Actualités de l'Urgence - APM

22/12 2023
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH CHARLES-PERRENS À BORDEAUX, CH DE BOURGOIN-JALLIEU, CENTRE LÉON-BÉRARD, CH D'ARLES, CHU DE REIMS, CLINIQUE SAINT-CŒUR À VENDÔME (LOIR-ET-CHER), HCL

PARIS, 22 décembre 2023 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Inauguration de l'unité régionale dépression et anxiété résistante au CH Charles-Perrens

BORDEAUX - La nouvelle unité régionale d'Aquitaine dépression et anxiété résistante (Radar) a été inaugurée le 14 décembre au centre hospitalier spécialisé en psychiatrie Charles-Perrens de Bordeaux, annonce l'établissement dans un communiqué diffusé vendredi.

Cette unité avait été annoncée en 2022 dans le cadre de la création de nouveaux locaux, rappelle-t-on (cf dépêche du 13/05/2022 à 17:53 et dépêche du 19/01/2023 à 09:39). Elle est ouverte, "entre autres" aux "soignants victimes d’épuisement professionnel".

"Ouverte depuis septembre, cette unité innovante dispose de 10 lits d’hospitalisation à temps plein et de trois places en hôpital de jour", précise l'hôpital. "Composée d’une équipe pluridisciplinaire de 25 personnes (psychiatres, cadre de santé, infirmiers, aides-soignants, psychologue, ASH et assistante sociale), elle a pour objectif d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de trouble dépressif caractérisé et/ou résistant avec un regard rétrospectif sur les comorbidités anxieuses et de faciliter la prise en charge des soignants souffrant d’épuisement professionnel", décrit-il.

Radar est rattachée au pôle de psychiatrie générale et universitaire et "complète l’offre de soins de l’établissement sur le champ de la dépression et de l’anxiété résistante avec le Centre de référence régional des pathologies anxieuses et de la dépression (Cerpad) et le Centre expert dépression résistante, labellisé par la Fondation Fondamental".

Elle "renforce le positionnement du CH Charles-Perrens comme établissement de recours et de recherche dans le domaine de la santé mentale", fait valoir le CH.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Bourgoin-Jallieu régule les accès à ses urgences la nuit

BOURGOIN JALLIEU - Le centre hospitalier Pierre-Oudot à Bourgoin-Jallieu, du groupement hospitalier Nord-Dauphiné, a annoncé qu'il mettait en place à partir de vendredi une régulation des accès à ses urgences de 20h à 8h.

Dans un communiqué, il explique qu'il doit "actuellement faire face aux phénomènes épidémiques actuels (bronchiolite, Covid, virus grippaux), très présents dans [son] bassin de santé". "Tous les indicateurs régionaux se dégradent", ajoute-t-il.

"Malgré tous les efforts déployés sur les établissements du groupement, nous faisons face à une saturation du service avec des délais d’attente, avant prise en charge, qui s’allongent", souligne-t-il.

Il invite donc la population à appeler le 15 avant de se déplacer et en cas d'urgence vitale ressentie, "de jour comme de nuit". En cas de déplacement aux urgences, sans le numéro de régulation donné par le 15, la personne ne pourra pas entrer, prévient-il.

Hors urgences vitales ressenties, il préconise de contacter son médecin traitant ou un des dispositifs de permanence de soins ambulatoires.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: le Centre Léon Bérard a posé la première pierre de son futur "centre de prévention"

LYON - Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Léon Bérard, à Lyon, a posé jeudi, sur son site, la première pierre de son futur "centre de prévention", en présence de représentants de l’Etat, d’élus territoriaux et de professionnels de santé, a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi.

"Ce nouveau lieu, 100% dédié à la prévention du cancer, verra le jour courant 2025", précise-t-il. En 2021, le Centre avait annoncé sa construction en prévoyant une ouverture en 2023, puis avait annoncé qu'il était repoussé (cf dépêche du 08/04/2021 à 15:54 et dépêche du 19/09/2022 à 17:07).

Il sera "le premier en France qui rassemblera sur un même lieu les pratiques cliniques préventives, la promotion de la santé et les équipes de recherche œuvrant sur les principaux facteurs de risques de cancer en lien avec notre environnement et nos modes de vie", assure-t-il.

Ouvert sur l'extérieur et accessible directement par le boulevard Jean XXIII (Lyon VIIIe), le bâtiment comprendra sept niveaux qui permettront d'accueillir à la fois les professionnels de santé, les équipes de recherche et le grand public.

"Les activités cliniques et consultations de prévention seront ouvertes à plusieurs catégories de personnes: les particuliers venus réaliser un dépistage (cancers du sein, côlon, col de l'utérus), les proches aidants de patients atteints de cancer, les personnes identifiées 'à risque augmenté de cancer', ainsi que toute personne souhaitant faire le point sur son risque de cancer ou sur son mode de vie après un cancer", détaille le centre.

Au rez-de-chaussée, l’édifice accueillera le soir une maison médicale de garde répondant aux besoins en soins non programmés des habitants du VIIIe arrondissement de Lyon. "Cette particularité permettra d’incarner aussi pour les patients venant pour des soins médicaux courants, l’intérêt de la prévention et du dépistage du cancer", commente le centre.

Le montant global des travaux est de près de 4 millions d'euros (TTC), a précisé l'établissement à APMnews. Pour sa construction, il bénéficie du soutien de la Région (600.000 euros), de l’Etat grâce au Fonds national d'aménagement et de développement du territoire (500.000 euros) et de la Métropole de Lyon (150.000 euros).

Alors que chaque année, 40% des cancers détectés (près de 1.200 cancers par jour) sont attribuables à des facteurs accessibles à la prévention, "la prévention, déjà ancrée au Centre Léon Bérard, devient un des axes majeurs de son projet d’établissement 2021-2025", souligne son directeur général, le Pr Jean-Yves Blay.

Le Centre Léon Bérard dispose historiquement de deux départements axés sur la prévention, chacun avec ses spécificités: un département prévention santé publique, créé en 1989 et qui est dirigé par le Pr Christine Lasset, et un département prévention cancer environnement, créé en 2009 et qui est dirigé par le Pr Béatrice Fervers.

PACA: L'ARS Paca octroie 28,2 millions d'euros au projet immobilier du CH d'Arles

ARLES (Bouches-du-Rhône) - L'agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) a annoncé accorder 28,2 millions d'euros (M€) au centre hospitalier (CH) d'Arles pour financer son projet immobilier, dans un communiqué transmis vendredi.

L'ensemble du projet est estimé entre 37 et 40 M€, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/12/2023 à 10:30).

"Les travaux devraient durer 24 mois et débuteront en 2024", rappelle l'ARS, qui précise que 18,5 M€ était prévus au titre du Ségur de la santé, renchéris de 9,7 M€ "au vu du renchérissement de coûts".

La directrice de l'établissement, Sylvia Breton, a précisé à APMnews que les collectivités locales (région, département, mairie et agglomération) complètent de 6 M€.

Le projet comprend la construction d'un bâtiment d'extension pour les soins critiques (16 lits) et le laboratoire, l'extension et la rénovation de la pharmacie à usage intérieur (PUI) et du bloc opératoire (10 salles public-privé, une salle de surveillance de 20 places), la rénovation d'une unité d'hébergement, la création de deux unités de chirurgie ambulatoire (une publique, une privée), la construction d'une maison des consultations (chirurgie et anesthésie).

GRAND EST: L'ouverture du premier bâtiment du nouvel hôpital du CHU de Reims décalée à mai 2024

REIMS - La première phase du chantier autour du nouvel hôpital du CHU de Reims doit désormais s'achever au printemps 2024, pour une ouverture au public à partir du 13 mai, a fait savoir jeudi la direction de l'établissement, contactée par APMnews.

Le chantier du nouvel hôpital du CHU comprend deux phases. La première, qui porte sur la construction d'un bâtiment de 476 lits et places destiné majoritairement à l'activité chirurgicale et santé, devait initialement finir à l'automne 2023.

Dans le détail, les travaux des locaux doivent s'achever fin janvier 2024 et l'installation des équipements biomédicaux lourds en février.

"Cependant, la qualification des installations techniques a dû être reportée de fin décembre à début mars. Cette qualification concerne notamment celle du système de sécurité incendie, dispositif majeur pour l'obtention des autorisations d'ouverture au public du bâtiment", a expliqué le CHU.

Ce retard décale ainsi le début de l'emménagement au 13 mai 2024.

Selon France 3, ce délai serait dû aux Jeux olympiques de Paris, qui ont mobilisé de nombreuses entreprises du secteur de la construction.

La seconde phase, qui doit s'étaler entre 2024 et 2028, comprend la déconstruction de l'aile de chirurgie de l'hôpital Maison-Blanche et la construction d'un second bâtiment dit "bâtiment phase 2", d'une capacité de 498 lits et places, principalement dévolu aux activités médicales.

Le coût total du projet est évalué à 555 millions d'euros.

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Changement à la direction de la clinique Saint-Cœur de Vendôme (Loir-et-Cher)

VENDÔME (Loir-et-Cher) - Philippe Maillard va prendre la direction de la clinique Saint-Cœur, du groupe Avec, située à Vendôme, succédant à Carine Raffin-Peyloz, a annoncé vendredi le groupe de cliniques privées dans un communiqué.

"Après 18 mois au poste de directrice de la clinique, Mme Raffin-Peyloz a pris la décision de passer le flambeau à M. Philippe Maillard", est-il expliqué.

Carine Raffin-Peyloz a porté "plusieurs dossiers importants pour la poursuite de l'activité de la clinique Saint-Cœur", est-il souligné, le communiqué citant notamment la cession de l'autorisation d'accouchement de la clinique au centre hospitalier (CH) de Vendôme-Montoire (cf dépêche du 13/09/2023 à 17:48), ayant permis "de faire perdurer la maternité" de la ville.

Actuel directeur financier et opérationnel de la clinique, Philippe Maillard va ainsi lui succéder au poste de directeur de l'établissement.

"M. Maillard prendra désormais la fonction de directeur en plus de ses fonctions de directeur financier et opérationnel", est-il précisé.

Présent à la clinique Saint-Coeur depuis 2005, il "apporte avec lui une vaste expérience en gestion hospitalière qui s'aligne parfaitement avec les valeurs et les objectifs de la clinique Saint-Cœur", selon le communiqué.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Une Uaped inaugurée à l'hôpital lyonnais femme-mère-enfant

LYON - Une unité d'accueil pédiatrique enfants en danger (Uaped) a été inaugurée, mardi 19 décembre, au sein de l’hôpital femme-mère-enfants (HFME) des Hospices civils de Lyon (HCL).

L’agence régionale de santé (ARS) a attribué 835.000 € pour trois ans pour soutenir cette Uaped portée par les HCL. Elle fonctionne pour l'instant deux jours par semaine mais a vocation à être à temps complet et à être pérennisée.

Déjà en service, l'unité accueille, depuis le 6 novembre, les enfants de 0 à 18 ans victimes de tous types de violences. Comme le prévoyait le protocole national, l’HFME s’est dotée, en vue de l’ouverture, d’une salle "Mélanie", une salle d’audition spécialement conçue pour recueillir de manière filmée, devant et derrière une vitre sans teint, la parole de l’enfant victime.

"Avec l’Uaped, tout est centralisé au même endroit et le dossier de l’enfant transmis en temps réel à tous les intervenants", décrit le Dr Pauline Espi, la pédopsychiatre de l’Uaped, citée dans le communiqué des HCL.

La prise en charge, pluridisciplinaire, s’avère la plus complète possible, expliquent les HCL. Lors de sa venue à l’HFME, généralement pour une journée ou une demi-journée, l’enfant bénéficie, outre la possibilité de témoigner auprès des enquêteurs si la situation l’exige, de la présence de médecins (pédiatre, pédopsychiatre, légiste), d’une assistante sociale, d’une psychologue, d’une cadre socio-éducative et d’une secrétaire. Par ailleurs, tout au long de son parcours, trois infirmières-coordinatrices sont chargées de l’accompagner, en fil rouge, pour faciliter la gestion de ses émotions avant chaque passage devant un professionnel.

Si tous les enfants et adolescents victimes de violence, jusqu’à l’âge de la majorité, sont accueillis sans distinction, ils le sont selon deux parcours: un parcours médico-judiciaire et un parcours médical d’avis spécialisé.

L'Uaped a déjà noué des "liens forts" avec les différents acteurs intervenant auprès des enfants en danger et se charge de la coordination.

En parallèle, elle est en charge de deux autres activités liées à la protection de l’enfance et au psychotraumatisme complexe, auparavant prises en charge par les équipes médicales de l’HFME:

  • le suivi des enfants de retour de zone de guerre: sur délégation des ministères de l’intérieur et de la santé, elle procède à l’évaluation médicale et psychologique des enfants rapatriés par la France de retour de la zone de conflits irako-syrienne.

  • l’accueil des enfants covictimes de féminicide: sur décision du parquet, les enfants covictimes de féminicide sont placés en urgence à l’hôpital pédiatrique, de sorte à leur offrir un sas de protection et de soin initial. L’Uaped peut alors permettre de coordonner dans un même lieu les démarches et évaluations nécessaires. Il s’agit, là aussi, de réaliser une évaluation médicale, sociale psychologique complète, en vue de la mise en place d’un éventuel suivi sur le temps long, comme par exemple au sein de la cellule d’urgence médico-psychologique ou du centre régional du psychotraumatisme, situé à l’hôpital Edouard Herriot.

/vl-san-bd-mg/ab/APMnews

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PARIS, 22 décembre 2023 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Inauguration de l'unité régionale dépression et anxiété résistante au CH Charles-Perrens

BORDEAUX - La nouvelle unité régionale d'Aquitaine dépression et anxiété résistante (Radar) a été inaugurée le 14 décembre au centre hospitalier spécialisé en psychiatrie Charles-Perrens de Bordeaux, annonce l'établissement dans un communiqué diffusé vendredi.

Cette unité avait été annoncée en 2022 dans le cadre de la création de nouveaux locaux, rappelle-t-on (cf dépêche du 13/05/2022 à 17:53 et dépêche du 19/01/2023 à 09:39). Elle est ouverte, "entre autres" aux "soignants victimes d’épuisement professionnel".

"Ouverte depuis septembre, cette unité innovante dispose de 10 lits d’hospitalisation à temps plein et de trois places en hôpital de jour", précise l'hôpital. "Composée d’une équipe pluridisciplinaire de 25 personnes (psychiatres, cadre de santé, infirmiers, aides-soignants, psychologue, ASH et assistante sociale), elle a pour objectif d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de trouble dépressif caractérisé et/ou résistant avec un regard rétrospectif sur les comorbidités anxieuses et de faciliter la prise en charge des soignants souffrant d’épuisement professionnel", décrit-il.

Radar est rattachée au pôle de psychiatrie générale et universitaire et "complète l’offre de soins de l’établissement sur le champ de la dépression et de l’anxiété résistante avec le Centre de référence régional des pathologies anxieuses et de la dépression (Cerpad) et le Centre expert dépression résistante, labellisé par la Fondation Fondamental".

Elle "renforce le positionnement du CH Charles-Perrens comme établissement de recours et de recherche dans le domaine de la santé mentale", fait valoir le CH.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Bourgoin-Jallieu régule les accès à ses urgences la nuit

BOURGOIN JALLIEU - Le centre hospitalier Pierre-Oudot à Bourgoin-Jallieu, du groupement hospitalier Nord-Dauphiné, a annoncé qu'il mettait en place à partir de vendredi une régulation des accès à ses urgences de 20h à 8h.

Dans un communiqué, il explique qu'il doit "actuellement faire face aux phénomènes épidémiques actuels (bronchiolite, Covid, virus grippaux), très présents dans [son] bassin de santé". "Tous les indicateurs régionaux se dégradent", ajoute-t-il.

"Malgré tous les efforts déployés sur les établissements du groupement, nous faisons face à une saturation du service avec des délais d’attente, avant prise en charge, qui s’allongent", souligne-t-il.

Il invite donc la population à appeler le 15 avant de se déplacer et en cas d'urgence vitale ressentie, "de jour comme de nuit". En cas de déplacement aux urgences, sans le numéro de régulation donné par le 15, la personne ne pourra pas entrer, prévient-il.

Hors urgences vitales ressenties, il préconise de contacter son médecin traitant ou un des dispositifs de permanence de soins ambulatoires.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: le Centre Léon Bérard a posé la première pierre de son futur "centre de prévention"

LYON - Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Léon Bérard, à Lyon, a posé jeudi, sur son site, la première pierre de son futur "centre de prévention", en présence de représentants de l’Etat, d’élus territoriaux et de professionnels de santé, a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi.

"Ce nouveau lieu, 100% dédié à la prévention du cancer, verra le jour courant 2025", précise-t-il. En 2021, le Centre avait annoncé sa construction en prévoyant une ouverture en 2023, puis avait annoncé qu'il était repoussé (cf dépêche du 08/04/2021 à 15:54 et dépêche du 19/09/2022 à 17:07).

Il sera "le premier en France qui rassemblera sur un même lieu les pratiques cliniques préventives, la promotion de la santé et les équipes de recherche œuvrant sur les principaux facteurs de risques de cancer en lien avec notre environnement et nos modes de vie", assure-t-il.

Ouvert sur l'extérieur et accessible directement par le boulevard Jean XXIII (Lyon VIIIe), le bâtiment comprendra sept niveaux qui permettront d'accueillir à la fois les professionnels de santé, les équipes de recherche et le grand public.

"Les activités cliniques et consultations de prévention seront ouvertes à plusieurs catégories de personnes: les particuliers venus réaliser un dépistage (cancers du sein, côlon, col de l'utérus), les proches aidants de patients atteints de cancer, les personnes identifiées 'à risque augmenté de cancer', ainsi que toute personne souhaitant faire le point sur son risque de cancer ou sur son mode de vie après un cancer", détaille le centre.

Au rez-de-chaussée, l’édifice accueillera le soir une maison médicale de garde répondant aux besoins en soins non programmés des habitants du VIIIe arrondissement de Lyon. "Cette particularité permettra d’incarner aussi pour les patients venant pour des soins médicaux courants, l’intérêt de la prévention et du dépistage du cancer", commente le centre.

Le montant global des travaux est de près de 4 millions d'euros (TTC), a précisé l'établissement à APMnews. Pour sa construction, il bénéficie du soutien de la Région (600.000 euros), de l’Etat grâce au Fonds national d'aménagement et de développement du territoire (500.000 euros) et de la Métropole de Lyon (150.000 euros).

Alors que chaque année, 40% des cancers détectés (près de 1.200 cancers par jour) sont attribuables à des facteurs accessibles à la prévention, "la prévention, déjà ancrée au Centre Léon Bérard, devient un des axes majeurs de son projet d’établissement 2021-2025", souligne son directeur général, le Pr Jean-Yves Blay.

Le Centre Léon Bérard dispose historiquement de deux départements axés sur la prévention, chacun avec ses spécificités: un département prévention santé publique, créé en 1989 et qui est dirigé par le Pr Christine Lasset, et un département prévention cancer environnement, créé en 2009 et qui est dirigé par le Pr Béatrice Fervers.

PACA: L'ARS Paca octroie 28,2 millions d'euros au projet immobilier du CH d'Arles

ARLES (Bouches-du-Rhône) - L'agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) a annoncé accorder 28,2 millions d'euros (M€) au centre hospitalier (CH) d'Arles pour financer son projet immobilier, dans un communiqué transmis vendredi.

L'ensemble du projet est estimé entre 37 et 40 M€, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/12/2023 à 10:30).

"Les travaux devraient durer 24 mois et débuteront en 2024", rappelle l'ARS, qui précise que 18,5 M€ était prévus au titre du Ségur de la santé, renchéris de 9,7 M€ "au vu du renchérissement de coûts".

La directrice de l'établissement, Sylvia Breton, a précisé à APMnews que les collectivités locales (région, département, mairie et agglomération) complètent de 6 M€.

Le projet comprend la construction d'un bâtiment d'extension pour les soins critiques (16 lits) et le laboratoire, l'extension et la rénovation de la pharmacie à usage intérieur (PUI) et du bloc opératoire (10 salles public-privé, une salle de surveillance de 20 places), la rénovation d'une unité d'hébergement, la création de deux unités de chirurgie ambulatoire (une publique, une privée), la construction d'une maison des consultations (chirurgie et anesthésie).

GRAND EST: L'ouverture du premier bâtiment du nouvel hôpital du CHU de Reims décalée à mai 2024

REIMS - La première phase du chantier autour du nouvel hôpital du CHU de Reims doit désormais s'achever au printemps 2024, pour une ouverture au public à partir du 13 mai, a fait savoir jeudi la direction de l'établissement, contactée par APMnews.

Le chantier du nouvel hôpital du CHU comprend deux phases. La première, qui porte sur la construction d'un bâtiment de 476 lits et places destiné majoritairement à l'activité chirurgicale et santé, devait initialement finir à l'automne 2023.

Dans le détail, les travaux des locaux doivent s'achever fin janvier 2024 et l'installation des équipements biomédicaux lourds en février.

"Cependant, la qualification des installations techniques a dû être reportée de fin décembre à début mars. Cette qualification concerne notamment celle du système de sécurité incendie, dispositif majeur pour l'obtention des autorisations d'ouverture au public du bâtiment", a expliqué le CHU.

Ce retard décale ainsi le début de l'emménagement au 13 mai 2024.

Selon France 3, ce délai serait dû aux Jeux olympiques de Paris, qui ont mobilisé de nombreuses entreprises du secteur de la construction.

La seconde phase, qui doit s'étaler entre 2024 et 2028, comprend la déconstruction de l'aile de chirurgie de l'hôpital Maison-Blanche et la construction d'un second bâtiment dit "bâtiment phase 2", d'une capacité de 498 lits et places, principalement dévolu aux activités médicales.

Le coût total du projet est évalué à 555 millions d'euros.

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Changement à la direction de la clinique Saint-Cœur de Vendôme (Loir-et-Cher)

VENDÔME (Loir-et-Cher) - Philippe Maillard va prendre la direction de la clinique Saint-Cœur, du groupe Avec, située à Vendôme, succédant à Carine Raffin-Peyloz, a annoncé vendredi le groupe de cliniques privées dans un communiqué.

"Après 18 mois au poste de directrice de la clinique, Mme Raffin-Peyloz a pris la décision de passer le flambeau à M. Philippe Maillard", est-il expliqué.

Carine Raffin-Peyloz a porté "plusieurs dossiers importants pour la poursuite de l'activité de la clinique Saint-Cœur", est-il souligné, le communiqué citant notamment la cession de l'autorisation d'accouchement de la clinique au centre hospitalier (CH) de Vendôme-Montoire (cf dépêche du 13/09/2023 à 17:48), ayant permis "de faire perdurer la maternité" de la ville.

Actuel directeur financier et opérationnel de la clinique, Philippe Maillard va ainsi lui succéder au poste de directeur de l'établissement.

"M. Maillard prendra désormais la fonction de directeur en plus de ses fonctions de directeur financier et opérationnel", est-il précisé.

Présent à la clinique Saint-Coeur depuis 2005, il "apporte avec lui une vaste expérience en gestion hospitalière qui s'aligne parfaitement avec les valeurs et les objectifs de la clinique Saint-Cœur", selon le communiqué.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Une Uaped inaugurée à l'hôpital lyonnais femme-mère-enfant

LYON - Une unité d'accueil pédiatrique enfants en danger (Uaped) a été inaugurée, mardi 19 décembre, au sein de l’hôpital femme-mère-enfants (HFME) des Hospices civils de Lyon (HCL).

L’agence régionale de santé (ARS) a attribué 835.000 € pour trois ans pour soutenir cette Uaped portée par les HCL. Elle fonctionne pour l'instant deux jours par semaine mais a vocation à être à temps complet et à être pérennisée.

Déjà en service, l'unité accueille, depuis le 6 novembre, les enfants de 0 à 18 ans victimes de tous types de violences. Comme le prévoyait le protocole national, l’HFME s’est dotée, en vue de l’ouverture, d’une salle "Mélanie", une salle d’audition spécialement conçue pour recueillir de manière filmée, devant et derrière une vitre sans teint, la parole de l’enfant victime.

"Avec l’Uaped, tout est centralisé au même endroit et le dossier de l’enfant transmis en temps réel à tous les intervenants", décrit le Dr Pauline Espi, la pédopsychiatre de l’Uaped, citée dans le communiqué des HCL.

La prise en charge, pluridisciplinaire, s’avère la plus complète possible, expliquent les HCL. Lors de sa venue à l’HFME, généralement pour une journée ou une demi-journée, l’enfant bénéficie, outre la possibilité de témoigner auprès des enquêteurs si la situation l’exige, de la présence de médecins (pédiatre, pédopsychiatre, légiste), d’une assistante sociale, d’une psychologue, d’une cadre socio-éducative et d’une secrétaire. Par ailleurs, tout au long de son parcours, trois infirmières-coordinatrices sont chargées de l’accompagner, en fil rouge, pour faciliter la gestion de ses émotions avant chaque passage devant un professionnel.

Si tous les enfants et adolescents victimes de violence, jusqu’à l’âge de la majorité, sont accueillis sans distinction, ils le sont selon deux parcours: un parcours médico-judiciaire et un parcours médical d’avis spécialisé.

L'Uaped a déjà noué des "liens forts" avec les différents acteurs intervenant auprès des enfants en danger et se charge de la coordination.

En parallèle, elle est en charge de deux autres activités liées à la protection de l’enfance et au psychotraumatisme complexe, auparavant prises en charge par les équipes médicales de l’HFME:

  • le suivi des enfants de retour de zone de guerre: sur délégation des ministères de l’intérieur et de la santé, elle procède à l’évaluation médicale et psychologique des enfants rapatriés par la France de retour de la zone de conflits irako-syrienne.

  • l’accueil des enfants covictimes de féminicide: sur décision du parquet, les enfants covictimes de féminicide sont placés en urgence à l’hôpital pédiatrique, de sorte à leur offrir un sas de protection et de soin initial. L’Uaped peut alors permettre de coordonner dans un même lieu les démarches et évaluations nécessaires. Il s’agit, là aussi, de réaliser une évaluation médicale, sociale psychologique complète, en vue de la mise en place d’un éventuel suivi sur le temps long, comme par exemple au sein de la cellule d’urgence médico-psychologique ou du centre régional du psychotraumatisme, situé à l’hôpital Edouard Herriot.

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