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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH D'AURILLAC, CHU DE REIMS, CHU DE CAEN, CHU DE ROUEN, CH DE BÉTHUNE-BEUVRY, CH DES PAYS DE MORLAIX, CH DE BERGERAC ET CLINIQUE PASTEUR (ELSAN)
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Covid-19: le CH d'Aurillac a diminué ses lits de réanimation mais reste en alerte
AURILLAC - Le centre hospitalier (CH) d'Aurillac a diminué depuis lundi le nombre de ses lits de réanimation mais compte rester en alerte au cours des prochaines semaines, ont indiqué sa directrice médicale de crise, le Dr Anne-Lise Pradel, et le président de sa commission médicale d'établissement (CME), Dr Mathieu Kuentz, mardi, lors d'un point presse.L'hôpital qui avait armé des lits pour monter à 20 lits de réanimation, contre 8 en temps normal (plus 5 lits de soins continus), est redescendu lundi à 15 lits de réanimation, dont 10 pour les patients Covid et 5 pour les non-Covid.
Le centre médico-chirurgical (CMC) de Tronquières, avec qui le CH coopère étroitement (cf dépêche du 17/11/2020 à 17:36), est lui-même descendu à 5 lits de réanimation et 5 de soins intensifs, auxquels s'ajoutent des lits de soins continus, puis passera à 2 lits de réanimation et 8 de soins intensifs à partir du 20 décembre, de façon notamment à donner les congés aux agents.
"Sur le centre hospitalier, on réopère un peu plus avec une salle de bloc supplémentaire, on espère opérer encore plus à partir de début janvier", a précisé le Dr Pradel.
Malgré ces diminutions, "on reste loin de la normale et de notre capacité habituelle" en réanimation, a-t-elle insisté. "Aujourd'hui, nous n'avons aucune visibilité permettant une nouvelle diminution de nos capacités de réanimation dans le département", a averti le Dr Kuentz en soulignant que la circulation du virus restait "active" et qu'il existait toujours des clusters.
En médecine, le CH accueille toujours "entre 20 et 25 patients Covid+ sur les 10 derniers jours", soit un nombre "relativement stable", "avec des entrées et des sorties", et aussi des patients qui vont en soins de suite et réadaptation, a indiqué le Dr Pradel. L'hôpital de Saint-Flour prend en charge pour sa part "moins de 10 patients Covid" et l'hôpital de Mauriac est à environ 5 patients.
Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) "restent fortement impactés", qu'il s'agisse des Ehpad autonomes ou de ceux du CH d'Aurillac, avec des cas positifs qui apparaissent toujours. Des tests sont réalisés tous les 7 jours mais cette situation "crée des difficultés sur le plan des ressources humaines", étant très consommatrice en temps paramédical. Un renfort est apporté par des étudiants des instituts de formation en soins infirmiers et d'aides-soignants. Pour les étudiants en soins infirmiers, leur présence est limitée à une semaine et est intégrée dans leur stage, afin de respecter leur formation et qu'ils puissent bien avoir leur diplôme à la fin de leur cursus.
GRAND EST: Arnaud Robinet reconduit à la présidence du conseil de surveillance du CHU de Reims
REIMS - Arnaud Robinet, maire de la ville de Reims (LR), a été "réélu à l'unanimité président du conseil de surveillance du CHU de Reims" vendredi, a rapporté l'établissement lundi sur Twitter.Maire de Reims depuis 2014, Arnaud Robinet avait été élu à la tête du conseil de surveillance en décembre de la même année.
Il avait été réélu à la mairie de Reims après avoir remporté 66,3% des suffrages dès le premier tour des élections municipales en mars (cf dépêche du 16/03/2020 à 18:15).
Depuis juin 2018, il est également président de la Fédération hospitalière de France Grand Est (FHFGE), rappelle-t-on (cf dépêche du 28/06/2018 à 12:18).
NORMANDIE: Le Pr Emmanuel Bergot, élu à la présidence de la CME du CHU de Caen
CAEN - Le Pr Emmanuel Bergot, pneumologue, a été élu lundi à la présidence de la commission médicale d'établissement (CME) du CHU de Caen, a annoncé la direction générale du CHU sur Twitter.Il succède au Pr Xavier Troussard et sera épaulé par deux vice-présidents, le Dr Sylvie Dargere, gastro-entérologue, et le Pr Jean-Claude Quintyn, chef du service d'ophtalmologie.
Le Pr Emmanuel Bergot est chef de pôle de médecine de spécialités et chef de service pneumologie-oncologie thoracique.
Les objectifs sont nombreux avec la reconstruction du nouvel hopital, le projet stratégique et l'action du CHU pour le territoire, a commenté la direction générale.
NORMANDIE: Le Pr Pierre Michel, élu président de la CME du CHU de Rouen
ROUEN - Le Pr Pierre Michel, chef du service d’hépato-gastro-entérologie, a été élu président de la commission médicale d'établissement (CME) du CHU de Rouen, a annoncé mardi le CHU dans un communiqué.Les membres de la CME, élus par leurs pairs le 27 novembre, ont choisi mardi au premier tour, avec 34 voix sur 52, leur président en la personne du Pr Pierre Michel, 61 ans, gastro-entérologue et chef du service d’hépato-gastro-entérologie. Il succède au Pr Loïc Marpeau, gynécologue-obstétricien, qui présidait la CME depuis 2015.
Le Dr Karine Kadri, gériatre, a été élue première vice-présidente. Le Pr Pierre Michel a nommé comme deuxième vice-président de la CME le Dr Olivier Langlois, neurochirurgien et chef du pôle tête et cou.
Après des études de médecine à Paris, puis un internat à Poitiers, il a rejoint le CHU de Rouen où son clinicat l’a amené à développer la nutrition artificielle. Vacataire temps plein avec une activité de cancérologie digestive entre le Centre Henri-Becquerel et le CHU de Rouen, il a été recruté comme praticien hospitalier (PH) en 1995 avant de devenir professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH).
Parmi ses différentes responsabilités, le Pr Pierre Michel a notamment été directeur scientifique du Cancéropôle Nord-Ouest (rassemblant les CHU de Lille, Amiens, Caen et Rouen) et est actuellement président de la Fédération francophone de cancérologie digestive, groupe coopérateur national de recherche en cancérologie digestive.
Sa vision l’amène à considérer pour le CHU quatre grands défis à relever dans les années à venir:
- favoriser l’expertise, en mutualisant les compétences et en rendant plus directs certains parcours de soins sur le territoire, en partenariat avec les établissements de santé de Normandie.
- mieux maîtriser les flux aux urgences en développant les liens avec la médecine de ville et les structures d’urgence régionales qui seront amenées à se structurer en communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS)
- optimiser le temps d’hospitalisation en développant les hôpitaux de semaine et en étant plus proactif dans la prise en charge préopératoire des patients
- être plus attractif en modernisant les organisations et en favorisant le développement individuel et la communication.
HAUTS-DE-FRANCE: Coronavirus: dépistage général hebdomadaire au CH de Béthune-Beuvry
LENS (Pas-de-Calais) - Le centre hospitalier (CH) de Béthune-Beuvry (Pas-de-Calais) procède mardi et mercredi à un dépistage global du Covid-19 chez ses patients sur la base du volontariat, ont annoncé la direction et les cadres médicaux du groupement hospitalier de territoire (GHT) de l'Artois, dont il est établissement partie, mardi matin, lors d'un point de situation avec la presse.L'établissement, d'environ 400 lits et places de médecine-chirurgie-obstétrique (MCO), réalisera cette opération dans tous les services hormis la maternité, la pédiatrie, l'hôpital de jour et l'ambulatoire. L'opération se renouvellera ensuite tous les 7 jours.
L'objectif est de dessiner via des tests RT-PCR une "cartographie plus précise" de la présence de patients porteurs du coronavirus Sars-CoV-2 dans les services conventionnels, afin d'assurer l'étanchéité de ces derniers par rapport aux services d'hospitalisation, de soins critiques et de réanimation consacrés aux patients atteints par la maladie, explique Bruno Donius, directeur des CH de Lens, Béthune-Beuvry, La Bassée, Hénin-Beaumont et de leur GHT.
Le CH de Béthune-Beuvry a connu une "série" de foyers épidémiques, et compte actuellement 69 patients hospitalisés dont un tiers (25 patients) se sont avérés porteurs du virus après leur hospitalisation pour une autre raison. Il compte également 9 patients en réanimation "Covid" (sur 14 lits) et 2 en soins critiques ad hoc.
L'établissement attend par ailleurs la mobilisation d'infirmiers libéraux par l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France afin de pallier l'absence des membres du personnel porteurs du virus, qui sont isolés à domicile (actuellement entre 20 et 30 pour un total cumulé de 76), même sans symptômes, a ajouté la directrice déléguée de cet établissement, Marie-Laure Cappe.
Le CH de Lens a quant à lui connu un foyer épidémique en cardiologie, concernant une vingtaine de patients, qui a impliqué la création d'une aile "Covid" au sein du service.
Le GHT compte actuellement au total 127 patients hospitalisés dont 20 en réanimation ou soins intensifs, contre respectivement 208 et 33 il y a 2 semaines. Si la situation s'améliore, ses dirigeants notent que ces chiffres restent supérieurs à ceux enregistrés lors du pic de la première vague, et qu'un tel socle d'occupation en fin de confinement induit une situation délicate en cas de reprise épidémique après les fêtes.
Les CH de Lens et Béthune-Beuvry utilisent actuellement respectivement 4/10e et 3/5e des salles de bloc opératoire et tablent sur une reprise à rythme de croisière de la chirurgie lors des première ou deuxième semaine de janvier 2021, a précisé Bruno Donius.
BRETAGNE: Une autorisation de scanner délivrée au CH de Morlaix
RENNES - L'agence régionale de santé (ARS) Bretagne a délivré une autorisation pour exploiter un scanner de classe 3 au centre hospitalier des Pays de Morlaix (Finistère), sur le site morlaisien, dans une décision publiée vendredi au recueil des actes administratifs de la préfecture régionale.L'autorisation, donnée pour 7 ans, s'appuie sur le projet régional de santé (PRS) qui prévoit pour le territoire de santé Finistère Penn Ar Bed 19 autorisations sur 13 sites alors que 18 appareils sur 14 sites sont exploités. Le volume d'activité justifie l'exploitation d'un équipement supplémentaire, indique la décision.
NOUVELLE-AQUITAINE: Projet de rapprochement entre le CH de Bergerac et la clinique Pasteur (Elsan) pour 2023
BERGERAC (Dordogne) - Le centre hospitalier (CH) de Bergerac et la clinique Pasteur (Elsan) de la même ville prévoient un regroupement de leur activité de chirurgie sur le site du CH d'ici 2023, dans le cadre d'un projet de groupement de coopération sanitaire (GCS), a-t-on appris mardi auprès de l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine.L'agence "soutient activement [ce projet] pour garantir la pérennité d’une offre chirurgicale de qualité dans le Bergeracois", a-t-elle expliqué à APMnews.
Une extension du bloc opératoire du centre hospitalier est "nécessaire" pour ce regroupement de l’activité, a poursuivi l'ARS, soulignant que "de nombreuses études, sur la base du projet médical commun en cours de réflexion, sont encore nécessaires pour finaliser le programme et engager les travaux proprement dit".
Un transfert de la radiologie "est également à l’étude" et "a donné lieu récemment à de premiers échanges avec l'ensemble des parties prenantes".
/san-gl-sl-bd-jyp/nc/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH D'AURILLAC, CHU DE REIMS, CHU DE CAEN, CHU DE ROUEN, CH DE BÉTHUNE-BEUVRY, CH DES PAYS DE MORLAIX, CH DE BERGERAC ET CLINIQUE PASTEUR (ELSAN)
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Covid-19: le CH d'Aurillac a diminué ses lits de réanimation mais reste en alerte
AURILLAC - Le centre hospitalier (CH) d'Aurillac a diminué depuis lundi le nombre de ses lits de réanimation mais compte rester en alerte au cours des prochaines semaines, ont indiqué sa directrice médicale de crise, le Dr Anne-Lise Pradel, et le président de sa commission médicale d'établissement (CME), Dr Mathieu Kuentz, mardi, lors d'un point presse.L'hôpital qui avait armé des lits pour monter à 20 lits de réanimation, contre 8 en temps normal (plus 5 lits de soins continus), est redescendu lundi à 15 lits de réanimation, dont 10 pour les patients Covid et 5 pour les non-Covid.
Le centre médico-chirurgical (CMC) de Tronquières, avec qui le CH coopère étroitement (cf dépêche du 17/11/2020 à 17:36), est lui-même descendu à 5 lits de réanimation et 5 de soins intensifs, auxquels s'ajoutent des lits de soins continus, puis passera à 2 lits de réanimation et 8 de soins intensifs à partir du 20 décembre, de façon notamment à donner les congés aux agents.
"Sur le centre hospitalier, on réopère un peu plus avec une salle de bloc supplémentaire, on espère opérer encore plus à partir de début janvier", a précisé le Dr Pradel.
Malgré ces diminutions, "on reste loin de la normale et de notre capacité habituelle" en réanimation, a-t-elle insisté. "Aujourd'hui, nous n'avons aucune visibilité permettant une nouvelle diminution de nos capacités de réanimation dans le département", a averti le Dr Kuentz en soulignant que la circulation du virus restait "active" et qu'il existait toujours des clusters.
En médecine, le CH accueille toujours "entre 20 et 25 patients Covid+ sur les 10 derniers jours", soit un nombre "relativement stable", "avec des entrées et des sorties", et aussi des patients qui vont en soins de suite et réadaptation, a indiqué le Dr Pradel. L'hôpital de Saint-Flour prend en charge pour sa part "moins de 10 patients Covid" et l'hôpital de Mauriac est à environ 5 patients.
Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) "restent fortement impactés", qu'il s'agisse des Ehpad autonomes ou de ceux du CH d'Aurillac, avec des cas positifs qui apparaissent toujours. Des tests sont réalisés tous les 7 jours mais cette situation "crée des difficultés sur le plan des ressources humaines", étant très consommatrice en temps paramédical. Un renfort est apporté par des étudiants des instituts de formation en soins infirmiers et d'aides-soignants. Pour les étudiants en soins infirmiers, leur présence est limitée à une semaine et est intégrée dans leur stage, afin de respecter leur formation et qu'ils puissent bien avoir leur diplôme à la fin de leur cursus.
GRAND EST: Arnaud Robinet reconduit à la présidence du conseil de surveillance du CHU de Reims
REIMS - Arnaud Robinet, maire de la ville de Reims (LR), a été "réélu à l'unanimité président du conseil de surveillance du CHU de Reims" vendredi, a rapporté l'établissement lundi sur Twitter.Maire de Reims depuis 2014, Arnaud Robinet avait été élu à la tête du conseil de surveillance en décembre de la même année.
Il avait été réélu à la mairie de Reims après avoir remporté 66,3% des suffrages dès le premier tour des élections municipales en mars (cf dépêche du 16/03/2020 à 18:15).
Depuis juin 2018, il est également président de la Fédération hospitalière de France Grand Est (FHFGE), rappelle-t-on (cf dépêche du 28/06/2018 à 12:18).
NORMANDIE: Le Pr Emmanuel Bergot, élu à la présidence de la CME du CHU de Caen
CAEN - Le Pr Emmanuel Bergot, pneumologue, a été élu lundi à la présidence de la commission médicale d'établissement (CME) du CHU de Caen, a annoncé la direction générale du CHU sur Twitter.Il succède au Pr Xavier Troussard et sera épaulé par deux vice-présidents, le Dr Sylvie Dargere, gastro-entérologue, et le Pr Jean-Claude Quintyn, chef du service d'ophtalmologie.
Le Pr Emmanuel Bergot est chef de pôle de médecine de spécialités et chef de service pneumologie-oncologie thoracique.
Les objectifs sont nombreux avec la reconstruction du nouvel hopital, le projet stratégique et l'action du CHU pour le territoire, a commenté la direction générale.
NORMANDIE: Le Pr Pierre Michel, élu président de la CME du CHU de Rouen
ROUEN - Le Pr Pierre Michel, chef du service d’hépato-gastro-entérologie, a été élu président de la commission médicale d'établissement (CME) du CHU de Rouen, a annoncé mardi le CHU dans un communiqué.Les membres de la CME, élus par leurs pairs le 27 novembre, ont choisi mardi au premier tour, avec 34 voix sur 52, leur président en la personne du Pr Pierre Michel, 61 ans, gastro-entérologue et chef du service d’hépato-gastro-entérologie. Il succède au Pr Loïc Marpeau, gynécologue-obstétricien, qui présidait la CME depuis 2015.
Le Dr Karine Kadri, gériatre, a été élue première vice-présidente. Le Pr Pierre Michel a nommé comme deuxième vice-président de la CME le Dr Olivier Langlois, neurochirurgien et chef du pôle tête et cou.
Après des études de médecine à Paris, puis un internat à Poitiers, il a rejoint le CHU de Rouen où son clinicat l’a amené à développer la nutrition artificielle. Vacataire temps plein avec une activité de cancérologie digestive entre le Centre Henri-Becquerel et le CHU de Rouen, il a été recruté comme praticien hospitalier (PH) en 1995 avant de devenir professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH).
Parmi ses différentes responsabilités, le Pr Pierre Michel a notamment été directeur scientifique du Cancéropôle Nord-Ouest (rassemblant les CHU de Lille, Amiens, Caen et Rouen) et est actuellement président de la Fédération francophone de cancérologie digestive, groupe coopérateur national de recherche en cancérologie digestive.
Sa vision l’amène à considérer pour le CHU quatre grands défis à relever dans les années à venir:
- favoriser l’expertise, en mutualisant les compétences et en rendant plus directs certains parcours de soins sur le territoire, en partenariat avec les établissements de santé de Normandie.
- mieux maîtriser les flux aux urgences en développant les liens avec la médecine de ville et les structures d’urgence régionales qui seront amenées à se structurer en communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS)
- optimiser le temps d’hospitalisation en développant les hôpitaux de semaine et en étant plus proactif dans la prise en charge préopératoire des patients
- être plus attractif en modernisant les organisations et en favorisant le développement individuel et la communication.
HAUTS-DE-FRANCE: Coronavirus: dépistage général hebdomadaire au CH de Béthune-Beuvry
LENS (Pas-de-Calais) - Le centre hospitalier (CH) de Béthune-Beuvry (Pas-de-Calais) procède mardi et mercredi à un dépistage global du Covid-19 chez ses patients sur la base du volontariat, ont annoncé la direction et les cadres médicaux du groupement hospitalier de territoire (GHT) de l'Artois, dont il est établissement partie, mardi matin, lors d'un point de situation avec la presse.L'établissement, d'environ 400 lits et places de médecine-chirurgie-obstétrique (MCO), réalisera cette opération dans tous les services hormis la maternité, la pédiatrie, l'hôpital de jour et l'ambulatoire. L'opération se renouvellera ensuite tous les 7 jours.
L'objectif est de dessiner via des tests RT-PCR une "cartographie plus précise" de la présence de patients porteurs du coronavirus Sars-CoV-2 dans les services conventionnels, afin d'assurer l'étanchéité de ces derniers par rapport aux services d'hospitalisation, de soins critiques et de réanimation consacrés aux patients atteints par la maladie, explique Bruno Donius, directeur des CH de Lens, Béthune-Beuvry, La Bassée, Hénin-Beaumont et de leur GHT.
Le CH de Béthune-Beuvry a connu une "série" de foyers épidémiques, et compte actuellement 69 patients hospitalisés dont un tiers (25 patients) se sont avérés porteurs du virus après leur hospitalisation pour une autre raison. Il compte également 9 patients en réanimation "Covid" (sur 14 lits) et 2 en soins critiques ad hoc.
L'établissement attend par ailleurs la mobilisation d'infirmiers libéraux par l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France afin de pallier l'absence des membres du personnel porteurs du virus, qui sont isolés à domicile (actuellement entre 20 et 30 pour un total cumulé de 76), même sans symptômes, a ajouté la directrice déléguée de cet établissement, Marie-Laure Cappe.
Le CH de Lens a quant à lui connu un foyer épidémique en cardiologie, concernant une vingtaine de patients, qui a impliqué la création d'une aile "Covid" au sein du service.
Le GHT compte actuellement au total 127 patients hospitalisés dont 20 en réanimation ou soins intensifs, contre respectivement 208 et 33 il y a 2 semaines. Si la situation s'améliore, ses dirigeants notent que ces chiffres restent supérieurs à ceux enregistrés lors du pic de la première vague, et qu'un tel socle d'occupation en fin de confinement induit une situation délicate en cas de reprise épidémique après les fêtes.
Les CH de Lens et Béthune-Beuvry utilisent actuellement respectivement 4/10e et 3/5e des salles de bloc opératoire et tablent sur une reprise à rythme de croisière de la chirurgie lors des première ou deuxième semaine de janvier 2021, a précisé Bruno Donius.
BRETAGNE: Une autorisation de scanner délivrée au CH de Morlaix
RENNES - L'agence régionale de santé (ARS) Bretagne a délivré une autorisation pour exploiter un scanner de classe 3 au centre hospitalier des Pays de Morlaix (Finistère), sur le site morlaisien, dans une décision publiée vendredi au recueil des actes administratifs de la préfecture régionale.L'autorisation, donnée pour 7 ans, s'appuie sur le projet régional de santé (PRS) qui prévoit pour le territoire de santé Finistère Penn Ar Bed 19 autorisations sur 13 sites alors que 18 appareils sur 14 sites sont exploités. Le volume d'activité justifie l'exploitation d'un équipement supplémentaire, indique la décision.
NOUVELLE-AQUITAINE: Projet de rapprochement entre le CH de Bergerac et la clinique Pasteur (Elsan) pour 2023
BERGERAC (Dordogne) - Le centre hospitalier (CH) de Bergerac et la clinique Pasteur (Elsan) de la même ville prévoient un regroupement de leur activité de chirurgie sur le site du CH d'ici 2023, dans le cadre d'un projet de groupement de coopération sanitaire (GCS), a-t-on appris mardi auprès de l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine.L'agence "soutient activement [ce projet] pour garantir la pérennité d’une offre chirurgicale de qualité dans le Bergeracois", a-t-elle expliqué à APMnews.
Une extension du bloc opératoire du centre hospitalier est "nécessaire" pour ce regroupement de l’activité, a poursuivi l'ARS, soulignant que "de nombreuses études, sur la base du projet médical commun en cours de réflexion, sont encore nécessaires pour finaliser le programme et engager les travaux proprement dit".
Un transfert de la radiologie "est également à l’étude" et "a donné lieu récemment à de premiers échanges avec l'ensemble des parties prenantes".
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