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11/08 2023
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COVID-19: LA DGS PAS INQUIÈTE FACE À LA LÉGÈRE REMONTÉE DES INDICATEURS ÉPIDÉMIOLOGIQUES

PARIS, 11 août 2023 (APMnews) - La situation épidémiologique du Covid-19 en France n'est pas source d'inquiétude à ce stade, "la circulation du virus sur le territoire national et les impacts sur les hospitalisations et le pré-hospitalier" étant "faibles", a assuré la direction générale de la santé (DGS) lors d'un brief presse en ligne, vendredi.

"Pas de scoop et pas d'annonce" pour ce brief presse organisé dans un "objectif de pédagogie et de transparence", a d'emblée averti la DGS.

Elle a résumé la situation épidémiologique du Covid-19 en France: certes on observe une hausse du nombre de passages aux urgences pour Covid-19 (928 la semaine du 31 juillet contre 712 la précédente), de même qu'une augmentation des actes de SOS Médecins pour suspicion de Covid-19 (1.500 la semaine du 31 juillet contre 800 la précédente), mais il s'agit dans l'ensemble de "petits effectifs".

Le niveau d'incidence, qui est passé de 6,2 à 7,7 cas pour 100.000 habitants, "reste à un niveau faible" également, a ajouté la DGS, rappelant toutefois qu'en raison de l'évolution de la surveillance (cf dépêche du 03/07/2023 à 15:11), seuls les résultats provenant des laboratoires de biologie médicale étaient désormais pris en compte dans cet indicateur, ce qui signifie que l'incidence actuelle n'est pas comparable à "celle des trois dernières années".

La hausse de l'incidence est surtout constatée dans le Sud-Ouest, essentiellement en Nouvelle-Aquitaine (Landes et Pyrénées-Atlantiques), et dans "la plupart des régions de vacances très fréquentées".

La DGS a également évoqué la circulation du variant EG.5 (ou Eris) -qui augmente en France et qui, le 17 juillet, comptait pour 26% des séquences interprétables de l'enquête Flash- mais ne s'est pas montrée particulièrement inquiète à ce sujet.

Il s'agit d'un sous-lignage du XBB1.9 et donc d'omicron, il n'est pas associé à une hausse de la gravité des cas ou à un changement de l'efficacité vaccinale, et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui l'a classé mercredi comme "variant à suivre", estime que "le risque en termes de santé publique est faible", a rapporté l'administration du ministère.

Dans ce contexte, "aujourd'hui, la posture des autorités sanitaires est une posture de vigilance", "nous sommes mobilisés et attentifs à la situation", a indiqué la DGS, rappelant que la surveillance se faisait sur trois plans: syndromique (données de SOS Médecins et des urgences hospitalières), génomique (séquençage des virus) et virologique (remontée des tests positifs par les laboratoires).

"Le Covid n'a pas disparu, il est devenu un virus comme d'autres virus responsables d'infections respiratoires aiguës virales telles que la grippe et la bronchiolite", avec "chaque automne et chaque hiver, de la circulation virale", a pointé la DGS, rappelant l'importance des gestes barrières et de la vaccination pour éviter toute reprise épidémique.

Interrogée par APMnews, elle a fait savoir qu'à ce stade, il n'était pas prévu d'avancer le début de la campagne vaccinale Covid-19 programmé le 17 octobre (cf dépêche du 31/07/2023 à 19:01).

sb/ab/APMnews

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COVID-19: LA DGS PAS INQUIÈTE FACE À LA LÉGÈRE REMONTÉE DES INDICATEURS ÉPIDÉMIOLOGIQUES

PARIS, 11 août 2023 (APMnews) - La situation épidémiologique du Covid-19 en France n'est pas source d'inquiétude à ce stade, "la circulation du virus sur le territoire national et les impacts sur les hospitalisations et le pré-hospitalier" étant "faibles", a assuré la direction générale de la santé (DGS) lors d'un brief presse en ligne, vendredi.

"Pas de scoop et pas d'annonce" pour ce brief presse organisé dans un "objectif de pédagogie et de transparence", a d'emblée averti la DGS.

Elle a résumé la situation épidémiologique du Covid-19 en France: certes on observe une hausse du nombre de passages aux urgences pour Covid-19 (928 la semaine du 31 juillet contre 712 la précédente), de même qu'une augmentation des actes de SOS Médecins pour suspicion de Covid-19 (1.500 la semaine du 31 juillet contre 800 la précédente), mais il s'agit dans l'ensemble de "petits effectifs".

Le niveau d'incidence, qui est passé de 6,2 à 7,7 cas pour 100.000 habitants, "reste à un niveau faible" également, a ajouté la DGS, rappelant toutefois qu'en raison de l'évolution de la surveillance (cf dépêche du 03/07/2023 à 15:11), seuls les résultats provenant des laboratoires de biologie médicale étaient désormais pris en compte dans cet indicateur, ce qui signifie que l'incidence actuelle n'est pas comparable à "celle des trois dernières années".

La hausse de l'incidence est surtout constatée dans le Sud-Ouest, essentiellement en Nouvelle-Aquitaine (Landes et Pyrénées-Atlantiques), et dans "la plupart des régions de vacances très fréquentées".

La DGS a également évoqué la circulation du variant EG.5 (ou Eris) -qui augmente en France et qui, le 17 juillet, comptait pour 26% des séquences interprétables de l'enquête Flash- mais ne s'est pas montrée particulièrement inquiète à ce sujet.

Il s'agit d'un sous-lignage du XBB1.9 et donc d'omicron, il n'est pas associé à une hausse de la gravité des cas ou à un changement de l'efficacité vaccinale, et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui l'a classé mercredi comme "variant à suivre", estime que "le risque en termes de santé publique est faible", a rapporté l'administration du ministère.

Dans ce contexte, "aujourd'hui, la posture des autorités sanitaires est une posture de vigilance", "nous sommes mobilisés et attentifs à la situation", a indiqué la DGS, rappelant que la surveillance se faisait sur trois plans: syndromique (données de SOS Médecins et des urgences hospitalières), génomique (séquençage des virus) et virologique (remontée des tests positifs par les laboratoires).

"Le Covid n'a pas disparu, il est devenu un virus comme d'autres virus responsables d'infections respiratoires aiguës virales telles que la grippe et la bronchiolite", avec "chaque automne et chaque hiver, de la circulation virale", a pointé la DGS, rappelant l'importance des gestes barrières et de la vaccination pour éviter toute reprise épidémique.

Interrogée par APMnews, elle a fait savoir qu'à ce stade, il n'était pas prévu d'avancer le début de la campagne vaccinale Covid-19 programmé le 17 octobre (cf dépêche du 31/07/2023 à 19:01).

sb/ab/APMnews

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