Actualités de l'Urgence - APM

GUYANE: L'hôpital de proximité de Saint-Georges-de-l'Oyapock (CH de Cayenne) va ouvrir le 1er novembre

SAINT-GEORGES-DE-L'OYAPOCK (Cayenne) - L'hôpital de proximité de Saint-Georges-de-l'Oyapock va ouvrir mercredi 1er novembre, a annoncé lundi la direction du centre hospitalier (CH) de Cayenne à APMnews.

Il fait partie des trois centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) de Guyane, gérés par le CH de Cayenne, qui ont été labellisés hôpitaux de proximité en avril dernier (cf dépêche du 18/04/2023 à 18:31).

Le site de Saint-Georges-de-l'Oyapock va officiellement ouvrir le 1er novembre, après plusieurs mois de travaux portant notamment sur la création d'une unité d'hospitalisation de médecine court séjour (six lits), d'une unité de radiologie conventionnelle et du renouvellement de son parc d'échographes.

En visite en Guyane, le ministre délégué chargé des Outre-mer, Philippe Vigier, a inauguré l'établissement jeudi 14 septembre.

"Environ 80% des travaux sont réalisés", a fait valoir l'agence régionale de santé (ARS) Guyane dans sa newsletter parue vendredi. "Ceux de la biologie et de la pharmacie sont finalisés ces jours-ci; ceux de la radiologie, dans les prochaines semaines", a-t-elle ajouté.

Avant de devenir un hôpital de proximité, l'établissement assurait 10.000 consultations annuelles de médecine générale, environ 1.700 consultations de sages-femmes, et 800 consultations de spécialités.

"Une filière d'accueil des urgences existe d'ores et déjà sur ce site et organise près de 300 transferts urgents annuels dont 80 hélismur annuels", a également précisé la direction du CH. Une antenne de pharmacie hospitalière a aussi été créée.

Selon le CH, le besoin de financement en fonctionnement en année pleine de chacun des trois futurs hôpitaux de proximité sera de 5 millions d'euros (M€), et de 3,6 M€ d'investissement pour l'ensemble des sites.

OCCITANIE: Le CHU de Montpellier se dote d'un nouveau plateau technique pour son service de neuroradiologie

MONTPELLIER - Le service de neuroradiologie du CHU de Montpellier s'est doté d'un nouveau plateau technique, a annoncé fin août l'établissement dans un communiqué de presse.

Ce plateau se compose d'un nouvel appareil IRM Siemens Magnetom Sola* de 1,5 Tesla. Le coût de cet investissement est de 3 millions d'euros (M€), a précisé vendredi l'établissement à APMnews.

Deux autres IRM complètent le plateau ainsi qu'un scanner aux urgences et trois salles d'angiographie.

Ces équipements vont permettre de proposer "un circuit du patient optimisé", a fait valoir le CHU, notamment dans la prise en charge de l'accident vasculaire cérébral (AVC). Il vise en particulier une réduction du délai entre l'entrée aux urgences et le diagnostic.

Par ailleurs, l'établissement montpelliérain va également équiper son site de Lapeyronie d'un nouvel IRM Magnetom Vida* (3T), afin de remplacer l'ancien appareil (1,5 T), a-t-il mis en avant sur LinkedIn. Il doit servir à "améliorer la qualité des images en os et articulaire".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Un nouvel IRM d'1,5 T installé sur le site du CH Alpes Léman (Haute-Savoie)

CONTAMINE-SUR-ARVE (Haute-Savoie) - Le centre hospitalier Alpes Léman (Chal) a acquis, dans le cadre du groupement de coopération sanitaire (GCS) des établissements du Genevois et du Faucigny, le système IRM Magnetom Sola* 1,5 T de Siemens Healthineers.

Mis en service ce lundi, l'équipement remplace un IRM Magnetom Aera* qui était en place depuis 2016.

Il "permet des diagnostics toujours plus précis et de meilleures options dans le domaine de l’imagerie cardiaque et neurologique notamment", souligne le Chal. Il complète un plateau technique composé de deux scanners.

Le nouvel IRM permet aussi "la planification de rendez-vous, des examens personnalisés de haute qualité et une productivité accrue". "Grâce à la technologie BioMatrix, l’IRM prend en compte la diversité de la physiologie humaine, ouvrant la voie à la médecine de précision." Il "fournit des résultats rapides et fiables, quelle que soit la complexité de l’examen ou les particularités du patient".

L'équipement "élargit l’accès à l’imagerie par résonance magnétique, même pour les patients dont la santé ou la complexité de l’examen rendaient auparavant cette option difficile". "Des applications en respiration libre améliorent l’expérience du patient, tandis que des flux de travail automatisés simplifient considérablement les procédures", souligne le Chal qui précise qu'il réalise plus de 4.000 examens chaque année.

Son acquisition de l’IRM représente un investissement de 1,3 million d’euros pour le GCS.

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