Actualités de l'Urgence - APM

CRÉATION D'UNE FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES URGENCES EN ARIÈGE
Les trois établissements sont le centre hospitalier du Val d'Ariège (Chiva, Foix/Pamiers), le centre hospitalier du Pays d'Olmes (CHPO, Lavelanet) (tous deux en direction commune) et le centre hospitalier Ariège Couserans (Chac, Saint-Lizier).
Implanté dans un département rural de 152.000 habitants, les sites d'urgences de ces hôpitaux enregistrent une activité de 48.000 passages par an, avec une répartition qui permet de garantir un accès à des soins d'urgence en moins de 30 minutes.
La fédération "sera chargée de mettre en oeuvre, sous l'égide d'un praticien coordonnateur, le projet médical relatif à l'activité d'urgence du territoire", expliquent le Chiva et le CHPO dans un communiqué.
Elle "a pour ambition de fédérer et d'optimiser les ressources déjà en place, de favoriser le maintien des compétences en médecine d'urgence et de catastrophe, d'élaborer des filières de soins graduées, d'utiliser des protocoles validés en commun, d'améliorer la prise en charge du patient en assurant la continuité des soins sur l'ensemble du territoire départemental et d'organiser les complémentarités avec la médecine de premier recours, notamment dans le cadre de la permanence des soins ambulatoire (PDSA)".
Les équipes des CH du Val d'Ariège et du Pays d'Olmes sont déjà organisées de manière "commune". Les urgentistes "apprécient cette manière de travailler car elle offre aux médecins la possibilité d'exercer la médecine d'urgence dans toutes ses facettes", comme l'accueil et le traitement dans le service d'urgences, la régulation médicale au centre 15 et le Smur.
Les médecins du CH Ariège Couserans "vont ainsi les rejoindre au sein de cette fédération".
La coopération entre le personnel médical du centre hospitalier du Val d'Ariège et celui d'Ariège Couserans se formalisera dans les tableaux de service de chacun des deux établissements. Chaque site restera "responsable du maintien des effectifs nécessaires à son fonctionnement et ce, notamment en cas d'absence de praticiens", est-il souligné. Mais la fédération pourra être sollicitée pour "apporter son concours de manière temporaire", est-il ajouté.
Les établissements précisent que la fédération n'a pas pour objectif de "pallier un manque de praticiens", les effectifs étant "au complet dans chacun des sites". Il s'agit "d'améliorer l'organisation de la prise en charge sur le territoire", insistent-ils.
"Cette fédération traduit une approche territoriale de l'activité des urgences et offre une occasion de plus de consolider les compétences dans l'ensemble des services en harmonisant les prises en charge", souligne Michel Thiriet, directeur du CH du Val d'Ariège et du CH du Pays d'Olmes, cité dans le communiqué.
Observant que ce dispositif est encore peu développé en France, il insiste sur la nécessité de raisonner non pas "en seuil d'activité par site d'urgence mais globalement".
"Se fédérer est sans doute la meilleure solution pour assurer la pérennité des urgences en zone rurale, et l'Ariège fait figure de précurseur", ajoutent les établissements.
san/ab/APM polsan
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CRÉATION D'UNE FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES URGENCES EN ARIÈGE
Les trois établissements sont le centre hospitalier du Val d'Ariège (Chiva, Foix/Pamiers), le centre hospitalier du Pays d'Olmes (CHPO, Lavelanet) (tous deux en direction commune) et le centre hospitalier Ariège Couserans (Chac, Saint-Lizier).
Implanté dans un département rural de 152.000 habitants, les sites d'urgences de ces hôpitaux enregistrent une activité de 48.000 passages par an, avec une répartition qui permet de garantir un accès à des soins d'urgence en moins de 30 minutes.
La fédération "sera chargée de mettre en oeuvre, sous l'égide d'un praticien coordonnateur, le projet médical relatif à l'activité d'urgence du territoire", expliquent le Chiva et le CHPO dans un communiqué.
Elle "a pour ambition de fédérer et d'optimiser les ressources déjà en place, de favoriser le maintien des compétences en médecine d'urgence et de catastrophe, d'élaborer des filières de soins graduées, d'utiliser des protocoles validés en commun, d'améliorer la prise en charge du patient en assurant la continuité des soins sur l'ensemble du territoire départemental et d'organiser les complémentarités avec la médecine de premier recours, notamment dans le cadre de la permanence des soins ambulatoire (PDSA)".
Les équipes des CH du Val d'Ariège et du Pays d'Olmes sont déjà organisées de manière "commune". Les urgentistes "apprécient cette manière de travailler car elle offre aux médecins la possibilité d'exercer la médecine d'urgence dans toutes ses facettes", comme l'accueil et le traitement dans le service d'urgences, la régulation médicale au centre 15 et le Smur.
Les médecins du CH Ariège Couserans "vont ainsi les rejoindre au sein de cette fédération".
La coopération entre le personnel médical du centre hospitalier du Val d'Ariège et celui d'Ariège Couserans se formalisera dans les tableaux de service de chacun des deux établissements. Chaque site restera "responsable du maintien des effectifs nécessaires à son fonctionnement et ce, notamment en cas d'absence de praticiens", est-il souligné. Mais la fédération pourra être sollicitée pour "apporter son concours de manière temporaire", est-il ajouté.
Les établissements précisent que la fédération n'a pas pour objectif de "pallier un manque de praticiens", les effectifs étant "au complet dans chacun des sites". Il s'agit "d'améliorer l'organisation de la prise en charge sur le territoire", insistent-ils.
"Cette fédération traduit une approche territoriale de l'activité des urgences et offre une occasion de plus de consolider les compétences dans l'ensemble des services en harmonisant les prises en charge", souligne Michel Thiriet, directeur du CH du Val d'Ariège et du CH du Pays d'Olmes, cité dans le communiqué.
Observant que ce dispositif est encore peu développé en France, il insiste sur la nécessité de raisonner non pas "en seuil d'activité par site d'urgence mais globalement".
"Se fédérer est sans doute la meilleure solution pour assurer la pérennité des urgences en zone rurale, et l'Ariège fait figure de précurseur", ajoutent les établissements.
san/ab/APM polsan