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23/02 2021
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COVID-19: LE PAVILLON DE LA MUTUALITÉ (GIRONDE) A DÛ SUSPENDRE "BEAUCOUP DE PROJETS" POUR SES CLINIQUES EN 2020

PESSAC, LESPARRE (Gironde), 23 février 2021 (APMnews) - Les cliniques de Pessac et de Lesparre-Médoc du Pavillon de la mutualité ont dû suspendre un nombre important de projets de rénovation et de développement d'activités en 2020 en raison de l'épidémie de Covid-19, a-t-on appris auprès de Yann Pilatre, directeur général.

"On a suspendu beaucoup de projets [en 2020], essentiellement des travaux de rénovation [...] non indispensables" et pouvant être reportés "sans difficultés" car "on ne voulait pas que les intervenants extérieurs fréquentent l'établissement en pleine crise Covid", a-t-il exposé.

Interrogé sur le montant des travaux réalisés en 2020 par rapport au montant prévu initialement, Yann Pilatre a expliqué ne pas avoir encore connaissance des chiffres définitifs à ce sujet, mais estimé que le groupe à but non lucratif a "suspendu plusieurs millions d'euros [M€] d'investissements".

Ont aussi été repoussés des développements d'activités existantes avec le recrutement de nouveaux praticiens dans les deux établissements, ainsi que la création d'une activité de radiologie interventionnelle au sein de la clinique de Pessac. Cette dernière, qui représente 800.000 € d'investissements, devrait être prête pour "l'été ou la rentrée" 2021.

Toujours en 2021, il est prévu une extension de l'unité de dialyse de la clinique du Médoc, "si les pouvoirs publics donnent leur feu vert", afin de passer de 8 à 12 postes cet été.

Début 2019, un bâtiment consacré à la dialyse avait ouvert au sein de l'établissement, avec la mise en place alors de 6 postes, rappelle-t-on (cf dépêche du 11/03/2019 à 13:44).

Un autre projet en 2021 consiste à terminer des travaux de rénovation des blocs d'hébergement des établissements.

L'extension de l'unité de dialyse et les travaux de rénovation représentent un investissement de "5 à 6 M€", a chiffré le directeur général.

Pour 2022, Yann Pilatre espère l'ouverture au sein de la clinique de Pessac d'un hôpital de jour de 600 m² consacré à l'activité de chimiothérapies et aux prises en charge de problèmes neurologiques et de diabète, notamment, pour un montant d'environ 1 M€.

La rénovation de la clinique Lesparre-Médoc va se poursuivre durant 3 ans pour un investissement total de 6 M€.

Un recul de 10% de l'activité des deux établissements

Les deux cliniques ont enregistré une perte globale de 10% d'activité, avec notamment une baisse de 10% en chirurgie (-1.500 séjours) et de 15% aux urgences (-7.000 à 7.500 passages), a détaillé le directeur général.

Selon Yann Pilatre, ce recul en chirurgie est dû "quasi exclusivement" aux déprogrammations liées au premier confinement, alors que la 2e vague épidémique n'en a "quasiment" pas connu. Il a noté une forte reprise de l'activité "entre les deux vagues".

Concernant le recul important du nombre de passages aux urgences, cela s'explique par un ralentissement au sein de la filière courte ("bobologie") et la peur des patients de s'y rendre au début de l'épidémie par peur du Covid-19, a-t-il analysé.

Le directeur général a salué les aides financières apportées par le gouvernement, notamment les garanties de financement (cf dépêche du 10/12/2020 à 18:33).

Yann Pilatre a évoqué des pertes importantes en matière d'activité de soins pour la patientèle de touristes dans le cadre des conventions internationales atteignant "300.000 à 400.000 €" et le manque de compensations des pertes financières pour les chambres particulières (environ 500.000 €).

La clinique de Pessac (autour de 60 M€ de budget) devrait atteindre l'équilibre en 2020, tandis que celle de Lesparre-Médoc devrait être "peu déficitaire", a estimé Yann Pilatre, jugeant que la casse est "très limitée" au vu "de la conjoncture".

En matière de coopérations, le directeur général a fait part de son souhait que le groupement d'intérêt économique (GIE) formé il y a deux ans par le Pavillon de la mutualité avec deux autres établissements privés à but non lucratif girondins, l'hôpital suburbain du Bouscat (Gironde) et la clinique Marie-Galène à Caudéran (Gironde), soit développé et "étendu" à d'autres établissements.

Ce GIE a été créé notamment pour une mise en commun des dossiers patients et d'un certain nombre de services, voire de professionnels de santé, a rappelé le directeur général.

jyp/ab/APMnews

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PESSAC, LESPARRE (Gironde), 23 février 2021 (APMnews) - Les cliniques de Pessac et de Lesparre-Médoc du Pavillon de la mutualité ont dû suspendre un nombre important de projets de rénovation et de développement d'activités en 2020 en raison de l'épidémie de Covid-19, a-t-on appris auprès de Yann Pilatre, directeur général.

"On a suspendu beaucoup de projets [en 2020], essentiellement des travaux de rénovation [...] non indispensables" et pouvant être reportés "sans difficultés" car "on ne voulait pas que les intervenants extérieurs fréquentent l'établissement en pleine crise Covid", a-t-il exposé.

Interrogé sur le montant des travaux réalisés en 2020 par rapport au montant prévu initialement, Yann Pilatre a expliqué ne pas avoir encore connaissance des chiffres définitifs à ce sujet, mais estimé que le groupe à but non lucratif a "suspendu plusieurs millions d'euros [M€] d'investissements".

Ont aussi été repoussés des développements d'activités existantes avec le recrutement de nouveaux praticiens dans les deux établissements, ainsi que la création d'une activité de radiologie interventionnelle au sein de la clinique de Pessac. Cette dernière, qui représente 800.000 € d'investissements, devrait être prête pour "l'été ou la rentrée" 2021.

Toujours en 2021, il est prévu une extension de l'unité de dialyse de la clinique du Médoc, "si les pouvoirs publics donnent leur feu vert", afin de passer de 8 à 12 postes cet été.

Début 2019, un bâtiment consacré à la dialyse avait ouvert au sein de l'établissement, avec la mise en place alors de 6 postes, rappelle-t-on (cf dépêche du 11/03/2019 à 13:44).

Un autre projet en 2021 consiste à terminer des travaux de rénovation des blocs d'hébergement des établissements.

L'extension de l'unité de dialyse et les travaux de rénovation représentent un investissement de "5 à 6 M€", a chiffré le directeur général.

Pour 2022, Yann Pilatre espère l'ouverture au sein de la clinique de Pessac d'un hôpital de jour de 600 m² consacré à l'activité de chimiothérapies et aux prises en charge de problèmes neurologiques et de diabète, notamment, pour un montant d'environ 1 M€.

La rénovation de la clinique Lesparre-Médoc va se poursuivre durant 3 ans pour un investissement total de 6 M€.

Un recul de 10% de l'activité des deux établissements

Les deux cliniques ont enregistré une perte globale de 10% d'activité, avec notamment une baisse de 10% en chirurgie (-1.500 séjours) et de 15% aux urgences (-7.000 à 7.500 passages), a détaillé le directeur général.

Selon Yann Pilatre, ce recul en chirurgie est dû "quasi exclusivement" aux déprogrammations liées au premier confinement, alors que la 2e vague épidémique n'en a "quasiment" pas connu. Il a noté une forte reprise de l'activité "entre les deux vagues".

Concernant le recul important du nombre de passages aux urgences, cela s'explique par un ralentissement au sein de la filière courte ("bobologie") et la peur des patients de s'y rendre au début de l'épidémie par peur du Covid-19, a-t-il analysé.

Le directeur général a salué les aides financières apportées par le gouvernement, notamment les garanties de financement (cf dépêche du 10/12/2020 à 18:33).

Yann Pilatre a évoqué des pertes importantes en matière d'activité de soins pour la patientèle de touristes dans le cadre des conventions internationales atteignant "300.000 à 400.000 €" et le manque de compensations des pertes financières pour les chambres particulières (environ 500.000 €).

La clinique de Pessac (autour de 60 M€ de budget) devrait atteindre l'équilibre en 2020, tandis que celle de Lesparre-Médoc devrait être "peu déficitaire", a estimé Yann Pilatre, jugeant que la casse est "très limitée" au vu "de la conjoncture".

En matière de coopérations, le directeur général a fait part de son souhait que le groupement d'intérêt économique (GIE) formé il y a deux ans par le Pavillon de la mutualité avec deux autres établissements privés à but non lucratif girondins, l'hôpital suburbain du Bouscat (Gironde) et la clinique Marie-Galène à Caudéran (Gironde), soit développé et "étendu" à d'autres établissements.

Ce GIE a été créé notamment pour une mise en commun des dossiers patients et d'un certain nombre de services, voire de professionnels de santé, a rappelé le directeur général.

jyp/ab/APMnews

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