Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE LA HAUTE-MARNE, GHPSO, CHR D'ORLÉANS, CH DE LISIEUX, GHT D'ARMOR, CH DE SAINT-CALAIS (SARTHE)
GRAND EST: Le CH de la Haute-Marne a élaboré un plan d'actions pour obtenir sa certification
SAINT-DIZIER (Haute-Marne), VERDUN (Meuse) - Le comité de pilotage chargé de la réorganisation et de la certification du CH de la Haute-Marne (CHHM) à Saint-Dizier a adopté mardi 18 janvier un plan de "12 actions stratégiques et de 22 actions concrètes" pour obtenir sa certification ont rapporté le CH de la Haute-Marne et le groupement hospitalier de territoire (GHT) Cœur Grand Est dans un communiqué commun diffusé mardi.La HAS avait confirmé mi-décembre 2021 sa décision de non-certification de l'établissement (niveau E) dans le cadre de la V2014, avec une obligation d'amélioration concernant les droits des patients et deux recommandations concernant le "parcours du patient" et le "management de la prise en charge médicamenteuse du patient", rappelle-t-on (cf dépêche du 16/11/2021 à 17:36).
Ce plan d'actions a été élaboré sous l’égide de l’agence régionale de santé (ARS) Grand Est et de la direction du GHT Coeur Grand Est, dont le CHHM fait partie, par un consultant ayant réalisé "des entretiens individuels avec une vingtaine de responsables de l’établissement".
Ce consultant, Jean-Pierre Viaud (directeur d'hôpital honoraire et ancien chef d'établissement), "a été choisi conjointement" par l'ARS Grand Est et la direction générale du GHT, a précisé la direction du GHT, contactée mardi par APMnews.
"Du respect du droit des patients à la réorganisation des unités en passant par l’amélioration des conditions de travail, le fonctionnement du CHHM sera profondément repensé", ont rapporté l'établissement et son GHT.
Des premiers groupes de travail se sont réunis par la suite "pour décliner concrètement et rapidement le plan d’actions, afin d’améliorer concrètement les prises en charge des usagers dans chaque unité".
Un prochain comité de pilotage se tiendra en mars "pour valider les propositions des groupes de travail et poursuivre la programmation des chantiers à mener".
HAUTS-DE-FRANCE: Le ministère précise la feuille de route du GHPSO (Oise)
CREIL/SENLIS (Oise) - Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des solidarités et de la santé, Adrien Taquet, a précisé mardi matin la feuille de route du groupe hospitalier public du sud de l'Oise (GHPSO), qui réunit les hôpitaux de Creil et Senlis, et dont l'intérim de direction est assuré depuis décembre 2021 par le directeur du centre hospitalier (CH) de Beauvais, Eric Guyader, après le départ de Didier Saada au CHU d'Amiens (cf dépêche du 15/12/2021 à 18:18)."La feuille de route adressée au nouveau directeur par intérim porte notamment sur 2 chapitres: la situation aux urgences et la rédaction du projet stratégique et médical", a rappelé le ministre, en réponse à une question de la sénatrice Laurence Rossignol (PS, Oise), lors d'une séance de questions orales sans débat.
"Concernant l'accueil des urgences, il est utile de rappeler l'intervention spécifique de l'ARS [agence régionale de santé Hauts-de-France] par la délégation de personnes ressources et expertes, qui y ont travaillé dès novembre 2021 avec les équipes de l'établissement pour proposer une organisation sécurisée des urgences et du Smur de Creil", a-t-il salué.
"L'ARS est d'ailleurs mobilisée sur l'organisation globale du GHPSO et mettra à disposition du directeur par intérim les moyens et les expertises nécessaires pour poursuivre la réflexion sur les restructurations nécessaires à court et à moyen termes", a-t-il assuré.
"L'outil pour y parvenir est le projet médico-soignant qui devra formaliser les filières intra-hospitalières de prise en charge des patients en aval des urgences et entre les sites de Creil et de Senlis, et par ailleurs consolider le schéma directeur des investissements pour engager la modernisation des sites tant attendue, y compris les derniers étages du site Creil", a-t-il détaillé, évoquant "de premiers travaux préfigurateurs" qui "doivent être poursuivis par les instances".
"Il faudra avoir une attention particulière pour la filière gériatrique du territoire du fait de l'enjeu populationnel qu'elle comporte" et "il conviendra de préparer la présentation au dispositif du Ségur de la santé au titre du soutien des investissements prioritaires, qui est la clef de voute de la nouvelle gouvernance du GHPSO", a-t-il poursuivi.
"Il s'agira enfin de consolider les coopérations avec les CH de ce territoire et de rechercher des partenariats indispensables avec les professionnels de santé de ville pour faciliter et développer l'ensemble des parcours de soins", a-t-il ajouté.
Concernant un éventuel moratoire sur la dette de l'établissement (qui a bénéficié de 38 M€ au titre du Ségur de la santé pour la restauration de ses capacités financières en 2021 et affichait une dette financière de 117,3 M€ en 2019), le ministre a répondu que ni l'ARS ni le GHPSO n'avaient la main, et que l'arrêt du remboursement des prêts contractés entraînerait le fichage de l'établissement à la Banque de France et son interdiction bancaire.
CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CHR d'Orléans modernise son plateau de radiothérapie
ORLÉANS - Le CHR d'Orléans a procédé à la modernisation de deux accélérateurs linéaires de particules de son plateau de radiothérapie, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.Les deux appareils disposent désormais du système Surface image guided radiotherapy (SIGRT) qui "offre une plus grande précision et une surveillance continue durant la radiothérapie", "permet la réduction du temps de repositionnement, fournit des informations de surface pour la technique de maintien de la respiration".
Ils disposent aussi à présent du système de surfaçage C-RAD qui "permet l'étude respiratoire et le coaching avant traitement du patient".
"En 2021, le service d’oncologie-radiothérapie a effectué plus de 21.000 séances sur une file active de 1.230 patients" via ses 4 accélérateurs de particules, mentionne-t-il.
NORMANDIE: Le CH de Lisieux soutenu par l'Etat pour ses difficultés financières et de recrutement médical
PARIS - Des mesures de soutien financier et sur les ressources humaines ont été mises en place pour aider le centre hospitalier (CH) de Lisieux (Calvados), a assuré le secrétaire d'Etat chargé de l'enfance et des familles, Adrien Taquet, mardi matin lors d'une séance de questions orales sans débat au Sénat.La sénatrice du Calvados, Sonia de La Prôvoté (Union centriste), a voulu attirer l'attention du ministre des solidarités et de la santé sur la situation du CH de Lisieux déplorant la fermeture de 25 lits (10% de ses capacités) par manque de médecins avec la fusion des services de médecine interne et de gastro-entérologie, "la fermeture cet été pendant trois semaines des urgences de nuit" ou "la fermeture partielle la semaine dernière des urgences pédiatriques" (3 lits), soit un total de 30 lits touchés depuis juillet 2020 réduisant la capacité à 255 lits, plus des menaces sur d'autres services (pneumologie, réanimation)
"Le CH de Lisieux connaît en effet des difficultés de recrutement médical qui l'ont conduit à adapter temporairement l'organisation de ses activités pour garantir la sécurité des prises en charge, tout en assurant la réponse à l'épidémie tant pour les soins que pour la vaccination", a reconnu Adrien Taquet au nom du ministre des solidarités et de la santé.
"Le CH en lien avec le CHU de Caen, l'UFR santé et l'ARS [agence régionale de santé Normandie] conduisent une politique active pour chercher à stabiliser les équipes médicales et à assurer leur renouvellement", a-t-il assuré.
Un certain nombre de mesures ont été prises: propositions de postes d'internat aux jeunes médecins notamment en temps partagé avec le CHU, ouverture de postes d'internes pour faire connaître l'établissement aux jeunes actuellement en formation, autorisation d'exercice des praticiens à diplôme hors Union européenne, création d'un vivier de remplaçants et mise en place de la prime de solidarité territoriale pour inciter les praticiens hospitaliers à y réaliser une partie de leur temps de travail, a détaillé Adrien Taquet.
L'établissement "compte parmi les plus soutenus de la région au titre du Ségur: c'est pour assurer son offre de soins, renforcer son attractivité qu'il va être soutenu par l'Etat à hauteur de 26 M€ pour son projet d'une part de modernisation et de mise aux normes à travers le réaménagement de son bâtiment principal d'hospitalisation, 11 M€ vont être dédiés à la restauration des capacités financières pour une reprise durable de l'investissement courant", a-t-il souligné.
Par ailleurs, l'investissement de l'ARS auprès du CH de Lisieux s'inscrit dans la durée: 1,3 M€ vont accompagner le projet de reconstruction du service d'urgence, 700.000 d'investissement du quotidien pour 2021 ont déjà permis de financer des verticalisateurs, des brancards, des fauteuils de dialyse etc.; ou encore 2 M€ en crédits non reconductibles afin de soutenir l'établissement face à ses difficultés de trésorerie.
BRETAGNE: Le Dr Régis Delaunay, élu président de la CMG du GHT d'Armor
SAINT-BRIEUC - La gouvernance médicale des hôpitaux du groupement hospitalier de territoire (GHT) d’Armor a été renouvelé et le Dr Régis Delaunay, vice-président de la commission médicale d'établissement (CME) du centre hospitalier (CH) de Saint-Brieuc, a été élu président de la commission médicale de groupement (CMG), a annoncé le GHT lundi dans un communiqué.Les récentes élections au sein des CME des centres hospitaliers du GHT d’Armor ont abouti aux désignations suivantes pour une durée de 4 ans:
- au CH de Guingamp (Côtes-d'Armor): Dr Geneviève Magadur, chef de service de médecine interne et de l’hôpital de jour de médecine, en qualité de présidente et le Dr Olivier Quéré, service de pneumologie, en qualité de vice-président
- au CH de Lannion-Trestel: Dr Ioana Mothe-Sima, chef de service de chirurgie orthopédique et traumatologique, présidente; Dr Gildas Le Bouffant, service des urgences, vice-président
- au CH de Paimpol: Dr Grégory Pansin, chef de service des urgences, président; Dr Francis Boussemart, services des urgences, vice-président
- au CH du Penthièvre et du Poudouvre (CH2P): Dr Hélène Bergeron-Le Deut, unité de soins de longue durée, présidente; Dr Jean-Philippe Lefoulon, service de médecine santé au travail, vice-président
- au CH de Tréguier: Dr Aliou Simaga, secteur Ehpad, président; Dr Agnès Ghesquière, service de médecine, vice-présidente.
Pour le CH de Saint-Brieuc, les Drs Cynthia Garignon et Régis Delaunay, respectivement présidente de CME et vice-président de CME, ont été élus en 2019 pour une durée de 4 ans, rappelle le communiqué.
Lors de sa séance du mardi 18 janvier, la CMG du GHT d’Armor a élu ses représentants pour une durée de 4 ans. Le Dr Régis Delaunay, cardiologue et chef de service de l’hôpital de jour de médecine au CH de Saint-Brieuc, a été élu président et le Dr Olivier Quéré, service de pneumologie au CH de Guingamp, vice-président.
PAYS DE LA LOIRE: Entrée en activité de l'EPMU du CH de Saint-Calais, la 2e en Sarthe
SAINT-CALAIS (Sarthe) - Après une expérimentation concluante au centre hospitalier (CH) de Château-du-Loir à Montval-sur-Loir, une nouvelle équipe paramédicale de médecine d'urgence (EPMU) entre en activité au CH de Saint-Calais, ont annoncé lundi dans un communiqué le centre hospitalier (CH) du Mans, établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Sarthe, et l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire.Avec le soutien précurseur de l'ARS, le Samu 72 a mis en place en 2021 à titre expérimental sur le CH de Château-du-Loir, une EPMU pour améliorer la prise en charge des urgences vitales pré-hospitalières dans un contexte de manque de ressources médicales: la plupart des communes du bassin de vie considéré (Château-du-Loir et aujourd’hui Saint-Calais) étaient à plus de 30 minutes de toute possibilité de prise en charge pré-hospitalière des urgences vitales.
S'appuyant sur un bilan "très positif réalisé à 6 mois" et présenté en décembre 2021 (cf dépêche du 06/12/2021 à 17:17), l’ARS Pays de la Loire a confirmé son accord non seulement pour la poursuite de l’expérimentation au CH de Château-du-Loir mais aussi pour le lancement d’une nouvelle EPMU sur le CH de Saint-Calais, rappelle-t-on.
Cette EPMU est constituée d’un infirmier et d’un aide-soignant conducteur ambulancier expérimentés en médecine d’urgence. Ces professionnels ont été spécifiquement sélectionnés, formés et habilités par le Samu 72 pour cette pratique. Positionnés au sein des urgences de l’hôpital de Saint-Calais, ils sont sous la responsabilité hiérarchique du Samu 72, appliquant des protocoles de prise en charge précis et agissant sous la responsabilité directe du médecin régulateur urgentiste du Centre 15.
L’EPMU de Saint-Calais couvre dans son fonctionnement de base 62 communes allant de Loir-en-Vallée à Avezé. Elle fonctionnera dans une première phase sur une période de jour de 8h à 20h, 7 jours sur 7 à compter du lundi 24 janvier.
L’EPMU permet aussi de réduire considérablement le temps de prise en charge de l’équipe Smur une fois présente. D’autant plus que dans certaines indications (17% des cas), le médecin Smur peut décider au décours de la prise en charge de confier le transfert du patient à l’infirmier de l’EPMU vers un centre hospitalier, et ainsi libérer l’équipe Smur pour une autre intervention.
"Ce dispositif permet donc une prise en charge plus précoce du patient, garantit le maintien d’une évaluation médicale, mais permet d’optimiser ce moyen médical en réduisant ses temps d’indisponibilité au profit d’autres besoins du territoire", souligne le communiqué. Pour une part moins importante (39%), l’EPMU peut être engagée sans départ systématique d’un Smur. Cette catégorie de déclenchement est réservée à la prise en charge des douleurs aiguës traumatiques et comas hypoglycémiques sans doute diagnostique ni critères de gravité.
/gl-bd-sl/ab/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE LA HAUTE-MARNE, GHPSO, CHR D'ORLÉANS, CH DE LISIEUX, GHT D'ARMOR, CH DE SAINT-CALAIS (SARTHE)
GRAND EST: Le CH de la Haute-Marne a élaboré un plan d'actions pour obtenir sa certification
SAINT-DIZIER (Haute-Marne), VERDUN (Meuse) - Le comité de pilotage chargé de la réorganisation et de la certification du CH de la Haute-Marne (CHHM) à Saint-Dizier a adopté mardi 18 janvier un plan de "12 actions stratégiques et de 22 actions concrètes" pour obtenir sa certification ont rapporté le CH de la Haute-Marne et le groupement hospitalier de territoire (GHT) Cœur Grand Est dans un communiqué commun diffusé mardi.La HAS avait confirmé mi-décembre 2021 sa décision de non-certification de l'établissement (niveau E) dans le cadre de la V2014, avec une obligation d'amélioration concernant les droits des patients et deux recommandations concernant le "parcours du patient" et le "management de la prise en charge médicamenteuse du patient", rappelle-t-on (cf dépêche du 16/11/2021 à 17:36).
Ce plan d'actions a été élaboré sous l’égide de l’agence régionale de santé (ARS) Grand Est et de la direction du GHT Coeur Grand Est, dont le CHHM fait partie, par un consultant ayant réalisé "des entretiens individuels avec une vingtaine de responsables de l’établissement".
Ce consultant, Jean-Pierre Viaud (directeur d'hôpital honoraire et ancien chef d'établissement), "a été choisi conjointement" par l'ARS Grand Est et la direction générale du GHT, a précisé la direction du GHT, contactée mardi par APMnews.
"Du respect du droit des patients à la réorganisation des unités en passant par l’amélioration des conditions de travail, le fonctionnement du CHHM sera profondément repensé", ont rapporté l'établissement et son GHT.
Des premiers groupes de travail se sont réunis par la suite "pour décliner concrètement et rapidement le plan d’actions, afin d’améliorer concrètement les prises en charge des usagers dans chaque unité".
Un prochain comité de pilotage se tiendra en mars "pour valider les propositions des groupes de travail et poursuivre la programmation des chantiers à mener".
HAUTS-DE-FRANCE: Le ministère précise la feuille de route du GHPSO (Oise)
CREIL/SENLIS (Oise) - Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des solidarités et de la santé, Adrien Taquet, a précisé mardi matin la feuille de route du groupe hospitalier public du sud de l'Oise (GHPSO), qui réunit les hôpitaux de Creil et Senlis, et dont l'intérim de direction est assuré depuis décembre 2021 par le directeur du centre hospitalier (CH) de Beauvais, Eric Guyader, après le départ de Didier Saada au CHU d'Amiens (cf dépêche du 15/12/2021 à 18:18)."La feuille de route adressée au nouveau directeur par intérim porte notamment sur 2 chapitres: la situation aux urgences et la rédaction du projet stratégique et médical", a rappelé le ministre, en réponse à une question de la sénatrice Laurence Rossignol (PS, Oise), lors d'une séance de questions orales sans débat.
"Concernant l'accueil des urgences, il est utile de rappeler l'intervention spécifique de l'ARS [agence régionale de santé Hauts-de-France] par la délégation de personnes ressources et expertes, qui y ont travaillé dès novembre 2021 avec les équipes de l'établissement pour proposer une organisation sécurisée des urgences et du Smur de Creil", a-t-il salué.
"L'ARS est d'ailleurs mobilisée sur l'organisation globale du GHPSO et mettra à disposition du directeur par intérim les moyens et les expertises nécessaires pour poursuivre la réflexion sur les restructurations nécessaires à court et à moyen termes", a-t-il assuré.
"L'outil pour y parvenir est le projet médico-soignant qui devra formaliser les filières intra-hospitalières de prise en charge des patients en aval des urgences et entre les sites de Creil et de Senlis, et par ailleurs consolider le schéma directeur des investissements pour engager la modernisation des sites tant attendue, y compris les derniers étages du site Creil", a-t-il détaillé, évoquant "de premiers travaux préfigurateurs" qui "doivent être poursuivis par les instances".
"Il faudra avoir une attention particulière pour la filière gériatrique du territoire du fait de l'enjeu populationnel qu'elle comporte" et "il conviendra de préparer la présentation au dispositif du Ségur de la santé au titre du soutien des investissements prioritaires, qui est la clef de voute de la nouvelle gouvernance du GHPSO", a-t-il poursuivi.
"Il s'agira enfin de consolider les coopérations avec les CH de ce territoire et de rechercher des partenariats indispensables avec les professionnels de santé de ville pour faciliter et développer l'ensemble des parcours de soins", a-t-il ajouté.
Concernant un éventuel moratoire sur la dette de l'établissement (qui a bénéficié de 38 M€ au titre du Ségur de la santé pour la restauration de ses capacités financières en 2021 et affichait une dette financière de 117,3 M€ en 2019), le ministre a répondu que ni l'ARS ni le GHPSO n'avaient la main, et que l'arrêt du remboursement des prêts contractés entraînerait le fichage de l'établissement à la Banque de France et son interdiction bancaire.
CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CHR d'Orléans modernise son plateau de radiothérapie
ORLÉANS - Le CHR d'Orléans a procédé à la modernisation de deux accélérateurs linéaires de particules de son plateau de radiothérapie, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.Les deux appareils disposent désormais du système Surface image guided radiotherapy (SIGRT) qui "offre une plus grande précision et une surveillance continue durant la radiothérapie", "permet la réduction du temps de repositionnement, fournit des informations de surface pour la technique de maintien de la respiration".
Ils disposent aussi à présent du système de surfaçage C-RAD qui "permet l'étude respiratoire et le coaching avant traitement du patient".
"En 2021, le service d’oncologie-radiothérapie a effectué plus de 21.000 séances sur une file active de 1.230 patients" via ses 4 accélérateurs de particules, mentionne-t-il.
NORMANDIE: Le CH de Lisieux soutenu par l'Etat pour ses difficultés financières et de recrutement médical
PARIS - Des mesures de soutien financier et sur les ressources humaines ont été mises en place pour aider le centre hospitalier (CH) de Lisieux (Calvados), a assuré le secrétaire d'Etat chargé de l'enfance et des familles, Adrien Taquet, mardi matin lors d'une séance de questions orales sans débat au Sénat.La sénatrice du Calvados, Sonia de La Prôvoté (Union centriste), a voulu attirer l'attention du ministre des solidarités et de la santé sur la situation du CH de Lisieux déplorant la fermeture de 25 lits (10% de ses capacités) par manque de médecins avec la fusion des services de médecine interne et de gastro-entérologie, "la fermeture cet été pendant trois semaines des urgences de nuit" ou "la fermeture partielle la semaine dernière des urgences pédiatriques" (3 lits), soit un total de 30 lits touchés depuis juillet 2020 réduisant la capacité à 255 lits, plus des menaces sur d'autres services (pneumologie, réanimation)
"Le CH de Lisieux connaît en effet des difficultés de recrutement médical qui l'ont conduit à adapter temporairement l'organisation de ses activités pour garantir la sécurité des prises en charge, tout en assurant la réponse à l'épidémie tant pour les soins que pour la vaccination", a reconnu Adrien Taquet au nom du ministre des solidarités et de la santé.
"Le CH en lien avec le CHU de Caen, l'UFR santé et l'ARS [agence régionale de santé Normandie] conduisent une politique active pour chercher à stabiliser les équipes médicales et à assurer leur renouvellement", a-t-il assuré.
Un certain nombre de mesures ont été prises: propositions de postes d'internat aux jeunes médecins notamment en temps partagé avec le CHU, ouverture de postes d'internes pour faire connaître l'établissement aux jeunes actuellement en formation, autorisation d'exercice des praticiens à diplôme hors Union européenne, création d'un vivier de remplaçants et mise en place de la prime de solidarité territoriale pour inciter les praticiens hospitaliers à y réaliser une partie de leur temps de travail, a détaillé Adrien Taquet.
L'établissement "compte parmi les plus soutenus de la région au titre du Ségur: c'est pour assurer son offre de soins, renforcer son attractivité qu'il va être soutenu par l'Etat à hauteur de 26 M€ pour son projet d'une part de modernisation et de mise aux normes à travers le réaménagement de son bâtiment principal d'hospitalisation, 11 M€ vont être dédiés à la restauration des capacités financières pour une reprise durable de l'investissement courant", a-t-il souligné.
Par ailleurs, l'investissement de l'ARS auprès du CH de Lisieux s'inscrit dans la durée: 1,3 M€ vont accompagner le projet de reconstruction du service d'urgence, 700.000 d'investissement du quotidien pour 2021 ont déjà permis de financer des verticalisateurs, des brancards, des fauteuils de dialyse etc.; ou encore 2 M€ en crédits non reconductibles afin de soutenir l'établissement face à ses difficultés de trésorerie.
BRETAGNE: Le Dr Régis Delaunay, élu président de la CMG du GHT d'Armor
SAINT-BRIEUC - La gouvernance médicale des hôpitaux du groupement hospitalier de territoire (GHT) d’Armor a été renouvelé et le Dr Régis Delaunay, vice-président de la commission médicale d'établissement (CME) du centre hospitalier (CH) de Saint-Brieuc, a été élu président de la commission médicale de groupement (CMG), a annoncé le GHT lundi dans un communiqué.Les récentes élections au sein des CME des centres hospitaliers du GHT d’Armor ont abouti aux désignations suivantes pour une durée de 4 ans:
- au CH de Guingamp (Côtes-d'Armor): Dr Geneviève Magadur, chef de service de médecine interne et de l’hôpital de jour de médecine, en qualité de présidente et le Dr Olivier Quéré, service de pneumologie, en qualité de vice-président
- au CH de Lannion-Trestel: Dr Ioana Mothe-Sima, chef de service de chirurgie orthopédique et traumatologique, présidente; Dr Gildas Le Bouffant, service des urgences, vice-président
- au CH de Paimpol: Dr Grégory Pansin, chef de service des urgences, président; Dr Francis Boussemart, services des urgences, vice-président
- au CH du Penthièvre et du Poudouvre (CH2P): Dr Hélène Bergeron-Le Deut, unité de soins de longue durée, présidente; Dr Jean-Philippe Lefoulon, service de médecine santé au travail, vice-président
- au CH de Tréguier: Dr Aliou Simaga, secteur Ehpad, président; Dr Agnès Ghesquière, service de médecine, vice-présidente.
Pour le CH de Saint-Brieuc, les Drs Cynthia Garignon et Régis Delaunay, respectivement présidente de CME et vice-président de CME, ont été élus en 2019 pour une durée de 4 ans, rappelle le communiqué.
Lors de sa séance du mardi 18 janvier, la CMG du GHT d’Armor a élu ses représentants pour une durée de 4 ans. Le Dr Régis Delaunay, cardiologue et chef de service de l’hôpital de jour de médecine au CH de Saint-Brieuc, a été élu président et le Dr Olivier Quéré, service de pneumologie au CH de Guingamp, vice-président.
PAYS DE LA LOIRE: Entrée en activité de l'EPMU du CH de Saint-Calais, la 2e en Sarthe
SAINT-CALAIS (Sarthe) - Après une expérimentation concluante au centre hospitalier (CH) de Château-du-Loir à Montval-sur-Loir, une nouvelle équipe paramédicale de médecine d'urgence (EPMU) entre en activité au CH de Saint-Calais, ont annoncé lundi dans un communiqué le centre hospitalier (CH) du Mans, établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Sarthe, et l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire.Avec le soutien précurseur de l'ARS, le Samu 72 a mis en place en 2021 à titre expérimental sur le CH de Château-du-Loir, une EPMU pour améliorer la prise en charge des urgences vitales pré-hospitalières dans un contexte de manque de ressources médicales: la plupart des communes du bassin de vie considéré (Château-du-Loir et aujourd’hui Saint-Calais) étaient à plus de 30 minutes de toute possibilité de prise en charge pré-hospitalière des urgences vitales.
S'appuyant sur un bilan "très positif réalisé à 6 mois" et présenté en décembre 2021 (cf dépêche du 06/12/2021 à 17:17), l’ARS Pays de la Loire a confirmé son accord non seulement pour la poursuite de l’expérimentation au CH de Château-du-Loir mais aussi pour le lancement d’une nouvelle EPMU sur le CH de Saint-Calais, rappelle-t-on.
Cette EPMU est constituée d’un infirmier et d’un aide-soignant conducteur ambulancier expérimentés en médecine d’urgence. Ces professionnels ont été spécifiquement sélectionnés, formés et habilités par le Samu 72 pour cette pratique. Positionnés au sein des urgences de l’hôpital de Saint-Calais, ils sont sous la responsabilité hiérarchique du Samu 72, appliquant des protocoles de prise en charge précis et agissant sous la responsabilité directe du médecin régulateur urgentiste du Centre 15.
L’EPMU de Saint-Calais couvre dans son fonctionnement de base 62 communes allant de Loir-en-Vallée à Avezé. Elle fonctionnera dans une première phase sur une période de jour de 8h à 20h, 7 jours sur 7 à compter du lundi 24 janvier.
L’EPMU permet aussi de réduire considérablement le temps de prise en charge de l’équipe Smur une fois présente. D’autant plus que dans certaines indications (17% des cas), le médecin Smur peut décider au décours de la prise en charge de confier le transfert du patient à l’infirmier de l’EPMU vers un centre hospitalier, et ainsi libérer l’équipe Smur pour une autre intervention.
"Ce dispositif permet donc une prise en charge plus précoce du patient, garantit le maintien d’une évaluation médicale, mais permet d’optimiser ce moyen médical en réduisant ses temps d’indisponibilité au profit d’autres besoins du territoire", souligne le communiqué. Pour une part moins importante (39%), l’EPMU peut être engagée sans départ systématique d’un Smur. Cette catégorie de déclenchement est réservée à la prise en charge des douleurs aiguës traumatiques et comas hypoglycémiques sans doute diagnostique ni critères de gravité.
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