Actualités de l'Urgence - APM

29/09 2021
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: AP-HP, CH DE VIENNE, EPSM VAL DE LYS ARTOIS, CLINIQUE DE LA MIOTTE, CH D'ANTIBES JUAN-LES-PINS

Le 29 septembre 2021 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP lance une expérimentation pour faciliter les transferts de patients depuis les urgences

PARIS - L’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) lance une expérimentation de six mois sur la fluidification, grâce à un outil numérique, des transferts de patients depuis les urgences vers les services d’aval, a-t-elle fait savoir mercredi dans un communiqué.

L’expérimentation concerne cinq services des urgences d’hôpitaux de l'AP-HP: Lariboisière, Bichat, Beaujon, Saint-Louis et Antoine-Béclère. Ces derniers pourront, grâce à une application développée par la société Recare, envoyer simultanément des demandes numériques de transfert aux services proches géographiquement, volontaires et enregistrés sur la plateforme Recare.

Les demandes pourront ainsi être envoyées à des services d'aval de gériatrie, cardiologie, neurologie et orthopédie avec lesquels les services des urgences ont l’habitude de travailler, "qu’ils soient situés dans les hôpitaux de l'AP-HP, privés ou Espic [établissements de santé privés d'intérêt collectif]". Les cellules de gestion des lits de l'AP-HP "sont également amenées à jouer un rôle central dans la gestion et le suivi de ces demandes en lien étroit avec les services", selon l'institution.

L'objectif est d’aider les services des urgences "à hospitaliser les patients dans les plus brefs délais et dans les meilleures conditions dans les services d’aval les plus adaptés à l’état de santé du patient", souligne-t-elle.

Le dispositif repose sur "un outil numérique qui a vocation à remplacer les appels multiples effectués par les équipes" pour rechercher un lit pour leur patient.

Au terme des six mois d’expérimentation, une évaluation sera réalisée pour mesurer les bénéfices de la solution pour les patients, les services des urgences et les services d’aval. L'AP-HP dispose de 25 services des urgences générales -17 adultes et 8 enfants- et de services des urgences spécialisées, rappelle-t-elle.

Le projet est financé par l'agence régionale de santé ((ARS) Ile-de-France dans le cadre d'une convention entre son département d'appui à la transformation des organisations en santé (Datos) et l'AP-HP et du plan régional "zéro brancard dans les services d’urgence pour les patients en attente d’hospitalisation" (cf dépêche du 19/11/2019 à 15:44).

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Covid-19: plus de 1.500 patients pris en charge par le CH de Vienne (Isère) depuis le début de l'épidémie

Le centre hospitalier Lucien-Hussel à Vienne (Isère) a pris en charge 1.556 patients Covid-19 depuis le début de l'épidémie, à la fin de l'hiver 2020, et enregistré 342 décès, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

Il ajoute que parallèlement 1.201 patients qui avaient eu le Covid sont retournés à leur domicile.

Depuis la mi-juillet, il a pris en charge 90 patients pour Covid-19 et dû faire face à 14 décès sur cette période. Pendant cette 4e vague, le maximum de patients hospitalisés qu'il a eus a été de 19 patients à la mi-août. Depuis début septembre, le nombre de patients hospitalisés baisse de façon constante. Au 27 septembre, il comptait 2 patients Covid hospitalisés dans une unité dédiée. Sur ces 2 patients, 1 est vacciné contre le Covid.

"Notre niveau de mobilisation des organisations est maintenu et adapté en fonction des besoins avec 5 unités dédiées Covid activables", explique-t-il. "Au regard des indicateurs, une seule unité est activée sur ce mode de prise en charge à ce jour."

Il précise que les réflexions organisationnelles en cours "sont davantage liées à la pénurie de personnel soignant, notamment infirmier", comme c'est le cas "sur de nombreux territoires", cette situation pouvant "se traduire en repli de l’offre de soins".

Sur la question de l'obligation vaccinale, il indique que "plus de 99% des professionnels soignants, administratifs et techniques en poste sur l’établissement répondent à l’obligation d’un schéma vaccinal complet ou en cours de régularisation vaccinés, hors arrêts maladie". Le CH a prononcé 5 suspensions.

HAUTS-DE-FRANCE: L'EPSM Val de Lys Artois (Pas-de-Calais) bientôt en direction commune avec les EPSM nordistes

SAINT-VENANT (Pas-de-Calais) - L'établissement public de santé mentale (EPSM) Val de Lys Artois (Saint-Venant) se dirige vers une direction commune avec l'EPSM des Flandres (Bailleul, Nord), confirme ce dernier mercredi auprès d'APMnews.

La direction de l'EPSM Val de Lys Artois est assurée par intérim depuis le 20 septembre par Valérie Bénéat-Marlier, directrice de l'EPSM des Flandres, précise ce dernier. Le précédent directeur, Christian Burgi, a été nommé à la tête du centre hospitalier (CH) de Saint-Omer (Pas-de-Calais).

"Après la phase d’intérim, la direction présentera son projet aux instances pour que l’établissement Val de Lys-Artois intègre la direction commune", annonce-t-il.

L'EPSM des Flandres est déjà en direction commune avec les EPSM de Lille-Métropole (Armentières, Nord) et de l'agglomération lilloise (Saint-André-lez-Lille, Nord) depuis le 1er janvier, rappelle-t-on (cf dépêche du 19/03/2021 à 18:37).

Les 4 établissements sont par ailleurs réunis au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) de psychiatrie du Nord-Pas-de-Calais.

"La direction commune sera une réelle opportunité pour renforcer encore la politique de partenariat entre les établissements du GHT […]. Elle permettra de faciliter le fonctionnement du GHT avec une équipe qui va se partager en transversalité sur les 4 EPSM. Cela donne une force d’intégration pour pouvoir mener nos projets et harmoniser nos façons de faire, mais aussi profiter de l’expertise de chacun au bénéfice de l’établissement et du collectif", explique Valérie Bénéat-Marlier, désormais directrice des 4 établissements.

"Les équipes amenées à travailler en transversalité sont notamment la direction de la qualité et de la gestion des risques avec objectif de certification pour les 4 EPSM dans le courant de l’année 2022, la direction des relations avec les usagers, la direction du système d'information et la direction de la communication et de la culture", précise la direction.

L'EPSM des Flandres est actuellement marqué par de fortes difficultés de démographie médicale qui pourraient entraîner le transfert de nombreux lits vers l'EPSM Lille-Métropole, rappelle-t-on (cf dépêche du 23/06/2021 à 16:11).

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ: Olivier Decoster nommé directeur de la clinique de la Miotte (Belfort)

BELFORT - Olivier Decoster a pris lundi les fonctions de directeur de la clinique de la Miotte (Vivalto) dans le Territoire de Belfort, a rapporté le groupe Vivalto mercredi.

Il avait débuté sa carrière en tant qu’infirmier puis infirmier-anesthésiste (Iade) avant de s’orienter vers l’enseignement et la direction d’établissements de santé après avoir obtenu un master 1 en management et un master 2 en droit, gestion, économie de la santé à la Haute école de santé de Genève.

"Également titulaire d’un diplôme de management d’entreprise à l’Ifcam de Lausanne, il [a créé] sa propre société en 2014, pour accompagner la performance des cadres dans le domaine de la santé, notamment dans la gestion des conflits ou encore dans l’élaboration de projets d’établissement", indique Vivalto.

Depuis 2015, Olivier Decoster a notamment dirigé l’Hôpital des Courses (Korian) de Maisons-Laffitte (Yvelines) et la clinique Paris-Bercy (groupe Hexagone Santé) à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).

Avant de rejoindre le groupe Vivalto, il dirigeait la clinique Saint-Christophe (Soissons, Aisne) mais aussi trois cabinets médicaux au sein du groupe Courlancy-Saint-Gatien.

PACA: Le CH d'Antibes Juan-les-Pins adopte "30 mesures" pour lutter contre l'incivilité et les agressions

ANTIBES (Alpes-Maritimes) - Le centre hospitalier (CH) d'Antibes Juan-les-Pins a adopté "30 mesures" pour lutter contre l'incivilité et les agressions envers son personnel, en recrudescence depuis cet été, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué.

L'hôpital d'Antibes fait face depuis juillet à une "montée des incivilités et de la violence qui appelle la réaction la plus vigoureuse possible pour protéger ceux qui nous soignent", rapporte-t-il.

Ces "actes isolés de quelques-uns deviennent insupportables pour tous, en premier lieu les professionnels, mais également les usagers et leurs familles qui se retrouvent témoins, impuissants de ces agissements inconvenants". Et "contrairement aux idées reçues, les faits constatés proviennent de 'monsieur et madame tout le monde'".

Parmi ces 30 mesures, sont prévues:

  • la révision du règlement intérieur avec une application "la plus stricte du pouvoir de police administrative", pouvant conduire à des interdictions d'accès à l'établissement en cas d'agression ou de comportement inadapté
  • une restriction des visites avec renforcement de la présence des agents de sécurité et de la vidéoprotection
  • une "systématisation" du dépôt de plainte après toute agression, avec un suivi étroit de chaque plainte et la formation des personnels
  • la mise en place d’une campagne de sensibilisation "à l’attention des patients et de leurs proches" sur le nécessaire respect des règles de bon fonctionnement d’un hôpital.

/mlb-san-bd-gl-syl/ab/APMnews

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Le 29 septembre 2021 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP lance une expérimentation pour faciliter les transferts de patients depuis les urgences

PARIS - L’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) lance une expérimentation de six mois sur la fluidification, grâce à un outil numérique, des transferts de patients depuis les urgences vers les services d’aval, a-t-elle fait savoir mercredi dans un communiqué.

L’expérimentation concerne cinq services des urgences d’hôpitaux de l'AP-HP: Lariboisière, Bichat, Beaujon, Saint-Louis et Antoine-Béclère. Ces derniers pourront, grâce à une application développée par la société Recare, envoyer simultanément des demandes numériques de transfert aux services proches géographiquement, volontaires et enregistrés sur la plateforme Recare.

Les demandes pourront ainsi être envoyées à des services d'aval de gériatrie, cardiologie, neurologie et orthopédie avec lesquels les services des urgences ont l’habitude de travailler, "qu’ils soient situés dans les hôpitaux de l'AP-HP, privés ou Espic [établissements de santé privés d'intérêt collectif]". Les cellules de gestion des lits de l'AP-HP "sont également amenées à jouer un rôle central dans la gestion et le suivi de ces demandes en lien étroit avec les services", selon l'institution.

L'objectif est d’aider les services des urgences "à hospitaliser les patients dans les plus brefs délais et dans les meilleures conditions dans les services d’aval les plus adaptés à l’état de santé du patient", souligne-t-elle.

Le dispositif repose sur "un outil numérique qui a vocation à remplacer les appels multiples effectués par les équipes" pour rechercher un lit pour leur patient.

Au terme des six mois d’expérimentation, une évaluation sera réalisée pour mesurer les bénéfices de la solution pour les patients, les services des urgences et les services d’aval. L'AP-HP dispose de 25 services des urgences générales -17 adultes et 8 enfants- et de services des urgences spécialisées, rappelle-t-elle.

Le projet est financé par l'agence régionale de santé ((ARS) Ile-de-France dans le cadre d'une convention entre son département d'appui à la transformation des organisations en santé (Datos) et l'AP-HP et du plan régional "zéro brancard dans les services d’urgence pour les patients en attente d’hospitalisation" (cf dépêche du 19/11/2019 à 15:44).

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Covid-19: plus de 1.500 patients pris en charge par le CH de Vienne (Isère) depuis le début de l'épidémie

Le centre hospitalier Lucien-Hussel à Vienne (Isère) a pris en charge 1.556 patients Covid-19 depuis le début de l'épidémie, à la fin de l'hiver 2020, et enregistré 342 décès, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

Il ajoute que parallèlement 1.201 patients qui avaient eu le Covid sont retournés à leur domicile.

Depuis la mi-juillet, il a pris en charge 90 patients pour Covid-19 et dû faire face à 14 décès sur cette période. Pendant cette 4e vague, le maximum de patients hospitalisés qu'il a eus a été de 19 patients à la mi-août. Depuis début septembre, le nombre de patients hospitalisés baisse de façon constante. Au 27 septembre, il comptait 2 patients Covid hospitalisés dans une unité dédiée. Sur ces 2 patients, 1 est vacciné contre le Covid.

"Notre niveau de mobilisation des organisations est maintenu et adapté en fonction des besoins avec 5 unités dédiées Covid activables", explique-t-il. "Au regard des indicateurs, une seule unité est activée sur ce mode de prise en charge à ce jour."

Il précise que les réflexions organisationnelles en cours "sont davantage liées à la pénurie de personnel soignant, notamment infirmier", comme c'est le cas "sur de nombreux territoires", cette situation pouvant "se traduire en repli de l’offre de soins".

Sur la question de l'obligation vaccinale, il indique que "plus de 99% des professionnels soignants, administratifs et techniques en poste sur l’établissement répondent à l’obligation d’un schéma vaccinal complet ou en cours de régularisation vaccinés, hors arrêts maladie". Le CH a prononcé 5 suspensions.

HAUTS-DE-FRANCE: L'EPSM Val de Lys Artois (Pas-de-Calais) bientôt en direction commune avec les EPSM nordistes

SAINT-VENANT (Pas-de-Calais) - L'établissement public de santé mentale (EPSM) Val de Lys Artois (Saint-Venant) se dirige vers une direction commune avec l'EPSM des Flandres (Bailleul, Nord), confirme ce dernier mercredi auprès d'APMnews.

La direction de l'EPSM Val de Lys Artois est assurée par intérim depuis le 20 septembre par Valérie Bénéat-Marlier, directrice de l'EPSM des Flandres, précise ce dernier. Le précédent directeur, Christian Burgi, a été nommé à la tête du centre hospitalier (CH) de Saint-Omer (Pas-de-Calais).

"Après la phase d’intérim, la direction présentera son projet aux instances pour que l’établissement Val de Lys-Artois intègre la direction commune", annonce-t-il.

L'EPSM des Flandres est déjà en direction commune avec les EPSM de Lille-Métropole (Armentières, Nord) et de l'agglomération lilloise (Saint-André-lez-Lille, Nord) depuis le 1er janvier, rappelle-t-on (cf dépêche du 19/03/2021 à 18:37).

Les 4 établissements sont par ailleurs réunis au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) de psychiatrie du Nord-Pas-de-Calais.

"La direction commune sera une réelle opportunité pour renforcer encore la politique de partenariat entre les établissements du GHT […]. Elle permettra de faciliter le fonctionnement du GHT avec une équipe qui va se partager en transversalité sur les 4 EPSM. Cela donne une force d’intégration pour pouvoir mener nos projets et harmoniser nos façons de faire, mais aussi profiter de l’expertise de chacun au bénéfice de l’établissement et du collectif", explique Valérie Bénéat-Marlier, désormais directrice des 4 établissements.

"Les équipes amenées à travailler en transversalité sont notamment la direction de la qualité et de la gestion des risques avec objectif de certification pour les 4 EPSM dans le courant de l’année 2022, la direction des relations avec les usagers, la direction du système d'information et la direction de la communication et de la culture", précise la direction.

L'EPSM des Flandres est actuellement marqué par de fortes difficultés de démographie médicale qui pourraient entraîner le transfert de nombreux lits vers l'EPSM Lille-Métropole, rappelle-t-on (cf dépêche du 23/06/2021 à 16:11).

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ: Olivier Decoster nommé directeur de la clinique de la Miotte (Belfort)

BELFORT - Olivier Decoster a pris lundi les fonctions de directeur de la clinique de la Miotte (Vivalto) dans le Territoire de Belfort, a rapporté le groupe Vivalto mercredi.

Il avait débuté sa carrière en tant qu’infirmier puis infirmier-anesthésiste (Iade) avant de s’orienter vers l’enseignement et la direction d’établissements de santé après avoir obtenu un master 1 en management et un master 2 en droit, gestion, économie de la santé à la Haute école de santé de Genève.

"Également titulaire d’un diplôme de management d’entreprise à l’Ifcam de Lausanne, il [a créé] sa propre société en 2014, pour accompagner la performance des cadres dans le domaine de la santé, notamment dans la gestion des conflits ou encore dans l’élaboration de projets d’établissement", indique Vivalto.

Depuis 2015, Olivier Decoster a notamment dirigé l’Hôpital des Courses (Korian) de Maisons-Laffitte (Yvelines) et la clinique Paris-Bercy (groupe Hexagone Santé) à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).

Avant de rejoindre le groupe Vivalto, il dirigeait la clinique Saint-Christophe (Soissons, Aisne) mais aussi trois cabinets médicaux au sein du groupe Courlancy-Saint-Gatien.

PACA: Le CH d'Antibes Juan-les-Pins adopte "30 mesures" pour lutter contre l'incivilité et les agressions

ANTIBES (Alpes-Maritimes) - Le centre hospitalier (CH) d'Antibes Juan-les-Pins a adopté "30 mesures" pour lutter contre l'incivilité et les agressions envers son personnel, en recrudescence depuis cet été, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué.

L'hôpital d'Antibes fait face depuis juillet à une "montée des incivilités et de la violence qui appelle la réaction la plus vigoureuse possible pour protéger ceux qui nous soignent", rapporte-t-il.

Ces "actes isolés de quelques-uns deviennent insupportables pour tous, en premier lieu les professionnels, mais également les usagers et leurs familles qui se retrouvent témoins, impuissants de ces agissements inconvenants". Et "contrairement aux idées reçues, les faits constatés proviennent de 'monsieur et madame tout le monde'".

Parmi ces 30 mesures, sont prévues:

  • la révision du règlement intérieur avec une application "la plus stricte du pouvoir de police administrative", pouvant conduire à des interdictions d'accès à l'établissement en cas d'agression ou de comportement inadapté
  • une restriction des visites avec renforcement de la présence des agents de sécurité et de la vidéoprotection
  • une "systématisation" du dépôt de plainte après toute agression, avec un suivi étroit de chaque plainte et la formation des personnels
  • la mise en place d’une campagne de sensibilisation "à l’attention des patients et de leurs proches" sur le nécessaire respect des règles de bon fonctionnement d’un hôpital.

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