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06/07 2020
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COVID EN ILE-DE-FRANCE: UNE ÉTUDE MET EN LUMIÈRE LES DIFFÉRENCES DE SURMORTALITÉ ENTRE TERRITOIRES

L'observatoire régional de santé (ORS) Ile-de-France a fourni en mai, à la demande de l'agence régionale de santé (ARS), de premières données sur la surmortalité observée dans les différents départements franciliens durant la phase ascendante de l’épidémie de Covid-19.

La comptabilisation par l'Insee du nombre de décès domiciliés (au lieu de résidence) entre le 1er mars et le 10 avril rapporté aux décès observés sur la même période en 2019 indiquait une surmortalité marquée en Seine-Saint-Denis (+118,4%), dans les Hauts-de-Seine (+101,5%), dans le Val-de-Marne (+94,1%) et à Paris (+92,6%). Le Val-d’Oise présentait une surmortalité de l’ordre de +90,1%.

De nouvelles données de l'observatoire mettent en évidence "que la surmortalité en période de Covid-19 a touché différemment les territoires d’Ile-de-France, qu’il s’agisse des intercommunalités ou des municipalités".

L'augmentation du nombre de décès domiciliés en mars et avril par rapport à celui comptabilisé à la même période en moyenne annuelle entre 2015 et 2019 concerne particulièrement les intercommunalités de Plaine Commune et d’Est Ensemble, en Seine-Saint-Denis (respectivement de 2,5 et de 2,4 fois supérieur), ou, dans le Val-d’Oise, de Roissy-Pays-de-France (2,4 fois).

Au niveau communal, ce sont les communes de Sarcelles (Val-d'Oise) et de Fleury-Mérogis (Essonne), Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) ou Grigny (Essonne) qui présentent les plus forts taux de surmortalité.

Sachant que la géographie de cette surmortalité ne suit pas celle de l’indice de vieillesse des populations communales ou intercommunales, l'enjeu est "d'analyser plus finement et plus solidement les corrélations qui pourraient exister entre contextes urbains, sociodémographiques et sanitaires et la surmortalité en période de Covid-19", conclut l'ORS, annonçant de prochains résultats sur le sujet.

Publications de l'ORS Ile-de-France, 7/05/2020 et 30/05/2020

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COVID EN ILE-DE-FRANCE: UNE ÉTUDE MET EN LUMIÈRE LES DIFFÉRENCES DE SURMORTALITÉ ENTRE TERRITOIRES

L'observatoire régional de santé (ORS) Ile-de-France a fourni en mai, à la demande de l'agence régionale de santé (ARS), de premières données sur la surmortalité observée dans les différents départements franciliens durant la phase ascendante de l’épidémie de Covid-19.

La comptabilisation par l'Insee du nombre de décès domiciliés (au lieu de résidence) entre le 1er mars et le 10 avril rapporté aux décès observés sur la même période en 2019 indiquait une surmortalité marquée en Seine-Saint-Denis (+118,4%), dans les Hauts-de-Seine (+101,5%), dans le Val-de-Marne (+94,1%) et à Paris (+92,6%). Le Val-d’Oise présentait une surmortalité de l’ordre de +90,1%.

De nouvelles données de l'observatoire mettent en évidence "que la surmortalité en période de Covid-19 a touché différemment les territoires d’Ile-de-France, qu’il s’agisse des intercommunalités ou des municipalités".

L'augmentation du nombre de décès domiciliés en mars et avril par rapport à celui comptabilisé à la même période en moyenne annuelle entre 2015 et 2019 concerne particulièrement les intercommunalités de Plaine Commune et d’Est Ensemble, en Seine-Saint-Denis (respectivement de 2,5 et de 2,4 fois supérieur), ou, dans le Val-d’Oise, de Roissy-Pays-de-France (2,4 fois).

Au niveau communal, ce sont les communes de Sarcelles (Val-d'Oise) et de Fleury-Mérogis (Essonne), Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) ou Grigny (Essonne) qui présentent les plus forts taux de surmortalité.

Sachant que la géographie de cette surmortalité ne suit pas celle de l’indice de vieillesse des populations communales ou intercommunales, l'enjeu est "d'analyser plus finement et plus solidement les corrélations qui pourraient exister entre contextes urbains, sociodémographiques et sanitaires et la surmortalité en période de Covid-19", conclut l'ORS, annonçant de prochains résultats sur le sujet.

Publications de l'ORS Ile-de-France, 7/05/2020 et 30/05/2020

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