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25/11 2025
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CRAINTES D'USAGERS ET DE SYNDICATS CONCERNANT LES FUTURES ACTIVITÉS DU CH DU NORD-MAYENNE, SUR FOND DE CRISE DES URGENCES

(Par Antoine LAURENT)

MAYENNE, 25 novembre 2025 (APMnews) - Dans un contexte d'une potentielle transformation du service d'accueil des urgences du CH du Nord-Mayenne (CHNM), l'association d'usagers pour la défense de l'hôpital et des services publics de santé du Nord-Mayenne (Audace 53), ainsi que les syndicats FO du centre hospitalier (CH) de Laval et du CHNM, ont relayé leurs inquiétudes concernant l'avenir des activités du CH du Nord-Mayenne, au cours de plusieurs communications en novembre.

Début novembre, l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire avertissait du fait que le service d'accueil des urgences (SAU) du CHNM pourrait devoir se transformer, après décembre, en une antenne de médecine d'urgence (AMU). Cette transformation impliquerait pour le CHNM de ne plus pouvoir ouvrir ses services d'urgences la nuit (cf dépêche du 06/11/2025 à 13:15).

Depuis plusieurs mois, en raison d'une pénurie de médecins urgentistes, le CHNM ferme ses urgences environ cinq nuits par semaine.

"Si les ressources médicales du CHNM le permettent, le service pourra rester ouvert la nuit. En revanche, en cas de non-conformité avec les nouvelles conditions techniques de fonctionnement, l'établissement devra déposer une demande d'autorisation pour une antenne de médecine d'urgence", déclarait début novembre l'ARS Pays de la Loire, sollicitée par APMnews, en justifiant cette situation par une impossibilité réglementaire de renouveler des arrêtés de suspension partielle d'activité des urgences après le 15 décembre.

Dans un communiqué publié vendredi sur Facebook, le syndicat FO du CHNM s'est déclaré "clairement opposé" à une possible fermeture des urgences la nuit à Mayenne.

L'organisation dit craindre de possibles "pertes d'activité et donc de recettes", des "suppressions de postes de soignants" ou des "fermetures de services" en raison de cette évolution, et ajoute être "déterminée à ne pas accepter une décision qui pénaliserait l'ensemble de l'hôpital".

Samedi, l'association Audace 53 appelait aussi sur Facebook la population mayennaise à "rester mobilisée pour défendre son hôpital et exiger le retour rapide d'un accueil [des] urgences ouvert 24 heures sur 24".

Selon l'association, la fermeture des urgences la nuit entraînerait une "mise en péril de certains services" du CHNM, et mettrait aussi "un bassin de 100.000 habitants en danger, en plaçant certains d'entre eux à 50, voire 60 minutes des urgences les plus proches".

L'association a toutefois salué un engagement de l'ARS consistant à "pousser dans un avenir proche les admissions [aux urgences du CHNM] jusqu'à 23h30", contre des dernières admissions à 16h30 actuellement. L'engagement a été pris, rapporte Audace 53, à l'issue d'une réunion du comité départemental de suivi des services d'urgences de la Mayenne, qui s'est tenue vendredi.

Le comité, confié aux Prs Dominique Savary du CHU d'Angers, Louis Soulat du CHU de Rennes et au Dr Lionel Imsaad du CH du Mans, a été mis en place en raison de la grave crise traversée par les trois services d'urgences du département (situés au CH de Laval, au CH du Haut Anjou à Château-Gontier, et au CHNM). Cette crise a notamment abouti à la mise sous administration provisoire du CH de Laval en septembre (cf dépêche du 07/07/2025 à 12:48).

Dans un communiqué publié vendredi à l'issue du comité départemental, l'ARS a insisté sur la réouverture en continu du service des urgences du CH de Laval depuis le 3 novembre, après avoir notamment transféré de manière transitoire la régulation médicale du 15 du Samu 53 vers le Samu 49. Elle a annoncé aussi le recrutement à partir de janvier 2026 de deux médecins urgentistes, depuis le CHU d'Angers, vers le CH de Laval.

Un projet de reconstruction du CH de Laval qui suscite l'incompréhension

Mercredi 12 novembre, les syndicats FO du CHNM et FO du CH de Laval ont organisé une conférence de presse pour exprimer leurs inquiétudes concernant la situation des hôpitaux mayennais, et leur service des urgences.

Au cours de la conférence de presse, les deux organisations ont aussi mis l'accent sur les conséquences du projet de reconstruction du CH de Laval, dont la livraison de la phase 1 est espérée pour le premier semestre 2030.

La phase 1 consiste en la reconstruction du plateau technique du CH de Laval, intégrant le Samu, le Smur, les services d'urgence adultes et enfants, l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD), les services d'imagerie, de réanimation, les unités de soins intensifs neurovasculaire (USINV), les lits d'hospitalisation complète en chirurgie et ambulatoire, les services de pédiatrie, et les services de néonatalogie et d'obstétrique.

Le projet est doté pour sa phase 1 d'un budget prévisionnel qui avoisinait 107 millions d'euros (M€) en janvier, dont 81 M€ seront financés par des aides actées dans le cadre du Ségur de la santé (cf dépêche du 21/01/2025 à 10:08).

"Nous nous interrogeons sur le nouveau schéma directeur immobilier de l'hôpital de Laval qui, dans un futur assez proche, devrait doubler ses lits de chirurgie, et ses lits de maternité", ont partagé les deux organisations.

D'après les syndicats, les capacités du CH de Laval passeront d'une trentaine de lits de chirurgie à 56 lits à l'issue de la phase 1 du projet. Les capacités de maternités passeraient aussi de 19 à 34 lits à l'issue du projet de reconstruction.

"Nous sommes persuadés que ce projet implique la transformation de l'activité du CH du Nord-Mayenne et du CH du Haut-Anjou, pour rassembler une seule maternité territoriale à Laval, un seul service de chirurgie viscérale et orthopédique à Laval, et que derrière nos collègues du CH du Nord-Mayenne et du Haut-Anjou deviennent des pôles d'excellence en médecine et en gériatrie", s'alarment les syndicats.

Contacté par APMnews, le CH de Laval, qui a organisé mi-novembre le premier jury de maîtrise d'œuvre pour lancer la phase 1 du projet, évoque une capacité actuelle de 36 lits de chirurgie, qui passerait à 56 à la livraison du futur bâtiment en 2030.

Il conteste néanmoins une hausse de ses capacités d'obstétrique à l'issue de la phase 1. Il fait actuellement état de 23 lits en obstétrique (dont 4 "lits kangourou") en son sein, auxquels s'ajoutent 12 lits de néonatalogie dont une partie pourrait être transformés à l'avenir en lits de soins intensifs pédiatrique, et de réanimation pédiatrique.

Des craintes de transfert d'activités de chirurgie réapparaissent, après un projet avorté en 2021

Contacté par APMnews, Pascal Grandet, président de l'association Audace 53, s'interroge lui aussi sur les enjeux du projet immobilier au CH de Laval.

"Il faudrait m'expliquer pourquoi, dans le projet de l'hôpital de Laval, il est prévu de doubler les lits de chirurgie et les lits de maternités", questionne-t-il. "Est-ce que vous pensez que la population lavalloise va doubler d'ici cinq ans, six ans ou sept ans? Bien évidemment que non! Quand on voit ça, on se demande si le projet n'est quand même pas à terme de déboulonner l'hôpital du Nord-Mayenne", souffle-t-il.

De son côté, le CH de Laval justifie le dimensionnement de ses futures capacités en chirurgie par le vieillissement de la population, et par un projet d'endiguer la fuite des activités de chirurgie vers les départements voisins, afin de doper ses propres activités.

"Globalement, beaucoup de patients partent se soigner à Saint-Grégoire (dans la banlieue de Rennes), à Angers ou au Mans. Le taux de fuite en chirurgie est parfois supérieur à 50% dans certaines spécialités", contextualise l'établissement.

Interrogée sur le dimensionnement du CH de Laval à l'issue de la phase 1 de son projet de reconstruction, l'ARS Pays de la Loire a répondu lundi que "ces éléments relèvent directement du centre hospitalier de Laval".

Elle ajoute que le schéma directeur immobilier de l'établissement "s'appuie sur la place du CH de Laval dans l'organisation territoriale: il est l'établissement support du département et constitue le plateau technique de référence pour plusieurs spécialités, ce qui est intégré dans les orientations retenues".

De son côté, Audace 53 rappelle qu'en 2021, un projet d'engagement réciproque entre les CH Nord Mayenne et de Laval, porté par l'ARS, avait été finalement avorté. Ce projet impliquait des transferts d'activité du premier vers le second établissement, et avait fait craindre une fermeture d'activités de chirurgie conventionnelle pour le CHNM (cf dépêche du 09/07/2021 à 16:49).

"Après les multiples attaques qu'a subies le CHNM […], notamment en 2021 où on avait décidé de supprimer purement et simplement la chirurgie non programmée et l'unité de surveillance continue, ce qui aurait conduit inexorablement l'hôpital sur le déclin, il n'est pas question d'accepter aujourd'hui ce qu'une population entière a rejeté hier", a écrit Audace 53 dans son communiqué samedi.

"Chat échaudé craint l'eau froide", a commenté l'association.

al/san/APMnews

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(Par Antoine LAURENT)

MAYENNE, 25 novembre 2025 (APMnews) - Dans un contexte d'une potentielle transformation du service d'accueil des urgences du CH du Nord-Mayenne (CHNM), l'association d'usagers pour la défense de l'hôpital et des services publics de santé du Nord-Mayenne (Audace 53), ainsi que les syndicats FO du centre hospitalier (CH) de Laval et du CHNM, ont relayé leurs inquiétudes concernant l'avenir des activités du CH du Nord-Mayenne, au cours de plusieurs communications en novembre.

Début novembre, l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire avertissait du fait que le service d'accueil des urgences (SAU) du CHNM pourrait devoir se transformer, après décembre, en une antenne de médecine d'urgence (AMU). Cette transformation impliquerait pour le CHNM de ne plus pouvoir ouvrir ses services d'urgences la nuit (cf dépêche du 06/11/2025 à 13:15).

Depuis plusieurs mois, en raison d'une pénurie de médecins urgentistes, le CHNM ferme ses urgences environ cinq nuits par semaine.

"Si les ressources médicales du CHNM le permettent, le service pourra rester ouvert la nuit. En revanche, en cas de non-conformité avec les nouvelles conditions techniques de fonctionnement, l'établissement devra déposer une demande d'autorisation pour une antenne de médecine d'urgence", déclarait début novembre l'ARS Pays de la Loire, sollicitée par APMnews, en justifiant cette situation par une impossibilité réglementaire de renouveler des arrêtés de suspension partielle d'activité des urgences après le 15 décembre.

Dans un communiqué publié vendredi sur Facebook, le syndicat FO du CHNM s'est déclaré "clairement opposé" à une possible fermeture des urgences la nuit à Mayenne.

L'organisation dit craindre de possibles "pertes d'activité et donc de recettes", des "suppressions de postes de soignants" ou des "fermetures de services" en raison de cette évolution, et ajoute être "déterminée à ne pas accepter une décision qui pénaliserait l'ensemble de l'hôpital".

Samedi, l'association Audace 53 appelait aussi sur Facebook la population mayennaise à "rester mobilisée pour défendre son hôpital et exiger le retour rapide d'un accueil [des] urgences ouvert 24 heures sur 24".

Selon l'association, la fermeture des urgences la nuit entraînerait une "mise en péril de certains services" du CHNM, et mettrait aussi "un bassin de 100.000 habitants en danger, en plaçant certains d'entre eux à 50, voire 60 minutes des urgences les plus proches".

L'association a toutefois salué un engagement de l'ARS consistant à "pousser dans un avenir proche les admissions [aux urgences du CHNM] jusqu'à 23h30", contre des dernières admissions à 16h30 actuellement. L'engagement a été pris, rapporte Audace 53, à l'issue d'une réunion du comité départemental de suivi des services d'urgences de la Mayenne, qui s'est tenue vendredi.

Le comité, confié aux Prs Dominique Savary du CHU d'Angers, Louis Soulat du CHU de Rennes et au Dr Lionel Imsaad du CH du Mans, a été mis en place en raison de la grave crise traversée par les trois services d'urgences du département (situés au CH de Laval, au CH du Haut Anjou à Château-Gontier, et au CHNM). Cette crise a notamment abouti à la mise sous administration provisoire du CH de Laval en septembre (cf dépêche du 07/07/2025 à 12:48).

Dans un communiqué publié vendredi à l'issue du comité départemental, l'ARS a insisté sur la réouverture en continu du service des urgences du CH de Laval depuis le 3 novembre, après avoir notamment transféré de manière transitoire la régulation médicale du 15 du Samu 53 vers le Samu 49. Elle a annoncé aussi le recrutement à partir de janvier 2026 de deux médecins urgentistes, depuis le CHU d'Angers, vers le CH de Laval.

Un projet de reconstruction du CH de Laval qui suscite l'incompréhension

Mercredi 12 novembre, les syndicats FO du CHNM et FO du CH de Laval ont organisé une conférence de presse pour exprimer leurs inquiétudes concernant la situation des hôpitaux mayennais, et leur service des urgences.

Au cours de la conférence de presse, les deux organisations ont aussi mis l'accent sur les conséquences du projet de reconstruction du CH de Laval, dont la livraison de la phase 1 est espérée pour le premier semestre 2030.

La phase 1 consiste en la reconstruction du plateau technique du CH de Laval, intégrant le Samu, le Smur, les services d'urgence adultes et enfants, l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD), les services d'imagerie, de réanimation, les unités de soins intensifs neurovasculaire (USINV), les lits d'hospitalisation complète en chirurgie et ambulatoire, les services de pédiatrie, et les services de néonatalogie et d'obstétrique.

Le projet est doté pour sa phase 1 d'un budget prévisionnel qui avoisinait 107 millions d'euros (M€) en janvier, dont 81 M€ seront financés par des aides actées dans le cadre du Ségur de la santé (cf dépêche du 21/01/2025 à 10:08).

"Nous nous interrogeons sur le nouveau schéma directeur immobilier de l'hôpital de Laval qui, dans un futur assez proche, devrait doubler ses lits de chirurgie, et ses lits de maternité", ont partagé les deux organisations.

D'après les syndicats, les capacités du CH de Laval passeront d'une trentaine de lits de chirurgie à 56 lits à l'issue de la phase 1 du projet. Les capacités de maternités passeraient aussi de 19 à 34 lits à l'issue du projet de reconstruction.

"Nous sommes persuadés que ce projet implique la transformation de l'activité du CH du Nord-Mayenne et du CH du Haut-Anjou, pour rassembler une seule maternité territoriale à Laval, un seul service de chirurgie viscérale et orthopédique à Laval, et que derrière nos collègues du CH du Nord-Mayenne et du Haut-Anjou deviennent des pôles d'excellence en médecine et en gériatrie", s'alarment les syndicats.

Contacté par APMnews, le CH de Laval, qui a organisé mi-novembre le premier jury de maîtrise d'œuvre pour lancer la phase 1 du projet, évoque une capacité actuelle de 36 lits de chirurgie, qui passerait à 56 à la livraison du futur bâtiment en 2030.

Il conteste néanmoins une hausse de ses capacités d'obstétrique à l'issue de la phase 1. Il fait actuellement état de 23 lits en obstétrique (dont 4 "lits kangourou") en son sein, auxquels s'ajoutent 12 lits de néonatalogie dont une partie pourrait être transformés à l'avenir en lits de soins intensifs pédiatrique, et de réanimation pédiatrique.

Des craintes de transfert d'activités de chirurgie réapparaissent, après un projet avorté en 2021

Contacté par APMnews, Pascal Grandet, président de l'association Audace 53, s'interroge lui aussi sur les enjeux du projet immobilier au CH de Laval.

"Il faudrait m'expliquer pourquoi, dans le projet de l'hôpital de Laval, il est prévu de doubler les lits de chirurgie et les lits de maternités", questionne-t-il. "Est-ce que vous pensez que la population lavalloise va doubler d'ici cinq ans, six ans ou sept ans? Bien évidemment que non! Quand on voit ça, on se demande si le projet n'est quand même pas à terme de déboulonner l'hôpital du Nord-Mayenne", souffle-t-il.

De son côté, le CH de Laval justifie le dimensionnement de ses futures capacités en chirurgie par le vieillissement de la population, et par un projet d'endiguer la fuite des activités de chirurgie vers les départements voisins, afin de doper ses propres activités.

"Globalement, beaucoup de patients partent se soigner à Saint-Grégoire (dans la banlieue de Rennes), à Angers ou au Mans. Le taux de fuite en chirurgie est parfois supérieur à 50% dans certaines spécialités", contextualise l'établissement.

Interrogée sur le dimensionnement du CH de Laval à l'issue de la phase 1 de son projet de reconstruction, l'ARS Pays de la Loire a répondu lundi que "ces éléments relèvent directement du centre hospitalier de Laval".

Elle ajoute que le schéma directeur immobilier de l'établissement "s'appuie sur la place du CH de Laval dans l'organisation territoriale: il est l'établissement support du département et constitue le plateau technique de référence pour plusieurs spécialités, ce qui est intégré dans les orientations retenues".

De son côté, Audace 53 rappelle qu'en 2021, un projet d'engagement réciproque entre les CH Nord Mayenne et de Laval, porté par l'ARS, avait été finalement avorté. Ce projet impliquait des transferts d'activité du premier vers le second établissement, et avait fait craindre une fermeture d'activités de chirurgie conventionnelle pour le CHNM (cf dépêche du 09/07/2021 à 16:49).

"Après les multiples attaques qu'a subies le CHNM […], notamment en 2021 où on avait décidé de supprimer purement et simplement la chirurgie non programmée et l'unité de surveillance continue, ce qui aurait conduit inexorablement l'hôpital sur le déclin, il n'est pas question d'accepter aujourd'hui ce qu'une population entière a rejeté hier", a écrit Audace 53 dans son communiqué samedi.

"Chat échaudé craint l'eau froide", a commenté l'association.

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