Actualités de l'Urgence - APM

ILE-DE-FRANCE: Accréditation internationale pour le référentiel du label "Qualité et sécurité des soins à l'international" de l'AP-HP

PARIS - Le référentiel du label "Qualité et sécurité des soins à l'international" de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), pour ses établissements de santé partenaires à l'international, a obtenu l'accréditation de l'International Society for Quality in Health Care External Evaluation Association (ISQuaEEA), a annoncé le CHU francilien jeudi dans un communiqué.

Ce label, initié en 2018 par la direction des relations internationales de l'AP-HP, s'adresse aux établissements de santé des pays francophones en développement ou émergents, principalement d'Afrique subsaharienne, afin d'évaluer globalement l'établissement (hors enseignement et recherche), rappelle l'institution.

Il est proposé "de façon indépendante et externe à l'établissement partenaire" par des experts de l'AP-HP, "choisis pour leur savoir-faire en matière d'évaluation de la qualité afin d'assurer à ces établissements une conduite d'accompagnement bienveillante à chaque étape de la démarche et adaptée à leurs spécificités".

Construit en paliers successifs pour s'adapter au degré de maturité des structures, il est fondé sur un référentiel décliné en 33 thèmes ou processus, dont 24 obligatoires, répartis en quatre parties (management, soins centrés sur le patient, plateaux médicotechniques à risques et processus support au service du soin). Ce référentiel a été révisé en 2023 pour répondre aux standards de l'ISQua dans sa cinquième édition et présenté à l'accréditation ISQuaEEA.

Cette accréditation, accordée pour quatre ans, "marque une étape importante pour la valorisation de la démarche qualité et sécurité des soins de l'AP-HP au niveau international" et témoigne de son "engagement" à soutenir les établissements de santé partenaires dans leur quête d'excellence, tout en renforçant sa "mission de santé publique", commente le CHU francilien. Il considère que cela "favorisera [sa] légitimité […] dans le dialogue avec les divers acteurs concernés, dont les partenaires hospitaliers volontaires mais aussi les institutionnels français et internationaux".

Sur le site de l'ISQuaEEA, il est mentionné qu'en France, seules la Haute autorité de santé (HAS) et l'AP-HP ont obtenu cette accréditation.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CHU de Lille renouvelle sa convention avec la direction régionale des finances publiques

LILLE - Le CHU de Lille a signé lundi le renouvellement pour 2025-2028 de la convention le liant à la trésorerie hospitalière de Lille et à la direction régionale des finances publiques, annonce-t-il dans un communiqué mercredi.

"En signant une nouvelle convention de services comptables et financiers (CSCF), ces trois acteurs s'engagent à renforcer leur partenariat, au bénéfice des usagers, des agents du CHU et du tissu économique du territoire", se félicite le CHU.

"Ils adaptent aussi leurs organisations aux nouveaux outils numériques et aux évolutions réglementaires relatives au nouveau régime de responsabilité du gestionnaire public, avec pour objectif de toujours améliorer le bon usage des deniers publics, dans une période de relative tension financière internationale", ajoute-t-il.

Cette convention prévoit notamment "la simplification des démarches et de l'accompagnement des usagers en cas de situation de recouvrement complexe, par le déploiement d'une cellule centralisée du contentieux par le CHU", "la sécurisation du paiement à 50 jours des fournisseurs locaux, régionaux et internationaux du CHU, par le déploiement de nouveaux modes de contrôle partenarial des dépenses" et "la mise en place d'un plan d'action partagé en cas de cyberattaque pour sécuriser encore plus les processus critiques du CHU, en particulier le paiement du salaire de ses 16.000 agents et celui des fournisseurs critiques".

Interrogé par APMnews, l'établissement précise que la durée moyenne de paiement est déjà de 51 jours.

PACA: Plan blanc levé au CH d'Hyères et au CHI de Toulon-La Seyne-sur-Mer

TOULON, HYÈRES (Var) - Le centre hospitalier (CH) d'Hyères et le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Toulon-La Seyne-sur-Mer ont levé leur plan blanc, déclenché après un incendie survenu lundi aux urgences de l'hôpital hyérois, selon un communiqué diffusé mercredi.

Le plan blanc avait été activé le jour même de l'incendie "par le directeur de l'établissement, en cellule de crise, pour gérer cet évènement exceptionnel", est-il rappelé.

"Suite à la mobilisation des équipes, le service d'accueil des urgences" du CH d'Hyères "a rouvert ses portes mardi […] à partir de 20 heures sous surveillance", est-il rappelé (cf dépêche du 03/06/2025 à 19:37).

"A ce jour, le retour à un fonctionnement normal permet d'acter la levée du plan blanc [mercredi] dans les deux établissements", est-il souligné.

CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CHU d'Orléans contraint de fermer ses lits d'hospitalisation complète en neurologie

ORLÉANS - Face à un manque d'effectifs, le CHU d'Orléans a été contraint de fermer ses lits d'hospitalisation complète en neurologie, a-t-il fait savoir dans un communiqué fin mai.

Le service de neurologie rencontre actuellement des difficultés de fonctionnement, touché par plusieurs départs récents de praticiens.

De fait, "les lits d'hospitalisation complète de neurologie ne peuvent être maintenus", a expliqué le CHU. Contactée par APMnews, la direction n'a pas souhaité répondre. Selon son site internet, le service comptait initialement 38 lits, à la fois pour la neurologie générale mais aussi pour son unité centrée sur la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC).

"Le CHU d'Orléans a revu son offre de soins et son organisation médicale, en lien avec l'agence régionale de santé [ARS] Centre-Val de Loire et le CHU de Tours, afin de préserver au mieux la prise en charge des patients souffrant d'AVC", précise l'établissement.

La prise en charge des AVC "continuera à être assurée au CHU Orléans avec, sur certaines périodes de la semaine, la contribution des neurologues du CHU de Tours", détaille la direction, ajoutant que les patients traités en urgence par thrombolyse continueront à être accueillis dans des lits de soins intensifs neurovasculaires en réanimation chirurgicale puis en unité neurovasculaire.

"Certaines prises en charge de neurologie resteront assurées en hospitalisation de semaine et, en ambulatoire, au sein de l'hôpital de jour de neurologie" et "l'offre de consultation sera également restreinte et une orientation vers les neurologues de ville pourra être proposée aux patients", a noté le CHU.

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