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25/02 2021
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE DUNKERQUE, CHU DE SAINT-ETIENNE, HÔPITAL PRIVÉ DE LA LOIRE, INSTITUT DE CANCÉROLOGIE DE L'OUEST, ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ DE METZ

Le 25 février 2021 (APMnews) -

HAUTS-de-FRANCE: Covid-19: encore "deux à trois semaines très difficiles" pour le CH de Dunkerque

DUNKERQUE (Nord) - Le centre hospitalier (CH) de Dunkerque "a encore deux à trois semaines très difficiles à envisager" en matière de prise en charge de patients Covid, a estimé le Dr Thierry Paupard, président de la commission médicale d'établissement (CME), lors d'une conférence de presse, jeudi.

Il a évoqué une incidence formant une "courbe verticale", montrant qu'"on n'a pas atteint le pic". Selon le président de la CME, "il sera atteint dans deux semaines", en espérant que "le niveau actuel à Dunkerque ne va pas s'étendre" ailleurs dans la région.

Jeudi matin, le CH prenait en charge 80 patients Covid, dont 12 en réanimation, a chiffré Justine Leibig, directrice par intérim de l'établissement, soulignant qu'un pic d'hospitalisations a été atteint lundi avec, alors, 86 patients hospitalisés.

Elle a évoqué une soixantaine de patients en réanimation (Covid et non Covid) transférés depuis le 1er février dans d'autres établissements de la région. Le CHU de Lille est l'établissement qui en a accueilli le plus.

Egalement, une vingtaine de patients en hospitalisation conventionnelle (Covid et non Covid) ont été transférés dans d'autres établissements de la région.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Campagne de dépistage du Sars-CoV-2 à Saint-Etienne: le CHU met en place un protocole de recherche

SAINT-ETIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a annoncé qu'il mettait en place un protocole de recherche "unique" dans le cadre de l'opération de dépistage du Sars-CoV-2 qui se déroule du 22 au 28 février dans 12 centres fixes situés au sein de la ville (cf dépêche du 19/02/2021 à 12:33).

Ce protocole, dont le CHU est le promoteur, s’appelle AutoCoV et est coordonné par le Dr Julie Gagnaire, responsable de l’unité de gestion du risque infectieux.

Son objectif "principal" est "d’évaluer la sensibilité et la spécificité d’un dépistage combinant auto-prélèvement salive + nasal antérieur avec diagnostic antigénique, en comparaison avec la technique de référence de RT-PCR sur prélèvement salivaire récemment validée par la Haute autorité de santé".

Dans l'immédiat, il permettra de "déterminer la prévalence de l’infection à Sars-CoV-2 ainsi que de la circulation des différents variants dans la population testée".

Il permettra également de "mesurer l’acceptabilité des auto-prélèvements en fonction de l’âge et des catégories socio-professionnelles et d’évaluer la praticabilité des deux stratégies de dépistage".

Enfin, "les connaissances relatives aux gestes barrières et aux consignes d’isolement par l’accompagnement des médiateurs de lutte anti-Covid pourront être évaluées sur un échantillon de sujets dépistés positifs ou négatifs".

"L’évaluation favorable des performances de ces tests antigéniques réalisés sur des auto-prélèvements non invasifs permettrait, dans un futur proche, de mettre à disposition, au plus près de la population, des moyens de dépistage simples et réalisables aussi souvent que possible pour isoler sans délai les personnes asymptomatiques porteuses de charge virale élevée", ajoute le CHU.

Le 24 février, les établissements publics et privés de la Loire comptaient 231 personnes Covid+ hospitalisées, dont 185 en médecine et 46 en soins critiques.

Le centre de vaccination du CHU avait réalisé 15.763 vaccinations dont 5.494 de seconde dose.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Des poses de valve pulmonaire par voie endobronchique effectuées à l'Hôpital privé de la Loire

SAINT-ETIENNE - L’Hôpital privé de la Loire à Saint-Etienne (groupe Ramsay Santé), a annoncé être "le premier établissement de santé privé en France" à proposer à ses patients la pose de valve pulmonaire par voie endobronchique.

"Cette technique innovante s’adresse aux patients atteints d’emphysème, une maladie des alvéoles pulmonaires qui détruit progressivement les poumons" et "touche près de 2 millions de personnes en France", rappelle l'établissement dans un communiqué.

Outre la pose de valves, il existe deux autres techniques pour la traiter: l’ablation d’une partie du poumon et la greffe pulmonaire.

"Les valves pulmonaires sont essentiellement destinées aux patients emphysémateux sévères, âgés et/ou avec des comorbidités ou maladies associées. Il s’agit le plus souvent d’une solution pour les patients ne pouvant pas bénéficier d’une transplantation pulmonaire. Cette intervention est aussi pratiquée pour les patients plus jeunes en attente d’une greffe pulmonaire", indiquent les Drs Antoine Luchez, pneumologue et Arnaud Patoir, chirurgien thoracique à l’Hôpital privé de la Loire, cités dans le communiqué.

La pose de valve pulmonaire n’est remboursée par la sécurité sociale "que depuis le mois de juin 2020", précise l'établissement.

PAYS DE LA LOIRE: L'Institut de cancérologie de l'Ouest (ICO) adopte une technique innovante dans la chirurgie de plusieurs cancers

ANGERS - L’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) a investi dans une colonne de coelioscopie, qui outre la réalisation d’images 4K de grande qualité, permet la détection de la fluorescence du colorant vert par une caméra dédiée avec sonde NIR (infra-rouge).

"L’utilisation de la colonne de coelioscopie associée au vert d’indocyanine améliore la sensibilité et la spécificité du geste chirurgical dans un large champ d’application, aussi bien en sénologie, en gynécologie qu’en chirurgie viscérale", explique-t-il dans un communiqué.

"L’utilisation récente des propriétés de fluorescence du vert d’indocyanine en chirurgie a un double intérêt" puisqu'elle "améliore le diagnostic" et permet une "personnalisation de la thérapeutique", souligne l'ICO qui précise que son site angevin a déjà réalisé plusieurs procédures à l’aide de cette nouvelle technique, notamment chez des patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre.

En gynécologie, cette technique permet de "repérer les premiers relais ganglionnaires (ganglions sentinelles), portant des cellules tumorales ou non, les prélever de manière à limiter le recours à des curages complets, souvent indiqués dans les cancers de l’endomètre". "L’information recueillie sera utile pour le choix de traitement post-opératoire", ajoute l'ICO.

En sénologie, la technique offre "une alternative à la détection actuelle des ganglions sentinelles axillaires (réalisation d’une lymphoscintigraphie en médecine nucléaire) et peut aider à visualiser la microcirculation lors de la réalisation de reconstructions mammaires par lambeaux".

En digestif, elle permet "l’évaluation per-opératoire de la perfusion (vitalité) d’un segment digestif (anastomose colorectale, transplant gastrique après oesophagectomie)", l’hypoperfusion pouvant être un facteur de complications post-opératoires, comme la fistule.

A ces "avancées majeures" s’ajoute "un avantage pour le patient, puisque le temps d’hospitalisation post-opératoire se trouve réduit", ajoute le centre.

GRAND EST: Les hôpitaux messins suspendent les visites en service de médecine et chirurgie jusqu'à nouvel ordre

METZ - Le CHR Metz-Thionville et les établissements messins des groupes Elsan (Hôpital-clinique Claude Bernard et clinique Notre-Dame) et Uneos (hôpitaux Belle-Isle et Robert-Schuman) ont suspendu jeudi les visites en service de médecine et chirurgie "au vue de la circulation active des variants en Moselle, et afin de diminuer les risques de contamination, pour les patients comme pour les professionnels", ont annoncé le CHR et les deux groupes privés dans un communiqué commun.

"Le nombre de patients atteints du Covid pris en charge continue à progresser depuis plusieurs jours", ont expliqué les trois acteurs sanitaires messins, "le risque est par ailleurs accentué par le phénomène de circulation des variants en Moselle".

Cette mesure ne concerne pas les secteurs de maternité, ni ceux des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), d'unité de soins de longue durée (USLD) et de soins de suite et de réadaptation (SSR).

Le département de la Moselle comptait 80 patients Covid en réanimation jeudi, dont 45 patients au le CHR, a-t-on appris jeudi auprès de l'établissement.

Le taux d'incidence de la Moselle était 310,8 cas pour 100.000 habitants sur la période du 15 au 21 février (moyenne nationale de 206,8 cas /100.000 hab.), et il était plus élevé encore sur l'agglomération de Metz avec 389,1 cas / 100.000 hab. sur la période.

/jyp-san-gl/ab/APMnews

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Le 25 février 2021 (APMnews) -

HAUTS-de-FRANCE: Covid-19: encore "deux à trois semaines très difficiles" pour le CH de Dunkerque

DUNKERQUE (Nord) - Le centre hospitalier (CH) de Dunkerque "a encore deux à trois semaines très difficiles à envisager" en matière de prise en charge de patients Covid, a estimé le Dr Thierry Paupard, président de la commission médicale d'établissement (CME), lors d'une conférence de presse, jeudi.

Il a évoqué une incidence formant une "courbe verticale", montrant qu'"on n'a pas atteint le pic". Selon le président de la CME, "il sera atteint dans deux semaines", en espérant que "le niveau actuel à Dunkerque ne va pas s'étendre" ailleurs dans la région.

Jeudi matin, le CH prenait en charge 80 patients Covid, dont 12 en réanimation, a chiffré Justine Leibig, directrice par intérim de l'établissement, soulignant qu'un pic d'hospitalisations a été atteint lundi avec, alors, 86 patients hospitalisés.

Elle a évoqué une soixantaine de patients en réanimation (Covid et non Covid) transférés depuis le 1er février dans d'autres établissements de la région. Le CHU de Lille est l'établissement qui en a accueilli le plus.

Egalement, une vingtaine de patients en hospitalisation conventionnelle (Covid et non Covid) ont été transférés dans d'autres établissements de la région.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Campagne de dépistage du Sars-CoV-2 à Saint-Etienne: le CHU met en place un protocole de recherche

SAINT-ETIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a annoncé qu'il mettait en place un protocole de recherche "unique" dans le cadre de l'opération de dépistage du Sars-CoV-2 qui se déroule du 22 au 28 février dans 12 centres fixes situés au sein de la ville (cf dépêche du 19/02/2021 à 12:33).

Ce protocole, dont le CHU est le promoteur, s’appelle AutoCoV et est coordonné par le Dr Julie Gagnaire, responsable de l’unité de gestion du risque infectieux.

Son objectif "principal" est "d’évaluer la sensibilité et la spécificité d’un dépistage combinant auto-prélèvement salive + nasal antérieur avec diagnostic antigénique, en comparaison avec la technique de référence de RT-PCR sur prélèvement salivaire récemment validée par la Haute autorité de santé".

Dans l'immédiat, il permettra de "déterminer la prévalence de l’infection à Sars-CoV-2 ainsi que de la circulation des différents variants dans la population testée".

Il permettra également de "mesurer l’acceptabilité des auto-prélèvements en fonction de l’âge et des catégories socio-professionnelles et d’évaluer la praticabilité des deux stratégies de dépistage".

Enfin, "les connaissances relatives aux gestes barrières et aux consignes d’isolement par l’accompagnement des médiateurs de lutte anti-Covid pourront être évaluées sur un échantillon de sujets dépistés positifs ou négatifs".

"L’évaluation favorable des performances de ces tests antigéniques réalisés sur des auto-prélèvements non invasifs permettrait, dans un futur proche, de mettre à disposition, au plus près de la population, des moyens de dépistage simples et réalisables aussi souvent que possible pour isoler sans délai les personnes asymptomatiques porteuses de charge virale élevée", ajoute le CHU.

Le 24 février, les établissements publics et privés de la Loire comptaient 231 personnes Covid+ hospitalisées, dont 185 en médecine et 46 en soins critiques.

Le centre de vaccination du CHU avait réalisé 15.763 vaccinations dont 5.494 de seconde dose.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Des poses de valve pulmonaire par voie endobronchique effectuées à l'Hôpital privé de la Loire

SAINT-ETIENNE - L’Hôpital privé de la Loire à Saint-Etienne (groupe Ramsay Santé), a annoncé être "le premier établissement de santé privé en France" à proposer à ses patients la pose de valve pulmonaire par voie endobronchique.

"Cette technique innovante s’adresse aux patients atteints d’emphysème, une maladie des alvéoles pulmonaires qui détruit progressivement les poumons" et "touche près de 2 millions de personnes en France", rappelle l'établissement dans un communiqué.

Outre la pose de valves, il existe deux autres techniques pour la traiter: l’ablation d’une partie du poumon et la greffe pulmonaire.

"Les valves pulmonaires sont essentiellement destinées aux patients emphysémateux sévères, âgés et/ou avec des comorbidités ou maladies associées. Il s’agit le plus souvent d’une solution pour les patients ne pouvant pas bénéficier d’une transplantation pulmonaire. Cette intervention est aussi pratiquée pour les patients plus jeunes en attente d’une greffe pulmonaire", indiquent les Drs Antoine Luchez, pneumologue et Arnaud Patoir, chirurgien thoracique à l’Hôpital privé de la Loire, cités dans le communiqué.

La pose de valve pulmonaire n’est remboursée par la sécurité sociale "que depuis le mois de juin 2020", précise l'établissement.

PAYS DE LA LOIRE: L'Institut de cancérologie de l'Ouest (ICO) adopte une technique innovante dans la chirurgie de plusieurs cancers

ANGERS - L’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) a investi dans une colonne de coelioscopie, qui outre la réalisation d’images 4K de grande qualité, permet la détection de la fluorescence du colorant vert par une caméra dédiée avec sonde NIR (infra-rouge).

"L’utilisation de la colonne de coelioscopie associée au vert d’indocyanine améliore la sensibilité et la spécificité du geste chirurgical dans un large champ d’application, aussi bien en sénologie, en gynécologie qu’en chirurgie viscérale", explique-t-il dans un communiqué.

"L’utilisation récente des propriétés de fluorescence du vert d’indocyanine en chirurgie a un double intérêt" puisqu'elle "améliore le diagnostic" et permet une "personnalisation de la thérapeutique", souligne l'ICO qui précise que son site angevin a déjà réalisé plusieurs procédures à l’aide de cette nouvelle technique, notamment chez des patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre.

En gynécologie, cette technique permet de "repérer les premiers relais ganglionnaires (ganglions sentinelles), portant des cellules tumorales ou non, les prélever de manière à limiter le recours à des curages complets, souvent indiqués dans les cancers de l’endomètre". "L’information recueillie sera utile pour le choix de traitement post-opératoire", ajoute l'ICO.

En sénologie, la technique offre "une alternative à la détection actuelle des ganglions sentinelles axillaires (réalisation d’une lymphoscintigraphie en médecine nucléaire) et peut aider à visualiser la microcirculation lors de la réalisation de reconstructions mammaires par lambeaux".

En digestif, elle permet "l’évaluation per-opératoire de la perfusion (vitalité) d’un segment digestif (anastomose colorectale, transplant gastrique après oesophagectomie)", l’hypoperfusion pouvant être un facteur de complications post-opératoires, comme la fistule.

A ces "avancées majeures" s’ajoute "un avantage pour le patient, puisque le temps d’hospitalisation post-opératoire se trouve réduit", ajoute le centre.

GRAND EST: Les hôpitaux messins suspendent les visites en service de médecine et chirurgie jusqu'à nouvel ordre

METZ - Le CHR Metz-Thionville et les établissements messins des groupes Elsan (Hôpital-clinique Claude Bernard et clinique Notre-Dame) et Uneos (hôpitaux Belle-Isle et Robert-Schuman) ont suspendu jeudi les visites en service de médecine et chirurgie "au vue de la circulation active des variants en Moselle, et afin de diminuer les risques de contamination, pour les patients comme pour les professionnels", ont annoncé le CHR et les deux groupes privés dans un communiqué commun.

"Le nombre de patients atteints du Covid pris en charge continue à progresser depuis plusieurs jours", ont expliqué les trois acteurs sanitaires messins, "le risque est par ailleurs accentué par le phénomène de circulation des variants en Moselle".

Cette mesure ne concerne pas les secteurs de maternité, ni ceux des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), d'unité de soins de longue durée (USLD) et de soins de suite et de réadaptation (SSR).

Le département de la Moselle comptait 80 patients Covid en réanimation jeudi, dont 45 patients au le CHR, a-t-on appris jeudi auprès de l'établissement.

Le taux d'incidence de la Moselle était 310,8 cas pour 100.000 habitants sur la période du 15 au 21 février (moyenne nationale de 206,8 cas /100.000 hab.), et il était plus élevé encore sur l'agglomération de Metz avec 389,1 cas / 100.000 hab. sur la période.

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