Actualités de l'Urgence - APM

PACA: Le ministère annule le refus d'autorisation de l'ARS Paca à un centre d'hémodialyse

PARIS - Le ministère du travail, de la santé, des solidarités et de la famille a annulé un refus de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) de demande d'autorisation d'activité de traitement de l'insuffisance rénale, faite par le Centre d'hémodialyse de Provence Aubagne (Bouches-du-Rhône), dans une décision datée du 18 août et publiée samedi au Journal officiel.

Le refus daté de novembre 2024 concernait l'hémodialyse en unité de dialyse médicalisée et en unité d'autodialyse simple ou assistée sur un site "à construire" à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le Var.

Un recours hiérarchique a par la suite été implicitement rejeté fin juillet.

"Considérant qu'en estimant la demande du centre imprécise sur la technique utilisée sous la modalité 'unité de dialyse médicalisée' alors que l'article R6123-64 du code de la santé publique n'impose pas de préciser la technique utilisée", l'ARS "a commis une erreur de droit", estime le ministère.

"En estimant que la demande visant à obtenir la modalité 'unité d'autodialyse simple et assistée' ne fournissait pas d'indication concernant la possibilité d'accueillir des patients en déplacement ou en séjour de vacances alors que l'article R6123-65 du code de la santé public ne prévoit pas d'obligation en la matière, l'agence régionale de santé a commis une erreur de droit", poursuit-il.

Le ministère ajoute que contrairement aux arguments de l'ARS pointant une imprécision "sur les conditions techniques de fonctionnement concernant le personnel paramédical", rien ne permet de "déceler un défaut manifeste de qualité" et le fait que "le dossier présenté par l'établissement comportait des éléments clairs sur l'existence de partenariats hospitaliers".

(Journal officiel, samedi 30 août, texte 7)

OCCITANIE: Des travaux de rénovation à 30 M€ validés au CH de Mende

MENDE - En déplacement en Lozère samedi, le ministre chargé de la santé et de l'accès aux soins, Yannick Neuder, a fait savoir que 30 millions d'euros (M€) d'investissement étaient prévus pour rénover le centre hospitalier (CH) de Mende.

Construit il y a près de 40 ans, "l'hôpital n'est plus dimensionné aux besoins de la population", a estimé Yannick Neuder.

Afin de "conforter le rôle central" du CH, qui est placé à plus de 1h30 des autres principaux hôpitaux, 30 M€ d'investissements globaux vont être réalisés, en deux phases.

La première phase consiste à refaire les urgences et la biologie. Le service des urgences de l'établissement mendois est dimensionné pour moins de 10.000 passages par an, mais en enregistre actuellement plus de 22.000. "Les travaux vont débuter prochainement", a assuré le ministre.

La seconde phase de travaux, également validée, porte sur la réfection de la maternité. Ce chantier représente un coût de "15 M€, dont 10 M€ de l'Etat", a pointé Yannick Neuder.

Il a ainsi insisté sur le fait qu'il n'y avait "aucune mise en danger de cette maternité", qui réalise environ 350 accouchements par an.

Le ministre a par ailleurs évoqué l'arrivée de "15 à 20 docteurs juniors supplémentaires" dans le département. Des discussions doivent aussi avoir lieu avec l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie sur la possibilité de disposer plus régulièrement d'un hélicoptère pour faciliter l'accès aux soins dans certaines zones enclavées.

OCCITANIE: L'hôpital de Mirande (Gers) lance son site internet

MIRANDE (Gers) - L'hôpital de Mirande a annoncé mardi la création de son site internet, afin de "renforcer sa communication" et "faciliter l'accès à l'information pour les patients, résidents, familles et partenaires du territoire".

L'adresse de ce nouveau site est: hopital-mirande.fr.

Il permet de présenter l'ensemble des services de l'hôpital: son unité de soins médicaux et de réadaptation (SMR) de 20 lits, dont quatre lits identifiés de soins palliatifs (Lisp); ses 133 lits d'Ehpad; et son service de soins infirmiers à domicile (Ssiad) de 37 places.

Les projets en cours de l'hôpital sont aussi évoqués, comme la transformation de cinq lits de SMR en lits de médecine ou la création d'un accueil de jour d'une capacité de six personnes.

L'établissement comptait 153 agents fin 2024, dont 130 personnels soignants. Il fait partie du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Gers, qui a pour établissement support le centre hospitalier (CH) d'Auch, avec lequel l'hôpital de Mirande est en direction commune.

CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CH de l'agglomération montargoise a accueilli ses premiers externes

AMILLY (Loiret) - Le centre hospitalier de l'agglomération montargoise (Cham) a accueilli lundi ses premiers externes en médecine, a annoncé l'établissement dans un communiqué.

Quatre étudiants, venant du département de formation médicale de l'université d'Orléans, sont arrivés dans le cadre d'un partenariat entre le CHU d'Orléans et le Cham.

"C'est une première depuis la création de cette faculté [en 2023, NDLR], et une étape importante pour renforcer les liens entre l'enseignement universitaire et le terrain hospitalier", a salué le Cham.

Les externes, actuellement en quatrième année de médecine, vont effectuer six semaines de stage au sein de l'hôpital montargois. Ils seront accueillis dans le service d'endocrino-diabétologie et de réanimation.

Au total, sur l'année universitaire 2025-2026, 26 étudiants doivent être accueillis au sein du Cham.

NORMANDIE: Le CHU de Caen lance son campus paramédical

CAEN - Les neuf écoles de formation paramédicale du CHU de Caen se rassemblent désormais sous une identité commune: le campus paramédical, a annoncé l'établissement lundi dans un communiqué.

"Avec 950 étudiants formés chaque année dans neuf filières diplômantes, il devient un acteur incontournable de la formation en santé en Normandie", fait valoir le CHU.

"Intégré directement à l'hôpital, le campus offre aux étudiants un accès privilégié aux innovations médicales, aux équipes de pointe et aux pratiques de soins les plus récentes. Le futur CHU [après sa reconstruction] renforcera encore ces synergies entre formation, recherche et soins, dans une logique de campus santé unifié", ajoute-t-il.

Rassemblées sur un site unique, les formations doivent favoriser l'interdisciplinarité et l'apprentissage collaboratif. Amphithéâtres, salles de simulation immersives, bibliothèque universitaire et espaces de travail partagés visent à créer un cadre stimulant, pensé pour apprendre autrement.

Du diplôme d'Etat d'aide-soignant à celui d'infirmier anesthésiste ou de cadre de santé, toutes les formations associent théorie, pratique, simulation et stages. "100% des diplômés trouvent un emploi à l'issue de leur cursus", assure le CHU. Le campus est certifié Qualiopi.

Le CHU met en avant "une vie associative dynamique, la proximité de la mer et un bassin de vie étudiant reconnu" pour "une expérience à taille humaine au cœur d'un territoire de santé".

Les neuf filières sont: assistant de régulation médicale (ARM), infirmier anesthésiste (Iade), infirmier de bloc opératoire (Ibode), manipulateur d'électroradiologie médicale (MERM), infirmier diplômé d'Etat (IDE), infirmier puériculteur (Ipuer), aide-soignant (AS), ambulancier (AMB) et cadre de santé (CS).

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