Actualités de l'Urgence - APM

01/08 2025
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH D'YSSINGEAUX (HAUTE-LOIRE), HÔPITAL PRIVÉ DE LA LOIRE, CH DE BAGNOLS-SUR-CÈZE (GARD), CLINIQUE DU SPORT (PARIS)

Le 1er août 2025 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH d'Yssingeaux certifié avec mention

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier d'Yssingeaux (Haute-Loire) a été certifié avec la mention "haute qualité des soins" par la Haute autorité de santé (HAS), dans une décision rendue en juin.

Le CH a rempli 97% des facteurs du chapitre 1 (le patient), 98% du chapitre 2 (les équipes soignantes) et 98% du chapitre 3 (l'établissement).

Dans le détail, il a obtenu 100% sur le respect du patient, l'association des proches ou aidants à la mise en œuvre du projet de soins avec l'accord du patient, sur la prise en compte des conditions de vie et de lien social du patient dans le cadre de sa prise en charge, ainsi que sur la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions.

La HAS a aussi constaté que les équipes évaluaient leurs pratiques notamment au regard du suivi des résultats cliniques de leur patientèle.

Elle a par ailleurs considéré que l'établissement définissait ses orientations stratégiques "en cohérence avec son territoire", notamment via des conventions avec le groupement hospitalier de territoire (GHT) 43, des cliniques, des associations, des institutions, le groupement d'intérêt économique (GIE) IRM, le groupement de coopération sanitaire (GCS) PUI (pharmacie à usage intérieur) et pour la mise en place de 14 consultations avancées sur le site. Il a aussi adhéré à la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS).

"Le partenariat du CH Jean-Barrot avec les médecins libéraux du territoire permet l'admission directe des personnes âgées depuis leur domicile", ajoute-t-elle.

Elle note que l'établissement "analyse, exploite et communique les indicateurs de qualité et de sécurité des soins en point qualité le lundi, en Copil qualité, en CME" et les affiche dans les services. "Ils ont un objectif défini (valeur cible) et sont suivis par les 12 groupes de thématiques" et "un plan d’actions d’amélioration est déterminé en rapport avec ces indicateurs", ajoute la HAS.

(HAS, Rapport de certification du CH d'Yssingeaux, juin 2025)

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'Hôpital privé de la Loire certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - La Haute autorité de santé (HAS) a certifié l'Hôpital privé de la Loire, qui appartient au groupe Ramsay Santé, avec le niveau "qualité des soins confirmée", dans une décision rendue en juin.

La HAS a confirmé la qualité des soins et décerné la certification pour quatre ans. Une nouvelle visite sera programmée dans l'année qui précédera cette échéance.

Selon le rapport de certification, la clinique a rempli 97% des facteurs du chapitre 1 (le patient), 99% du chapitre 2 (les équipes soignantes) et 98% du chapitre 3 (l'établissement).

Avant sa prochaine visite, la HAS encourage prioritairement l'établissement à:

  • intégrer dans les lettres de liaisons l'ensemble des éléments demandés dans le cadre des indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS) nationaux
  • resensibiliser les patients sur l'ensemble de leurs droits afin de garantir une bonne appropriation.

Sur le numérique, elle recommande de "développer un plan de formation pluriannuel sur la sécurité numérique afin que les agents aient la capacité de réagir en cas d'attaques informatiques" et de "garantir l'accès au DPI [dossier patient informatisé] via une procédure sécurisée permettant d'empêcher les éventuelles intrusions".

Ces recommandations ont été émises avant que l'établissement, situé à Saint-Etienne, ne soit victime d'un vol d'identité qui a permis à une personne malveillante d'accéder de manière indue à une quantité importante de données personnelles de ses patients, entre le 26 juin et le 1er juillet (cf dépêche du 07/07/2025 à 17:57).

(HAS, Rapport de certification de l'Hôpital privé de la Loire, juin 2025)

OCCITANIE: Le CH de Bagnols-sur-Cèze (Gard) va rénover et étendre ses urgences

BAGNOLS-SUR-CEZE (Gard) - Le centre hospitalier (CH) de Bagnols-sur-Cèze mène un projet de réhabilitation et d'extension de ses urgences afin de répondre à la hausse des passages, a fait savoir vendredi l'établissement, contacté par APMnews.

Le service des urgences du CH a été conçu initialement en 2013 pour accueillir 20.000 passages par an, or il en a enregistré près de 31.000 en 2024.

"Les locaux actuels ne permettaient plus une prise en charge optimale des patients, ni en termes de qualité des soins ni de confort" et "cette situation impactait également les conditions de travail et la sécurité des professionnels de santé", a expliqué le CH.

L'hôpital bagnolais a ainsi déposé dès 2023 un permis de construire dans l'objectif d'adapter ses infrastructures aux réalités actuelles et futures du territoire.

Le projet est découpé en trois phases. Un chantier est en cours jusqu'en janvier 2026 pour construire un nouveau bâtiment de 597 m² et mener des travaux de réhabilitation de 250 m² supplémentaires. La surface globale des urgences passera ainsi de 1.000 m² à 1.597 m², est-il souligné.

A partir de janvier 2026, l'accueil, les salles d'attente et le sas d'arrivée des ambulances vont être rénovés.

Dans un troisième temps, les boxes de soins vont être modernisés et les circuits courts entre les urgences, la pédiatrie et les blocs opératoires vont être réorganisés. Cette étape doit s'achever en novembre 2026, selon le calendrier prévisionnel.

Le coût total de l'opération s'élève à 6 millions d'euros (M€), financé à hauteur de 4,3 M€ par l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie via les crédits du Ségur de la santé.

ILE-DE-FRANCE: La Clinique du sport (Ramsay Santé) à Paris certifiée par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - La Clinique du sport (Ramsay Santé) à Paris a été certifiée avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), dans une décision rendue publique en juillet mais datée du 28 mai.

La clinique, spécialisée en orthopédie, traumatologie, médecine du sport et chirurgie prothétique, a atteint un taux de 96% pour le chapitre 1 (le patient), 95% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 98% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Dans le chapitre 1, la HAS observe que l'information relative aux dispositifs médicaux implantés (DMI) n'est pas systématiquement remise au patient dès sa sortie (un courrier postal lui est adressé quelques jours après son hospitalisation). Elle encourage la clinique à remettre cette information immédiatement et observe que l'établissement a déployé un plan d'action afin d'améliorer ses pratiques (document d'information déposé dans le dossier médical partagé -DMP- par la secrétaire de bloc le jour de la sortie, audit de suivi…).

Elle recommande d'améliorer la connaissance de l'ensemble de leurs droits par les patients.

S'agissant des équipes de soins (chapitre 2), le rapport souligne notamment qu'une infirmière de coordination facilite les prises en charge en chirurgie ambulatoire et en hospitalisation à temps partiel et qu'en secteur interventionnel, les bonnes pratiques de préparation de l'opéré sont appliquées. La dispensation nominative des médicaments est sécurisée.

"La maîtrise du risque infectieux dans l'établissement est effective, grâce à l'implication des référents internes et du comité de lutte contre les infections nosocomiales (Clin) et le recours possible à des référents externes du pôle santé du groupe Ramsay ou référents nationaux en infectiologie 'ostéites' et de bactériologistes du laboratoire de référence."

La HAS pointe toutefois le fait que le dossier pharmaceutique n'est "pas consulté et/ou alimenté" et que "la lettre de liaison à la sortie (LLS) ne comporte pas l'ensemble des éléments nécessaires à la continuité de la prise en charge" (traçabilité du numéro du DMI et bilan thérapeutique pas systématiquement précisés "même si l'établissement mène en continu des actions en ce sens"). Elle appelle donc l'établissement à améliorer la qualité des lettres de liaison.

Elle préconise également de systématiser l'information du patient relative aux doses de radiations ionisantes reçues au bloc opératoire.

Dans le chapitre 3, la HAS observe que "la politique qualité est régulièrement évaluée et réajustée grâce au suivi d'indicateurs". "La gouvernance s'implique fortement dans le portage et le suivi des actions et elle soutient une culture de sécurité des soins", souligne-t-elle.

/san-mg-cb/lb/APMnews

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Le 1er août 2025 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH d'Yssingeaux certifié avec mention

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier d'Yssingeaux (Haute-Loire) a été certifié avec la mention "haute qualité des soins" par la Haute autorité de santé (HAS), dans une décision rendue en juin.

Le CH a rempli 97% des facteurs du chapitre 1 (le patient), 98% du chapitre 2 (les équipes soignantes) et 98% du chapitre 3 (l'établissement).

Dans le détail, il a obtenu 100% sur le respect du patient, l'association des proches ou aidants à la mise en œuvre du projet de soins avec l'accord du patient, sur la prise en compte des conditions de vie et de lien social du patient dans le cadre de sa prise en charge, ainsi que sur la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions.

La HAS a aussi constaté que les équipes évaluaient leurs pratiques notamment au regard du suivi des résultats cliniques de leur patientèle.

Elle a par ailleurs considéré que l'établissement définissait ses orientations stratégiques "en cohérence avec son territoire", notamment via des conventions avec le groupement hospitalier de territoire (GHT) 43, des cliniques, des associations, des institutions, le groupement d'intérêt économique (GIE) IRM, le groupement de coopération sanitaire (GCS) PUI (pharmacie à usage intérieur) et pour la mise en place de 14 consultations avancées sur le site. Il a aussi adhéré à la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS).

"Le partenariat du CH Jean-Barrot avec les médecins libéraux du territoire permet l'admission directe des personnes âgées depuis leur domicile", ajoute-t-elle.

Elle note que l'établissement "analyse, exploite et communique les indicateurs de qualité et de sécurité des soins en point qualité le lundi, en Copil qualité, en CME" et les affiche dans les services. "Ils ont un objectif défini (valeur cible) et sont suivis par les 12 groupes de thématiques" et "un plan d’actions d’amélioration est déterminé en rapport avec ces indicateurs", ajoute la HAS.

(HAS, Rapport de certification du CH d'Yssingeaux, juin 2025)

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'Hôpital privé de la Loire certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - La Haute autorité de santé (HAS) a certifié l'Hôpital privé de la Loire, qui appartient au groupe Ramsay Santé, avec le niveau "qualité des soins confirmée", dans une décision rendue en juin.

La HAS a confirmé la qualité des soins et décerné la certification pour quatre ans. Une nouvelle visite sera programmée dans l'année qui précédera cette échéance.

Selon le rapport de certification, la clinique a rempli 97% des facteurs du chapitre 1 (le patient), 99% du chapitre 2 (les équipes soignantes) et 98% du chapitre 3 (l'établissement).

Avant sa prochaine visite, la HAS encourage prioritairement l'établissement à:

  • intégrer dans les lettres de liaisons l'ensemble des éléments demandés dans le cadre des indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS) nationaux
  • resensibiliser les patients sur l'ensemble de leurs droits afin de garantir une bonne appropriation.

Sur le numérique, elle recommande de "développer un plan de formation pluriannuel sur la sécurité numérique afin que les agents aient la capacité de réagir en cas d'attaques informatiques" et de "garantir l'accès au DPI [dossier patient informatisé] via une procédure sécurisée permettant d'empêcher les éventuelles intrusions".

Ces recommandations ont été émises avant que l'établissement, situé à Saint-Etienne, ne soit victime d'un vol d'identité qui a permis à une personne malveillante d'accéder de manière indue à une quantité importante de données personnelles de ses patients, entre le 26 juin et le 1er juillet (cf dépêche du 07/07/2025 à 17:57).

(HAS, Rapport de certification de l'Hôpital privé de la Loire, juin 2025)

OCCITANIE: Le CH de Bagnols-sur-Cèze (Gard) va rénover et étendre ses urgences

BAGNOLS-SUR-CEZE (Gard) - Le centre hospitalier (CH) de Bagnols-sur-Cèze mène un projet de réhabilitation et d'extension de ses urgences afin de répondre à la hausse des passages, a fait savoir vendredi l'établissement, contacté par APMnews.

Le service des urgences du CH a été conçu initialement en 2013 pour accueillir 20.000 passages par an, or il en a enregistré près de 31.000 en 2024.

"Les locaux actuels ne permettaient plus une prise en charge optimale des patients, ni en termes de qualité des soins ni de confort" et "cette situation impactait également les conditions de travail et la sécurité des professionnels de santé", a expliqué le CH.

L'hôpital bagnolais a ainsi déposé dès 2023 un permis de construire dans l'objectif d'adapter ses infrastructures aux réalités actuelles et futures du territoire.

Le projet est découpé en trois phases. Un chantier est en cours jusqu'en janvier 2026 pour construire un nouveau bâtiment de 597 m² et mener des travaux de réhabilitation de 250 m² supplémentaires. La surface globale des urgences passera ainsi de 1.000 m² à 1.597 m², est-il souligné.

A partir de janvier 2026, l'accueil, les salles d'attente et le sas d'arrivée des ambulances vont être rénovés.

Dans un troisième temps, les boxes de soins vont être modernisés et les circuits courts entre les urgences, la pédiatrie et les blocs opératoires vont être réorganisés. Cette étape doit s'achever en novembre 2026, selon le calendrier prévisionnel.

Le coût total de l'opération s'élève à 6 millions d'euros (M€), financé à hauteur de 4,3 M€ par l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie via les crédits du Ségur de la santé.

ILE-DE-FRANCE: La Clinique du sport (Ramsay Santé) à Paris certifiée par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - La Clinique du sport (Ramsay Santé) à Paris a été certifiée avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), dans une décision rendue publique en juillet mais datée du 28 mai.

La clinique, spécialisée en orthopédie, traumatologie, médecine du sport et chirurgie prothétique, a atteint un taux de 96% pour le chapitre 1 (le patient), 95% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 98% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Dans le chapitre 1, la HAS observe que l'information relative aux dispositifs médicaux implantés (DMI) n'est pas systématiquement remise au patient dès sa sortie (un courrier postal lui est adressé quelques jours après son hospitalisation). Elle encourage la clinique à remettre cette information immédiatement et observe que l'établissement a déployé un plan d'action afin d'améliorer ses pratiques (document d'information déposé dans le dossier médical partagé -DMP- par la secrétaire de bloc le jour de la sortie, audit de suivi…).

Elle recommande d'améliorer la connaissance de l'ensemble de leurs droits par les patients.

S'agissant des équipes de soins (chapitre 2), le rapport souligne notamment qu'une infirmière de coordination facilite les prises en charge en chirurgie ambulatoire et en hospitalisation à temps partiel et qu'en secteur interventionnel, les bonnes pratiques de préparation de l'opéré sont appliquées. La dispensation nominative des médicaments est sécurisée.

"La maîtrise du risque infectieux dans l'établissement est effective, grâce à l'implication des référents internes et du comité de lutte contre les infections nosocomiales (Clin) et le recours possible à des référents externes du pôle santé du groupe Ramsay ou référents nationaux en infectiologie 'ostéites' et de bactériologistes du laboratoire de référence."

La HAS pointe toutefois le fait que le dossier pharmaceutique n'est "pas consulté et/ou alimenté" et que "la lettre de liaison à la sortie (LLS) ne comporte pas l'ensemble des éléments nécessaires à la continuité de la prise en charge" (traçabilité du numéro du DMI et bilan thérapeutique pas systématiquement précisés "même si l'établissement mène en continu des actions en ce sens"). Elle appelle donc l'établissement à améliorer la qualité des lettres de liaison.

Elle préconise également de systématiser l'information du patient relative aux doses de radiations ionisantes reçues au bloc opératoire.

Dans le chapitre 3, la HAS observe que "la politique qualité est régulièrement évaluée et réajustée grâce au suivi d'indicateurs". "La gouvernance s'implique fortement dans le portage et le suivi des actions et elle soutient une culture de sécurité des soins", souligne-t-elle.

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