Actualités de l'Urgence - APM

22/01 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH ALPES LÉMAN, CH DE RIOM, HÔPITAUX NORD-OUEST (RHÔNE), AP-HP

Le 22 janvier 2024 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Benoît Labrière a pris ses fonctions à la tête du centre hospitalier Alpes Léman et à la présidence du GHT Léman Mont-Blanc

CONTAMINE-SUR-ARVE (Haute-Savoie) - Benoît Labrière, qui dirigeait les Hôpitaux Sud Charente à Barbezieux-Saint-Hilaire, pilote, depuis le 15 janvier, le centre hospitalier Alpes Léman (Chal, 700 lits et places, 2.000 salariés) ainsi que l'hôpital départemental Dufresne-Sommeiller (HDDS) et l'hôpital départemental de Reignier (en direction commune), a annoncé le Chal dans un communiqué samedi.

Le Chal étant établissement support du GHT Léman Mont-Blanc, il préside également le comité stratégique du GHT.

Benoît Labrière
Benoît Labrière

Benoît Labrière a succédé à Didier Renaut, devenu directeur général du CHU d'Amiens, et a pris la suite de Lucia Do Vale, directrice des ressources humaines, qui a assuré l'intérim.

Après une formation initiale en mathématiques et 10 années passées au ministère de l'économie, Benoît Labrière a obtenu en 2014 son diplôme de directeur à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP). Il a exercé ensuite différentes fonctions de direction.

Il a commencé sa carrière au centre hospitalier de Vendôme (Loir-et-Cher) comme directeur adjoint en charge des ressources humaines, des affaires médicales et de la formation professionnelle. Il a ensuite rejoint le centre hospitalier d'Argenteuil (Val-d'Oise) en 2016 en tant que directeur adjoint chargé des affaires financières et directeur délégué du site de Taverny dans le cadre de la direction commune entre les deux établissements.

Il dirigeait les Hôpitaux Sud Charente depuis septembre 2019. Il a également assuré l'intérim des Hôpitaux de Grand Cognac de septembre 2019 à janvier 2022.

En tant que nouveau directeur général du Chal et des autres hôpitaux, Benoît Labrière "prend la charge de la continuité des nombreux projets en cours et à venir, en concertation avec les professionnels hospitaliers et avec le soutien des élus, de l'ARS, du conseil départemental et des pouvoirs publics", souligne l'établissement.

Il "souhaite œuvrer au renforcement de l'attractivité et de la fidélisation des professionnels, dans la diversité des métiers, en soutenant les actions en faveur de la qualité de vie au travail (QVT) et en préservant la fluidité du dialogue social".

Il agira aussi pour "promouvoir le rôle moteur du Chal en matière de formation, d'enseignement, d'innovation, d'équipement et de développement durable tout en étant attentif à la performance d'ensemble, à l'agilité des organisations et à la consolidation de la trajectoire financière".

"Benoît Labrière accordera une attention particulière à l'identité des établissements composant la direction commune et le GHT Léman Mont-Blanc" et au "renforcement des relations territoriales", est-il précisé.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Prochaine ouverture des urgences de l'hôpital de Riom dans de nouveaux locaux

RIOM - Le nouveau bâtiment des urgences de l'hôpital de Riom ouvrira jeudi à partir de 18 heures, a annoncé l'établissement dans un communiqué vendredi.

"L'accueil en urgence des patients sera réalisé dans un bâtiment neuf de 840 m² situé à l'entrée de l'hôpital" et qui "se substituera aux anciens locaux devenus inadaptés", explique-t-il. Alors que les urgences du CH de Riom accueillent plus de 17.000 patients par an, les nouvelles permettront d'enregistrer 20.000 passages annuels.

Sa construction a représenté un coût de 5,3 millions d'euros.

L'espace est doté d'une salle d'attente pour patients dits valides et de neuf boxes d'environ 15 m² chacun pour l'accueil des patients sur brancard. Une salle d'accueil des urgences vitales double, d'une superficie de 23,5 m², permettra de prendre en charge les situations les plus graves. En outre, le service disposera d'une zone d'attente de transfert pour cinq patients.

L'équipe va passer de 43 personnes à 52 personnes "tout en accompagnant une réorganisation optimale de la structure". Vont être mis en place un infirmier d'orientation et d'accueil (IOA) 24h/24 disposant de quatre places d'accueil pour l'évaluation des patients avant la prise en charge médicale dans les boxes et deux infirmières présentes H24, permettant de maximiser l'activité soumise aux aléas inhérents à l'urgence.

Cet investissement vise à "répondre aux recommandations et aux conditions de prises en charge des urgences en différenciant le circuit des patients gravement atteints nécessitant des examens et une hospitalisation et des patients qui présentent des affections permettant un retour au domicile".

Le nombre de box a été augmenté de 5 à 10, permettant ainsi de faire face aux évolutions du nombre de passages en situation de tension et de réduire les durées de prise en charge en organisant mieux les flux de patients.

Ce nouveau service doit aussi conduire à assurer la sécurité des soins avec des zones de surveillance et des boxes adaptés, à améliorer les conditions d'accueil donc la satisfaction des patients et des familles et à réduire les durées de prise en charge.

Il doit permettre d'améliorer les conditions de travail des professionnels face aux risques et ainsi que la sécurité des personnes en bénéficiant d'une zone différenciée pour certains patients agités.

L'équipe médico-soignante du Smur complète l'équipe des urgences.

L'activité est articulée avec une unité hospitalière de courte durée (UHCD) de 10 lits pour les séjours courts de patients justifiant d'un retour à domicile ou qui doivent, selon leur évolution, être transférés dans un service spécialisé et en connexion directe avec le service d'imagerie dont le scanner sera prochainement renouvelé.

Les nouvelles urgences vont fonctionner en étroite collaboration avec le service des urgences adultes du CHU de Clermont-Ferrand, dans le cadre d'un pôle inter-établissement sur la médecine d'urgence, sous la responsabilité du Pr Jeannot Schmidt (chef de pôle des urgences du CHU) et du Dr Marjolaine Borel (cheffe de service des urgences depuis le 1er janvier 2024), permettant ainsi l'organisation des soins et la permanence médicale sur le bassin nord du Puy-de-Dôme.

Ce pôle sera le garant de l'affectation des ressources médicales en fonction des nécessités, notamment via des recrutements médicaux ou encore de l'encadrement pédagogique.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Rhône: trois nouveaux directeurs en fonction aux Hôpitaux Nord-Ouest

VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE - L'équipe de direction des Hôpitaux Nord-Ouest (HNO) a accueilli trois nouveaux directeurs adjoints, a annoncé l'établissement vendredi.

Réunis par une direction commune, les Hôpitaux Nord-Ouest comprennent les hôpitaux de Beaujeu, Belleville-en-Beaujolais, Tarare-Grandris, Trévoux, Villefranche-sur-Saône et les 10 Ehpad qui leur sont rattachés.

Vincent Nolibois, Damien Lagneau et Maëlle Auffray. Photos: HNO
Vincent Nolibois, Damien Lagneau et Maëlle Auffray. Photos: HNO

Vincent Nolibois a été nommé directeur des affaires financières et du contrôle de gestion des Hôpitaux Nord-Ouest. Il a été nommé le 2 janvier en remplacement de Jean-François Bosles et est membre du comité de direction commune des HNO.

Après une formation à l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire (Enap) et un parcours de sept ans comme directeur pénitentiaire d'insertion et de probation, il a intégré en 2022 l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et est devenu directeur d'hôpital.

Damien Lagneau a rejoint pour sa part les HNO en tant que directeur délégué des hôpitaux de Beaujeu et de Belleville. Nommé depuis le 2 janvier en remplacement de Benjamin Durand, il est aussi membre du comité de direction commune des HNO.

Sorti de l'EHESP en 2009 et titulaire d'un master de droit sanitaire et social, il a une expérience de 12 ans en direction et codirection d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Son parcours est enrichi par deux ans d'exercice d'un mandat syndical national.

Maëlle Auffray rejoint les HNO en tant que directrice des ressources humaines de l'hôpital de Villefranche-Sur-Saône. Nommée le 2 janvier en remplacement de Claire Chartres, elle est aussi membre du comité de direction commune des HNO.

Diplômée de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, elle est entrée à l'EHESP en 2022 et devenue directrice d'hôpital.

ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP lance une nouvelle enquête publique pour le projet "Grand Paris Nord"

PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a lancé une nouvelle enquête publique relative à la construction du campus hospitalo-universitaire Saint-Ouen Grand Paris Nord, portant sur la régularisation de la procédure de la déclaration d'utilité publique (DUP), a-t-elle annoncé vendredi sur son site.

La cour administrative d'appel de Paris a reconnu dans un décision d'octobre 2023 l'utilité publique du projet de campus hospitalo-universitaire Grand Paris Nord, contredisant le tribunal administratif qui avait annulé la DUP prononcée dans un arrêt préfectoral de mars 2022. Mais elle avait demandé à l'AP-HP de procéder, dans un délai de six mois avant de de rendre un arrêt définitif, à une nouvelle enquête publique, sur la base d'un dossier complet.

La cour avait en effet relevé un vice de procédure, en l'absence du rapport de contre-expertise du projet et de l'avis du commissaire général à l'investissement, auxquels a été soumise l'évaluation socio-économique préalable à la réalisation du volet hospitalier du projet, dans le dossier de l'enquête publique qui s'est déroulée du 13 septembre au 15 octobre 2021 (cf dépêche du 25/10/2023 à 14:35).

Une nouvelle enquête publique relative à la déclaration d'utilité publique (DUP) est organisée du lundi 29 janvier au lundi 4 mars, précise l'AP-HP.

Le dossier soumis à l'enquête se compose de trois parties: la présentation de l'enquête de régularisation, le dossier intégral de l'enquête initiale portant sur la DUP et des documents ajoutés pour l'enquête de régularisation.

Une réunion d'information et d'échange avec le public est organisée le jeudi 8 février à 18h à Saint-Ouen-sur-Seine.

Les "décisions susceptibles d'intervenir au terme de l'enquête publique" sont: "la décision préfectorale rectificative corrigeant le vice dont est entaché" l'arrêté préfectoral du 14 mars 2022 et "emportant mise en compatibilité du plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) de l'EPT [établissement public territorial] Plaine Commune, à Saint-Ouen-sur-Seine", ainsi que la décision définitive de la cour administrative d'appel de Paris, peut-t-on lire dans l'avis d'enquête publique.

Le projet architectural du futur hôpital a fait l'objet d'un séminaire le 16 janvier, réunissant "plus d'une centaine de professionnels des hôpitaux Bichat et Beaujon, et de patients ayant participé aux groupes de travail", souligne l'AP-HP.

Lors de cette rencontre, "le capacitaire cible de l'hôpital a été rappelé", ajoute-t-elle. "Il est beaucoup plus favorable qu'initialement. Grâce à l'ajout de 170 lits et de 115 places d'ambulatoire dans le projet, la cible est désormais de 986 lits installés (avec la possibilité d'ouvrir selon les besoins 53 lits supplémentaires en cas de tension dans les chambres dédoublables) et 288 places ambulatoires", détaille l'institution.

"On peut comparer ces chiffres à la moyenne des lits réellement occupés, entre 2017 et 2019 (soit avant le Covid et la forte tension sur les ressources humaines) à Bichat et Beaujon: 975 lits et 183 places", fait-elle valoir.

/san-mlb/nc/APMnews

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Le 22 janvier 2024 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Benoît Labrière a pris ses fonctions à la tête du centre hospitalier Alpes Léman et à la présidence du GHT Léman Mont-Blanc

CONTAMINE-SUR-ARVE (Haute-Savoie) - Benoît Labrière, qui dirigeait les Hôpitaux Sud Charente à Barbezieux-Saint-Hilaire, pilote, depuis le 15 janvier, le centre hospitalier Alpes Léman (Chal, 700 lits et places, 2.000 salariés) ainsi que l'hôpital départemental Dufresne-Sommeiller (HDDS) et l'hôpital départemental de Reignier (en direction commune), a annoncé le Chal dans un communiqué samedi.

Le Chal étant établissement support du GHT Léman Mont-Blanc, il préside également le comité stratégique du GHT.

Benoît Labrière
Benoît Labrière

Benoît Labrière a succédé à Didier Renaut, devenu directeur général du CHU d'Amiens, et a pris la suite de Lucia Do Vale, directrice des ressources humaines, qui a assuré l'intérim.

Après une formation initiale en mathématiques et 10 années passées au ministère de l'économie, Benoît Labrière a obtenu en 2014 son diplôme de directeur à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP). Il a exercé ensuite différentes fonctions de direction.

Il a commencé sa carrière au centre hospitalier de Vendôme (Loir-et-Cher) comme directeur adjoint en charge des ressources humaines, des affaires médicales et de la formation professionnelle. Il a ensuite rejoint le centre hospitalier d'Argenteuil (Val-d'Oise) en 2016 en tant que directeur adjoint chargé des affaires financières et directeur délégué du site de Taverny dans le cadre de la direction commune entre les deux établissements.

Il dirigeait les Hôpitaux Sud Charente depuis septembre 2019. Il a également assuré l'intérim des Hôpitaux de Grand Cognac de septembre 2019 à janvier 2022.

En tant que nouveau directeur général du Chal et des autres hôpitaux, Benoît Labrière "prend la charge de la continuité des nombreux projets en cours et à venir, en concertation avec les professionnels hospitaliers et avec le soutien des élus, de l'ARS, du conseil départemental et des pouvoirs publics", souligne l'établissement.

Il "souhaite œuvrer au renforcement de l'attractivité et de la fidélisation des professionnels, dans la diversité des métiers, en soutenant les actions en faveur de la qualité de vie au travail (QVT) et en préservant la fluidité du dialogue social".

Il agira aussi pour "promouvoir le rôle moteur du Chal en matière de formation, d'enseignement, d'innovation, d'équipement et de développement durable tout en étant attentif à la performance d'ensemble, à l'agilité des organisations et à la consolidation de la trajectoire financière".

"Benoît Labrière accordera une attention particulière à l'identité des établissements composant la direction commune et le GHT Léman Mont-Blanc" et au "renforcement des relations territoriales", est-il précisé.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Prochaine ouverture des urgences de l'hôpital de Riom dans de nouveaux locaux

RIOM - Le nouveau bâtiment des urgences de l'hôpital de Riom ouvrira jeudi à partir de 18 heures, a annoncé l'établissement dans un communiqué vendredi.

"L'accueil en urgence des patients sera réalisé dans un bâtiment neuf de 840 m² situé à l'entrée de l'hôpital" et qui "se substituera aux anciens locaux devenus inadaptés", explique-t-il. Alors que les urgences du CH de Riom accueillent plus de 17.000 patients par an, les nouvelles permettront d'enregistrer 20.000 passages annuels.

Sa construction a représenté un coût de 5,3 millions d'euros.

L'espace est doté d'une salle d'attente pour patients dits valides et de neuf boxes d'environ 15 m² chacun pour l'accueil des patients sur brancard. Une salle d'accueil des urgences vitales double, d'une superficie de 23,5 m², permettra de prendre en charge les situations les plus graves. En outre, le service disposera d'une zone d'attente de transfert pour cinq patients.

L'équipe va passer de 43 personnes à 52 personnes "tout en accompagnant une réorganisation optimale de la structure". Vont être mis en place un infirmier d'orientation et d'accueil (IOA) 24h/24 disposant de quatre places d'accueil pour l'évaluation des patients avant la prise en charge médicale dans les boxes et deux infirmières présentes H24, permettant de maximiser l'activité soumise aux aléas inhérents à l'urgence.

Cet investissement vise à "répondre aux recommandations et aux conditions de prises en charge des urgences en différenciant le circuit des patients gravement atteints nécessitant des examens et une hospitalisation et des patients qui présentent des affections permettant un retour au domicile".

Le nombre de box a été augmenté de 5 à 10, permettant ainsi de faire face aux évolutions du nombre de passages en situation de tension et de réduire les durées de prise en charge en organisant mieux les flux de patients.

Ce nouveau service doit aussi conduire à assurer la sécurité des soins avec des zones de surveillance et des boxes adaptés, à améliorer les conditions d'accueil donc la satisfaction des patients et des familles et à réduire les durées de prise en charge.

Il doit permettre d'améliorer les conditions de travail des professionnels face aux risques et ainsi que la sécurité des personnes en bénéficiant d'une zone différenciée pour certains patients agités.

L'équipe médico-soignante du Smur complète l'équipe des urgences.

L'activité est articulée avec une unité hospitalière de courte durée (UHCD) de 10 lits pour les séjours courts de patients justifiant d'un retour à domicile ou qui doivent, selon leur évolution, être transférés dans un service spécialisé et en connexion directe avec le service d'imagerie dont le scanner sera prochainement renouvelé.

Les nouvelles urgences vont fonctionner en étroite collaboration avec le service des urgences adultes du CHU de Clermont-Ferrand, dans le cadre d'un pôle inter-établissement sur la médecine d'urgence, sous la responsabilité du Pr Jeannot Schmidt (chef de pôle des urgences du CHU) et du Dr Marjolaine Borel (cheffe de service des urgences depuis le 1er janvier 2024), permettant ainsi l'organisation des soins et la permanence médicale sur le bassin nord du Puy-de-Dôme.

Ce pôle sera le garant de l'affectation des ressources médicales en fonction des nécessités, notamment via des recrutements médicaux ou encore de l'encadrement pédagogique.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Rhône: trois nouveaux directeurs en fonction aux Hôpitaux Nord-Ouest

VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE - L'équipe de direction des Hôpitaux Nord-Ouest (HNO) a accueilli trois nouveaux directeurs adjoints, a annoncé l'établissement vendredi.

Réunis par une direction commune, les Hôpitaux Nord-Ouest comprennent les hôpitaux de Beaujeu, Belleville-en-Beaujolais, Tarare-Grandris, Trévoux, Villefranche-sur-Saône et les 10 Ehpad qui leur sont rattachés.

Vincent Nolibois, Damien Lagneau et Maëlle Auffray. Photos: HNO
Vincent Nolibois, Damien Lagneau et Maëlle Auffray. Photos: HNO

Vincent Nolibois a été nommé directeur des affaires financières et du contrôle de gestion des Hôpitaux Nord-Ouest. Il a été nommé le 2 janvier en remplacement de Jean-François Bosles et est membre du comité de direction commune des HNO.

Après une formation à l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire (Enap) et un parcours de sept ans comme directeur pénitentiaire d'insertion et de probation, il a intégré en 2022 l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et est devenu directeur d'hôpital.

Damien Lagneau a rejoint pour sa part les HNO en tant que directeur délégué des hôpitaux de Beaujeu et de Belleville. Nommé depuis le 2 janvier en remplacement de Benjamin Durand, il est aussi membre du comité de direction commune des HNO.

Sorti de l'EHESP en 2009 et titulaire d'un master de droit sanitaire et social, il a une expérience de 12 ans en direction et codirection d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Son parcours est enrichi par deux ans d'exercice d'un mandat syndical national.

Maëlle Auffray rejoint les HNO en tant que directrice des ressources humaines de l'hôpital de Villefranche-Sur-Saône. Nommée le 2 janvier en remplacement de Claire Chartres, elle est aussi membre du comité de direction commune des HNO.

Diplômée de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, elle est entrée à l'EHESP en 2022 et devenue directrice d'hôpital.

ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP lance une nouvelle enquête publique pour le projet "Grand Paris Nord"

PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a lancé une nouvelle enquête publique relative à la construction du campus hospitalo-universitaire Saint-Ouen Grand Paris Nord, portant sur la régularisation de la procédure de la déclaration d'utilité publique (DUP), a-t-elle annoncé vendredi sur son site.

La cour administrative d'appel de Paris a reconnu dans un décision d'octobre 2023 l'utilité publique du projet de campus hospitalo-universitaire Grand Paris Nord, contredisant le tribunal administratif qui avait annulé la DUP prononcée dans un arrêt préfectoral de mars 2022. Mais elle avait demandé à l'AP-HP de procéder, dans un délai de six mois avant de de rendre un arrêt définitif, à une nouvelle enquête publique, sur la base d'un dossier complet.

La cour avait en effet relevé un vice de procédure, en l'absence du rapport de contre-expertise du projet et de l'avis du commissaire général à l'investissement, auxquels a été soumise l'évaluation socio-économique préalable à la réalisation du volet hospitalier du projet, dans le dossier de l'enquête publique qui s'est déroulée du 13 septembre au 15 octobre 2021 (cf dépêche du 25/10/2023 à 14:35).

Une nouvelle enquête publique relative à la déclaration d'utilité publique (DUP) est organisée du lundi 29 janvier au lundi 4 mars, précise l'AP-HP.

Le dossier soumis à l'enquête se compose de trois parties: la présentation de l'enquête de régularisation, le dossier intégral de l'enquête initiale portant sur la DUP et des documents ajoutés pour l'enquête de régularisation.

Une réunion d'information et d'échange avec le public est organisée le jeudi 8 février à 18h à Saint-Ouen-sur-Seine.

Les "décisions susceptibles d'intervenir au terme de l'enquête publique" sont: "la décision préfectorale rectificative corrigeant le vice dont est entaché" l'arrêté préfectoral du 14 mars 2022 et "emportant mise en compatibilité du plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) de l'EPT [établissement public territorial] Plaine Commune, à Saint-Ouen-sur-Seine", ainsi que la décision définitive de la cour administrative d'appel de Paris, peut-t-on lire dans l'avis d'enquête publique.

Le projet architectural du futur hôpital a fait l'objet d'un séminaire le 16 janvier, réunissant "plus d'une centaine de professionnels des hôpitaux Bichat et Beaujon, et de patients ayant participé aux groupes de travail", souligne l'AP-HP.

Lors de cette rencontre, "le capacitaire cible de l'hôpital a été rappelé", ajoute-t-elle. "Il est beaucoup plus favorable qu'initialement. Grâce à l'ajout de 170 lits et de 115 places d'ambulatoire dans le projet, la cible est désormais de 986 lits installés (avec la possibilité d'ouvrir selon les besoins 53 lits supplémentaires en cas de tension dans les chambres dédoublables) et 288 places ambulatoires", détaille l'institution.

"On peut comparer ces chiffres à la moyenne des lits réellement occupés, entre 2017 et 2019 (soit avant le Covid et la forte tension sur les ressources humaines) à Bichat et Beaujon: 975 lits et 183 places", fait-elle valoir.

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