Actualités de l'Urgence - APM

24/10 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE CHERBOURG, HÔPITAL PRIVÉ SAINT-GRÉGOIRE (RENNES), CH DE VANNES, CHI DE POISSY/SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, CH SUD FRANCILIEN, CHU DE LILLE, CH DE ROUBAIX

Le 24 octobre 2022 (APMnews) -

NORMANDIE: Le CH de Cherbourg ouvre une unité de soins hospitaliers régulée à Valognes

VALOGNES (Manche) - Le centre hospitalier public du Cotentin (CHPC) à Cherbourg et Valognes ouvrira début novembre une nouvelle unité de soins hospitaliers régulée sur le site de Valognes, a annoncé l'établissement vendredi dans un communiqué.

Le CHPC a mis en place une régulation par le Samu Centre 15, depuis janvier à partir de 19h et depuis fin mai de 15h à 8h30 au service d’accueil des urgences afin d'être capable de prendre en charge les urgences vitales tout en orientant rapidement l’usager vers la prise en soins la plus adaptée à son état de santé, rappelle-t-on (cf dépêche du 29/09/2022 à 19:10).

Dans la suite de cette réorganisation et dans le but de mieux répondre aux besoins de santé de la population du Nord-Cotentin, Benoît Arrivé, maire de Cherbourg, Jacques Coquelin, maire de Valognes, et respectivement président et vice-président du conseil de surveillance du CHPC, ainsi que l’équipe des urgences, le président de la commission médicale d’établissement (CME), le Samu Centre 15 et la direction du CHPC ont oeuvré à la création d’un nouveau service sur le site Simone-Veil de Valognes.

L'unité de soins hospitaliers régulée (USHR), totalement régulée par le 15 accueillera ses premiers patients lundi 7 novembre.

Pour accéder à ce service, tout usager nécessitant un soin hospitalier non programmé est invité à contacter le 15. En fonction de la gravité, de l’urgence et de la localisation du patient, le Samu évaluera la nécessité d’un passage aux urgences de Cherbourg ou l’adressage à l’USHR.

"Aucun patient non régulé par le Samu en amont ne pourra bénéficier d’une prise en charge dans l’unité", précise le CHPC.

"L’USHR n’est pas un centre de consultation et n’a pas vocation à suppléer la médecine de ville. Il s’agit bien d’une unité où peuvent être réalisés des soins relevant du domaine hospitalier, trop lourds à coordonner en cabinet libéral, notamment lorsque des actes d’imagerie médicale ou de laboratoire y sont associés mais sans urgence vitale", explique le communiqué.

De plus, l’USHR bénéficie du support du service de médecine polyvalente à proximité immédiate afin de faciliter l’accès à une hospitalisation si nécessaire.

L’USHR s’adresse aux habitants de la périphérie valognaise mais également à l’ensemble de la population nord-cotentinoise qui peut être orientée vers l’unité selon l’évaluation du 15, peu importe son lieu de résidence.

L’équipe de ce nouveau service, composée d’un médecin, d’un infirmier et d’un aide-soignant, assure une présence du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30.

"La coordination des actions de l’USHR et du service des urgences tend à répartir plus équitablement l’accès aux soins non programmés sur le territoire", indique le CHPC.

BRETAGNE: Rennes: l'Hôpital privé Saint-Grégoire déploie l'outil Hopia

RENNES - L'Hôpital privé rennais Saint-Grégoire déploie la solution digitale de gestion de plannings Hopia pour améliorer la gestion de son bloc opératoire dans le cadre d'un partenariat avec la société, a annoncé le groupe Vivalto Santé lundi dans un communiqué.

Artus de Saint-Pern, qui dirige l'Hôpital privé rennais Saint-Grégoire depuis le 1er septembre, aura entre autres pour mission de piloter la modernisation du bloc opératoire de l’établissement tout en améliorant la qualité de vie au travail et du soin. Il supervisera le déploiement de l’outil Hopia au sein du bloc opératoire.

"Au fil des années, le bloc opératoire de l’Hôpital privé rennais Saint-Grégoire s’est considérablement agrandi: il est aujourd’hui composé de 28 salles. C’est pourquoi la nécessité de se reposer sur des outils d’automatisation est devenue vitale: dimensionné pour accueillir entre 220 et 230 opérations par jour, le bloc ne peut accueillir en moyenne que 160 patients faute de ressources infirmières de bloc", explique la clinique. Elle a réalisé 31.664 actes de chirurgie en progression de 21% en 2021.

Le bloc opératoire continue son expansion avec l'arrivée de 5 infirmières en septembre et une nouvelle cheffe de bloc arrivée en août.

"Au sein du bloc opératoire, la gestion des plannings est un véritable casse-tête chronophage qui représente 15% à 80% des heures de travail des cadres de santé et en moyenne 4 jours de travail par mois pour les chefs de service. Desiderata du personnel infirmier, contraintes règlementaires ou encore outil peu ergonomique: nombreux sont les freins qui empêchent une gestion optimale des plannings et qui entraînent à la fois une insatisfaction des équipes et une perte d’activité."

Face à ces problématiques, la clinique met en place la solution digitale de gestion de plannings Hopia. Elle indique que son bloc opératoire "est le premier au niveau national et régional à nouer un
partenariat avec l’entreprise Hopia".

Cette solution de planification enrichie par intelligence artificielle aide les établissements de santé à mieux anticiper et optimiser la gestion de leurs ressources. L'outil permet aux médecins et soignants de se libérer du temps pour se consacrer pleinement au soin.

Cette solution permet d’anticiper les besoins de soignants au bloc et donc de gérer les plannings bien en amont, ce qui permet de réduire les sollicitations de dernière minute qui nuisent à la qualité de vie personnelle et professionnelle, ajoute la clinique.

Hopia sert également pour la gestion des gardes.

BRETAGNE: Retour à la normale au CH de Vannes après un important incident électrique

VANNES - Le centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) à Vannes qui a été victime d'un important incident électrique la semaine dernière, a pu lever son plan blanc lundi après un retour à la normale, a-t-il annoncé dans un communiqué à la mi-journée.

L'établissement a été victime d'un important incident électrique survenu jeudi ayant entraîné des transferts de patients et des déprogrammations, rappelle-t-on (cf dépêche du 21/10/2022 à 16:03).

"La situation du CHBA est désormais stabilisée, ce qui amène l’établissement à lever son plan blanc", indique lundi le CHBA.

"Si l’organisation du CHBA revient à la normale, il n’en reste pas moins primordial de reprogrammer l’ensemble des patients qui auraient dû l’être au moment de l’incident technique de la fin de semaine dernière", indique l'établissement.

"Les patients de chirurgie, d’imagerie ou de tout autre secteur, ayant été déprogrammés en raison de l’incident électrique, sont actuellement recontactés afin d’être reprogrammés dans les meilleurs délais", assure le CH.

Le CHBA, l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne et la préfecture du Morbihan, tiennent à remercier l’engagement de tous les acteurs du système de santé: l'Hôpital privé Océane (groupe Elsan), cabinet de radiologie Riva, SOS Médecins, le groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS), le CH de Ploërmel, le CH de Pontivy, le CHU de Rennes, le CH de Redon, les transporteurs sanitaires, ainsi que le du Morbihan, et les sociétés Eiffage et Cegelec "qui ont permis d’accélérer ce retour à la normale".

ILE-DE-FRANCE: Le CHI de Poissy/Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) régule par le 15 l'accès à ses urgences pédiatriques médicales

POISSY (Yvelines) - L’accès au service des urgences pédiatriques médicales du CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye est régulé par le 15 jusqu’au 7 novembre, a fait savoir l'établissement vendredi dans un communiqué.

"Face à un sous-effectif persistant de pédiatres, en accord avec l’agence régionale de santé [ARS] Ile-de-France, la direction de l’hôpital, en lien avec les acteurs du territoire, met en place la régulation de l’accueil des urgences pédiatriques médicales", depuis vendredi 21 octobre à 17h jusqu'au lundi 7 novembre à 8h.

L’objectif est de "préserver la continuité des activités prioritaires du service de pédiatrie en hospitalisation en période d’épidémie hivernale", explique l'établissement. En conséquence, les urgences pédiatriques médicales seront adressées au CHI "uniquement après régulation par le 15 qui décidera de l’orientation la plus adaptée selon l’état de santé de l’enfant".

"Il n’y aura aucun accueil physique direct", précise l'hôpital. L’accueil des patients régulés sera également possible au sein de la maison médicale de garde pédiatrique de Poissy. Les urgences pédiatriques traumatologiques restent prises en charge au sein des urgences générales du CHI "selon le circuit habituel".

Conformément à une campagne de sensibilisation de l'ARS dans ce sens, le CHI souligne que "les services d’urgence sont réservés aux cas les plus graves". Il ajoute que les "cartographies des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), qui assurent des consultations en journée, et des maisons médicales de garde (MMG), ouvertes en soirée ou le week-end, sont accessibles" sur le site internet de l'ARS.

L'effectif médical cible du service des urgences du CHI est de 15,4 équivalents temps plein (ETP) et aujourd'hui les effectifs "sont de 3,8 ETP", a précisé lundi l'établissement à APMnews. "Les projections à fin octobre était de 7."

Le service enregistre 24.000 passages par an aux urgences médicales pédiatriques, soit "65 par jour en moyenne, avec depuis septembre des pics à 100 passages" (hors urgences pédiatriques traumatologiques).

Cette tension sur les effectifs au CHI de Poissy/Saint-Germain-en-Laye intervient dans un contexte de saturation des services de pédiatrie, en particulier en Ile-de-France. L'alerte des professionnels du secteur à Emmanuel Macron, en fin de semaine dernière, a suscité des annonces du ministère, notamment une enveloppe de 150 M€ devant être déléguée aux ARS (cf dépêche du 23/10/2022 à 17:41 et dépêche du 24/10/2022 à 14:48).

ILE-DE-FRANCE: Le centre hospitalier Sud-Francilien (CHSF) présente son plan de sobriété énergétique

CORBEIL-ESSONNES - Le centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) a présenté son plan de sobriété énergétique, dans un communiqué publié vendredi.

L'établissement a rappelé qu'il est raccordé depuis avril au réseau de chaleur urbain de l’agglomération Grand Paris Sud, produisant une énergie provenant à 55% de la combustion des déchets. Ce raccordement permettra de réduire de 45% le recours au gaz en année pleine. De plus, "l’accès à la géothermie est prévu en 2023. Cette énergie consolidera la démarche axée sur la réduction des énergies fossiles et portera la part d’énergie renouvelable à 77%", précise l'établissement.

Après avoir orienté sa politique énergétique sur le recours aux énergies renouvelables, l’établissement prépare un plan d’action pour réduire sa consommation dans le contexte inflationniste actuel. Les projections font, en effet, état d’une augmentation du poste énergétique de 255% en 2023 (par comparaison avec 2021), explique le CHSF qui indique que "le montant prévisionnel s’élève à 12,1 millions d'euros, soit presque le montant annuel du budget d’exploitation 2021 des services techniques".

Le plan d'actions qui a été présenté au conseil de surveillance, au directoire et au comité technique d'établissement (CTE), s'articule autour de quatre actions principales:

  • l’isolation avec la protection du calorifugeage des réseaux de chauffage en toiture afin de limiter les déperditions énergétiques
  • la programmation d’une température de 21°C dans les services de soins soit une baisse de 1 à 3°C (sauf en maternité et dans les services prenant en charge les patients les plus vulnérables qui maintiendront une température de 23°C). Dans les services administratifs, une température de 19°C, conforme aux préconisations de l’Agence de la transition écologique (Ademe), sera appliquée.
  • le report de la date de reprise de chauffe dans le bâtiment hospitalier est également étudié dans le contexte météorologique favorable actuel. Ce report représente un gain de 13.000 € par jour.

Enfin, l’établissement projette de consacrer un plan d’investissement pour remplacer ses 5.000 néons (60 watts) par des pavés LEDs (30 W). Ils permettent de réduire de 50% la consommation électrique mais possèdent également une durée de vie plus longue, estimée à 11 ans (contre 4 ans pour les néons).

"Ce programme d'un coût estimé entre 400.000 et 500.000 €, permettrait dès la première année de rembourser l’investissement initial et de réduire la facture énergétique annuelle de 660.000 € dès la seconde année avec les coûts de l’électricité annoncés pour 2023." L’ensemble de ces mesures devraient générer une "non-dépense" estimée à 1 million d'euros sur 2023, précise le CHSF.

HAUTS-DE-FRANCE: Inauguration des nouvelles urgences gynécologiques et obstétricales du CHU de Lille

LILLE - Le CHU de Lille a inauguré la semaine dernière ses urgences gynécologiques et obstétricales qui ont fait l'objet d'une "rénovation complète", au sein de l’hôpital lillois Jeanne de Flandre, selon un communiqué de presse.

"Avec plus de 21.000 passages chaque année, soit environ 9.000 patientes accueillies, les urgences gynécologiques et obstétricales du CHU de Lille sont l’un des plus gros secteurs d’urgences spécialisées des Hauts-de-France", écrit le CHU.

Les travaux ont porté sur la création d'un sas d'accueil accessible aux personnes à mobilité réduite, d'un bureau d’orientation à l’entrée du service, d'une salle spécifique pour les prélèvements, d'une salle de consultation et d’examens supplémentaire mais aussi sur le renfort du parc d’équipements médicaux.

En outre, "une nouvelle zone est aujourd’hui entièrement dédiée aux femmes ayant été victimes de violences", indique le communiqué.

Les équipes ont également été renforcées avec un poste d'infirmier d'accueil et d'orientation, une fonction "assurée par l’équipe infirmière de chirurgie gynécologique qui a été redimensionnée pour le projet", a expliqué la direction à APMnews.

Actuellement, le service comprend 10,2 postes en équivalent temps plein (ETP) médical et 10,3 en ETP non médical, dont notamment 5,3 sages-femmes et 4 aides-soignants.

Le coût total de l'opération s'élève à 370.500 euros, a précisé la direction de l'établissement, dont 219.000 € pour les travaux et 151.500 € pour les équipements. Le tout a été financé par le CHU de Lille.

La direction a aussi "renforcé en nombre" les équipements présents, permettant de disposer de "quatre salles de consultations identiques". Deux échographes ont notamment été ajoutés.

Le CHU souligne ainsi que "l’objectif premier du projet n’est pas un objectif quantitatif (accroître le nombre de patientes), mais un objectif qualitatif: améliorer la qualité de l’accueil et de la prise en charge, apporter une réponse plus adaptée aux patientes, réduire le temps d’attente, améliorer la sécurisation et la confidentialité au sein du service".

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Roubaix se prépare à une situation "critique" pendant tout l'hiver

ROUBAIX (Nord) - Le manque de personnel "pourrait provoquer [...] des désagréments" dans la prise en charge des patients du centre hospitalier (CH) de Roubaix et conduire à une situation "critique" durant tout l'hiver, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

"La tension hospitalière est la conséquence d’une inadéquation entre les moyens disponibles […], le flux de patients se présentant aux urgences et les besoins immédiats d’hospitalisations non programmées", explique-t-il. Les services de médecine et les urgences (45.000 passages par an aux urgences adultes) seraient le plus susceptibles d'être affectés.

Contacté par APMnews, le directeur du CH, Maxime Morin, a évoqué un déficit de personnel qui concerne "essentiellement" les infirmiers diplômés d'Etat (IDE). "Sur 650 IDE, il manque l’équivalent de 25 à 30 postes", a détaillé le chef d'établissement, qui pointe également du doigt un absentéisme qui "consommerait" 10 à 12 postes équivalent temps plein (ETP).

Il précise que le CH de Roubaix "est toujours en plan blanc depuis cet été" (cf dépêche du 11/05/2022 à 16:29), avec plusieurs services qui "n'ont pas pu rouvrir tout leur capacitaire depuis la rentrée (court séjour gériatrique, neurologie, pneumologie, soins palliatifs)".

Les "désagréments" potentiels seraient: un allongement des délais d’attentes, notamment aux urgences, de possibles réorientations vers la ville, de possibles transferts vers d’autres sites hospitaliers en cas d’absence de lits disponibles au CH ainsi que, "en dernier recours", de possibles reprogrammations d’hospitalisations non urgentes.

"Dans tous les cas, les patients ne doivent pas annuler d’eux-mêmes leur venue. En cas d’inquiétude, il leur est conseillé d’appeler pour vérifier", souligne l'établissement.

Le CH de Roubaix va également connaître le départ de l'unique pédopsychiatre actif sur son secteur, à partir du 1er janvier 2023. Interrogé à ce sujet, Maxime Morin explique être "en discussions avec l'établissement public de santé mentale [EPSM de l'agglomération lilloise]", qui est responsable de cette activité et se serait engagé "à assurer la couverture du périmètre des activités d’urgence, dont la présence aux urgences pédiatriques du CH de Roubaix fait partie".

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Le 24 octobre 2022 (APMnews) -

NORMANDIE: Le CH de Cherbourg ouvre une unité de soins hospitaliers régulée à Valognes

VALOGNES (Manche) - Le centre hospitalier public du Cotentin (CHPC) à Cherbourg et Valognes ouvrira début novembre une nouvelle unité de soins hospitaliers régulée sur le site de Valognes, a annoncé l'établissement vendredi dans un communiqué.

Le CHPC a mis en place une régulation par le Samu Centre 15, depuis janvier à partir de 19h et depuis fin mai de 15h à 8h30 au service d’accueil des urgences afin d'être capable de prendre en charge les urgences vitales tout en orientant rapidement l’usager vers la prise en soins la plus adaptée à son état de santé, rappelle-t-on (cf dépêche du 29/09/2022 à 19:10).

Dans la suite de cette réorganisation et dans le but de mieux répondre aux besoins de santé de la population du Nord-Cotentin, Benoît Arrivé, maire de Cherbourg, Jacques Coquelin, maire de Valognes, et respectivement président et vice-président du conseil de surveillance du CHPC, ainsi que l’équipe des urgences, le président de la commission médicale d’établissement (CME), le Samu Centre 15 et la direction du CHPC ont oeuvré à la création d’un nouveau service sur le site Simone-Veil de Valognes.

L'unité de soins hospitaliers régulée (USHR), totalement régulée par le 15 accueillera ses premiers patients lundi 7 novembre.

Pour accéder à ce service, tout usager nécessitant un soin hospitalier non programmé est invité à contacter le 15. En fonction de la gravité, de l’urgence et de la localisation du patient, le Samu évaluera la nécessité d’un passage aux urgences de Cherbourg ou l’adressage à l’USHR.

"Aucun patient non régulé par le Samu en amont ne pourra bénéficier d’une prise en charge dans l’unité", précise le CHPC.

"L’USHR n’est pas un centre de consultation et n’a pas vocation à suppléer la médecine de ville. Il s’agit bien d’une unité où peuvent être réalisés des soins relevant du domaine hospitalier, trop lourds à coordonner en cabinet libéral, notamment lorsque des actes d’imagerie médicale ou de laboratoire y sont associés mais sans urgence vitale", explique le communiqué.

De plus, l’USHR bénéficie du support du service de médecine polyvalente à proximité immédiate afin de faciliter l’accès à une hospitalisation si nécessaire.

L’USHR s’adresse aux habitants de la périphérie valognaise mais également à l’ensemble de la population nord-cotentinoise qui peut être orientée vers l’unité selon l’évaluation du 15, peu importe son lieu de résidence.

L’équipe de ce nouveau service, composée d’un médecin, d’un infirmier et d’un aide-soignant, assure une présence du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30.

"La coordination des actions de l’USHR et du service des urgences tend à répartir plus équitablement l’accès aux soins non programmés sur le territoire", indique le CHPC.

BRETAGNE: Rennes: l'Hôpital privé Saint-Grégoire déploie l'outil Hopia

RENNES - L'Hôpital privé rennais Saint-Grégoire déploie la solution digitale de gestion de plannings Hopia pour améliorer la gestion de son bloc opératoire dans le cadre d'un partenariat avec la société, a annoncé le groupe Vivalto Santé lundi dans un communiqué.

Artus de Saint-Pern, qui dirige l'Hôpital privé rennais Saint-Grégoire depuis le 1er septembre, aura entre autres pour mission de piloter la modernisation du bloc opératoire de l’établissement tout en améliorant la qualité de vie au travail et du soin. Il supervisera le déploiement de l’outil Hopia au sein du bloc opératoire.

"Au fil des années, le bloc opératoire de l’Hôpital privé rennais Saint-Grégoire s’est considérablement agrandi: il est aujourd’hui composé de 28 salles. C’est pourquoi la nécessité de se reposer sur des outils d’automatisation est devenue vitale: dimensionné pour accueillir entre 220 et 230 opérations par jour, le bloc ne peut accueillir en moyenne que 160 patients faute de ressources infirmières de bloc", explique la clinique. Elle a réalisé 31.664 actes de chirurgie en progression de 21% en 2021.

Le bloc opératoire continue son expansion avec l'arrivée de 5 infirmières en septembre et une nouvelle cheffe de bloc arrivée en août.

"Au sein du bloc opératoire, la gestion des plannings est un véritable casse-tête chronophage qui représente 15% à 80% des heures de travail des cadres de santé et en moyenne 4 jours de travail par mois pour les chefs de service. Desiderata du personnel infirmier, contraintes règlementaires ou encore outil peu ergonomique: nombreux sont les freins qui empêchent une gestion optimale des plannings et qui entraînent à la fois une insatisfaction des équipes et une perte d’activité."

Face à ces problématiques, la clinique met en place la solution digitale de gestion de plannings Hopia. Elle indique que son bloc opératoire "est le premier au niveau national et régional à nouer un
partenariat avec l’entreprise Hopia".

Cette solution de planification enrichie par intelligence artificielle aide les établissements de santé à mieux anticiper et optimiser la gestion de leurs ressources. L'outil permet aux médecins et soignants de se libérer du temps pour se consacrer pleinement au soin.

Cette solution permet d’anticiper les besoins de soignants au bloc et donc de gérer les plannings bien en amont, ce qui permet de réduire les sollicitations de dernière minute qui nuisent à la qualité de vie personnelle et professionnelle, ajoute la clinique.

Hopia sert également pour la gestion des gardes.

BRETAGNE: Retour à la normale au CH de Vannes après un important incident électrique

VANNES - Le centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) à Vannes qui a été victime d'un important incident électrique la semaine dernière, a pu lever son plan blanc lundi après un retour à la normale, a-t-il annoncé dans un communiqué à la mi-journée.

L'établissement a été victime d'un important incident électrique survenu jeudi ayant entraîné des transferts de patients et des déprogrammations, rappelle-t-on (cf dépêche du 21/10/2022 à 16:03).

"La situation du CHBA est désormais stabilisée, ce qui amène l’établissement à lever son plan blanc", indique lundi le CHBA.

"Si l’organisation du CHBA revient à la normale, il n’en reste pas moins primordial de reprogrammer l’ensemble des patients qui auraient dû l’être au moment de l’incident technique de la fin de semaine dernière", indique l'établissement.

"Les patients de chirurgie, d’imagerie ou de tout autre secteur, ayant été déprogrammés en raison de l’incident électrique, sont actuellement recontactés afin d’être reprogrammés dans les meilleurs délais", assure le CH.

Le CHBA, l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne et la préfecture du Morbihan, tiennent à remercier l’engagement de tous les acteurs du système de santé: l'Hôpital privé Océane (groupe Elsan), cabinet de radiologie Riva, SOS Médecins, le groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS), le CH de Ploërmel, le CH de Pontivy, le CHU de Rennes, le CH de Redon, les transporteurs sanitaires, ainsi que le du Morbihan, et les sociétés Eiffage et Cegelec "qui ont permis d’accélérer ce retour à la normale".

ILE-DE-FRANCE: Le CHI de Poissy/Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) régule par le 15 l'accès à ses urgences pédiatriques médicales

POISSY (Yvelines) - L’accès au service des urgences pédiatriques médicales du CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye est régulé par le 15 jusqu’au 7 novembre, a fait savoir l'établissement vendredi dans un communiqué.

"Face à un sous-effectif persistant de pédiatres, en accord avec l’agence régionale de santé [ARS] Ile-de-France, la direction de l’hôpital, en lien avec les acteurs du territoire, met en place la régulation de l’accueil des urgences pédiatriques médicales", depuis vendredi 21 octobre à 17h jusqu'au lundi 7 novembre à 8h.

L’objectif est de "préserver la continuité des activités prioritaires du service de pédiatrie en hospitalisation en période d’épidémie hivernale", explique l'établissement. En conséquence, les urgences pédiatriques médicales seront adressées au CHI "uniquement après régulation par le 15 qui décidera de l’orientation la plus adaptée selon l’état de santé de l’enfant".

"Il n’y aura aucun accueil physique direct", précise l'hôpital. L’accueil des patients régulés sera également possible au sein de la maison médicale de garde pédiatrique de Poissy. Les urgences pédiatriques traumatologiques restent prises en charge au sein des urgences générales du CHI "selon le circuit habituel".

Conformément à une campagne de sensibilisation de l'ARS dans ce sens, le CHI souligne que "les services d’urgence sont réservés aux cas les plus graves". Il ajoute que les "cartographies des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), qui assurent des consultations en journée, et des maisons médicales de garde (MMG), ouvertes en soirée ou le week-end, sont accessibles" sur le site internet de l'ARS.

L'effectif médical cible du service des urgences du CHI est de 15,4 équivalents temps plein (ETP) et aujourd'hui les effectifs "sont de 3,8 ETP", a précisé lundi l'établissement à APMnews. "Les projections à fin octobre était de 7."

Le service enregistre 24.000 passages par an aux urgences médicales pédiatriques, soit "65 par jour en moyenne, avec depuis septembre des pics à 100 passages" (hors urgences pédiatriques traumatologiques).

Cette tension sur les effectifs au CHI de Poissy/Saint-Germain-en-Laye intervient dans un contexte de saturation des services de pédiatrie, en particulier en Ile-de-France. L'alerte des professionnels du secteur à Emmanuel Macron, en fin de semaine dernière, a suscité des annonces du ministère, notamment une enveloppe de 150 M€ devant être déléguée aux ARS (cf dépêche du 23/10/2022 à 17:41 et dépêche du 24/10/2022 à 14:48).

ILE-DE-FRANCE: Le centre hospitalier Sud-Francilien (CHSF) présente son plan de sobriété énergétique

CORBEIL-ESSONNES - Le centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) a présenté son plan de sobriété énergétique, dans un communiqué publié vendredi.

L'établissement a rappelé qu'il est raccordé depuis avril au réseau de chaleur urbain de l’agglomération Grand Paris Sud, produisant une énergie provenant à 55% de la combustion des déchets. Ce raccordement permettra de réduire de 45% le recours au gaz en année pleine. De plus, "l’accès à la géothermie est prévu en 2023. Cette énergie consolidera la démarche axée sur la réduction des énergies fossiles et portera la part d’énergie renouvelable à 77%", précise l'établissement.

Après avoir orienté sa politique énergétique sur le recours aux énergies renouvelables, l’établissement prépare un plan d’action pour réduire sa consommation dans le contexte inflationniste actuel. Les projections font, en effet, état d’une augmentation du poste énergétique de 255% en 2023 (par comparaison avec 2021), explique le CHSF qui indique que "le montant prévisionnel s’élève à 12,1 millions d'euros, soit presque le montant annuel du budget d’exploitation 2021 des services techniques".

Le plan d'actions qui a été présenté au conseil de surveillance, au directoire et au comité technique d'établissement (CTE), s'articule autour de quatre actions principales:

  • l’isolation avec la protection du calorifugeage des réseaux de chauffage en toiture afin de limiter les déperditions énergétiques
  • la programmation d’une température de 21°C dans les services de soins soit une baisse de 1 à 3°C (sauf en maternité et dans les services prenant en charge les patients les plus vulnérables qui maintiendront une température de 23°C). Dans les services administratifs, une température de 19°C, conforme aux préconisations de l’Agence de la transition écologique (Ademe), sera appliquée.
  • le report de la date de reprise de chauffe dans le bâtiment hospitalier est également étudié dans le contexte météorologique favorable actuel. Ce report représente un gain de 13.000 € par jour.

Enfin, l’établissement projette de consacrer un plan d’investissement pour remplacer ses 5.000 néons (60 watts) par des pavés LEDs (30 W). Ils permettent de réduire de 50% la consommation électrique mais possèdent également une durée de vie plus longue, estimée à 11 ans (contre 4 ans pour les néons).

"Ce programme d'un coût estimé entre 400.000 et 500.000 €, permettrait dès la première année de rembourser l’investissement initial et de réduire la facture énergétique annuelle de 660.000 € dès la seconde année avec les coûts de l’électricité annoncés pour 2023." L’ensemble de ces mesures devraient générer une "non-dépense" estimée à 1 million d'euros sur 2023, précise le CHSF.

HAUTS-DE-FRANCE: Inauguration des nouvelles urgences gynécologiques et obstétricales du CHU de Lille

LILLE - Le CHU de Lille a inauguré la semaine dernière ses urgences gynécologiques et obstétricales qui ont fait l'objet d'une "rénovation complète", au sein de l’hôpital lillois Jeanne de Flandre, selon un communiqué de presse.

"Avec plus de 21.000 passages chaque année, soit environ 9.000 patientes accueillies, les urgences gynécologiques et obstétricales du CHU de Lille sont l’un des plus gros secteurs d’urgences spécialisées des Hauts-de-France", écrit le CHU.

Les travaux ont porté sur la création d'un sas d'accueil accessible aux personnes à mobilité réduite, d'un bureau d’orientation à l’entrée du service, d'une salle spécifique pour les prélèvements, d'une salle de consultation et d’examens supplémentaire mais aussi sur le renfort du parc d’équipements médicaux.

En outre, "une nouvelle zone est aujourd’hui entièrement dédiée aux femmes ayant été victimes de violences", indique le communiqué.

Les équipes ont également été renforcées avec un poste d'infirmier d'accueil et d'orientation, une fonction "assurée par l’équipe infirmière de chirurgie gynécologique qui a été redimensionnée pour le projet", a expliqué la direction à APMnews.

Actuellement, le service comprend 10,2 postes en équivalent temps plein (ETP) médical et 10,3 en ETP non médical, dont notamment 5,3 sages-femmes et 4 aides-soignants.

Le coût total de l'opération s'élève à 370.500 euros, a précisé la direction de l'établissement, dont 219.000 € pour les travaux et 151.500 € pour les équipements. Le tout a été financé par le CHU de Lille.

La direction a aussi "renforcé en nombre" les équipements présents, permettant de disposer de "quatre salles de consultations identiques". Deux échographes ont notamment été ajoutés.

Le CHU souligne ainsi que "l’objectif premier du projet n’est pas un objectif quantitatif (accroître le nombre de patientes), mais un objectif qualitatif: améliorer la qualité de l’accueil et de la prise en charge, apporter une réponse plus adaptée aux patientes, réduire le temps d’attente, améliorer la sécurisation et la confidentialité au sein du service".

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Roubaix se prépare à une situation "critique" pendant tout l'hiver

ROUBAIX (Nord) - Le manque de personnel "pourrait provoquer [...] des désagréments" dans la prise en charge des patients du centre hospitalier (CH) de Roubaix et conduire à une situation "critique" durant tout l'hiver, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

"La tension hospitalière est la conséquence d’une inadéquation entre les moyens disponibles […], le flux de patients se présentant aux urgences et les besoins immédiats d’hospitalisations non programmées", explique-t-il. Les services de médecine et les urgences (45.000 passages par an aux urgences adultes) seraient le plus susceptibles d'être affectés.

Contacté par APMnews, le directeur du CH, Maxime Morin, a évoqué un déficit de personnel qui concerne "essentiellement" les infirmiers diplômés d'Etat (IDE). "Sur 650 IDE, il manque l’équivalent de 25 à 30 postes", a détaillé le chef d'établissement, qui pointe également du doigt un absentéisme qui "consommerait" 10 à 12 postes équivalent temps plein (ETP).

Il précise que le CH de Roubaix "est toujours en plan blanc depuis cet été" (cf dépêche du 11/05/2022 à 16:29), avec plusieurs services qui "n'ont pas pu rouvrir tout leur capacitaire depuis la rentrée (court séjour gériatrique, neurologie, pneumologie, soins palliatifs)".

Les "désagréments" potentiels seraient: un allongement des délais d’attentes, notamment aux urgences, de possibles réorientations vers la ville, de possibles transferts vers d’autres sites hospitaliers en cas d’absence de lits disponibles au CH ainsi que, "en dernier recours", de possibles reprogrammations d’hospitalisations non urgentes.

"Dans tous les cas, les patients ne doivent pas annuler d’eux-mêmes leur venue. En cas d’inquiétude, il leur est conseillé d’appeler pour vérifier", souligne l'établissement.

Le CH de Roubaix va également connaître le départ de l'unique pédopsychiatre actif sur son secteur, à partir du 1er janvier 2023. Interrogé à ce sujet, Maxime Morin explique être "en discussions avec l'établissement public de santé mentale [EPSM de l'agglomération lilloise]", qui est responsable de cette activité et se serait engagé "à assurer la couverture du périmètre des activités d’urgence, dont la présence aux urgences pédiatriques du CH de Roubaix fait partie".

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