Actualités de l'Urgence - APM

14/12 2023
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE CARPENTRAS, INSTITUT DE CANCÉROLOGIE DE LA LOIRE, CHU DE BREST, HÔPITAUX DU SUD-HAUTE-MARNE, CH DE MANOSQUE, HOSPITALITÉ SAINT-THOMAS-DE-VILLENEUVE (AIX-EN-PROVENCE), CH DE TOULON-LA SEYNE-SUR-MER

Le 14 décembre 2023 (APMnews) -

PACA: Les urgences de Carpentras bénéficient de 7 millions d'euros pour leur modernisation

CARPENTRAS (Vaucluse) - Le centre hospitalier (CH) de Carpentras se voit allouer 7 millions d'euros (M€) par l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) et la Région afin de financer l'agrandissement et la modernisation de son service d'urgence, ont annoncé le CH, l'ARS et le conseil régional dans un communiqué jeudi.

L'ARS avait attribué, dès 2017, 3 M€ au projet, complétés par 1,5 M€ en 2023 "compte tenu de l'augmentation des coûts (crise Covid, inflation, etc.) et en raison de l'importance de cette restructuration pour le territoire".

La Région engage 2,5 M€. L'ensemble du projet est estimé à 12 M€ et doit permettre de "garantir une meilleure prise en charge des patients dans ce service" qui a vu son nombre de passages annuels bondir de 15.000 à 30.000 entre 2002 et 2022.

"Cette extension permettra également d'augmenter le nombre de lits en unité d'hébergement de courte durée et d'installer la Maison Médicale de Garde, à proximité immédiate du service des urgences", est-il évoqué.

La réception des travaux, entamés en 2023, est attendue pour fin 2025/début 2026.

PAYS DE LA LOIRE: L'Institut de cancérologie de l'Ouest a inauguré le système Radixact* sur son plateau de radiothérapie

SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) - L'Institut de cancérologie de l'Ouest (ICO) a inauguré mardi sur son site nantais à Saint-Herblain son premier équipement de radiothérapie de haute précision, Radixact* (Accuray), qui permet la radiothérapie adaptative.

L'ICO a récemment intégré sur son plateau technique de radiothérapie ce nouvel équipement de pointe, le premier appareil de ce type en Pays de la Loire, conçu pour délivrer une radiothérapie par modulation d'intensité guidée par l'image (IMRT/RCMI), avec une extrême précision, indique le centre de lutte contre le cancer, dans un communiqué.

Un deuxième appareil Radixact* sera installé au printemps 2024 pour compléter l'offre de soins, annonce l'ICO.

Ces acquisitions ont nécessité un investissement de l'ordre de 2,5 millions d'euros pour chaque Radixact*, sans compter les travaux et la maintenance, a précisé l'ICO à APMnews

L'appareil Radixact* est "équipé d'un scanner intégré qui permet de réaliser une acquisition tridimensionnelle avant chaque séance de traitement. Les cliniciens disposent ainsi d'informations anatomiques de qualité quasi-diagnostique pour ajuster la position du patient et ainsi améliorer la précision du ciblage", détaille l'ICO.

"De plus, la qualité de ces images et une suite logicielle associée permettent de déployer des stratégies de radiothérapie adaptative. La session d'imagerie quotidienne ne sert pas uniquement à ajuster la position du patient, mais aussi à évaluer la qualité du traitement délivré. En cas d'écart au traitement prévisionnel pouvant survenir lors de modifications anatomiques telles qu'amaigrissement ou fonte tumorale, un nouveau plan de traitement, adapté, est calculé pour les séances suivantes. Ces stratégies permettent de répondre à des besoins de thérapeutiques de plus en plus individualisés, visant à améliorer l'efficacité et à réduire la toxicité des traitements."

L'appareil Radixact* présente en outre la spécificité de pouvoir traiter de grands volumes tels que les médulloblastomes et certaines indications de radiothérapie pédiatrique.

BRETAGNE: Le CHU de Brest ouvre 10 lits de plus en pédiatrie pour l'hiver face à la pression des épidémies

BREST (Finistère) - Le CHU de Brest-Carhaix a ouvert une unité de crise de 10 lits en pédiatrie pour tenter de mieux répondre à la pression induite par les épidémies hivernales, a annoncé l'établissement, mercredi dans un communiqué.

"En lien avec les épidémies hivernales dont la bronchiolite, le pôle femme-mère-enfant du CHU de Brest a ouvert depuis le 27 novembre, pour la deuxième année consécutive, son unité de crise Clémentine de 10 lits. Comme l'année dernière, l'hôpital de jour de pédiatrie a déménagé au quatrième étage du bâtiment 4 pour laisser place à l'unité Clémentine située au quatrième étage du bâtiment 5", détaille le CHU.

"Cela permet une extension du service de pédiatrie qui porte le nombre de lits de 50 à 60. L'objectif est d'adapter les locaux et de renforcer les équipes afin d'accueillir les enfants et leurs familles dans les meilleures conditions possibles."

Bien que la situation soit différente par rapport à 2022 avec peu de Covid, très peu de grippe et moins de très jeunes nourrissons hospitalisés, "ces 10 lits suffisent à peine pour absorber les besoins", relève le CHU.

Un effet de l'anticorps monoclonal contre les infections liées au virus respiratoire syncytial (VRS) Beyfortus* (nirsévimab, AstraZeneca/Sanofi) est toutefois observé pour les bébés ayant reçu une injection dès la maternité.

"Des analyses plus précises viendront confirmer la tendance en fin de saison. Cependant, on hospitalise des enfants plus grands qui décompensent leur asthme sur différents autres virus comme le rhinovirus et des pneumopathies à mycoplasme comme ailleurs sur le territoire", rapporte le CHU.

GRAND EST: La HAS refuse de certifier les Hôpitaux du Sud-Haute-Marne

CHAUMONT, LANGRES (Haute-Marne) - La Haute autorité de santé (HAS) a prononcé la non-certification des Hôpitaux du Sud-Haute-Marne, qui regroupent les hôpitaux en direction commune de Langres, Chaumont et Bourbonne-les-Bains, selon le rapport de certification mis en ligne mercredi.

"La HAS prononce une non-certification et encourage prioritairement l'établissement à renforcer la maîtrise de la prise en charge des mineurs notamment aux urgences", indique la haute autorité dans le rapport, après avoir noté "[qu']au niveau des urgences générales des sites de Chaumont et de Langres, il n'existe pas de lieu ou d'espace dédié à l'accueil et la prise en charge de cette patientèle à l'exception d'une salle d'examen pédiatrique sur Langres".

Le rapport fait état de "contextes portant atteinte" au droit des patients à l'intimité et à la dignité, en mentionnant des personnes "en attente couchée dans le couloir des urgences sans aucun dispositif pour garantir l'intimité et la dignité, des portes de salles d'examen aux urgences ouvertes, le SSR gériatrique du site de Chaumont avec un manque de locaux pour personnes à mobilité réduite dont les chambres et leurs salles de bains/WC et en hospitalisation complète en pédiatrie avec un manque de sanitaires dans les chambres des mineurs, la présence d'oculus sur les portes de leurs chambres donnant dans le couloir du service".

La HAS a également demandé aux Hôpitaux du Sud-Haute-Marne de "renforcer la maîtrise des urgences vitales sur les trois sites" et "les pratiques autour de la contention", et d'"assurer l'orientation des patients par une IOA [infirmière d'orientation et d'accueil] aux urgences de Langres.

Elle a aussi invité l'établissement à améliorer sa maîtrise de la prise en charge médicamenteuse "dont les médicaments à risque, la gestion de l'autonomie des patients et la prise en charge en ambulatoire", ainsi qu'à "impliquer tous les professionnels dans la déclaration et l'analyse des IEGS [évènements indésirables graves liés aux soins], notamment aux urgences de Langres".

Rapport de certification des Hôpitaux du Sud Haute-Marne (HAS)

PACA: Suppression de 27 postes au CH de Manosque

MANOSQUE (Alpes-de-Haute-Provence) - Le centre hospitalier (CH) de Manosque est contraint de supprimer 27 postes, confirme-t-il à APMnews jeudi.

Cette décision est consécutive à "un déficit important de l'établissement".
"Plusieurs causes sont à l'origine de cette situation à travers des éléments nationaux comme les augmentations de charges liées au mesures Ségur non financées, les prix des énergies mais aussi des éléments locaux" tels "le maintien d'organisations mises en place en période Covid" et "les difficultés de recrutement médical, notamment aux urgences", indique l'établissement.

Des mesures ont été proposées pour juguler le déficit du CH et permettre de poursuivre les activités tout en maintenant le niveau de qualité reconnu par la HAS [Haute autorité de santé] dans son rapport du 23 juin 2022 […]. Ces mesures s'attachent à améliorer les recettes, mais également à contenir les dépenses dont 72% sont des dépenses de personnel", poursuit-il.

"Dès la mise en place de ces mesures, une démarche de concertation a été initiée: les 27 personnes concernées ont été reçues à titre individuel, ce qui a permis de trouver des solutions pour chaque agent", assure le CH.

"L'établissement poursuit une activité majeure sur le territoire avec 65.000 consultants, 23.000 urgences et 4.000 interventions au bloc opératoire. L'hôpital est un acteur essentiel pour le territoire", fait-il valoir.

PACA: Création d'une maison de soins palliatifs à Aix-en-Provence (Hospitalité Saint-Thomas-de-Villeneuve)

AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - L'Hospitalité Saint-Thomas-de-Villeneuve a posé mercredi la première pierre de sa maison des soins palliatifs de 20 lits pour 1.432 m² à Aix-en-Provence, annonce-t-elle dans un communiqué. Son ouverture est prévue fin 2024 et son coût est estimé à 5 millions d'euros.

"Construite en dehors du cadre hospitalier, sur le site de l'ancien foyer Saint-Marc agrandi et rénové, à proximité immédiate du centre de gérontologie, cette maison proposera une prise en soin globale et humaine de chaque personne accueillie et de son entourage", promet l'Hospitalité.

"Des soins complémentaires seront proposés, comme la sophrologie, l'art-thérapie ou la biographie hospitalière", mentionne-t-elle. Le bâtiment sera équipé d'une salle de balnéothérapie.

Elle rappelle avoir ouvert une maison similaire à Nantes en 2022.

PACA: Inauguration d'unités d'accueil médico-judiciaire et enfants en danger au CH intercommunal de Toulon/La Seyne-sur-Mer

TOULON - L'hôpital Sainte-Musse à Toulon a inauguré jeudi une unité d'accueil médico-judicaire (UAMJ) et une unité d'accueil pédiatrique enfants en danger (Uaped) dans ses locaux, annonce le centre hospitalier (CH) intercommunal de Toulon/La Seyne-sur-Mer dans un communiqué.

La première faisait l'objet d'une expérimentation depuis mars 2022 au cours de laquelle elle a enregistré 4.545 actes, notamment auprès de 398 mineurs victimes.

Le projet comprend les créations d'une équipe mobile de médecins légistes afin d'examiner les gardés à vue et d'éviter "de multiples transferts", d'une "structure d'examen permettant la prise en charge, l'examen médico-légal et psychologique des victimes d'infractions pénales" et d'une "structure d'accueil pédiatrique des enfants en danger permettant de réaliser leurs auditions par les enquêteurs dans un cadre médical, et leur examen médico-légal et psychologique".

Les deux unités associent le ministère de la justice (qui apporte des financements de 640.000 € pour l'UAMJ et de 58.000 € pour l'Uaped), l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), la police et la gendarmerie nationales, ou encore les services sociaux, est-il mentionné.

Leur protocole d'accord a été signé jeudi.

"L'amélioration de la prise en charge des victimes de violence est l'un des axes forts du projet médical intégré au projet d'établissements commun entre le CH d'Hyères et le CH intercommunal Toulon-La Seyne", ajoute-t-il.

"Pour répondre à cet enjeu majeur de santé publique, l'ARS Paca a accompagné le déploiement de six de ces unités sur l'ensemble de la région à Draguignan [Var], Aix-en-Provence [Bouches-du-Rhône], Marseille, Avignon [Vaucluse], Nice, Gap et Toulon pour un montant global de près de 1 million d'euros", rappelle l'ARS dans le communiqué.

/bd-sl-gl/nc/APMnews

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE CARPENTRAS, INSTITUT DE CANCÉROLOGIE DE LA LOIRE, CHU DE BREST, HÔPITAUX DU SUD-HAUTE-MARNE, CH DE MANOSQUE, HOSPITALITÉ SAINT-THOMAS-DE-VILLENEUVE (AIX-EN-PROVENCE), CH DE TOULON-LA SEYNE-SUR-MER

Le 14 décembre 2023 (APMnews) -

PACA: Les urgences de Carpentras bénéficient de 7 millions d'euros pour leur modernisation

CARPENTRAS (Vaucluse) - Le centre hospitalier (CH) de Carpentras se voit allouer 7 millions d'euros (M€) par l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) et la Région afin de financer l'agrandissement et la modernisation de son service d'urgence, ont annoncé le CH, l'ARS et le conseil régional dans un communiqué jeudi.

L'ARS avait attribué, dès 2017, 3 M€ au projet, complétés par 1,5 M€ en 2023 "compte tenu de l'augmentation des coûts (crise Covid, inflation, etc.) et en raison de l'importance de cette restructuration pour le territoire".

La Région engage 2,5 M€. L'ensemble du projet est estimé à 12 M€ et doit permettre de "garantir une meilleure prise en charge des patients dans ce service" qui a vu son nombre de passages annuels bondir de 15.000 à 30.000 entre 2002 et 2022.

"Cette extension permettra également d'augmenter le nombre de lits en unité d'hébergement de courte durée et d'installer la Maison Médicale de Garde, à proximité immédiate du service des urgences", est-il évoqué.

La réception des travaux, entamés en 2023, est attendue pour fin 2025/début 2026.

PAYS DE LA LOIRE: L'Institut de cancérologie de l'Ouest a inauguré le système Radixact* sur son plateau de radiothérapie

SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) - L'Institut de cancérologie de l'Ouest (ICO) a inauguré mardi sur son site nantais à Saint-Herblain son premier équipement de radiothérapie de haute précision, Radixact* (Accuray), qui permet la radiothérapie adaptative.

L'ICO a récemment intégré sur son plateau technique de radiothérapie ce nouvel équipement de pointe, le premier appareil de ce type en Pays de la Loire, conçu pour délivrer une radiothérapie par modulation d'intensité guidée par l'image (IMRT/RCMI), avec une extrême précision, indique le centre de lutte contre le cancer, dans un communiqué.

Un deuxième appareil Radixact* sera installé au printemps 2024 pour compléter l'offre de soins, annonce l'ICO.

Ces acquisitions ont nécessité un investissement de l'ordre de 2,5 millions d'euros pour chaque Radixact*, sans compter les travaux et la maintenance, a précisé l'ICO à APMnews

L'appareil Radixact* est "équipé d'un scanner intégré qui permet de réaliser une acquisition tridimensionnelle avant chaque séance de traitement. Les cliniciens disposent ainsi d'informations anatomiques de qualité quasi-diagnostique pour ajuster la position du patient et ainsi améliorer la précision du ciblage", détaille l'ICO.

"De plus, la qualité de ces images et une suite logicielle associée permettent de déployer des stratégies de radiothérapie adaptative. La session d'imagerie quotidienne ne sert pas uniquement à ajuster la position du patient, mais aussi à évaluer la qualité du traitement délivré. En cas d'écart au traitement prévisionnel pouvant survenir lors de modifications anatomiques telles qu'amaigrissement ou fonte tumorale, un nouveau plan de traitement, adapté, est calculé pour les séances suivantes. Ces stratégies permettent de répondre à des besoins de thérapeutiques de plus en plus individualisés, visant à améliorer l'efficacité et à réduire la toxicité des traitements."

L'appareil Radixact* présente en outre la spécificité de pouvoir traiter de grands volumes tels que les médulloblastomes et certaines indications de radiothérapie pédiatrique.

BRETAGNE: Le CHU de Brest ouvre 10 lits de plus en pédiatrie pour l'hiver face à la pression des épidémies

BREST (Finistère) - Le CHU de Brest-Carhaix a ouvert une unité de crise de 10 lits en pédiatrie pour tenter de mieux répondre à la pression induite par les épidémies hivernales, a annoncé l'établissement, mercredi dans un communiqué.

"En lien avec les épidémies hivernales dont la bronchiolite, le pôle femme-mère-enfant du CHU de Brest a ouvert depuis le 27 novembre, pour la deuxième année consécutive, son unité de crise Clémentine de 10 lits. Comme l'année dernière, l'hôpital de jour de pédiatrie a déménagé au quatrième étage du bâtiment 4 pour laisser place à l'unité Clémentine située au quatrième étage du bâtiment 5", détaille le CHU.

"Cela permet une extension du service de pédiatrie qui porte le nombre de lits de 50 à 60. L'objectif est d'adapter les locaux et de renforcer les équipes afin d'accueillir les enfants et leurs familles dans les meilleures conditions possibles."

Bien que la situation soit différente par rapport à 2022 avec peu de Covid, très peu de grippe et moins de très jeunes nourrissons hospitalisés, "ces 10 lits suffisent à peine pour absorber les besoins", relève le CHU.

Un effet de l'anticorps monoclonal contre les infections liées au virus respiratoire syncytial (VRS) Beyfortus* (nirsévimab, AstraZeneca/Sanofi) est toutefois observé pour les bébés ayant reçu une injection dès la maternité.

"Des analyses plus précises viendront confirmer la tendance en fin de saison. Cependant, on hospitalise des enfants plus grands qui décompensent leur asthme sur différents autres virus comme le rhinovirus et des pneumopathies à mycoplasme comme ailleurs sur le territoire", rapporte le CHU.

GRAND EST: La HAS refuse de certifier les Hôpitaux du Sud-Haute-Marne

CHAUMONT, LANGRES (Haute-Marne) - La Haute autorité de santé (HAS) a prononcé la non-certification des Hôpitaux du Sud-Haute-Marne, qui regroupent les hôpitaux en direction commune de Langres, Chaumont et Bourbonne-les-Bains, selon le rapport de certification mis en ligne mercredi.

"La HAS prononce une non-certification et encourage prioritairement l'établissement à renforcer la maîtrise de la prise en charge des mineurs notamment aux urgences", indique la haute autorité dans le rapport, après avoir noté "[qu']au niveau des urgences générales des sites de Chaumont et de Langres, il n'existe pas de lieu ou d'espace dédié à l'accueil et la prise en charge de cette patientèle à l'exception d'une salle d'examen pédiatrique sur Langres".

Le rapport fait état de "contextes portant atteinte" au droit des patients à l'intimité et à la dignité, en mentionnant des personnes "en attente couchée dans le couloir des urgences sans aucun dispositif pour garantir l'intimité et la dignité, des portes de salles d'examen aux urgences ouvertes, le SSR gériatrique du site de Chaumont avec un manque de locaux pour personnes à mobilité réduite dont les chambres et leurs salles de bains/WC et en hospitalisation complète en pédiatrie avec un manque de sanitaires dans les chambres des mineurs, la présence d'oculus sur les portes de leurs chambres donnant dans le couloir du service".

La HAS a également demandé aux Hôpitaux du Sud-Haute-Marne de "renforcer la maîtrise des urgences vitales sur les trois sites" et "les pratiques autour de la contention", et d'"assurer l'orientation des patients par une IOA [infirmière d'orientation et d'accueil] aux urgences de Langres.

Elle a aussi invité l'établissement à améliorer sa maîtrise de la prise en charge médicamenteuse "dont les médicaments à risque, la gestion de l'autonomie des patients et la prise en charge en ambulatoire", ainsi qu'à "impliquer tous les professionnels dans la déclaration et l'analyse des IEGS [évènements indésirables graves liés aux soins], notamment aux urgences de Langres".

Rapport de certification des Hôpitaux du Sud Haute-Marne (HAS)

PACA: Suppression de 27 postes au CH de Manosque

MANOSQUE (Alpes-de-Haute-Provence) - Le centre hospitalier (CH) de Manosque est contraint de supprimer 27 postes, confirme-t-il à APMnews jeudi.

Cette décision est consécutive à "un déficit important de l'établissement".
"Plusieurs causes sont à l'origine de cette situation à travers des éléments nationaux comme les augmentations de charges liées au mesures Ségur non financées, les prix des énergies mais aussi des éléments locaux" tels "le maintien d'organisations mises en place en période Covid" et "les difficultés de recrutement médical, notamment aux urgences", indique l'établissement.

Des mesures ont été proposées pour juguler le déficit du CH et permettre de poursuivre les activités tout en maintenant le niveau de qualité reconnu par la HAS [Haute autorité de santé] dans son rapport du 23 juin 2022 […]. Ces mesures s'attachent à améliorer les recettes, mais également à contenir les dépenses dont 72% sont des dépenses de personnel", poursuit-il.

"Dès la mise en place de ces mesures, une démarche de concertation a été initiée: les 27 personnes concernées ont été reçues à titre individuel, ce qui a permis de trouver des solutions pour chaque agent", assure le CH.

"L'établissement poursuit une activité majeure sur le territoire avec 65.000 consultants, 23.000 urgences et 4.000 interventions au bloc opératoire. L'hôpital est un acteur essentiel pour le territoire", fait-il valoir.

PACA: Création d'une maison de soins palliatifs à Aix-en-Provence (Hospitalité Saint-Thomas-de-Villeneuve)

AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - L'Hospitalité Saint-Thomas-de-Villeneuve a posé mercredi la première pierre de sa maison des soins palliatifs de 20 lits pour 1.432 m² à Aix-en-Provence, annonce-t-elle dans un communiqué. Son ouverture est prévue fin 2024 et son coût est estimé à 5 millions d'euros.

"Construite en dehors du cadre hospitalier, sur le site de l'ancien foyer Saint-Marc agrandi et rénové, à proximité immédiate du centre de gérontologie, cette maison proposera une prise en soin globale et humaine de chaque personne accueillie et de son entourage", promet l'Hospitalité.

"Des soins complémentaires seront proposés, comme la sophrologie, l'art-thérapie ou la biographie hospitalière", mentionne-t-elle. Le bâtiment sera équipé d'une salle de balnéothérapie.

Elle rappelle avoir ouvert une maison similaire à Nantes en 2022.

PACA: Inauguration d'unités d'accueil médico-judiciaire et enfants en danger au CH intercommunal de Toulon/La Seyne-sur-Mer

TOULON - L'hôpital Sainte-Musse à Toulon a inauguré jeudi une unité d'accueil médico-judicaire (UAMJ) et une unité d'accueil pédiatrique enfants en danger (Uaped) dans ses locaux, annonce le centre hospitalier (CH) intercommunal de Toulon/La Seyne-sur-Mer dans un communiqué.

La première faisait l'objet d'une expérimentation depuis mars 2022 au cours de laquelle elle a enregistré 4.545 actes, notamment auprès de 398 mineurs victimes.

Le projet comprend les créations d'une équipe mobile de médecins légistes afin d'examiner les gardés à vue et d'éviter "de multiples transferts", d'une "structure d'examen permettant la prise en charge, l'examen médico-légal et psychologique des victimes d'infractions pénales" et d'une "structure d'accueil pédiatrique des enfants en danger permettant de réaliser leurs auditions par les enquêteurs dans un cadre médical, et leur examen médico-légal et psychologique".

Les deux unités associent le ministère de la justice (qui apporte des financements de 640.000 € pour l'UAMJ et de 58.000 € pour l'Uaped), l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), la police et la gendarmerie nationales, ou encore les services sociaux, est-il mentionné.

Leur protocole d'accord a été signé jeudi.

"L'amélioration de la prise en charge des victimes de violence est l'un des axes forts du projet médical intégré au projet d'établissements commun entre le CH d'Hyères et le CH intercommunal Toulon-La Seyne", ajoute-t-il.

"Pour répondre à cet enjeu majeur de santé publique, l'ARS Paca a accompagné le déploiement de six de ces unités sur l'ensemble de la région à Draguignan [Var], Aix-en-Provence [Bouches-du-Rhône], Marseille, Avignon [Vaucluse], Nice, Gap et Toulon pour un montant global de près de 1 million d'euros", rappelle l'ARS dans le communiqué.

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