En semaine 15 (du 6 au 12 avril), les associations SOS Médecins bretonnes ont rapporté une diminution des actes pour suspicion de Covid-19 représentant 5,7% de l’activité totale (contre 9,7% en semaine 14 et 12% en semaine 13). Les médecins du réseau Sentinelles ont déclaré 225 consultations (à distance ou non) pour infections respiratoires aiguës pour 100.000 habitants en semaine 14. Une donnée également en baisse par rapport à la semaine 13 (291 consultations).
Mais le DG reste "très prudent". Le nombre de places de réanimation en temps normal de 164 a été multiplié par deux. Même avec un taux d'occupation de 70% actuellement sur les 320 places, "nous sommes quand même 35-40% au-dessus de nos capacités normales", note-t-il.
A l'hôpital, la région déplore 193 décès, tandis que le nombre de retours à domicile s'élève à 684.
La Bretagne a été moins touchée que d'autres régions. "Nous avons eu plus de temps pour se préparer et nous bénéficions du confinement avant même l'arrivée de l'épidémie", commente-t-il.
Interrogé sur le fait que cette région s'en sorte mieux malgré l'apparition de deux clusters assez tôt, l'un dans le Morbihan et le second à Bruz (Ille-et-Vilaine), il répond: "Il faut être humble et modeste. Ce qui a aidé, c'est en facteur numéro 1 d'être la péninsule de l'Ouest alors que les foyers ont débuté dans l'Est et en Ile-de-France. De plus, la région compte moins de zones urbaines et il y est plus facile de se confiner."
"Le confinement se passe bien. Il n'a pas été nécessaire de prendre des mesures supplémentaires de type couvre-feu", relève Stéphane Mulliez.
De plus, pour le cluster du Morbihan apparu début mars à la suite d'une manifestation associative (cf dépêche du 02/03/2020 à 17:59), des décisions très radicales ont été prises par le préfet de fermer les écoles, du dimanche pour le lundi. Les contacts des cas ont été pistés. La gestion rapprochée de cet épisode, survenu avant le confinement généralisé, a permis de limiter l'expansion et de se préparer à la suite.
En étant peu touchée, la Bretagne a pu venir au secours d'autres régions en accueillant 83 patients par transferts (6 par l'opération Morphée puis 36 et 41 par des trains sanitaires), rappelle le DG d'ARS (cf dépêche du 06/04/2020 à 13:33 et dépêche du 02/04/2020 à 19:54).
Ces patients ont même dépassé le nombre de patients bretons pris en charge à un moment. Mardi, 39 étaient encore en réanimation, 20 en médecine et 7 en soins de suite et de réadaptation (SSR), tandis que 12 étaient retournés dans leur région d'origine et 5 sont décédés. Il n'est pas prévu de nouveau transfert mais l'ARS reste mobilisée en cas de besoin.
Un Ehpad sur dix touché
Les établissements sociaux et médico-sociaux sont peu touchés par le coronavirus avec 56 structures concernées sur les 500 de la région dont 50 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), soit 10%. Cela devrait augmenter avec les campagnes de tests qui sont faites actuellement.
"On essaie de faire en sorte que les équipes de prélèvement puissent agir vite et d'apporter un appui", assure le DG, soulignant "le travail formidable des délégations départementales avec les filières gériatriques, l'hospitalisation à domicile, les cliniques".
L'ARS a constitué une task force sur le champ médico-social avec un directeur de soins, un cadre de santé et un directeur D3S dont certains grâce à la réserve du Centre national de gestion (CNG).
Pour les analyses virologiques, tous les laboratoires qui pourraient l'être sont mobilisés. D'une capacité de 2.000 tests par jour, la région évolue vers 3.000. "On attend de nouvelles machines dont un automate au CHU de Rennes", indique-t-il.
Près de 3.000 volontaires déclarés
S'agissant des volontaires, Stéphane Mulliez souligne que la plateforme de mobilisation Renforts-Covid, grâce à l'application medGo (cf dépêche du 27/03/2020 à 11:27), comprenait lundi 2.812 volontaires déclarés. Cela a permis sur les 410 demandes de renfort, d'en concrétiser 200. "C'est fabuleux", salue le DG d'ARS.
Les services de l'ARS sont fortement sollicités pour faire face à cette cette "situation inédite" avec une cellule de crise de 9 personnes 7 jours sur 7 depuis le 27 février. A l'initiative de Stéphane Mulliez, les cadres de l'agence avaient suivi une formation de gestion de crise plutôt face à un risque d'attentat ou de catastrophe liée à la mer. La difficulté actuelle est que la gestion de crise s'installe dans la durée. "Il faut arriver à économiser les équipes, ajuster au mieux la composition de la cellule", rapporte-t-il.
En mars, au moment du cluster du Morbihan, un numéro vert régional avait été mis en oeuvre et a mobilisé jusqu'à 10 personnes en plus.
Les statisticiens sont aussi très sollicités. Pour faire ce "suivi très fin des hospitalisations" et du nombre de cas y compris le week-end, deux statisticiens sont mobilisés en permanence, ce qui est beaucoup sur une équipe de 5-6.
La cellule de crise de l'ARS a reçu la visite de Richard Ferrand, député du Finistère et président de l'Assemblée nationale, vendredi à Rennes. Un échange en visioconférence a été réalisé avec les professionnels du CHU de Brest.
L'agence essaie d'être très réactive sur les éventuels non-recours aux soins hors Covid. "Nous sommes très attentifs à la continuité des soins pour les pathologies chroniques: maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, santé mentale. Nous avions été alertés dans la première quinzaine de mars par la faculté de médecine de Brest et nous avons communiqué auprès de la population avec les URPS [unions régionales des professionnels de santé libéraux] pour dire 'n'hésitez pas à venir, le système de soins reste mobilisé'".
De même, alors que la Bretagne est particulièrement concernée par les problématiques addictives avec des pratiques plus à risque que la moyenne, l'ARS a rappelé mercredi dans un communiqué que le confinement peut avoir un impact. "Il est important d'informer que même pendant cette période, une aide reste possible grâce au réseau associatif, hospitalier et des professionnels de ville qui se sont adaptés au
mieux à cette crise, afin d'assurer une continuité dans l'aide et l’accompagnement des personnes."
Interrogé sur la reprise prochaine des interventions déprogrammées, le DG indique que "la consigne nationale reste pleine et entière" car "il faut préserver les capacités de réanimation en cas de regain d'épidémie, il faut préserver nos consommables."
Néanmoins, il faut revoir les déprogrammations d'il y a 3-4 semaines. Stéphane Mulliez devait rencontrer les fédérations hospitalières à ce sujet cette semaine. "Nous sommes attentifs aux demandes des établissements au cas par cas. Mais même le 11 mai, l'activité des établissements ne va pas reprendre comme avant mais avec une progressivité", pressent-il.
Le défi des prochaines semaines concerne la capacité de traçage des patients pour établir la chaîne de contamination d'une personne et la capacité diagnostique pour bloquer rapidement ces chaînes.
E-Suivi BZH, une solution de télésurveillance médicale pour le suivi à domicile
L'ARS Bretagne a annoncé mercredi la mise en place d'une solution de télésurveillance médicale pour le suivi à domicile des patients porteurs ou suspectés de Covid-19 appelée e-Suivi BZH.
Ces patients sont suivis par la médecine de ville. Dans ce contexte, la télésurveillance médicale peut constituer une aide efficace pour apprécier l’évolution de la santé du patient à domicile (y compris en Ehpad). Elle peut être instaurée pour prévenir ou déclencher une hospitalisation ou pour accompagner une sortie d’hospitalisation.
L’organisation repose sur la surveillance à distance de certains paramètres cliniques d’un patient. L’inclusion d’un patient relève d’une décision médicale qui prend en compte entre autre l’acceptation par le patient, son autonomie, les facteurs de risque et de complication.
Afin de donner accès à ce service à l’ensemble des professionnels de santé bretons, un nouveau service régional de télésurveillance médicale est mis à disposition gratuitement par le GCS e-Santé Bretagne en collaboration avec l’URPS des médecins libéraux.
La solution permet au patient de répondre deux fois par jour à un questionnaire concernant son état de santé, via un site internet ou application mobile, et d’avoir accès aux documents utiles à sa prise en charge. Le professionnel de santé chargé du suivi peut consulter ces informations et est automatiquement alerté en cas d’évolution de la situation.
sl/nc/APMnews