Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE DUNKERQUE, CHU DE NANCY, CHU D'AMIENS, CHU DE REIMS, GROUPE HOSPITALIER NORD DAUPHINÉ (GHND), CHU DE POITIERS ET GH NORD-VIENNE
HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Dunkerque se dote d'un scanner recourant à l'intelligence artificielle pour les prises en charge urgentes
DUNKERQUE (Nord) - Le centre hospitalier (CH) de Dunkerque s'est doté d'un scanner avec un module basé sur l'intelligence artificielle pour les prises en charge de patients en urgence.Ce scanner en imagerie médicale diagnostique et interventionnelle "permet d’acquérir des images de qualité exceptionnelle [...] et de réduire le temps nécessaire à l'examen", avance le CH. " Les temps de reconstruction volumique des images (en 3D) [...] sont dorénavant en quasi-temps réel. Par ailleurs, l'exposition aux rayons X est plus faible, soit "jusqu’à -75% de réduction de dose selon l’examen à passer et la morphologie du patient".
Selon l'établissement, ce scanner permet "d'aller plus loin dans les applications en neurologie, pathologie cardiovasculaire, en oncologie et en imagerie d’urgence".
Pour les accidents vasculaires cérébraux (AVC), "l'imagerie de perfusion de l'ensemble du cerveau permet de détecter plus efficacement les zones du cerveau atteintes", et en imagerie cardiaque, il devient "possible d'explorer des patients qui présentent une arythmie sévère ou un rythme cardiaque élevé ce qui était difficile avec des scanners d’anciennes générations et permet de faciliter le diagnostic". Enfin, "le scanner donne la possibilité de détecter des tumeurs de façon précoce et d’évaluer l’efficacité des traitements".
Les investissements, travaux compris, avec notamment la refonte des sols, ont représenté 450.000 € pour ce scanner Aquilion Prime SP* (Canon Médical), a indiqué le CH à APMnews, vendredi.
GRAND EST: Le CHU de Nancy, Pulsy et Pharmagest s'associent pour faciliter les échanges d'informations ville-hôpital
NANCY - Le CHU de Nancy, le groupement régional d'appui au développement de la e-santé (Grades) du Grand Est, Pulsy, le groupe Pharmagest ont lancé une expérimentation pour développer un "hub d'interopérabilité" qui doit faciliter les échanges d'information entre établissements de santé, professionnels de santé libéraux et instances de coordination territoriales, a-t-on appris mardi dans un communiqué commun des trois partenaires.Ce hub doit permettre le partage d’un volume conséquent de documents de santé et d’informations, dans des délais courts, entre acteurs de santé.
"L’équipe de prise en charge en ville sera informée des entrées et sorties de son patient à l’hôpital, l’historique de délivrances sera également connu dès l’hospitalisation par les praticiens hospitaliers", ont-ils indiqué à titre d'exemple.
"Le sujet c’était de communiquer avec la ville, de travailler sur maillage avec les médecins de ville et les officines", a expliqué le directeur général du CHU de Nancy, Bernard Dupont, joint mardi par APMnews.
"On a entamé depuis un an et demi un travail avec Pharmagest sur l’utilisation du réseau qu'ils ont avec la médecine de ville et les officines", a-t-il ajouté, "ils ont un savoir faire , on en a un aussi, les deux sont complémentaires".
HAUTS-DE-FRANCE: Le CHU d'Amiens a entamé la construction de son institut "Faire faces"
AMIENS - Le CHU d'Amiens a commencé début septembre les travaux du futur bâtiment de l'institut "Faire faces", annonce-t-il dans un communiqué transmis jeudi soir."Le bâtiment, situé en contrebas de l’entrée principale du CHU Amiens-Picardie, et dont la livraison est prévue fin 2021, concrétise 15 années de recherche et d’études sur la défiguration", déclare l'établissement.
Le bâtiment conçu par Architecture Studio s'étalera sur 3.700 m² répartis en 3 étages, et réunira les activités de recherche (biologie, ingénierie tissulaire, imagerie et robotique), d'enseignement (amphithéâtre de 135 places, salles de réunion, 8 tables de chirurgie expérimentale) et d'information (galerie d'exposition).
L'institut a été créé en 2009 par le Pr Bernard Devauchelle après la première greffe du visage au monde qu'il a effectuée en 2005, rappelle le CHU. L'ouverture du bâtiment était initialement prévue en 2012, rappelle-t-on (cf dépêche du 09/12/2009 à 18:07). Son coût était estimé début 2019 à 16 millions d'euros (M€) (cf dépêche du 29/01/2019 à 18:21).
GRAND EST: Le CHU de Reims inaugure son pôle territorial de biologie médicale et pathologie
REIMS - Le CHU de Reims a inauguré vendredi son pôle biologie médicale et pathologie qui rassemble l'ensemble des activités de laboratoire du CHU de Reims, ainsi que les activités et les moyens humains et matériels des laboratoires des centres hospitaliers (CH) de Châlons-en-Champagne et Epernay, a-t-on appris dans un dossier de presse diffusé par l'établissement rémois.La construction ce bâtiment de 13.000 m² avait été lancée en février 2017 et s'est achevée en février dernier, pour un investissement global de 41,2 millions d'euros (M€).
Il accueille 52 personnels médicaux (équivalents temps plein, ETP), 24 internes et 280 personnels non médicaux (ETP), répartis sur 5 plateaux techniques: un accueil des prélèvements biologiques (APB), un plateau technique automatisé (PTA), une plateforme de biologie moléculaire, une plateforme de spectrométrie de masse et une plateforme de cytométrie en flux.
Ce laboratoire de biopathologie territorial s'appuie également sur trois centres de ressources biologiques (CRB) : CRB toxoplasma, Tumorothèque Champagne-Ardenne et centre de ressources biologiques de Champagne-Ardenne (CRB CHAR).
Pendant la crise Covid, le pôle territorial de biologie du CHU a réalisé jusqu’à 350 prélèvements par jour, en passant de 4 à 18 professionnels (dont 4 internes) au niveau de la plateforme de biologie moléculaire, et en faisant l'acquisition de 2 thermocycleurs permettant d'automatiser la réaction de PCR.
Depuis le déconfinement, la laboratoire territorial s'est adapté pour être en mesure de réaliser jusqu’à 1.000 tests par jour, toujours avec un rendu des résultats en moins de 24 heures.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le groupe hospitalier Nord-Dauphiné (GHND) se prépare à une plus forte mise sous tension
BOURGOIN-JALLIEU (Isère) - Le groupe hospitalier Nord-Dauphiné (GHND) se prépare à augmenter sa mise sous tension, face à la progression de l'épidémie de Covid-19 dans son territoire, a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi.Au 2 octobre, le centre hospitalier Pierre-Oudot à Bourgoin-Jallieu, établissement support du GHT, avait 15 patients atteints de Covid-19 hospitalisés, dont 3 en réanimation. Le CH de Pont de Beauvoisin (CHPB) avait 3 patients positifs hospitalisés. Le CH de La Tour-du-Pin et le CH Intercommunal de Morestel n’accueillaient aucun patient positif.
Depuis le 24 août, sur les 4 établissements du GHND, 87 patients ont été confirmés Covid-19 et 5 décès sont à déplorer (4 au CH Pierre-Oudot et 1 au CH de Pont-de-Beauvoisin). 42 retours à domicile après hospitalisation ont également été enregistrés.
Le CH de Bourgoin-Jallieu a déclenché le niveau 1 du plan hôpital sous tension le 7 septembre. "Nous nous préparons à un passage au niveau 2 dans les semaines à venir, voire à l’activation du plan blanc au niveau du territoire Lyon Est auquel nous sommes rattachés pour la gestion des lits de réanimation en période de crise, en lien avec l’ARS", annonce Laurence Bernard, directrice du GHND, citée dans le communiqué.
Pour faciliter la prise en charge des patients atteints de Covid-19, l’unité médicale d’aval des urgences du CH Pierre-Oudot (Umau) a déjà été consacrée à l’accueil des malades nécessitant une hospitalisation (hors soins critiques). Sur les 25 lits du service, une aile est aujourd’hui devenue zone Covid-19. "Selon l’évolution de la situation, d’autres lits pourront être reconvertis", souligne l'établissement.
"Les personnels médicaux et paramédicaux de cette unité ont déjà contribué à la première vague. Ils ont donc l'habitude et plus de facilité à gérer à la fois le stress, les arrivées et les départs des patients", souligne le Dr Marc Fabre, chef du pôle de médecine.
"L’optimisation de la filière GHND est également envisagée, avec utilisation de lits des autres établissements du groupement hospitalier pour y transférer des patients", ajoute l'établissement.
NOUVELLE-AQUITAINE: Vote de la fusion du CHU de Poitiers et du GH Nord-Vienne par les conseils de surveillance
POITIERS, CHATELLERAULT (Vienne) - Les conseils de surveillance du CHU de Poitiers et du Groupe hospitalier Nord-Vienne (GHNV) ont voté en faveur de la fusion des deux établissements au 1er janvier 2021, selon un communiqué des deux établissements, diffusé vendredi.Une direction commune avait été mise en place le 1er novembre 2018 entre le CHU et le GH (cf dépêche du 27/09/2018 à 18:37), après la signature de la convention le 18 octobre 2018, rappelle-t-on. La fusion, annoncée en juin (cf dépêche du 10/06/2020 à 09:59), "interviendra, sous réserve des votes des conseils municipaux de Poitiers et de Châtellerault en octobre", est-il souligné.
"La représentation de la communauté médicale [...] et la représentation du personnel paramédical [...] se sont exprimées majoritairement en faveur" de la fusion, mais "un avis négatif a été rendu par les comités techniques d’établissement (CTE)", selon le communiqué.
"Les premiers mois de cette crise ont montré la pertinence du maillage local et départemental, tant sur le plan décisionnel qu'organisationnel, pour adapter l'offre de soins publique et assurer la prise en charge des patients selon leurs besoins", est-il avancé par les deux établissements.
A noter que lors de la réunion du conseil de surveillance du CHU de Poitiers, Léonore Moncond’huy (divers gauche), maire de Poitiers, a été élue présidente de l'instance, succédant à à Alain Claeys (PS) qui présidait l'instance depuis 2008. Jean-Pierre Abelin (Centre), maire de Châtellerault, reste quant à lui président du conseil de surveillance du GHNV.
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE DUNKERQUE, CHU DE NANCY, CHU D'AMIENS, CHU DE REIMS, GROUPE HOSPITALIER NORD DAUPHINÉ (GHND), CHU DE POITIERS ET GH NORD-VIENNE
HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Dunkerque se dote d'un scanner recourant à l'intelligence artificielle pour les prises en charge urgentes
DUNKERQUE (Nord) - Le centre hospitalier (CH) de Dunkerque s'est doté d'un scanner avec un module basé sur l'intelligence artificielle pour les prises en charge de patients en urgence.Ce scanner en imagerie médicale diagnostique et interventionnelle "permet d’acquérir des images de qualité exceptionnelle [...] et de réduire le temps nécessaire à l'examen", avance le CH. " Les temps de reconstruction volumique des images (en 3D) [...] sont dorénavant en quasi-temps réel. Par ailleurs, l'exposition aux rayons X est plus faible, soit "jusqu’à -75% de réduction de dose selon l’examen à passer et la morphologie du patient".
Selon l'établissement, ce scanner permet "d'aller plus loin dans les applications en neurologie, pathologie cardiovasculaire, en oncologie et en imagerie d’urgence".
Pour les accidents vasculaires cérébraux (AVC), "l'imagerie de perfusion de l'ensemble du cerveau permet de détecter plus efficacement les zones du cerveau atteintes", et en imagerie cardiaque, il devient "possible d'explorer des patients qui présentent une arythmie sévère ou un rythme cardiaque élevé ce qui était difficile avec des scanners d’anciennes générations et permet de faciliter le diagnostic". Enfin, "le scanner donne la possibilité de détecter des tumeurs de façon précoce et d’évaluer l’efficacité des traitements".
Les investissements, travaux compris, avec notamment la refonte des sols, ont représenté 450.000 € pour ce scanner Aquilion Prime SP* (Canon Médical), a indiqué le CH à APMnews, vendredi.
GRAND EST: Le CHU de Nancy, Pulsy et Pharmagest s'associent pour faciliter les échanges d'informations ville-hôpital
NANCY - Le CHU de Nancy, le groupement régional d'appui au développement de la e-santé (Grades) du Grand Est, Pulsy, le groupe Pharmagest ont lancé une expérimentation pour développer un "hub d'interopérabilité" qui doit faciliter les échanges d'information entre établissements de santé, professionnels de santé libéraux et instances de coordination territoriales, a-t-on appris mardi dans un communiqué commun des trois partenaires.Ce hub doit permettre le partage d’un volume conséquent de documents de santé et d’informations, dans des délais courts, entre acteurs de santé.
"L’équipe de prise en charge en ville sera informée des entrées et sorties de son patient à l’hôpital, l’historique de délivrances sera également connu dès l’hospitalisation par les praticiens hospitaliers", ont-ils indiqué à titre d'exemple.
"Le sujet c’était de communiquer avec la ville, de travailler sur maillage avec les médecins de ville et les officines", a expliqué le directeur général du CHU de Nancy, Bernard Dupont, joint mardi par APMnews.
"On a entamé depuis un an et demi un travail avec Pharmagest sur l’utilisation du réseau qu'ils ont avec la médecine de ville et les officines", a-t-il ajouté, "ils ont un savoir faire , on en a un aussi, les deux sont complémentaires".
HAUTS-DE-FRANCE: Le CHU d'Amiens a entamé la construction de son institut "Faire faces"
AMIENS - Le CHU d'Amiens a commencé début septembre les travaux du futur bâtiment de l'institut "Faire faces", annonce-t-il dans un communiqué transmis jeudi soir."Le bâtiment, situé en contrebas de l’entrée principale du CHU Amiens-Picardie, et dont la livraison est prévue fin 2021, concrétise 15 années de recherche et d’études sur la défiguration", déclare l'établissement.
Le bâtiment conçu par Architecture Studio s'étalera sur 3.700 m² répartis en 3 étages, et réunira les activités de recherche (biologie, ingénierie tissulaire, imagerie et robotique), d'enseignement (amphithéâtre de 135 places, salles de réunion, 8 tables de chirurgie expérimentale) et d'information (galerie d'exposition).
L'institut a été créé en 2009 par le Pr Bernard Devauchelle après la première greffe du visage au monde qu'il a effectuée en 2005, rappelle le CHU. L'ouverture du bâtiment était initialement prévue en 2012, rappelle-t-on (cf dépêche du 09/12/2009 à 18:07). Son coût était estimé début 2019 à 16 millions d'euros (M€) (cf dépêche du 29/01/2019 à 18:21).
GRAND EST: Le CHU de Reims inaugure son pôle territorial de biologie médicale et pathologie
REIMS - Le CHU de Reims a inauguré vendredi son pôle biologie médicale et pathologie qui rassemble l'ensemble des activités de laboratoire du CHU de Reims, ainsi que les activités et les moyens humains et matériels des laboratoires des centres hospitaliers (CH) de Châlons-en-Champagne et Epernay, a-t-on appris dans un dossier de presse diffusé par l'établissement rémois.La construction ce bâtiment de 13.000 m² avait été lancée en février 2017 et s'est achevée en février dernier, pour un investissement global de 41,2 millions d'euros (M€).
Il accueille 52 personnels médicaux (équivalents temps plein, ETP), 24 internes et 280 personnels non médicaux (ETP), répartis sur 5 plateaux techniques: un accueil des prélèvements biologiques (APB), un plateau technique automatisé (PTA), une plateforme de biologie moléculaire, une plateforme de spectrométrie de masse et une plateforme de cytométrie en flux.
Ce laboratoire de biopathologie territorial s'appuie également sur trois centres de ressources biologiques (CRB) : CRB toxoplasma, Tumorothèque Champagne-Ardenne et centre de ressources biologiques de Champagne-Ardenne (CRB CHAR).
Pendant la crise Covid, le pôle territorial de biologie du CHU a réalisé jusqu’à 350 prélèvements par jour, en passant de 4 à 18 professionnels (dont 4 internes) au niveau de la plateforme de biologie moléculaire, et en faisant l'acquisition de 2 thermocycleurs permettant d'automatiser la réaction de PCR.
Depuis le déconfinement, la laboratoire territorial s'est adapté pour être en mesure de réaliser jusqu’à 1.000 tests par jour, toujours avec un rendu des résultats en moins de 24 heures.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le groupe hospitalier Nord-Dauphiné (GHND) se prépare à une plus forte mise sous tension
BOURGOIN-JALLIEU (Isère) - Le groupe hospitalier Nord-Dauphiné (GHND) se prépare à augmenter sa mise sous tension, face à la progression de l'épidémie de Covid-19 dans son territoire, a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi.Au 2 octobre, le centre hospitalier Pierre-Oudot à Bourgoin-Jallieu, établissement support du GHT, avait 15 patients atteints de Covid-19 hospitalisés, dont 3 en réanimation. Le CH de Pont de Beauvoisin (CHPB) avait 3 patients positifs hospitalisés. Le CH de La Tour-du-Pin et le CH Intercommunal de Morestel n’accueillaient aucun patient positif.
Depuis le 24 août, sur les 4 établissements du GHND, 87 patients ont été confirmés Covid-19 et 5 décès sont à déplorer (4 au CH Pierre-Oudot et 1 au CH de Pont-de-Beauvoisin). 42 retours à domicile après hospitalisation ont également été enregistrés.
Le CH de Bourgoin-Jallieu a déclenché le niveau 1 du plan hôpital sous tension le 7 septembre. "Nous nous préparons à un passage au niveau 2 dans les semaines à venir, voire à l’activation du plan blanc au niveau du territoire Lyon Est auquel nous sommes rattachés pour la gestion des lits de réanimation en période de crise, en lien avec l’ARS", annonce Laurence Bernard, directrice du GHND, citée dans le communiqué.
Pour faciliter la prise en charge des patients atteints de Covid-19, l’unité médicale d’aval des urgences du CH Pierre-Oudot (Umau) a déjà été consacrée à l’accueil des malades nécessitant une hospitalisation (hors soins critiques). Sur les 25 lits du service, une aile est aujourd’hui devenue zone Covid-19. "Selon l’évolution de la situation, d’autres lits pourront être reconvertis", souligne l'établissement.
"Les personnels médicaux et paramédicaux de cette unité ont déjà contribué à la première vague. Ils ont donc l'habitude et plus de facilité à gérer à la fois le stress, les arrivées et les départs des patients", souligne le Dr Marc Fabre, chef du pôle de médecine.
"L’optimisation de la filière GHND est également envisagée, avec utilisation de lits des autres établissements du groupement hospitalier pour y transférer des patients", ajoute l'établissement.
NOUVELLE-AQUITAINE: Vote de la fusion du CHU de Poitiers et du GH Nord-Vienne par les conseils de surveillance
POITIERS, CHATELLERAULT (Vienne) - Les conseils de surveillance du CHU de Poitiers et du Groupe hospitalier Nord-Vienne (GHNV) ont voté en faveur de la fusion des deux établissements au 1er janvier 2021, selon un communiqué des deux établissements, diffusé vendredi.Une direction commune avait été mise en place le 1er novembre 2018 entre le CHU et le GH (cf dépêche du 27/09/2018 à 18:37), après la signature de la convention le 18 octobre 2018, rappelle-t-on. La fusion, annoncée en juin (cf dépêche du 10/06/2020 à 09:59), "interviendra, sous réserve des votes des conseils municipaux de Poitiers et de Châtellerault en octobre", est-il souligné.
"La représentation de la communauté médicale [...] et la représentation du personnel paramédical [...] se sont exprimées majoritairement en faveur" de la fusion, mais "un avis négatif a été rendu par les comités techniques d’établissement (CTE)", selon le communiqué.
"Les premiers mois de cette crise ont montré la pertinence du maillage local et départemental, tant sur le plan décisionnel qu'organisationnel, pour adapter l'offre de soins publique et assurer la prise en charge des patients selon leurs besoins", est-il avancé par les deux établissements.
A noter que lors de la réunion du conseil de surveillance du CHU de Poitiers, Léonore Moncond’huy (divers gauche), maire de Poitiers, a été élue présidente de l'instance, succédant à à Alain Claeys (PS) qui présidait l'instance depuis 2008. Jean-Pierre Abelin (Centre), maire de Châtellerault, reste quant à lui président du conseil de surveillance du GHNV.
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