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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE LISIEUX, CH ALBERTVILLE-MOÛTIERS, HÔPITAUX CHAMPAGNE SUD (TROYES), CH D'AUCH, POLYCLINIQUE DE FRANCHE-COMTÉ (BESANÇON)
NORMANDIE: Un nouveau bâtiment pour les urgences du CH de Lisieux
LISIEUX (Calvados) - Le centre hospitalier (CH) Robert-Bisson à Lisieux a ouvert mardi un nouveau bâtiment pour l'accueil des urgences, première phase d'un projet de restructuration et d'extension de ce service, a-t-il annoncé dans un communiqué.Les patients qui se présentent à l'accueil des urgences sont dirigés vers de nouvelles salles d'examen depuis mardi.
"Cette opération, dont la genèse remonte à 2017, représente une avancée majeure dans l’organisation des soins de notre établissement. Les locaux actuels, conçus à la fin des années 1990, sont exigus et peu adaptés aux flux actuels de patients (autour de 30.000)", explique le CH.
Des aménagements avaient été faits les quatre dernières années pour améliorer les conditions d’accueil (notamment un box pour l'infirmier d'orientation et d'orientation -IOA). Un nouvel outil informatique réservé aux urgences et communiquant avec le dossier patient informatisé (DPI) des services d’hospitalisation (Easily*, Hopsis) a déjà été installé, de même qu'un dispositif de gestion des lits et du parcours des patients.
Les équipes paramédicales en secteur d’urgences (y compris la nuit) ont été renforcées, de même que les moyens de brancardage. La téléradiologie a été mise en place la nuit (à 23h) et des matériels et de nouveaux équipements (centrale de scopes, bras médicaux,..) ont été installés pour une valeur de plus de 130.000 €.
Le CH mentionne également une augmentation substantielle du nombre des salles de soins (10 box dans l’extension dont trois salles d'accueil des urgences vitales).
Enfin, une amélioration des conditions de travail des professionnels médicaux et paramédicaux avec davantage d’ergonomie, d’espaces de travail, des bureaux médicaux, une salle de staff. Les locaux neufs bénéficient de l’éclairage naturel qui était très réduit jusqu’ici.
Le montant de l’opération est de 6,3 millions d’euros (M€). L’établissement bénéficie de 2,3 M€ de l’agence régionale de santé (ARS) Normandie, 200.000 € de la communauté d’agglomération Lisieux-Normandie et 150.000 € de la Ville de Lisieux. L’équipe de maîtrise d’oeuvre est pilotée par le cabinet d’architecture Ataub.
L’ouverture de ce nouvel espace (530 m²) est la première partie du programme. "Les travaux de rénovation des anciens espaces (500 m²) permettront de bénéficier d’ici un an d’un service entièrement repensé", ajoute le CH.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le centre hospitalier Albertville-Moûtiers (Savoie) lance une activité d'ophtalmologie
ALBERTVILLE (Savoie) - Le centre hospitalier Albertville-Moûtiers (Cham) a ouvert mercredi une activité d'ophtalmologie, en partenariat avec le centre hospitalier Métropole Savoie (CHMS), a annoncé l'établissement dans un communiqué.Le Cham explique qu'il "avait depuis longtemps la volonté de proposer une offre d’ophtalmologie hospitalière pour le bassin albertvillois et les habitants des vallées environnantes".
Depuis mercredi, il propose cette activité, incluant de la consultation et de la chirurgie. "Les prises en charge seront axées sur les pathologies, relevant d'une prise charge hospitalière, aujourd’hui non couvertes par l’offre libérale", explique-t-il en précisant que "le périmètre de l’offre a vocation à s’étoffer progressivement".
Le service peut accueillir des patients suivis par l’équipe d’ophtalmologie du CHMS, ceux nécessitant une chirurgie (cataracte, glaucome, paupière, etc.), des patients nécessitant un suivi diabétique et des personnes âgées de plus de 65 ans.
Fruit d'un partenariat avec le CHMS (avec qui le Cham est en direction commune), la nouvelle équipe d’ophtalmologie est constituée de sept membres, dont quatre ophtalmologues, un optométriste, deux secrétaires médicales. L’ARS a par ailleurs contribué au financement d’un poste d’assistant spécialiste partagé à hauteur de 82.500 euros.
Le service d’ophtalmologie dispose d’un espace spécifique de 130 m², le budget travaux s'étant élevé à 80.000 € auxquels se sont ajoutés 20.000 € pour le système d'information.
Le service de consultation, dimensionné pour la prise en charge de 30 patients par jour, est équipé de matériel biomédical de pointe. Le plateau technique permet sur un même espace la réalisation d’injections intravitréennes, de biométrie, de traitements au laser, etc., ainsi que la réalisation de contrôles et gestes d’orthoptie. Les équipements ont représenté un coût de 440.000 euros.
Pour développer l'activité d’ophtalmologie chirurgicale, le Cham s'est équipé d'un microscope opératoire pour un montant de 160.000 €.
Selon ses projections d’activité, le Cham prévoit de réaliser 3.600 consultations annuelles, soit 30 consultations par jour, et deux plages opératoires par semaine, soit 16 interventions hebdomadaires (cataractes, glaucomes, paupières, etc.).
Le lancement officiel de l'activité aura lieu mardi 12 décembre.
GRAND EST: Les Hôpitaux Champagne Sud (Troyes) produisent un clip pour accompagner les travaux de réorganisation de ses urgences
TROYES - Les Hôpitaux Champagne Sud (HCS), qui rassemblent sept établissements en direction commune dont le centre hospitalier (CH) de Troyes, ont diffusé fin novembre sur leurs réseaux sociaux un clip vidéo intégralement réalisé avec 70 professionnels du CH de Troyes et du centre de rééducation et réadaptation fonctionnelles (CRRF) Pasteur 2, un établissement voisin et partenaire dépendant du centre d'orientation sociale (COS) Pasteur.Ce court-métrage de moins de trois minutes met en scène la prise en charge d'un médecin radiologue du CH de Troyes, par ailleurs acteur de théâtre, victime d'un accident cardio-respiratoire lors d'une répétition, depuis l'intervention extrahospitalière des urgentistes jusqu'à la rééducation.
Baptisé "Battants", ce clip a pour ambition de mettre en valeur les équipes des deux établissements troyens comme l'ensemble des soignants, tout en accompagnant les travaux lancés par la direction sur la réorganisation de la filière urgences des HCS, sur lequel un audit a récemment été conduit avec l'aide du chef de service des urgences de l'hôpital Bichat (Paris, AP-HP).
Parmi les actions déjà mises en place, à la suite de cet audit, les HCS ont mentionné dans un communiqué diffusé fin novembre la création d'un "circuit principal pour optimiser les ressources médicales", "d'une zone de soins de très courte durée à proximité immédiate" du service d'urgence, d'une unité de médecine post-urgences, d'une gestion territoriale des lits, de réunions de staffs pluridisciplinaires, de salons de sortie ou encore des changements de chefs de service.
Devraient également suivre la mise en oeuvre de protocoles de prise en charge ainsi qu'une série d'investissements tant pour fournir du matériel en technologie de pointe côté soignant que des écrans d'information pour les usagers et les patients.
OCCITANIE: Le CH d'Auch s'associe à la Croix-Rouge pour déployer un bus dentaire
AUCH - Le centre hospitalier (CH) d'Auch s'est associé à la Croix-Rouge française afin de proposer, via un bus, des soins dentaires à ses patients pris en charge dans le cadre de la permanence d'accès aux soins de santé (Pass) de l'établissement, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.Le CH prenait déjà en charge des patients en situation de précarité afin de faciliter l'accès au système de santé et de les accompagner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits. Mais, "face à la pénurie de dentistes et donc d'accès aux soins dentaires, ces patients se voient touchés par des difficultés de prises en charge", est-il expliqué.
En réponse, le CH s'est associé avec la Croix-Rouge, à l'origine du dispositif mis en place autour du bus dentaire, en partenariat avec le conseil de l'ordre des dentistes, la faculté de chirurgie dentaire, le CHU de Toulouse et l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie.
"Concrètement, ce bus sillonne les villages gersois afin de délivrer des soins dentaires aux personnes éloignées des soins", met en avant le CH. Il est déjà sur les routes depuis mai, avec environ 300 patients pris en charge, a souligné l'établissement, contacté par APMnews.
Le véhicule est équipé "des dernières technologies" et embarque deux étudiants en sixième année et un dentiste senior pour recevoir les patients. Les soins dentaires proposés sont des soins de premiers recours, les patients étant ensuite orientés vers des structures fixes, est-il précisé.
Son coût s'est élevé à 200.000 euros, "financé à 90% par des fonds privés et 10% par le conseil départemental et la Région", a ajouté le CH.
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: La polyclinique de Franche-Comté (Besançon) déploie un assistant robotisé sur son bloc opératoire
BESANCON - La polyclinique de Franche-Comté (Elsan), située à Besançon, s'est associée avec la société américaine Moon Surgical pour déployer son système Maestro*, un assistant robotisé intervenant en chirurgie laparoscopique, selon un communiqué de mardi.La polyclinique est "l'un des deux premiers sites pilotes européens équipés du système Maestro* qui aide le chirurgien lors des procédures laparoscopiques (technique de chirurgie mini-invasive) en maintenant et positionnant les instruments à la manière d'un assistant", est-il expliqué.
Le robot est en place au sein de l'établissement depuis octobre, durant une phase de pré-commercialisation, a précisé le groupe Elsan, contacté mercredi par APMnews. "Il s'agit d'une collaboration et non d'une relation achat/fournisseur", a-t-il ajouté.
Le système est conçu pour améliorer la précision et le contrôle de la chirurgie laparoscopique et répondre aux besoins des chirurgiens à haut volume effectuant des procédures telles que la cholécystectomie, réparation de hernie ou chirurgie de l'obésité, est-il mis en avant.
"A ce jour, il a été réalisé une quarantaine de procédures dans le domaine de la chirurgie abdominale: plus de 30 en chirurgie digestive et une dizaine en gynécologie", a détaillé Elsan.
La mise en œuvre de cet assistant robotisé profiterait non seulement aux chirurgiens, mais aussi à leurs assistants "souvent en pénurie, qui doivent maintenir des positions ergonomiquement difficiles pendant de longues périodes, entraînant des douleurs musculosquelettiques", a insisté le groupe de cliniques privées.
Actuellement, Maestro* est utilisé dans plusieurs types d'interventions: ablation de la vésicule biliaire, traitement des hernies, chirurgie du cancer colorectal, du reflux gastrique, chirurgie de l'obésité mais aussi en gynécologie. "Nous espérons atteindre rapidement une centaine de procédures", a avancé Elsan.
/sl-san-gl-mg/ab/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE LISIEUX, CH ALBERTVILLE-MOÛTIERS, HÔPITAUX CHAMPAGNE SUD (TROYES), CH D'AUCH, POLYCLINIQUE DE FRANCHE-COMTÉ (BESANÇON)
NORMANDIE: Un nouveau bâtiment pour les urgences du CH de Lisieux
LISIEUX (Calvados) - Le centre hospitalier (CH) Robert-Bisson à Lisieux a ouvert mardi un nouveau bâtiment pour l'accueil des urgences, première phase d'un projet de restructuration et d'extension de ce service, a-t-il annoncé dans un communiqué.Les patients qui se présentent à l'accueil des urgences sont dirigés vers de nouvelles salles d'examen depuis mardi.
"Cette opération, dont la genèse remonte à 2017, représente une avancée majeure dans l’organisation des soins de notre établissement. Les locaux actuels, conçus à la fin des années 1990, sont exigus et peu adaptés aux flux actuels de patients (autour de 30.000)", explique le CH.
Des aménagements avaient été faits les quatre dernières années pour améliorer les conditions d’accueil (notamment un box pour l'infirmier d'orientation et d'orientation -IOA). Un nouvel outil informatique réservé aux urgences et communiquant avec le dossier patient informatisé (DPI) des services d’hospitalisation (Easily*, Hopsis) a déjà été installé, de même qu'un dispositif de gestion des lits et du parcours des patients.
Les équipes paramédicales en secteur d’urgences (y compris la nuit) ont été renforcées, de même que les moyens de brancardage. La téléradiologie a été mise en place la nuit (à 23h) et des matériels et de nouveaux équipements (centrale de scopes, bras médicaux,..) ont été installés pour une valeur de plus de 130.000 €.
Le CH mentionne également une augmentation substantielle du nombre des salles de soins (10 box dans l’extension dont trois salles d'accueil des urgences vitales).
Enfin, une amélioration des conditions de travail des professionnels médicaux et paramédicaux avec davantage d’ergonomie, d’espaces de travail, des bureaux médicaux, une salle de staff. Les locaux neufs bénéficient de l’éclairage naturel qui était très réduit jusqu’ici.
Le montant de l’opération est de 6,3 millions d’euros (M€). L’établissement bénéficie de 2,3 M€ de l’agence régionale de santé (ARS) Normandie, 200.000 € de la communauté d’agglomération Lisieux-Normandie et 150.000 € de la Ville de Lisieux. L’équipe de maîtrise d’oeuvre est pilotée par le cabinet d’architecture Ataub.
L’ouverture de ce nouvel espace (530 m²) est la première partie du programme. "Les travaux de rénovation des anciens espaces (500 m²) permettront de bénéficier d’ici un an d’un service entièrement repensé", ajoute le CH.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le centre hospitalier Albertville-Moûtiers (Savoie) lance une activité d'ophtalmologie
ALBERTVILLE (Savoie) - Le centre hospitalier Albertville-Moûtiers (Cham) a ouvert mercredi une activité d'ophtalmologie, en partenariat avec le centre hospitalier Métropole Savoie (CHMS), a annoncé l'établissement dans un communiqué.Le Cham explique qu'il "avait depuis longtemps la volonté de proposer une offre d’ophtalmologie hospitalière pour le bassin albertvillois et les habitants des vallées environnantes".
Depuis mercredi, il propose cette activité, incluant de la consultation et de la chirurgie. "Les prises en charge seront axées sur les pathologies, relevant d'une prise charge hospitalière, aujourd’hui non couvertes par l’offre libérale", explique-t-il en précisant que "le périmètre de l’offre a vocation à s’étoffer progressivement".
Le service peut accueillir des patients suivis par l’équipe d’ophtalmologie du CHMS, ceux nécessitant une chirurgie (cataracte, glaucome, paupière, etc.), des patients nécessitant un suivi diabétique et des personnes âgées de plus de 65 ans.
Fruit d'un partenariat avec le CHMS (avec qui le Cham est en direction commune), la nouvelle équipe d’ophtalmologie est constituée de sept membres, dont quatre ophtalmologues, un optométriste, deux secrétaires médicales. L’ARS a par ailleurs contribué au financement d’un poste d’assistant spécialiste partagé à hauteur de 82.500 euros.
Le service d’ophtalmologie dispose d’un espace spécifique de 130 m², le budget travaux s'étant élevé à 80.000 € auxquels se sont ajoutés 20.000 € pour le système d'information.
Le service de consultation, dimensionné pour la prise en charge de 30 patients par jour, est équipé de matériel biomédical de pointe. Le plateau technique permet sur un même espace la réalisation d’injections intravitréennes, de biométrie, de traitements au laser, etc., ainsi que la réalisation de contrôles et gestes d’orthoptie. Les équipements ont représenté un coût de 440.000 euros.
Pour développer l'activité d’ophtalmologie chirurgicale, le Cham s'est équipé d'un microscope opératoire pour un montant de 160.000 €.
Selon ses projections d’activité, le Cham prévoit de réaliser 3.600 consultations annuelles, soit 30 consultations par jour, et deux plages opératoires par semaine, soit 16 interventions hebdomadaires (cataractes, glaucomes, paupières, etc.).
Le lancement officiel de l'activité aura lieu mardi 12 décembre.
GRAND EST: Les Hôpitaux Champagne Sud (Troyes) produisent un clip pour accompagner les travaux de réorganisation de ses urgences
TROYES - Les Hôpitaux Champagne Sud (HCS), qui rassemblent sept établissements en direction commune dont le centre hospitalier (CH) de Troyes, ont diffusé fin novembre sur leurs réseaux sociaux un clip vidéo intégralement réalisé avec 70 professionnels du CH de Troyes et du centre de rééducation et réadaptation fonctionnelles (CRRF) Pasteur 2, un établissement voisin et partenaire dépendant du centre d'orientation sociale (COS) Pasteur.Ce court-métrage de moins de trois minutes met en scène la prise en charge d'un médecin radiologue du CH de Troyes, par ailleurs acteur de théâtre, victime d'un accident cardio-respiratoire lors d'une répétition, depuis l'intervention extrahospitalière des urgentistes jusqu'à la rééducation.
Baptisé "Battants", ce clip a pour ambition de mettre en valeur les équipes des deux établissements troyens comme l'ensemble des soignants, tout en accompagnant les travaux lancés par la direction sur la réorganisation de la filière urgences des HCS, sur lequel un audit a récemment été conduit avec l'aide du chef de service des urgences de l'hôpital Bichat (Paris, AP-HP).
Parmi les actions déjà mises en place, à la suite de cet audit, les HCS ont mentionné dans un communiqué diffusé fin novembre la création d'un "circuit principal pour optimiser les ressources médicales", "d'une zone de soins de très courte durée à proximité immédiate" du service d'urgence, d'une unité de médecine post-urgences, d'une gestion territoriale des lits, de réunions de staffs pluridisciplinaires, de salons de sortie ou encore des changements de chefs de service.
Devraient également suivre la mise en oeuvre de protocoles de prise en charge ainsi qu'une série d'investissements tant pour fournir du matériel en technologie de pointe côté soignant que des écrans d'information pour les usagers et les patients.
OCCITANIE: Le CH d'Auch s'associe à la Croix-Rouge pour déployer un bus dentaire
AUCH - Le centre hospitalier (CH) d'Auch s'est associé à la Croix-Rouge française afin de proposer, via un bus, des soins dentaires à ses patients pris en charge dans le cadre de la permanence d'accès aux soins de santé (Pass) de l'établissement, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.Le CH prenait déjà en charge des patients en situation de précarité afin de faciliter l'accès au système de santé et de les accompagner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits. Mais, "face à la pénurie de dentistes et donc d'accès aux soins dentaires, ces patients se voient touchés par des difficultés de prises en charge", est-il expliqué.
En réponse, le CH s'est associé avec la Croix-Rouge, à l'origine du dispositif mis en place autour du bus dentaire, en partenariat avec le conseil de l'ordre des dentistes, la faculté de chirurgie dentaire, le CHU de Toulouse et l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie.
"Concrètement, ce bus sillonne les villages gersois afin de délivrer des soins dentaires aux personnes éloignées des soins", met en avant le CH. Il est déjà sur les routes depuis mai, avec environ 300 patients pris en charge, a souligné l'établissement, contacté par APMnews.
Le véhicule est équipé "des dernières technologies" et embarque deux étudiants en sixième année et un dentiste senior pour recevoir les patients. Les soins dentaires proposés sont des soins de premiers recours, les patients étant ensuite orientés vers des structures fixes, est-il précisé.
Son coût s'est élevé à 200.000 euros, "financé à 90% par des fonds privés et 10% par le conseil départemental et la Région", a ajouté le CH.
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: La polyclinique de Franche-Comté (Besançon) déploie un assistant robotisé sur son bloc opératoire
BESANCON - La polyclinique de Franche-Comté (Elsan), située à Besançon, s'est associée avec la société américaine Moon Surgical pour déployer son système Maestro*, un assistant robotisé intervenant en chirurgie laparoscopique, selon un communiqué de mardi.La polyclinique est "l'un des deux premiers sites pilotes européens équipés du système Maestro* qui aide le chirurgien lors des procédures laparoscopiques (technique de chirurgie mini-invasive) en maintenant et positionnant les instruments à la manière d'un assistant", est-il expliqué.
Le robot est en place au sein de l'établissement depuis octobre, durant une phase de pré-commercialisation, a précisé le groupe Elsan, contacté mercredi par APMnews. "Il s'agit d'une collaboration et non d'une relation achat/fournisseur", a-t-il ajouté.
Le système est conçu pour améliorer la précision et le contrôle de la chirurgie laparoscopique et répondre aux besoins des chirurgiens à haut volume effectuant des procédures telles que la cholécystectomie, réparation de hernie ou chirurgie de l'obésité, est-il mis en avant.
"A ce jour, il a été réalisé une quarantaine de procédures dans le domaine de la chirurgie abdominale: plus de 30 en chirurgie digestive et une dizaine en gynécologie", a détaillé Elsan.
La mise en œuvre de cet assistant robotisé profiterait non seulement aux chirurgiens, mais aussi à leurs assistants "souvent en pénurie, qui doivent maintenir des positions ergonomiquement difficiles pendant de longues périodes, entraînant des douleurs musculosquelettiques", a insisté le groupe de cliniques privées.
Actuellement, Maestro* est utilisé dans plusieurs types d'interventions: ablation de la vésicule biliaire, traitement des hernies, chirurgie du cancer colorectal, du reflux gastrique, chirurgie de l'obésité mais aussi en gynécologie. "Nous espérons atteindre rapidement une centaine de procédures", a avancé Elsan.
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