Actualités de l'Urgence - APM

24/07 2025
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CENTRE PSYCHOTHÉRAPIQUE DE L'AIN, CH BUGEY SUD, GHPSO, HÔPITAUX D'AIX-EN-PROVENCE ET DE SALON-DE-PROVENCE, CHI DE VILLENEUVE-SAINT-GEORGES (VAL-DE-MARNE), CH DE SEMUR-EN-AUXOIS

Le 24 juillet 2025 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le centre psychothérapique de l'Ain certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le Centre psychothérapique de l'Ain, établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) situé à Bourg-en-Bresse et qui assure le service public de psychiatrie de secteur pour l’ensemble du département de l’Ain, a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), selon la décision rendue publique par l'agence en juillet mais datée de mai.

Dans sa décision, la HAS a confirmé "la qualité des soins" et décerné la certification pour quatre ans. Une nouvelle visite sera programmée dans l’année qui précédera cette échéance.

Dans l’intervalle, la HAS encourage prioritairement l’établissement à "permettre au patient d’aller et venir librement et de disposer de ses affaires personnelles selon la prescription médicale" et de "systématiser la réévaluation de l’antibiothérapie et former les praticiens".

Dans le domaine du numérique, elle recommande de "compléter la formation des professionnels à la maîtrise des risques numériques pour favoriser l’appropriation" et de "formaliser les règles d’habilitation au système d’information".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH Bugey Sud (Ain) certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier Bugey Sud (CHBS) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), dans une décision rendue publique en juillet mais datée de mai.

La HAS a confirmé "la qualité des soins" et décerné la certification pour quatre ans. Une nouvelle visite sera programmée dans l’année qui précédera cette échéance.

Dans l’intervalle, la HAS encourage prioritairement l’établissement à:

  • "pérenniser les actions engagées pour permettre aux patients mineurs de disposer d’un environnement adapté, notamment aux urgences"
  • "impliquer les professionnels dans l’analyse et l’exploitation des résultats des indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS) (recueil, plan d’actions, etc.)"
  • "mettre en place des audits sur le risque infectieux (analyse de pratiques sur les précautions standards/complémentaires; suivi des dispositifs invasifs, etc.)".

Dans un communiqué daté du 10 juillet, le CH a estimé que le niveau "qualité des soins confirmée" obtenu attestait qu'il répondait "pleinement aux exigences principales de la HAS, garantissant un haut niveau de qualité et de sécurité des soins."

"Cette dynamique s’élargira prochainement à l’Ehpad, qui fera l’objet d’une évaluation externe au second semestre 2026, dispositif équivalent à la certification dans le secteur médico-social", a-t-il aussi annoncé.

Desservant un bassin de population de 50.000 habitants qui correspond au secteur Bugey sud et avec une attractivité qui s’étend à l’avant-pays savoyard et à une frange du Nord-Isère, le CH Bugey Sud comprend 335 lits et places, dont 102 en médecine, chirurgie, obstétrique (MCO), 48 en soins médicaux et de réadaptation (SMR) et 185 d'Ehpad, selon son site Internet.. Il est composé de deux bâtiments neufs, un pour le secteur hôpital et un pour le secteur Ehpad.

HAUTS-DE-FRANCE: Le GHPSO certifié sous conditions par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le groupe hospitalier public du sud de l'Oise (GHPSO), qui comprend les hôpitaux de Creil et Senlis, a été certifié sous conditions par la Haute autorité de santé (HAS), dans une décision rendue publique en juillet mais datée d'avril.

Elle l'encourage à finaliser "la mise en place d’une sécurisation des prescriptions médicales au bloc opératoire" comme "l’appropriation des mesures de gestion du risque numérique par les professionnels", ainsi qu'à pérenniser "les bonnes pratiques de stockage des médicaments" et "les actions mises en place pour la prise en charge de la douleur".

La HAS recommande aussi au GHPSO de "renforcer la démarche qualité", "développer l’appropriation de la démarche qualité par les professionnels", "mettre en place des mesures permettant le maintien de l’autonomie des patients âgés et des patients en situation de handicap", "systématiser l’évaluation de la dépendance iatrogène", "évaluer l'’efficacité du dispositif de gestion des urgences vitales et mettre en place des exercices de simulation" et "favoriser l'appropriation de leurs droits par les patients".

Contacté jeudi par APMnews, le directeur du GHSPO, Pascal Rio, précise qu'aucun recours n'a été intenté par l'établissement.

Une nouvelle visite de la HAS doit avoir lieu entre octobre 2025 et avril 2026.

PACA: Les urgences d'Aix-en-Provence et de Salon-de-Provence sous tension, les usagers invités à passer par le 15

MARSEILLE, AIX-EN-PROVENCE, SALON-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - L'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), l'hôpital du pays salonais et le centre hospitalier (CH) intercommunal d'Aix-Pertuis invitent la population à "adopter le bon réflexe" et à composer le 15 "avant tout déplacement aux urgences", dans un communiqué commun diffusé jeudi.

Ils rappellent que les urgences d'Aix-en-Provence et de Salon-de-Provence accueillent respectivement 57.000 et 42.000 passages aux urgences chaque année.

En raison de "ce nombre élevé de passages aux urgences, qui s’accroît encore davantage durant l’été, notamment du fait de l’attractivité touristique forte du territoire, la capacité d’accueil spontanée des patients aux urgences peut s’en trouver impactée", expliquent-ils.

Contactée par APMnews jeudi, l'ARS précise qu'il ne s'agit pas stricto sensu d'une régulation à l'entrée aux urgences, comme c'est par exemple le cas dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Il est par ailleurs rappelé dans le communiqué qu'un nouvel hôpital est attendu à Salon-de-Provence en 2029, pour 167 millions d'euros (M€), dont 98 M€ financés par l'Etat et 29 M€ par les collectivités, et que dans l'intervalle, des travaux d'aménagement des urgences ont été effectués pour augmenter la capacité d'accueil.

"À Aix-en-Provence, un plan global de restructuration est en cours pour améliorer l’accueil des patients: 5,5 M€ sont mobilisés pour la restructuration des
urgences adultes (dont 2 M€ apportés par l’ARS Paca, 1 M€ par le conseil régional et 1,5 M€ de la mairie d’Aix) et 2 M€ pour les urgences pédiatriques", est-il ajouté.

ILE-DE-FRANCE: Le CHI de Villeneuve-Saint-Georges engage un nouveau projet de service pour ses urgences adultes

VILLENEUVE-SAINT-GEORGES (Val-de-Marne) - Le centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (Chiv) lance un nouveau projet de service pour ses urgences adultes, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué, qui dresse un premier bilan de mesures prises pour cette activité depuis janvier.

Le service des urgences adultes du Chiv a été confronté à "d'importantes tensions, liées à des flux importants de patients, notamment lors de la dernière période épidémique hivernale", rappelle-t-il.

Cette situation avait conduit début janvier à une grève au sein des urgences et à la démission de la cheffe de service de ses responsabilités. La grève s'est achevée le 7 janvier avec la signature d'un protocole d'accord, qui a prévu des renforts et des états généraux (cf dépêche du 07/01/2025 à 17:20).

Ces derniers ont été ouverts le 13 janvier (cf dépêche du 10/02/2025 à 16:31) et "se sont réunis quatre fois, en présence des représentants de la direction, des professionnels des urgences, et des organisations syndicales du Chiv", fait savoir l'établissement. "Un premier bilan de suivi des mesures mises en œuvre depuis janvier a été réalisé le 2 juillet."

Ce point d'étape a concerné "huit thématiques prioritaires initialement identifiées", dont la réalisation d'un audit de fonctionnement des urgences (amélioration de la réponse en cas d'afflux de patients, amélioration de l'aval…)

L'audit de fonctionnement des urgences, "lancé dès janvier, a débouché sur la mise en place de sept groupes de travail qui se sont réunis entre mai et juin". Ces derniers portaient sur "la maîtrise de l'amont, le rôle de l'unité d'aval des urgences, la gestion des lits en situation exceptionnelle, la gestion des lits au quotidien, l'organisation médicale et paramédicale interne du SAU, le management et le projet du service, ses circuits et locaux".

Des pistes de travail ont été identifiées pour chacune de ces thématiques, et un nouveau projet de service pour les urgences adultes du Chiv a été présenté à l'occasion de la réunion du 2 juillet. Celui-ci comporte trois grands axes, précise l'établissement:

  • le renforcement des ressources humaines, "notamment en améliorant les organisations de travail, en renforçant l'attractivité et la fidélisation des professionnels, et en les faisant monter en compétences"
  • le désengorgement des urgences, "via par exemple la gestion des pics d'activité, le développement de la réorientation, la structuration des parcours de prise en charge et la fluidification des hospitalisations avec les autres services de l'hôpital"
  • le management par la qualité, "avec la perspective de la visite de certification de la Haute autorité de santé (HAS) en octobre 2026".

"Grâce au dialogue constructif et collectif mené ces derniers mois avec les représentants des personnels et les organisations syndicales, plusieurs actions ont déjà été engagées, et d'autres seront déployées dans les prochains mois afin d'anticiper la période hivernale 2025-26, notamment au niveau des effectifs et de la formation des professionnels des urgences, de la mise en place de nouveaux circuits au sein du SAU [service d'accueil des urgences] et de l'élaboration de nouveaux outils de suivi de l'activité dans l'ensemble des services du Chiv", selon le communiqué.

"La contribution et la mobilisation de tous étant indispensables pour fluidifier l'aval des urgences, tous les services seront amenés à être sollicités pour adapter certaines organisations et certains parcours", précise le Chiv.

Une nouvelle réunion de suivi des états généraux est prévue en octobre.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ: La HAS confirme la non-certification du CH de Semur-en-Auxois

SEMUR-EN-AUXOIS (Côte-d'Or) - La Haute autorité de santé (HAS) a repoussé début juillet le recours gracieux intenté par le centre hospitalier (CH) Robert-Morlevat de Semur-en-Auxois à la suite de sa non certification en mars.

À cette occasion, la HAS avait estimé que, "malgré un score global en apparence élevé", le CH de Semur-en-Auxois ne pouvait être certifié en raison "de la récurrence d'écarts déjà observés lors des visites précédentes, notamment concernant l'évaluation du dispositif de prise en charge des urgences vitales pour garantir son efficacité".

"De plus, la valeur insuffisante des IQSS [indicateurs de qualité et sécurité des soins] sur plusieurs thèmes a été confirmée en visite concernant la maîtrise du risque infectieux, la prise en charge de la douleur en chirurgie ambulatoire, et la coordination dans la prise en charge du patient en raison du manque d'information dans les lettres de liaison", avait ajouté la HAS, en relevant également "l'existence de pratiques et d'organisations à risque pour les patients".

Alors qu'une nouvelle visite des experts certificateurs doit avoir lieu "au plus tard" d'ici à mars 2027, la HAS a enjoint dans l'intervalle à l'établissement de:

  • "systématiser l'analyse bénéfice-risque et la pertinence des mesures de restrictions en unité fermée de psychiatrie"
  • "sécuriser l’identification des patients en psychiatrie"
  • "former les professionnels réalisant la désinfection des endoscopes"
  • "mettre en place des filières de déchets séparés dans les locaux intermédiaires suivant les dernières normes"
  • "intégrer la référence des endoscopes sur les lettres de liaison"
  • "développer l'appropriation de la démarche qualité par les professionnels"
  • "assurer la maîtrise du risque numérique".

/san-bd-mlb-gl/lb/APMnews

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Le 24 juillet 2025 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le centre psychothérapique de l'Ain certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le Centre psychothérapique de l'Ain, établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) situé à Bourg-en-Bresse et qui assure le service public de psychiatrie de secteur pour l’ensemble du département de l’Ain, a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), selon la décision rendue publique par l'agence en juillet mais datée de mai.

Dans sa décision, la HAS a confirmé "la qualité des soins" et décerné la certification pour quatre ans. Une nouvelle visite sera programmée dans l’année qui précédera cette échéance.

Dans l’intervalle, la HAS encourage prioritairement l’établissement à "permettre au patient d’aller et venir librement et de disposer de ses affaires personnelles selon la prescription médicale" et de "systématiser la réévaluation de l’antibiothérapie et former les praticiens".

Dans le domaine du numérique, elle recommande de "compléter la formation des professionnels à la maîtrise des risques numériques pour favoriser l’appropriation" et de "formaliser les règles d’habilitation au système d’information".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH Bugey Sud (Ain) certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier Bugey Sud (CHBS) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), dans une décision rendue publique en juillet mais datée de mai.

La HAS a confirmé "la qualité des soins" et décerné la certification pour quatre ans. Une nouvelle visite sera programmée dans l’année qui précédera cette échéance.

Dans l’intervalle, la HAS encourage prioritairement l’établissement à:

  • "pérenniser les actions engagées pour permettre aux patients mineurs de disposer d’un environnement adapté, notamment aux urgences"
  • "impliquer les professionnels dans l’analyse et l’exploitation des résultats des indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS) (recueil, plan d’actions, etc.)"
  • "mettre en place des audits sur le risque infectieux (analyse de pratiques sur les précautions standards/complémentaires; suivi des dispositifs invasifs, etc.)".

Dans un communiqué daté du 10 juillet, le CH a estimé que le niveau "qualité des soins confirmée" obtenu attestait qu'il répondait "pleinement aux exigences principales de la HAS, garantissant un haut niveau de qualité et de sécurité des soins."

"Cette dynamique s’élargira prochainement à l’Ehpad, qui fera l’objet d’une évaluation externe au second semestre 2026, dispositif équivalent à la certification dans le secteur médico-social", a-t-il aussi annoncé.

Desservant un bassin de population de 50.000 habitants qui correspond au secteur Bugey sud et avec une attractivité qui s’étend à l’avant-pays savoyard et à une frange du Nord-Isère, le CH Bugey Sud comprend 335 lits et places, dont 102 en médecine, chirurgie, obstétrique (MCO), 48 en soins médicaux et de réadaptation (SMR) et 185 d'Ehpad, selon son site Internet.. Il est composé de deux bâtiments neufs, un pour le secteur hôpital et un pour le secteur Ehpad.

HAUTS-DE-FRANCE: Le GHPSO certifié sous conditions par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le groupe hospitalier public du sud de l'Oise (GHPSO), qui comprend les hôpitaux de Creil et Senlis, a été certifié sous conditions par la Haute autorité de santé (HAS), dans une décision rendue publique en juillet mais datée d'avril.

Elle l'encourage à finaliser "la mise en place d’une sécurisation des prescriptions médicales au bloc opératoire" comme "l’appropriation des mesures de gestion du risque numérique par les professionnels", ainsi qu'à pérenniser "les bonnes pratiques de stockage des médicaments" et "les actions mises en place pour la prise en charge de la douleur".

La HAS recommande aussi au GHPSO de "renforcer la démarche qualité", "développer l’appropriation de la démarche qualité par les professionnels", "mettre en place des mesures permettant le maintien de l’autonomie des patients âgés et des patients en situation de handicap", "systématiser l’évaluation de la dépendance iatrogène", "évaluer l'’efficacité du dispositif de gestion des urgences vitales et mettre en place des exercices de simulation" et "favoriser l'appropriation de leurs droits par les patients".

Contacté jeudi par APMnews, le directeur du GHSPO, Pascal Rio, précise qu'aucun recours n'a été intenté par l'établissement.

Une nouvelle visite de la HAS doit avoir lieu entre octobre 2025 et avril 2026.

PACA: Les urgences d'Aix-en-Provence et de Salon-de-Provence sous tension, les usagers invités à passer par le 15

MARSEILLE, AIX-EN-PROVENCE, SALON-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - L'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), l'hôpital du pays salonais et le centre hospitalier (CH) intercommunal d'Aix-Pertuis invitent la population à "adopter le bon réflexe" et à composer le 15 "avant tout déplacement aux urgences", dans un communiqué commun diffusé jeudi.

Ils rappellent que les urgences d'Aix-en-Provence et de Salon-de-Provence accueillent respectivement 57.000 et 42.000 passages aux urgences chaque année.

En raison de "ce nombre élevé de passages aux urgences, qui s’accroît encore davantage durant l’été, notamment du fait de l’attractivité touristique forte du territoire, la capacité d’accueil spontanée des patients aux urgences peut s’en trouver impactée", expliquent-ils.

Contactée par APMnews jeudi, l'ARS précise qu'il ne s'agit pas stricto sensu d'une régulation à l'entrée aux urgences, comme c'est par exemple le cas dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Il est par ailleurs rappelé dans le communiqué qu'un nouvel hôpital est attendu à Salon-de-Provence en 2029, pour 167 millions d'euros (M€), dont 98 M€ financés par l'Etat et 29 M€ par les collectivités, et que dans l'intervalle, des travaux d'aménagement des urgences ont été effectués pour augmenter la capacité d'accueil.

"À Aix-en-Provence, un plan global de restructuration est en cours pour améliorer l’accueil des patients: 5,5 M€ sont mobilisés pour la restructuration des
urgences adultes (dont 2 M€ apportés par l’ARS Paca, 1 M€ par le conseil régional et 1,5 M€ de la mairie d’Aix) et 2 M€ pour les urgences pédiatriques", est-il ajouté.

ILE-DE-FRANCE: Le CHI de Villeneuve-Saint-Georges engage un nouveau projet de service pour ses urgences adultes

VILLENEUVE-SAINT-GEORGES (Val-de-Marne) - Le centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (Chiv) lance un nouveau projet de service pour ses urgences adultes, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué, qui dresse un premier bilan de mesures prises pour cette activité depuis janvier.

Le service des urgences adultes du Chiv a été confronté à "d'importantes tensions, liées à des flux importants de patients, notamment lors de la dernière période épidémique hivernale", rappelle-t-il.

Cette situation avait conduit début janvier à une grève au sein des urgences et à la démission de la cheffe de service de ses responsabilités. La grève s'est achevée le 7 janvier avec la signature d'un protocole d'accord, qui a prévu des renforts et des états généraux (cf dépêche du 07/01/2025 à 17:20).

Ces derniers ont été ouverts le 13 janvier (cf dépêche du 10/02/2025 à 16:31) et "se sont réunis quatre fois, en présence des représentants de la direction, des professionnels des urgences, et des organisations syndicales du Chiv", fait savoir l'établissement. "Un premier bilan de suivi des mesures mises en œuvre depuis janvier a été réalisé le 2 juillet."

Ce point d'étape a concerné "huit thématiques prioritaires initialement identifiées", dont la réalisation d'un audit de fonctionnement des urgences (amélioration de la réponse en cas d'afflux de patients, amélioration de l'aval…)

L'audit de fonctionnement des urgences, "lancé dès janvier, a débouché sur la mise en place de sept groupes de travail qui se sont réunis entre mai et juin". Ces derniers portaient sur "la maîtrise de l'amont, le rôle de l'unité d'aval des urgences, la gestion des lits en situation exceptionnelle, la gestion des lits au quotidien, l'organisation médicale et paramédicale interne du SAU, le management et le projet du service, ses circuits et locaux".

Des pistes de travail ont été identifiées pour chacune de ces thématiques, et un nouveau projet de service pour les urgences adultes du Chiv a été présenté à l'occasion de la réunion du 2 juillet. Celui-ci comporte trois grands axes, précise l'établissement:

  • le renforcement des ressources humaines, "notamment en améliorant les organisations de travail, en renforçant l'attractivité et la fidélisation des professionnels, et en les faisant monter en compétences"
  • le désengorgement des urgences, "via par exemple la gestion des pics d'activité, le développement de la réorientation, la structuration des parcours de prise en charge et la fluidification des hospitalisations avec les autres services de l'hôpital"
  • le management par la qualité, "avec la perspective de la visite de certification de la Haute autorité de santé (HAS) en octobre 2026".

"Grâce au dialogue constructif et collectif mené ces derniers mois avec les représentants des personnels et les organisations syndicales, plusieurs actions ont déjà été engagées, et d'autres seront déployées dans les prochains mois afin d'anticiper la période hivernale 2025-26, notamment au niveau des effectifs et de la formation des professionnels des urgences, de la mise en place de nouveaux circuits au sein du SAU [service d'accueil des urgences] et de l'élaboration de nouveaux outils de suivi de l'activité dans l'ensemble des services du Chiv", selon le communiqué.

"La contribution et la mobilisation de tous étant indispensables pour fluidifier l'aval des urgences, tous les services seront amenés à être sollicités pour adapter certaines organisations et certains parcours", précise le Chiv.

Une nouvelle réunion de suivi des états généraux est prévue en octobre.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ: La HAS confirme la non-certification du CH de Semur-en-Auxois

SEMUR-EN-AUXOIS (Côte-d'Or) - La Haute autorité de santé (HAS) a repoussé début juillet le recours gracieux intenté par le centre hospitalier (CH) Robert-Morlevat de Semur-en-Auxois à la suite de sa non certification en mars.

À cette occasion, la HAS avait estimé que, "malgré un score global en apparence élevé", le CH de Semur-en-Auxois ne pouvait être certifié en raison "de la récurrence d'écarts déjà observés lors des visites précédentes, notamment concernant l'évaluation du dispositif de prise en charge des urgences vitales pour garantir son efficacité".

"De plus, la valeur insuffisante des IQSS [indicateurs de qualité et sécurité des soins] sur plusieurs thèmes a été confirmée en visite concernant la maîtrise du risque infectieux, la prise en charge de la douleur en chirurgie ambulatoire, et la coordination dans la prise en charge du patient en raison du manque d'information dans les lettres de liaison", avait ajouté la HAS, en relevant également "l'existence de pratiques et d'organisations à risque pour les patients".

Alors qu'une nouvelle visite des experts certificateurs doit avoir lieu "au plus tard" d'ici à mars 2027, la HAS a enjoint dans l'intervalle à l'établissement de:

  • "systématiser l'analyse bénéfice-risque et la pertinence des mesures de restrictions en unité fermée de psychiatrie"
  • "sécuriser l’identification des patients en psychiatrie"
  • "former les professionnels réalisant la désinfection des endoscopes"
  • "mettre en place des filières de déchets séparés dans les locaux intermédiaires suivant les dernières normes"
  • "intégrer la référence des endoscopes sur les lettres de liaison"
  • "développer l'appropriation de la démarche qualité par les professionnels"
  • "assurer la maîtrise du risque numérique".

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