Actualités de l'Urgence - APM

ILE-DE-FRANCE: Campus Grand Paris Nord (AP-HP): lancement de l'enquête publique

Cette enquête publique menée par une commission d’enquête indépendante vise à recueillir les observations du public et à l'informer sur les différentes caractéristiques du projet.

Elle porte sur la déclaration d'utilité publique du projet, la mise en compatibilité du plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) de l'établissement public territorial (EPT) Plaine-Commune pour la construction du campus ainsi que sur l'enquête parcellaire définissant les parcelles nécessaires à la réalisation du projet et les ayants-droit à indemniser. Il s'agit des parcelles précédemment occupées par l’usine PSA, le magasin Conforama, la société Gaudefroy, la Semiso et une copropriété de logements et commerces.

Le campus hospitalo-universitaire doit accueillir sur 7,2 hectares, à l’horizon 2028, un hôpital qui abritera des activités médico-chirurgicales des hôpitaux Bichat-Claude-Bernard (Paris XVIIIe) et Beaujon (Clichy -Hauts-de-Seine), et un pôle universitaire réunissant les activités d’enseignement et de recherche de l'Université de Paris, en médecine, odontologie et soins infirmiers. Les 230.000 m² de surface de plancher sont répartis entre 60% pour l'hôpital, au sud, et 40% pour l'université, au nord.

Le dossier est notamment consultable sous une forme dématérialisée sur le site consacré à l'enquête publique. Un document diffusé à l'occasion de l'enquête détaille le projet et le calendrier. Une réunion publique est prévue mercredi 29 septembre en présentiel ou à distance.

Cette enquête, menée sous l'égide de la préfecture de la Seine-Saint-Denis, fait suite à une première concertation préalable en février et mars 2017 sur la zone d'aménagement concerté (ZAC) des Docks à Saint-Ouen puis à une seconde de décembre 2018 à février 2019 sur le nouveau site (toutes les deux sous l'égide de la Commission nationale du débat public -CNDP) ainsi qu'à une enquête publique préalable à la qualification par l'Etat de projet d'intérêt général en avril et mai 2019 sous l'égide de la préfecture (cf dépêche du 11/12/2018 à 12:39 et dépêche du 07/06/2021 à 18:02).

NORMANDIE: Des fermetures temporaires des urgences dans deux cliniques havraises

La direction du GHH a indiqué, jeudi soir dans un communiqué, avoir été informée mercredi soir de la fermeture des services d’urgences de la clinique des Ormeaux la nuit de jeudi à vendredi et le week-end et de ceux de l’Hôpital privé de l’Estuaire (groupe Ramsay Santé), pendant le week-end.

"L’Hôpital privé de l’Estuaire au Havre fermera temporairement son service d’urgences adultes du dimanche 12 septembre à 00h01 au lundi 13 septembre à 08h30. Cette fermeture ne concernera pas les urgences de gynécologie/maternité et de cardiologie interventionnelle", a précisé Ramsay Santé vendredi à APMnews.

"Cette décision a été prise face à une présence restreinte de personnel médical ce dimanche", a indiqué le groupe.

La clinique des Ormeaux a confirmé à APMnews qu'elle avait été contrainte de fermer le service temporairement en raison des difficultés de remplacement des médecins urgentistes. Lundi, l'activité avait repris.

"Nous avons travaillé avec les établissements et les acteurs pour s'assurer de l'organisation pour répondre aux besoins de la population", a indiqué à APMnews l'agence régionale de santé (ARS) Normandie.

Le GHH s'est organisé avec les acteurs médicaux locaux afin de ne pas générer un flux trop important de patients aux urgences adultes, enfants et gynécologiques de l’hôpital Jacques-Monod et a renforcé les moyens paramédicaux des services d’urgence de cet hôpital.

Il a été recommandé aux patients d’appeler le 116-117 pour une orientation médicale avant de se rendre aux urgences de l’hôpital ou le 15 en cas d’urgence vitale.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, "une hausse de l'activité habituelle" était rapportée par le GHH.

L'hôpital public Jacques-Monod a enregistré 91.450 passages aux urgences (tous types) en 2018, 90.900 en 2019 et 75.000 en 2020. La tendance 2021 depuis la fin des confinements montre "une forte reprise de la fréquentation aux urgences" sur la base des années précédentes alors que le GHH accueille toujours des patients atteints du Covid dans ses différents services avec des filières spécifiques.

ILE-DE-FRANCE: Anne-Claire de Reboul, nommée directrice adjointe de l'ensemble hospitalier de l'Institut Curie

Anne-Claire de Reboul, 41 ans, a rejoint l’Institut Curie le 1er septembre en tant que directrice adjointe de l’Ensemble hospitalier. Elle sera le soutien opérationnel et stratégique du nouveau directeur, le Pr Steven Le Gouill (cf dépêche du 01/09/2021 à 16:51). Elle a notamment pour mission de l'appuyer et de le conseiller dans la gestion des dossiers au quotidien, ainsi que sur l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie actuelle et à venir de l’Ensemble hospitalier.

"Anne-Claire de Reboul apporte son expertise en management et pilotage de projets basée sur son expérience professionnelle dans des postes à responsabilités au sein des hôpitaux", indique l'Institut Curie.

Anne-Claire de Reboul

Ancienne élève de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et diplômée d’un diplôme universitaire (DU) en sciences médicales pour les gestionnaires en santé, elle a été élève directeur puis directrice adjointe à la recherche au CHU de Nantes avant de rejoindre l'AP-HP en 2011 en tant que directrice en charge du pilotage des conférences stratégiques et responsable de la mise en œuvre du dispositif conventionnel des départements hospitalo-universitaires (DHU), puis directrice des affaires médicales et de la biologie aux hôpitaux universitaires Saint-Louis/Lariboisière/Fernand-Widal (2013-2015).

De 2015 à 2019, elle a été directrice du pôle affaires médicales, recherche et stratégie territoriale au CHU de Nantes. Elle a notamment piloté avec le Pr Le Gouill la direction de la recherche clinique et de l’innovation (DRCI) du CHU de Nantes. En novembre 2019, elle a été nommée directrice adjointe et directrice de la stratégie, de la recherche et des ressources humaines médicales au CH de Versailles.

"J’aurai à cœur de participer à la définition du nouveau projet d’établissement et de développer les conditions favorables au déploiement de l’innovation scientifique et médicale. Ma priorité sera d’assurer aux patients atteints de cancer la meilleure des prises en charge, humaine et bienveillante. Pour pouvoir y répondre, il faut pouvoir continuer à offrir à nos professionnels un environnement de travail à la hauteur de leur compétence et de la qualité des prises en charge qu’ils dispensent. Cette attention particulière portée à nos professionnels, cette volonté de prendre soin d’eux, sera au cœur de notre politique", a déclaré Anne-Claire de Reboul.

Claire Généty, qui était directrice générale adjointe affaires générales, finances et projets, a quitté l'établissement, a précisé l'institut à APMnews.

OCCITANIE: Des opposants à la vaccination et au passe sanitaire se sont introduits au CH de Rodez

RODEZ - Le centre hospitalier (CH) de Rodez a été victime samedi d'une intrusion de la part d'opposants à la vaccination et au passe sanitaire, a-t-il rapporté lundi dans un communiqué.

"La direction, les médecins et les cadres de santé font l'objet depuis jours de messages intimidants, menaçants et faisant pression", écrit l'hôpital.

Samedi, "des opposants à la vaccination et au passe sanitaire se sont introduits dans l'enceinte du CH, pouvant alors générer des risques pour les patients et les professionnels", poursuit-il.

L'établissement "condamne ces actions ainsi que des intrusions dans l'enceinte du site pouvant mettre en danger le fonctionnement hospitalier, la sécurité des patients et des professionnels".

"Aucune menace, manoeuvre d'intimidation ou de pression à l'encontre du directeur [Vincent Prévoteau], de l'équipe de direction, des médecins et des cadres de santé" n'est tolérée, poursuit-il.

PACA: Le CH de Salon-de-Provence fait l'acquisition d'un 2e scanner

SALON-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - Le centre hospitalier (CH) de Salon-de-Provence a fait l'acquisition d'un 2e scanner, a annoncé vendredi l'établissement dans un communiqué.

Il s'agit d'un modèle Révolution EVO 2* de GE Healthcare modèle, soit le même que le premier scanner (renouvelé en 2019). L’investissement total (équipement et travaux) est de l’ordre de 1,4 millions d'euros (M€).

L'implantation du scanner a été faite dans des locaux rénovés, une opération "s’est achevée en juillet pour aménager une salle d’interprétation, une salle scanner et tous les locaux associés (espaces d’attentes, box déshabillage, etc.)", précise l'établissement.

Son achat a été motivé par le constat d’une saturation de l'équipement existant avec plus de 14.500 examens et 20.000 forfaits techniques réalisés annuellement, avec des délais de rendez-vous "dépassant les 30 jours", a expliqué le CH.

Avec l’arrivée du 2e appareil, la cible d’augmentation d’activité est de l’ordre de 50% ("pas de doublement escompté vu le niveau de saturation de l’appareil actuel").

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