Actualités de l'Urgence - APM

10/03 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH ANNECY GENEVOIS (CHANGE), HÔPITAL PRIVÉ DE LA LOIRE, CHU D'ANGERS, CH DU MANS, GH BRETAGNE SUD, HCL ET CLINIQUE LES LILAS BLEUS

Le 10 mars 2022 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le centre hospitalier d'Annecy ouvre ses nouvelles urgences

ANNECY - Le centre hospitalier Annecy Genevois (Change) ouvre jeudi, sur son site d'Annecy, un nouveau bâtiment accueillant les urgences adultes, ouvert dans le cadre d'une réorganisation des flux des patients, a-t-il annoncé dans un communiqué mardi.

"Les nouvelles urgences recevront les patients adultes dans un tout nouveau bâtiment lumineux, aux équipements modernes, où l’accueil et la prise en charge des patients ont été optimisés afin d’améliorer la qualité du parcours patient", annonce le Change.

Il explique que "l’infirmier d’accueil régulera par deux entrées distinctes les flux des patients 'couchés' et 'debout'". "Après une première évaluation et en fonction du degré d’urgence des soins nécessaires, les patients continueront leur parcours selon le principe d’une marche en avant."

Le nouveau bâtiment comprend 13 nouvelles salles de consultation, une zone de surveillance et d’attente de résultats nécessaires au diagnostic et à l’orientation des patients, un plateau d’imagerie d’urgence comprenant une salle de radiologie et une salle de scanner spécifique.

"Un espace spécifiquement adapté permettra aussi de mieux répondre aux situations d’urgences psychiatriques", ajoute l'établissement.

Une zone sera également consacrée aux urgences vitales (SAUV) et aux traumatismes graves (déchocage), "permettant de mobiliser l’ensemble des moyens soignants et de graduer les soins", souligne le Change qui assure que cette évolution "consolid[e] son rôle de traumacenter de niveau 1".

"Le transfert de l’activité des urgences actuelles vers le nouveau bâtiment se fera en un seul mouvement pour les personnels et les patients", ajoute l'établissement qui qualifie l'opération de "complexe" et nécessitant "une forte logistique pour assurer la continuité des soins".

Fin 2022, le nouveau bâtiment accueillera une nouvelle aire de pose pour les transports héliportés et, courant 2023, une cinquantaine de lits spécialisés dont des lits de posturgence médicale. La maison médicale de garde s’installera aussi dans ce nouveau bâtiment, dans des locaux situés en proximité de l’accueil principal.

En 2021, le Change a comptabilisé 104.066 passages aux urgences (78.439 sur son site d’Annecy et 25.627 sur celui de Saint-Julien-en-Genevois). Parmi eux, il a enregistré 19.182 urgences pédiatriques à Annecy (14.709 pour un motif médical et 4.473 pour un motif traumatologique) et 4.533 urgences pédiatriques sur le site de Saint-Julien, tous motifs confondus.

Dans le cadre du "Nouveau Change", l'établissement a déjà reconfiguré le service des urgences pédiatriques et aménagé l’accueil des urgences gynécologiques depuis début décembre 2021.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'Hôpital privé de la Loire suspend l'accueil des urgences la nuit

SAINT-ETIENNE - L'Hôpital privé de la Loire (330 lits et places) a suspendu lundi l'accueil des urgences la nuit, cette suspension courant au moins jusqu'à fin mars, en raison de problèmes d'effectifs médicaux, a-t-on appris auprès de Ramsay Santé.

"En raison des difficultés de recrutement de médecins urgentistes, l’Hôpital privé de la Loire à Saint-Etienne est contraint de devoir fermer son service d’urgences la nuit, de 20h à 8h, et ce à partir de ce lundi 7 mars jusqu’à fin mars a minima", a déclaré le groupe à APMnews mardi.

Il précise que l'agence régionale de santé (ARS) et les "principaux partenaires" (Samu, pompiers…) ont été prévenus de cet arrêt. (Samu, pompiers, etc.), les patients devant appeler le 15 pour être dirigés vers les autres urgences du territoire.

"Pour tous les patients suivis à l’Hôpital privé de la Loire et qui seraient admis dans les autres services d’urgences, ils seront les ré-hospitalisés dès le lendemain matin si nécessaire", souligne-t-il.

"En cas d’urgence chirurgicale immédiate d’un patient opéré récemment à l’Hôpital privé de la Loire et accueilli par un autre service d’urgences, le geste chirurgical pourra être organisé dans la nuit sur l’Hôpital privé de la Loire, sur accord du chirurgien de garde", ajoute-t-il.

L’Hôpital privé de la Loire a enregistré environ 6.560 passages aux urgences en 2021 entre 20h et 8h, soit "en moyenne 18 patients par nuit", a-t-il précisé à APMnews.

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU d'Angers lance un job-dating pour recruter 400 professionnels

ANGERS - Le CHU lance sa campagne de recrutement pour l’été et le second semestre 2022 avec 400 postes à pourvoir lors d'un job-dating qui sera organisé vendredi 25 mars, a annoncé l'établissement lundi dans un communiqué.

Le CHU d’Angers, "premier employeur de Maine-et-Loire et acteur majeur de l’offre de santé dans le Grand Ouest", recrute pour l’été et/ou la fin 2022 des infirmiers, des aides-soignants, des auxiliaires de puériculture, des sages-femmes et des secrétaires médicales.

Sur une unique journée, les candidats pourront passer leur entretien d’embauche et recevoir un contrat d’engagement.

En raison de la crise sanitaire, ce job-dating est proposé, comme en 2021, en distanciel. Pour les infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, sages-femmes, les entretiens se dérouleront uniquement par téléphone, et non en présentiel, le vendredi 25 mars de 9h à 17h. Pour les secrétaires médicales, le recrutement se fera en présentiel au CHU car des tests bureautiques seront organisés.

Au chapitre des nouveautés, pour rendre toujours plus attractif ce recrutement, la durée des contrats est rallongée et des postes d’auxiliaires de puériculture et de secrétaires médicales sont à pourvoir pour l’été.

Pour y participer, tous les candidats sont invités à s’inscrire en ligne sur la plateforme www.supersoignants.fr (date limite d’inscription jeudi 24 mars à midi) en faisant part de leur préférence d’affectation (secteurs de soins conventionnels et non conventionnels ou à haute technicité: médecine, chirurgie, urgences, secteurs de nuit, réanimation, blocs opératoires, pédiatrie, pôle médico-social et tout autre secteur).

Les candidats seront contactés par e-mail par la direction des ressources humaines du CHU qui leur précisera les documents à adresser pour constituer leur dossier administratif en vue de leur entretien téléphonique du 25 mars.

Lors de leur entretien, les participants (infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, sages-femmes) seront libres de postuler sur une ou plusieurs périodes de remplacement selon leurs disponibilités: du mardi 12 juillet au dimanche 7 août, du lundi 8 août au dimanche 28 août, ou du lundi 29 août au dimanche 18 septembre.

Les étudiants en cours de formation pourront postuler pour un ou plusieurs contrats successifs (d’une durée de 3 semaines), selon leur disponibilité cet été.

Dans une optique de fidélisation de ces agents estivaux, le CHU proposera aux infirmiers (IDE) et aides-soignants (AS) fraîchement diplômés des contrats de 6 mois au sein de l’établissement. Pour les candidats IDE et AS acceptant d’exercer à temps partagé entre différents services ou de nuit, il y aura une possibilité de prolongation et de carrière accélérée.

En amont de cette journée de recrutement et pour répondre à toutes les questions des candidats concernant la vie hospitalière, les équipes seront à disposition des candidats pour répondre à leurs questions mardi 22 mars lors d’un live en visioconférence.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH du Mans récompense trois projets de recherche clinique

LE MANS - Le centre hospitalier (CH) du Mans a récompensé trois lauréats dans le cadre de son quatrième appel d’offres de promotion interne en recherche clinique pour 2021, a-t-il annoncé dans un communiqué la semaine dernière.

Le CH du Mans indique se positionner "de nouveau en 2021 comme le premier centre hospitalier non universitaire en termes de recherche industrielle (accès aux thérapies innovantes) et académique (reconnaissance de l’activité par ses pairs), selon les classements établis par le ministère de la santé".

Fort de cette dynamique, il s’est engagé dans le développement de projets promus en interne afin d’encourager et de soutenir l’émergence de nouveaux projets et de nouvelles compétences. Il en fait aussi un facteur d’attractivité.

L’établissement a réussi à ré-investir près de 100.000 euros pour financer les projets sélectionnés. Pour cette quatrième édition, 8 projets ont été présentés dont 6 portés par des médecins et 2 par des professionnels paramédicaux.

Après évaluation par des experts indépendants, trois projets ont été retenus:

  • étude Popadipe (C. Bardou, M. Guichaoua, F. Lippi, J. Vigreux): projet porté par 4 diététiciens auprès de patientes obèses ayant eu une pré-éclampsie. Les patientes seront suivies pendant 1 an.
  • Etude Réavir (Dr A. Denis, Dr E. Dernis, Dr A. Vrignaud): intérêt de la réalité virtuelle dans l’accompagnement de l’antalgie et la gestion de l’anxiété péri-procédurale en rhumatologie
  • Etude MusculoTEP (Dr Oona Cojocarasu, Pr F. Goldwasser): projet pour évaluer le détournement du glucose par l’activité physique au détriment des cellules cancéreuses. Ce projet est porté par les cancérologues du CH du Mans en collaboration avec l’université du Mans.

BRETAGNE: Un système optique associé aux accélérateurs du GH Bretagne Sud pour optimiser la radiothérapie du cancer du sein

LORIENT - L'équipe de radiothérapie du groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS) à Lorient utilise un système optique pour optimiser le traitement du cancer du sein, a-t-elle expliqué à APMnews.

Au GHBS, les cancers du sein représentent environ 25% de l'acticité du service de radiothérapie avec environ 300 patientes par an.

L’équipe, composée des Drs Delphine Argo-Leignel et Guillaume Bera, des physiciens médicaux, des manipulatrices de radiothérapie et de Christine Froidefond, cadre de santé, a mené une démarche pluridisciplinaire pour optimiser les traitements localisés au niveau du sein gauche de manière à limiter au maximum la toxicité cardiaque à moyen et long termes, a indiqué Christine Froidefond. Elle utilise la radiothérapie guidée par image surfacique (Surface image guided radiotherapy, SIGRT) qui permet entre autres des traitements en respiration profonde bloquée (DIBH).

Quelque 70 patientes ont pu en bénéficier en 2021. Ce traitement demande la participation de la patiente. Les prérequis définis sont l’âge de la patiente, de préférence inférieur à 50 ans, l’association d’une chimiothérapie cardiotoxique, la prise d'un anti-HER2, et des facteurs de risque ou comorbidités cardiovasculaires.

Les systèmes optiques non irradiants, Sentinel* et Catalyst*, développés par la société C-RAD, numérisent en temps réel la surface du patient. Ceci permet, d’une part, un repositionnement très précis sur la table de traitement, et d’autre part, le contrôle possible de la respiration. Lors d’un traitement du sein gauche, la patiente intervient: via des lunettes vidéo, elle peut suivre ses mouvements respiratoires et ainsi bloquer son inspiration au niveau voulu. L’irradiation est alors lancée, en limitant la dose reçue par le cœur. Deux à cinq apnées de 20 secondes suffisent pour faire ce traitement asservi à la respiration, dans le respect des capacités pulmonaires de chacune.

De plus, comme pour beaucoup d’autres traitements réalisés dans le service, Catalyst* renforce la surveillance des patientes pendant la séance, en coupant automatiquement le faisceau si un mouvement est détecté. L'outil permet aussi de repositionner la patiente de façon reproductible avant chaque séance; le service envisage la suppression des points de tatouage dans un avenir proche.

Ce système surfacique est une option qui représente un surcoût d’environ 10% du prix d’un accélérateur linéaire, a précisé l'équipe. Ce surcoût est assumé par l'établissement.

Le GHBS indique faire partie des précurseurs dans l'utilisation de la SIGRT en France, son premier accélérateur ayant été équipé en 2017. Le service de radiothérapie est devenu depuis un an avec l'équipement de ses trois accélérateurs site de référence de la société C-RAD et il accueille d'autres équipes pour les former.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Expérimentation sur un accompagnement sur la chirurgie de l'obésité: les 2 premiers patients inclus à Lyon

LYON - Les Hospices civils de Lyon (HCL) et la clinique Les Lilas Bleus (Korian) ont intégré en février les deux premiers patients en France, dans le parcours d'accompagnement expérimental de longue durée pour la chirurgie de l'obésité, ont annoncé les établissements, dans un communiqué commun le 10 mars.

Le centre intégré de l’obésité des HCL et la clinique lyonnaise de soins de suite et de réadaptation (SSR) Les Lilas Bleus, participent aux côtés des CHU de Lille et Toulouse à la mise en oeuvre de l'expérimentation "article 51" national intitulée "Baria-Up", pour une durée de 5 ans (cf dépêche du 24/12/2020 à 16:40).

Les deux premiers patients en France ont été accueillis à l’hôpital Lyon Sud en partenariat avec l’hôpital Edouard Herriot, tous deux des HCL, ainsi que la clinique Les Lilas Bleus.

Accompagnés via l’hôpital Lyon Sud par le service d'endocrinologie-diabète-nutrition du Pr Emmanuel Disse et le Dr Guiguet, médecin nutritionniste au sein de la clinique Les Lilas Bleus, les patients seront opérés à l'hôpital Edouard Herriot par l'équipe de chirurgie digestive du Pr Maud Robert. Ils rejoindront ensuite le programme d’accompagnement de la Clinique Les Lilas Bleus.

"Concrètement, l’équipe médicale et paramédicale leur a proposé d’intégrer le parcours expérimental sur 5 ans, avec une préparation et un suivi renforcés, pour améliorer les résultats de leur chirurgie sur le long terme et leur éviter d’éventuelles complications (infections, carences, reprise de poids…)", indique le communiqué.

"En plus de leur chirurgie, ils bénéficieront d’un accompagnement médical avec le Dr Guiguet, médecin référente du projet Baria-Up au sein de la clinique. Cet accompagnement sera complété par un suivi diététique, et psychologique et également par une activité physique adaptée". "L’infirmière référente, Camille Capuano, sera au centre du projet thérapeutique du patient qu’elle coordonnera", est-il ajouté.

L'accompagnement se fera essentiellement sous forme d’ateliers collectifs, auxquels les patients s’engageront formellement à participer. Des séances individuelles pourront être proposées à certains patients.

"L’objectif de ces séances sera d’informer le patient sur l’incidence des suites de la chirurgie sur sa vie, que ce soit dans la sphère familiale, amicale ou professionnelle et de l’aider après la chirurgie."

Le patient bénéficiera de la délivrance de compléments vitaminiques durant les 5 ans de l’expérimentation, est-il aussi précisé.

Une application mobile a été élaborée pour garantir le télésuivi des patients à leur domicile, avec le support de Medtronic.

Déployé depuis le printemps 2021 à Lyon, Lille et Toulouse pour une durée de cinq ans, le programme Baria-Up pourrait ensuite être étendu à d’autres territoires.

/san-sl/ab/APMnews

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH ANNECY GENEVOIS (CHANGE), HÔPITAL PRIVÉ DE LA LOIRE, CHU D'ANGERS, CH DU MANS, GH BRETAGNE SUD, HCL ET CLINIQUE LES LILAS BLEUS

Le 10 mars 2022 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le centre hospitalier d'Annecy ouvre ses nouvelles urgences

ANNECY - Le centre hospitalier Annecy Genevois (Change) ouvre jeudi, sur son site d'Annecy, un nouveau bâtiment accueillant les urgences adultes, ouvert dans le cadre d'une réorganisation des flux des patients, a-t-il annoncé dans un communiqué mardi.

"Les nouvelles urgences recevront les patients adultes dans un tout nouveau bâtiment lumineux, aux équipements modernes, où l’accueil et la prise en charge des patients ont été optimisés afin d’améliorer la qualité du parcours patient", annonce le Change.

Il explique que "l’infirmier d’accueil régulera par deux entrées distinctes les flux des patients 'couchés' et 'debout'". "Après une première évaluation et en fonction du degré d’urgence des soins nécessaires, les patients continueront leur parcours selon le principe d’une marche en avant."

Le nouveau bâtiment comprend 13 nouvelles salles de consultation, une zone de surveillance et d’attente de résultats nécessaires au diagnostic et à l’orientation des patients, un plateau d’imagerie d’urgence comprenant une salle de radiologie et une salle de scanner spécifique.

"Un espace spécifiquement adapté permettra aussi de mieux répondre aux situations d’urgences psychiatriques", ajoute l'établissement.

Une zone sera également consacrée aux urgences vitales (SAUV) et aux traumatismes graves (déchocage), "permettant de mobiliser l’ensemble des moyens soignants et de graduer les soins", souligne le Change qui assure que cette évolution "consolid[e] son rôle de traumacenter de niveau 1".

"Le transfert de l’activité des urgences actuelles vers le nouveau bâtiment se fera en un seul mouvement pour les personnels et les patients", ajoute l'établissement qui qualifie l'opération de "complexe" et nécessitant "une forte logistique pour assurer la continuité des soins".

Fin 2022, le nouveau bâtiment accueillera une nouvelle aire de pose pour les transports héliportés et, courant 2023, une cinquantaine de lits spécialisés dont des lits de posturgence médicale. La maison médicale de garde s’installera aussi dans ce nouveau bâtiment, dans des locaux situés en proximité de l’accueil principal.

En 2021, le Change a comptabilisé 104.066 passages aux urgences (78.439 sur son site d’Annecy et 25.627 sur celui de Saint-Julien-en-Genevois). Parmi eux, il a enregistré 19.182 urgences pédiatriques à Annecy (14.709 pour un motif médical et 4.473 pour un motif traumatologique) et 4.533 urgences pédiatriques sur le site de Saint-Julien, tous motifs confondus.

Dans le cadre du "Nouveau Change", l'établissement a déjà reconfiguré le service des urgences pédiatriques et aménagé l’accueil des urgences gynécologiques depuis début décembre 2021.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'Hôpital privé de la Loire suspend l'accueil des urgences la nuit

SAINT-ETIENNE - L'Hôpital privé de la Loire (330 lits et places) a suspendu lundi l'accueil des urgences la nuit, cette suspension courant au moins jusqu'à fin mars, en raison de problèmes d'effectifs médicaux, a-t-on appris auprès de Ramsay Santé.

"En raison des difficultés de recrutement de médecins urgentistes, l’Hôpital privé de la Loire à Saint-Etienne est contraint de devoir fermer son service d’urgences la nuit, de 20h à 8h, et ce à partir de ce lundi 7 mars jusqu’à fin mars a minima", a déclaré le groupe à APMnews mardi.

Il précise que l'agence régionale de santé (ARS) et les "principaux partenaires" (Samu, pompiers…) ont été prévenus de cet arrêt. (Samu, pompiers, etc.), les patients devant appeler le 15 pour être dirigés vers les autres urgences du territoire.

"Pour tous les patients suivis à l’Hôpital privé de la Loire et qui seraient admis dans les autres services d’urgences, ils seront les ré-hospitalisés dès le lendemain matin si nécessaire", souligne-t-il.

"En cas d’urgence chirurgicale immédiate d’un patient opéré récemment à l’Hôpital privé de la Loire et accueilli par un autre service d’urgences, le geste chirurgical pourra être organisé dans la nuit sur l’Hôpital privé de la Loire, sur accord du chirurgien de garde", ajoute-t-il.

L’Hôpital privé de la Loire a enregistré environ 6.560 passages aux urgences en 2021 entre 20h et 8h, soit "en moyenne 18 patients par nuit", a-t-il précisé à APMnews.

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU d'Angers lance un job-dating pour recruter 400 professionnels

ANGERS - Le CHU lance sa campagne de recrutement pour l’été et le second semestre 2022 avec 400 postes à pourvoir lors d'un job-dating qui sera organisé vendredi 25 mars, a annoncé l'établissement lundi dans un communiqué.

Le CHU d’Angers, "premier employeur de Maine-et-Loire et acteur majeur de l’offre de santé dans le Grand Ouest", recrute pour l’été et/ou la fin 2022 des infirmiers, des aides-soignants, des auxiliaires de puériculture, des sages-femmes et des secrétaires médicales.

Sur une unique journée, les candidats pourront passer leur entretien d’embauche et recevoir un contrat d’engagement.

En raison de la crise sanitaire, ce job-dating est proposé, comme en 2021, en distanciel. Pour les infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, sages-femmes, les entretiens se dérouleront uniquement par téléphone, et non en présentiel, le vendredi 25 mars de 9h à 17h. Pour les secrétaires médicales, le recrutement se fera en présentiel au CHU car des tests bureautiques seront organisés.

Au chapitre des nouveautés, pour rendre toujours plus attractif ce recrutement, la durée des contrats est rallongée et des postes d’auxiliaires de puériculture et de secrétaires médicales sont à pourvoir pour l’été.

Pour y participer, tous les candidats sont invités à s’inscrire en ligne sur la plateforme www.supersoignants.fr (date limite d’inscription jeudi 24 mars à midi) en faisant part de leur préférence d’affectation (secteurs de soins conventionnels et non conventionnels ou à haute technicité: médecine, chirurgie, urgences, secteurs de nuit, réanimation, blocs opératoires, pédiatrie, pôle médico-social et tout autre secteur).

Les candidats seront contactés par e-mail par la direction des ressources humaines du CHU qui leur précisera les documents à adresser pour constituer leur dossier administratif en vue de leur entretien téléphonique du 25 mars.

Lors de leur entretien, les participants (infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, sages-femmes) seront libres de postuler sur une ou plusieurs périodes de remplacement selon leurs disponibilités: du mardi 12 juillet au dimanche 7 août, du lundi 8 août au dimanche 28 août, ou du lundi 29 août au dimanche 18 septembre.

Les étudiants en cours de formation pourront postuler pour un ou plusieurs contrats successifs (d’une durée de 3 semaines), selon leur disponibilité cet été.

Dans une optique de fidélisation de ces agents estivaux, le CHU proposera aux infirmiers (IDE) et aides-soignants (AS) fraîchement diplômés des contrats de 6 mois au sein de l’établissement. Pour les candidats IDE et AS acceptant d’exercer à temps partagé entre différents services ou de nuit, il y aura une possibilité de prolongation et de carrière accélérée.

En amont de cette journée de recrutement et pour répondre à toutes les questions des candidats concernant la vie hospitalière, les équipes seront à disposition des candidats pour répondre à leurs questions mardi 22 mars lors d’un live en visioconférence.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH du Mans récompense trois projets de recherche clinique

LE MANS - Le centre hospitalier (CH) du Mans a récompensé trois lauréats dans le cadre de son quatrième appel d’offres de promotion interne en recherche clinique pour 2021, a-t-il annoncé dans un communiqué la semaine dernière.

Le CH du Mans indique se positionner "de nouveau en 2021 comme le premier centre hospitalier non universitaire en termes de recherche industrielle (accès aux thérapies innovantes) et académique (reconnaissance de l’activité par ses pairs), selon les classements établis par le ministère de la santé".

Fort de cette dynamique, il s’est engagé dans le développement de projets promus en interne afin d’encourager et de soutenir l’émergence de nouveaux projets et de nouvelles compétences. Il en fait aussi un facteur d’attractivité.

L’établissement a réussi à ré-investir près de 100.000 euros pour financer les projets sélectionnés. Pour cette quatrième édition, 8 projets ont été présentés dont 6 portés par des médecins et 2 par des professionnels paramédicaux.

Après évaluation par des experts indépendants, trois projets ont été retenus:

  • étude Popadipe (C. Bardou, M. Guichaoua, F. Lippi, J. Vigreux): projet porté par 4 diététiciens auprès de patientes obèses ayant eu une pré-éclampsie. Les patientes seront suivies pendant 1 an.
  • Etude Réavir (Dr A. Denis, Dr E. Dernis, Dr A. Vrignaud): intérêt de la réalité virtuelle dans l’accompagnement de l’antalgie et la gestion de l’anxiété péri-procédurale en rhumatologie
  • Etude MusculoTEP (Dr Oona Cojocarasu, Pr F. Goldwasser): projet pour évaluer le détournement du glucose par l’activité physique au détriment des cellules cancéreuses. Ce projet est porté par les cancérologues du CH du Mans en collaboration avec l’université du Mans.

BRETAGNE: Un système optique associé aux accélérateurs du GH Bretagne Sud pour optimiser la radiothérapie du cancer du sein

LORIENT - L'équipe de radiothérapie du groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS) à Lorient utilise un système optique pour optimiser le traitement du cancer du sein, a-t-elle expliqué à APMnews.

Au GHBS, les cancers du sein représentent environ 25% de l'acticité du service de radiothérapie avec environ 300 patientes par an.

L’équipe, composée des Drs Delphine Argo-Leignel et Guillaume Bera, des physiciens médicaux, des manipulatrices de radiothérapie et de Christine Froidefond, cadre de santé, a mené une démarche pluridisciplinaire pour optimiser les traitements localisés au niveau du sein gauche de manière à limiter au maximum la toxicité cardiaque à moyen et long termes, a indiqué Christine Froidefond. Elle utilise la radiothérapie guidée par image surfacique (Surface image guided radiotherapy, SIGRT) qui permet entre autres des traitements en respiration profonde bloquée (DIBH).

Quelque 70 patientes ont pu en bénéficier en 2021. Ce traitement demande la participation de la patiente. Les prérequis définis sont l’âge de la patiente, de préférence inférieur à 50 ans, l’association d’une chimiothérapie cardiotoxique, la prise d'un anti-HER2, et des facteurs de risque ou comorbidités cardiovasculaires.

Les systèmes optiques non irradiants, Sentinel* et Catalyst*, développés par la société C-RAD, numérisent en temps réel la surface du patient. Ceci permet, d’une part, un repositionnement très précis sur la table de traitement, et d’autre part, le contrôle possible de la respiration. Lors d’un traitement du sein gauche, la patiente intervient: via des lunettes vidéo, elle peut suivre ses mouvements respiratoires et ainsi bloquer son inspiration au niveau voulu. L’irradiation est alors lancée, en limitant la dose reçue par le cœur. Deux à cinq apnées de 20 secondes suffisent pour faire ce traitement asservi à la respiration, dans le respect des capacités pulmonaires de chacune.

De plus, comme pour beaucoup d’autres traitements réalisés dans le service, Catalyst* renforce la surveillance des patientes pendant la séance, en coupant automatiquement le faisceau si un mouvement est détecté. L'outil permet aussi de repositionner la patiente de façon reproductible avant chaque séance; le service envisage la suppression des points de tatouage dans un avenir proche.

Ce système surfacique est une option qui représente un surcoût d’environ 10% du prix d’un accélérateur linéaire, a précisé l'équipe. Ce surcoût est assumé par l'établissement.

Le GHBS indique faire partie des précurseurs dans l'utilisation de la SIGRT en France, son premier accélérateur ayant été équipé en 2017. Le service de radiothérapie est devenu depuis un an avec l'équipement de ses trois accélérateurs site de référence de la société C-RAD et il accueille d'autres équipes pour les former.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Expérimentation sur un accompagnement sur la chirurgie de l'obésité: les 2 premiers patients inclus à Lyon

LYON - Les Hospices civils de Lyon (HCL) et la clinique Les Lilas Bleus (Korian) ont intégré en février les deux premiers patients en France, dans le parcours d'accompagnement expérimental de longue durée pour la chirurgie de l'obésité, ont annoncé les établissements, dans un communiqué commun le 10 mars.

Le centre intégré de l’obésité des HCL et la clinique lyonnaise de soins de suite et de réadaptation (SSR) Les Lilas Bleus, participent aux côtés des CHU de Lille et Toulouse à la mise en oeuvre de l'expérimentation "article 51" national intitulée "Baria-Up", pour une durée de 5 ans (cf dépêche du 24/12/2020 à 16:40).

Les deux premiers patients en France ont été accueillis à l’hôpital Lyon Sud en partenariat avec l’hôpital Edouard Herriot, tous deux des HCL, ainsi que la clinique Les Lilas Bleus.

Accompagnés via l’hôpital Lyon Sud par le service d'endocrinologie-diabète-nutrition du Pr Emmanuel Disse et le Dr Guiguet, médecin nutritionniste au sein de la clinique Les Lilas Bleus, les patients seront opérés à l'hôpital Edouard Herriot par l'équipe de chirurgie digestive du Pr Maud Robert. Ils rejoindront ensuite le programme d’accompagnement de la Clinique Les Lilas Bleus.

"Concrètement, l’équipe médicale et paramédicale leur a proposé d’intégrer le parcours expérimental sur 5 ans, avec une préparation et un suivi renforcés, pour améliorer les résultats de leur chirurgie sur le long terme et leur éviter d’éventuelles complications (infections, carences, reprise de poids…)", indique le communiqué.

"En plus de leur chirurgie, ils bénéficieront d’un accompagnement médical avec le Dr Guiguet, médecin référente du projet Baria-Up au sein de la clinique. Cet accompagnement sera complété par un suivi diététique, et psychologique et également par une activité physique adaptée". "L’infirmière référente, Camille Capuano, sera au centre du projet thérapeutique du patient qu’elle coordonnera", est-il ajouté.

L'accompagnement se fera essentiellement sous forme d’ateliers collectifs, auxquels les patients s’engageront formellement à participer. Des séances individuelles pourront être proposées à certains patients.

"L’objectif de ces séances sera d’informer le patient sur l’incidence des suites de la chirurgie sur sa vie, que ce soit dans la sphère familiale, amicale ou professionnelle et de l’aider après la chirurgie."

Le patient bénéficiera de la délivrance de compléments vitaminiques durant les 5 ans de l’expérimentation, est-il aussi précisé.

Une application mobile a été élaborée pour garantir le télésuivi des patients à leur domicile, avec le support de Medtronic.

Déployé depuis le printemps 2021 à Lyon, Lille et Toulouse pour une durée de cinq ans, le programme Baria-Up pourrait ensuite être étendu à d’autres territoires.

/san-sl/ab/APMnews