Actualités de l'Urgence - APM

10/12 2021
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: AP-HP, HÔPITAL NECKER (AP-HP), CH DE DUNKERQUE, GHT BOURGOGNE MÉRIDIONALE, CH DE SAINT-DENIS, CHU DE REIMS, AP-HM, CLINIQUE LA CASAMANCE À AUBAGNE

Le 10 décembre 2021 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: Alerte sur la situation de l'AP-HP de 670 médecins, qui dénoncent la "culture du chiffre"

PARIS - Dans un appel publié dans l'édition du quotidien Le Monde datée de vendredi, 670 médecins de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) alertent sur la situation du CHU francilien et demandent au président de la République, Emmanuel Macron, de mettre fin à la "culture du chiffre" à l'hôpital.

"L'état moral, organisationnel et budgétaire de l'AP-HP est au plus bas", alertent les signataires, dont parmi les premiers figurent plusieurs membres de la commission médicale d’établissement (CME), tels Bernard Granger, psychiatre à l’hôpital Cochin, Guy Benoît, pharmacien à l’hôpital Trousseau, également membre du directoire de l’AP-HP, dont certains sont aussi membres du Collectif Inter-Hôpitaux (CIH), comme Xavier Mariette, rhumatologue à l’hôpital Bicêtre, des présidents de CME locales, directeurs de départements médico-universitaires (DMU), ou encore Karine Lacombe, infectiologue à l’hôpital Saint-Antoine.

"Les personnels sont découragés et beaucoup démissionnent, y compris certains des meilleurs responsables médicaux. D’attractif, le CHU francilien est devenu répulsif", s'inquiètent-ils. "Il ne remplit plus sa mission de façon satisfaisante, malgré le dévouement et la qualité scientifique de notre communauté hospitalière".

Ils rappellent qu'en 2019, la "nouvelle AP-HP" a été mise en place, avec l'instauration des DMU et groupes hospitalo-universitaires (GHU). "La création de ces mastodontes ingouvernables" a entraîné "des dysfonctionnements et un désordre supplémentaire dans une institution qui en comptait déjà beaucoup", estiment les signataires.

Ils fustigent aussi "la réduction du temps de travail quotidien des équipes soignantes, dans le but de diminuer le nombre de jours de réduction du temps de travail (RTT) et d’économiser du personnel". La conséquence a été, selon eux, "de raccourcir les phases de transmission entre les équipes, de perdre le sentiment d’appartenance à un service et de dégrader les conditions de travail".

Faute de personnel, "des lits sont fermés dans une proportion jamais vue, jusqu’à près de 20%. Les soignants sont de plus en plus souvent contraints de refuser des soins médicaux et chirurgicaux, dont certains sont pourtant urgents et vitaux".

Les signataires dénoncent "la bureaucratie" dont pâtit l'hôpital public: "Se multipliant un peu plus chaque année, les exigences réglementaires tatillonnes, voire absurdes, ainsi que les injonctions paradoxales ruissellent des ministères vers les agences régionales de santé (ARS), puis inondent tous les recoins de l’hôpital".

Cette "culture du chiffre, du 'bla-bla' et des 'process' sape le moral des hospitaliers les plus impliqués dans leur vocation, celle de soigner", considèrent-ils. A leurs yeux, "il serait bon de rétablir une organisation simplifiée autour des fondamentaux que sont le service, l’hôpital et l’université". Ce qui suppose de revenir "sur les restrictions budgétaires et le virage gestionnaire des années 1980" et que "l'administration et la réglementation [soient] réduites au strict nécessaire et se [remettent] au service des soins".

"Il doit revenir au chef de service et au cadre paramédical de déterminer les ratios de personnels non médicaux nécessaires pour la prise en charge des patients, définir les fiches de poste de ces derniers, garantir leurs horaires et leurs conditions de travail", demandent-ils.

"Chaque jour de retard pris dans cette restauration de la capacité des services hospitaliers à remplir leurs missions aura des conséquences dramatiques sur la santé de nos concitoyens, dont vous serez en partie comptable", écrivent les signataires au président de la République.

ILE-DE-FRANCE: Le Cosem en soutien de l'hôpital Necker (AP-HP) pour soulager ses urgences pédiatriques

PARIS - L'association de santé à but non lucratif Cosem vient en soutien de l'hôpital Necker (AP-HP) pour désengorger ses urgences pédiatriques, a-t-elle fait savoir mercredi dans un communiqué.

Le dispositif répond à un besoin "de l'hôpital Necker qui se trouve face à une situation très compliquée" en raison de l'épidémie de bronchiolite, a expliqué mercredi à APMnews le Dr Amine Morjane, directeur médical du Cosem. Le service des urgences a "vu le nombre de passages journaliers exploser", avec des répercussions sur le temps d'attente.

Le Cosem a répondu à "un appel de l'agence régionale de santé" (ARS) pour prendre en charge "les cas ambulatoires, c'est-à-dire qui relèvent de la médecine de ville" et se présentent dans "un service d'urgence déjà bondé", a-t-il précisé.

Le Cosem a donc installé un "mini centre de santé" sous les urgences de l'hôpital, dans des locaux occupés pendant la journée par une consultation d'anesthésie. Il est ouvert "du lundi au vendredi de 19 heures à minuit et les samedis et dimanches de 10 heures à minuit", c'est-à-dire aux heures d'affluence aux urgences.

Le dispositif fonctionne "depuis une dizaine de jours et [le flux] de patients a augmenté" pour "atteindre une quinzaine de patients par soirée", a souligné Amine Morjane. Il appartient à l'infirmière d'accueil et d'orientation aux urgences de diriger l'enfant vers le Cosem lorsque son état ne relève pas d'une urgence.

"On a un système de 'fiche suiveuse' et une signalisation bien précise emmène le patient vers le centre de santé si besoin."

La structure est composée d'un médecin salarié du Cosem et d'un agent d'administratif pour les enregistrements.

Le Cosem a annoncé en mars l'ouverture d'un centre médical à l'hôpital Lariboisière (cf dépêche du 02/03/2021 à 17:20), "qui répond à la même logique", à la différence que le centre de Necker "n'accueille que des patients des urgences", tandis que celui de Lariboisière accueille "aussi des patients de l'extérieur", a précisé Amine Morjane.

HAUTS-DE-FRANCE: Le Dr Thierry Paupard élu président de la CME du CH de Dunkerque

DUNKERQUE (Nord) - Le Dr Thierry Paupard, responsable du service d'hépato-gastro-entérologie du centre hospitalier (CH) de Dunkerque, a été élu président de sa commission médicale d'établissement (CME) mardi, annonce l'établissement dans un communiqué transmis mercredi.

Le Dr Christophe Fruchart, responsable du service d'hématologie, a été élu vice président. Un second poste de vice-président devrait être créé, mentionne le CH. Il "pourrait être occupé" par le Dr Hélène Wattez, responsable du service de chirurgie vasculaire.

Le Dr Paupart exerçait déjà cette fonction depuis le 15 janvier 2020 par intérim, en succession du Dr Jean-Charles Aisenfarb, dont il était le vice-président.

"Pendant cette période, le Dr Paupard a notamment assumé la coordination de la communauté médicale pendant la crise Covid-19", indique le CH.

"Il aura à mener, lors de son prochain mandat, le pilotage du renouvellement du projet médical d’établissement, la préparation de la visite de certification et la relance de la dynamique de GHT [groupement hospitalier de territoire]. Il a indiqué que la consolidation de la démographie médicale serait également au cœur de son activité", ajoute-t-il.

Le Dr Paupard a intégré l'établissement en 1995 et y a notamment été chef du pôle "médecine 2" de 2017 à 2020.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le Dr Roland De Varax élu à la présidence de la CMG du GHT Bourgogne Méridionale

MÂCON - La première commission médicale de groupement (CMG) du groupement hospitalier de territoire (GHT) Bourgogne Méridionale s'est réunie jeudi et a élu "à l'unanimité" le Dr Roland De Varax, chef de service de réanimation du CH de Mâcon, à sa présidence, a-t-on appris auprès de la direction du CH de Mâcon, contactée jeudi soir par APMnews.

Le Dr De Varax était précédemment président de commission médicale d'établissement (CME) de Mâcon jusqu'en octobre.

"Il formera un tandem avec son vice-président, élu aussi largement, le Dr Desmaizieres, chef de service des urgences de l'hôpital Pays Charollais Brionnais [Paray-le-Monial], dont il est le président de CME", a rapporté la direction du CH de Mâcon, l'établissement support du GHT Bourgogne Méridionale qui rassemble également le CH de Bourbon-Lancy, le CH de Tournus, le CH de Paray-le-Monial, le CH de Marcigny, le CH de La Clayette, le CH de Charolles, le CH de Cluny et le CH de Tramayes.

"Les cinq établissements du GHT, à travers leurs représentants médicaux, ont exprimé le souhait de mettre en avant les coopérations déjà existantes, pour construire celles de demain et les filières de territoire", a rapporté la direction du CH de Mâcon.

ILE-DE-FRANCE: Le CH de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) signe un protocole pour faciliter le parcours des victimes d'infractions sexuelles

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Un protocole visant à faciliter l’accueil et la prise en charge des victimes d’infractions sexuelles a été signé mardi par le centre hospitalier (CH) de Saint-Denis, le parquet du tribunal judiciaire de Bobigny, la direction territoriale de la sécurité de proximité de la Seine-Saint-Denis et la préfecture de la Seine-Saint-Denis, a annoncé l'hôpital dans un communiqué.

Ce protocole a pour objectif de simplifier le parcours de prise en charge en évitant la multiplicité des lieux (urgences, unité médico-judiciaire, services enquêteurs…). Il doit aussi favoriser le recueil d'éléments en limitant le nombre d'examens et la multiplicité des intervenants et permettre "aux victimes indécises de bénéficier d'un délai supplémentaire pour déposer plainte par le biais de la conservation de preuves encore en amont (recherche d'éléments de preuve à titre conservatoire)".

L'accueil des victimes est prévu dans la maison des femmes de l'hôpital 24 heures sur 24, par une infirmière. "En dehors des heures ouvrables, un médecin d'astreinte est joignable pour la réalisation des examens cliniques et des prélèvements ainsi que pour la rédaction des certificats initiaux descriptifs", est-il précisé dans le document signé.

Ce protocole "s’inscrit dans la continuité d’une démarche précédemment engagée avec la mise en place, au printemps 2019, d’une permanence d'accueil des victimes et d’enregistrement des plaintes par un policier au sein-même de la maison des femmes", a rappelé le directeur de l'hôpital, Jean Pinson, cité dans le communiqué.

"La Seine-Saint-Denis a toujours été un laboratoire d’idées et d’expérimentations qui souvent devancent les dispositifs ensuite proposés au plan national, notamment en matière de violences faites aux femmes, et particulièrement de violences sexuelles", a observé Eric Mathais, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Bobigny, en saluant l'action de la maison des femmes, "structure exemplaire, riche, innovante et souvent érigée en modèle à l’échelle nationale".

GRAND EST: Le CHU de Reims déclenche son plan blanc

REIMS - Le CHU de Reims a réactivé le niveau 2 de son plan blanc "du fait de l’évolution de l’épidémie de Covid-19, en raison du risque d’un afflux de patients de grande ampleur [...] d’une situation de tension sur la disponibilité des lits d’hospitalisation", a rapporté la direction de l’établissement dans un communiqué diffusé vendredi.

"Ce dispositif permet à l’établissement de mobiliser toutes les ressources nécessaires, humaines et matérielles, en vue d’assurer la continuité des soins à tous les patients", a rappelé le CHU.

L’établissement accueillait vendredi 33 patients Covid-19 hospitalisés en médecine et 9 patients Covid-19 en réanimation dont 8 patients non vaccinés.

Le CHU va augmenter ses capacités d’hospitalisation Covid-19 en médecine de 27 à 33 lits lundi.

PACA: Un avis de vacance pour le poste de secrétaire général de l'AP-HM

MARSEILLE - Un avis de vacance pour le poste de secrétaire général de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) a été publié vendredi au Journal officiel.

Il s'agit de remplacer Pierre Pinzelli, secrétaire général de l'AP-HM depuis janvier 2019, qui été nommé en octobre directeur des centres hospitaliers (CH) d'Avignon et de Cavaillon-Lauris (Vaucluse).

PACA: La clinique La Casamance à Aubagne déménage son service d'imagerie

AUBAGNE (Bouches-du-Rhône) - L'Hôpital privé La Casamance à Aubagne a déménagé son service d'imagerie dans un nouveau bâtiment avec une superficie doublée, a annoncé vendredi l'établissement dans un communiqué.

La clinique a inauguré au printemps un nouveau bâtiment de 5.500 m² (bâtiment "Romarins"). Elle y déménage progressivement une partie de ses services, après le transfert de l'hôpital de jour en septembre et de la réanimation en avril (cf dépêche du 12/05/2021 à 13:14).

Le nouveau service d'imagerie est situé au sous-sol du nouveau bâtiment avec une surface qui a été doublée par rapport aux anciens locaux. Le transfert s'est accompagné d'un renouvellement d'une partie des équipements, avec notamment l'acquisition d'un appareil d'IRM d'une puissance de 3 teslas (contre 1,5 auparavant).

Près de 30.000 scanners et IRM sont réalisés chaque année dans la clinique par une équipe composée de 14 radiologues, 8 secrétaires, 6 manipulateurs, d'un cadre responsable et d'une personne compétente en radioprotection, indique l'établissement.

/mlb-bd-gl-cb-syl/ab/APMnews

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Le 10 décembre 2021 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: Alerte sur la situation de l'AP-HP de 670 médecins, qui dénoncent la "culture du chiffre"

PARIS - Dans un appel publié dans l'édition du quotidien Le Monde datée de vendredi, 670 médecins de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) alertent sur la situation du CHU francilien et demandent au président de la République, Emmanuel Macron, de mettre fin à la "culture du chiffre" à l'hôpital.

"L'état moral, organisationnel et budgétaire de l'AP-HP est au plus bas", alertent les signataires, dont parmi les premiers figurent plusieurs membres de la commission médicale d’établissement (CME), tels Bernard Granger, psychiatre à l’hôpital Cochin, Guy Benoît, pharmacien à l’hôpital Trousseau, également membre du directoire de l’AP-HP, dont certains sont aussi membres du Collectif Inter-Hôpitaux (CIH), comme Xavier Mariette, rhumatologue à l’hôpital Bicêtre, des présidents de CME locales, directeurs de départements médico-universitaires (DMU), ou encore Karine Lacombe, infectiologue à l’hôpital Saint-Antoine.

"Les personnels sont découragés et beaucoup démissionnent, y compris certains des meilleurs responsables médicaux. D’attractif, le CHU francilien est devenu répulsif", s'inquiètent-ils. "Il ne remplit plus sa mission de façon satisfaisante, malgré le dévouement et la qualité scientifique de notre communauté hospitalière".

Ils rappellent qu'en 2019, la "nouvelle AP-HP" a été mise en place, avec l'instauration des DMU et groupes hospitalo-universitaires (GHU). "La création de ces mastodontes ingouvernables" a entraîné "des dysfonctionnements et un désordre supplémentaire dans une institution qui en comptait déjà beaucoup", estiment les signataires.

Ils fustigent aussi "la réduction du temps de travail quotidien des équipes soignantes, dans le but de diminuer le nombre de jours de réduction du temps de travail (RTT) et d’économiser du personnel". La conséquence a été, selon eux, "de raccourcir les phases de transmission entre les équipes, de perdre le sentiment d’appartenance à un service et de dégrader les conditions de travail".

Faute de personnel, "des lits sont fermés dans une proportion jamais vue, jusqu’à près de 20%. Les soignants sont de plus en plus souvent contraints de refuser des soins médicaux et chirurgicaux, dont certains sont pourtant urgents et vitaux".

Les signataires dénoncent "la bureaucratie" dont pâtit l'hôpital public: "Se multipliant un peu plus chaque année, les exigences réglementaires tatillonnes, voire absurdes, ainsi que les injonctions paradoxales ruissellent des ministères vers les agences régionales de santé (ARS), puis inondent tous les recoins de l’hôpital".

Cette "culture du chiffre, du 'bla-bla' et des 'process' sape le moral des hospitaliers les plus impliqués dans leur vocation, celle de soigner", considèrent-ils. A leurs yeux, "il serait bon de rétablir une organisation simplifiée autour des fondamentaux que sont le service, l’hôpital et l’université". Ce qui suppose de revenir "sur les restrictions budgétaires et le virage gestionnaire des années 1980" et que "l'administration et la réglementation [soient] réduites au strict nécessaire et se [remettent] au service des soins".

"Il doit revenir au chef de service et au cadre paramédical de déterminer les ratios de personnels non médicaux nécessaires pour la prise en charge des patients, définir les fiches de poste de ces derniers, garantir leurs horaires et leurs conditions de travail", demandent-ils.

"Chaque jour de retard pris dans cette restauration de la capacité des services hospitaliers à remplir leurs missions aura des conséquences dramatiques sur la santé de nos concitoyens, dont vous serez en partie comptable", écrivent les signataires au président de la République.

ILE-DE-FRANCE: Le Cosem en soutien de l'hôpital Necker (AP-HP) pour soulager ses urgences pédiatriques

PARIS - L'association de santé à but non lucratif Cosem vient en soutien de l'hôpital Necker (AP-HP) pour désengorger ses urgences pédiatriques, a-t-elle fait savoir mercredi dans un communiqué.

Le dispositif répond à un besoin "de l'hôpital Necker qui se trouve face à une situation très compliquée" en raison de l'épidémie de bronchiolite, a expliqué mercredi à APMnews le Dr Amine Morjane, directeur médical du Cosem. Le service des urgences a "vu le nombre de passages journaliers exploser", avec des répercussions sur le temps d'attente.

Le Cosem a répondu à "un appel de l'agence régionale de santé" (ARS) pour prendre en charge "les cas ambulatoires, c'est-à-dire qui relèvent de la médecine de ville" et se présentent dans "un service d'urgence déjà bondé", a-t-il précisé.

Le Cosem a donc installé un "mini centre de santé" sous les urgences de l'hôpital, dans des locaux occupés pendant la journée par une consultation d'anesthésie. Il est ouvert "du lundi au vendredi de 19 heures à minuit et les samedis et dimanches de 10 heures à minuit", c'est-à-dire aux heures d'affluence aux urgences.

Le dispositif fonctionne "depuis une dizaine de jours et [le flux] de patients a augmenté" pour "atteindre une quinzaine de patients par soirée", a souligné Amine Morjane. Il appartient à l'infirmière d'accueil et d'orientation aux urgences de diriger l'enfant vers le Cosem lorsque son état ne relève pas d'une urgence.

"On a un système de 'fiche suiveuse' et une signalisation bien précise emmène le patient vers le centre de santé si besoin."

La structure est composée d'un médecin salarié du Cosem et d'un agent d'administratif pour les enregistrements.

Le Cosem a annoncé en mars l'ouverture d'un centre médical à l'hôpital Lariboisière (cf dépêche du 02/03/2021 à 17:20), "qui répond à la même logique", à la différence que le centre de Necker "n'accueille que des patients des urgences", tandis que celui de Lariboisière accueille "aussi des patients de l'extérieur", a précisé Amine Morjane.

HAUTS-DE-FRANCE: Le Dr Thierry Paupard élu président de la CME du CH de Dunkerque

DUNKERQUE (Nord) - Le Dr Thierry Paupard, responsable du service d'hépato-gastro-entérologie du centre hospitalier (CH) de Dunkerque, a été élu président de sa commission médicale d'établissement (CME) mardi, annonce l'établissement dans un communiqué transmis mercredi.

Le Dr Christophe Fruchart, responsable du service d'hématologie, a été élu vice président. Un second poste de vice-président devrait être créé, mentionne le CH. Il "pourrait être occupé" par le Dr Hélène Wattez, responsable du service de chirurgie vasculaire.

Le Dr Paupart exerçait déjà cette fonction depuis le 15 janvier 2020 par intérim, en succession du Dr Jean-Charles Aisenfarb, dont il était le vice-président.

"Pendant cette période, le Dr Paupard a notamment assumé la coordination de la communauté médicale pendant la crise Covid-19", indique le CH.

"Il aura à mener, lors de son prochain mandat, le pilotage du renouvellement du projet médical d’établissement, la préparation de la visite de certification et la relance de la dynamique de GHT [groupement hospitalier de territoire]. Il a indiqué que la consolidation de la démographie médicale serait également au cœur de son activité", ajoute-t-il.

Le Dr Paupard a intégré l'établissement en 1995 et y a notamment été chef du pôle "médecine 2" de 2017 à 2020.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le Dr Roland De Varax élu à la présidence de la CMG du GHT Bourgogne Méridionale

MÂCON - La première commission médicale de groupement (CMG) du groupement hospitalier de territoire (GHT) Bourgogne Méridionale s'est réunie jeudi et a élu "à l'unanimité" le Dr Roland De Varax, chef de service de réanimation du CH de Mâcon, à sa présidence, a-t-on appris auprès de la direction du CH de Mâcon, contactée jeudi soir par APMnews.

Le Dr De Varax était précédemment président de commission médicale d'établissement (CME) de Mâcon jusqu'en octobre.

"Il formera un tandem avec son vice-président, élu aussi largement, le Dr Desmaizieres, chef de service des urgences de l'hôpital Pays Charollais Brionnais [Paray-le-Monial], dont il est le président de CME", a rapporté la direction du CH de Mâcon, l'établissement support du GHT Bourgogne Méridionale qui rassemble également le CH de Bourbon-Lancy, le CH de Tournus, le CH de Paray-le-Monial, le CH de Marcigny, le CH de La Clayette, le CH de Charolles, le CH de Cluny et le CH de Tramayes.

"Les cinq établissements du GHT, à travers leurs représentants médicaux, ont exprimé le souhait de mettre en avant les coopérations déjà existantes, pour construire celles de demain et les filières de territoire", a rapporté la direction du CH de Mâcon.

ILE-DE-FRANCE: Le CH de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) signe un protocole pour faciliter le parcours des victimes d'infractions sexuelles

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Un protocole visant à faciliter l’accueil et la prise en charge des victimes d’infractions sexuelles a été signé mardi par le centre hospitalier (CH) de Saint-Denis, le parquet du tribunal judiciaire de Bobigny, la direction territoriale de la sécurité de proximité de la Seine-Saint-Denis et la préfecture de la Seine-Saint-Denis, a annoncé l'hôpital dans un communiqué.

Ce protocole a pour objectif de simplifier le parcours de prise en charge en évitant la multiplicité des lieux (urgences, unité médico-judiciaire, services enquêteurs…). Il doit aussi favoriser le recueil d'éléments en limitant le nombre d'examens et la multiplicité des intervenants et permettre "aux victimes indécises de bénéficier d'un délai supplémentaire pour déposer plainte par le biais de la conservation de preuves encore en amont (recherche d'éléments de preuve à titre conservatoire)".

L'accueil des victimes est prévu dans la maison des femmes de l'hôpital 24 heures sur 24, par une infirmière. "En dehors des heures ouvrables, un médecin d'astreinte est joignable pour la réalisation des examens cliniques et des prélèvements ainsi que pour la rédaction des certificats initiaux descriptifs", est-il précisé dans le document signé.

Ce protocole "s’inscrit dans la continuité d’une démarche précédemment engagée avec la mise en place, au printemps 2019, d’une permanence d'accueil des victimes et d’enregistrement des plaintes par un policier au sein-même de la maison des femmes", a rappelé le directeur de l'hôpital, Jean Pinson, cité dans le communiqué.

"La Seine-Saint-Denis a toujours été un laboratoire d’idées et d’expérimentations qui souvent devancent les dispositifs ensuite proposés au plan national, notamment en matière de violences faites aux femmes, et particulièrement de violences sexuelles", a observé Eric Mathais, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Bobigny, en saluant l'action de la maison des femmes, "structure exemplaire, riche, innovante et souvent érigée en modèle à l’échelle nationale".

GRAND EST: Le CHU de Reims déclenche son plan blanc

REIMS - Le CHU de Reims a réactivé le niveau 2 de son plan blanc "du fait de l’évolution de l’épidémie de Covid-19, en raison du risque d’un afflux de patients de grande ampleur [...] d’une situation de tension sur la disponibilité des lits d’hospitalisation", a rapporté la direction de l’établissement dans un communiqué diffusé vendredi.

"Ce dispositif permet à l’établissement de mobiliser toutes les ressources nécessaires, humaines et matérielles, en vue d’assurer la continuité des soins à tous les patients", a rappelé le CHU.

L’établissement accueillait vendredi 33 patients Covid-19 hospitalisés en médecine et 9 patients Covid-19 en réanimation dont 8 patients non vaccinés.

Le CHU va augmenter ses capacités d’hospitalisation Covid-19 en médecine de 27 à 33 lits lundi.

PACA: Un avis de vacance pour le poste de secrétaire général de l'AP-HM

MARSEILLE - Un avis de vacance pour le poste de secrétaire général de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) a été publié vendredi au Journal officiel.

Il s'agit de remplacer Pierre Pinzelli, secrétaire général de l'AP-HM depuis janvier 2019, qui été nommé en octobre directeur des centres hospitaliers (CH) d'Avignon et de Cavaillon-Lauris (Vaucluse).

PACA: La clinique La Casamance à Aubagne déménage son service d'imagerie

AUBAGNE (Bouches-du-Rhône) - L'Hôpital privé La Casamance à Aubagne a déménagé son service d'imagerie dans un nouveau bâtiment avec une superficie doublée, a annoncé vendredi l'établissement dans un communiqué.

La clinique a inauguré au printemps un nouveau bâtiment de 5.500 m² (bâtiment "Romarins"). Elle y déménage progressivement une partie de ses services, après le transfert de l'hôpital de jour en septembre et de la réanimation en avril (cf dépêche du 12/05/2021 à 13:14).

Le nouveau service d'imagerie est situé au sous-sol du nouveau bâtiment avec une surface qui a été doublée par rapport aux anciens locaux. Le transfert s'est accompagné d'un renouvellement d'une partie des équipements, avec notamment l'acquisition d'un appareil d'IRM d'une puissance de 3 teslas (contre 1,5 auparavant).

Près de 30.000 scanners et IRM sont réalisés chaque année dans la clinique par une équipe composée de 14 radiologues, 8 secrétaires, 6 manipulateurs, d'un cadre responsable et d'une personne compétente en radioprotection, indique l'établissement.

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