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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE MANOSQUE, CH D'ALÈS, CENTRE HOSPITALIER PRIVÉ SAINTE-MARIE (VAL-D'OISE), CH DE DIEPPE
PACA: Intérim: le CH de Manosque contraint de fermer temporairement ses urgences la nuit, avec des régulations en journée
MANOSQUE (Alpes-de-Haute-Provence) - Le centre hospitalier (CH) de Manosque est contraint de fermer temporairement ses urgences la nuit ainsi que de réguler l'accueil pendant plusieurs journées en conséquence notamment de l'application de la loi Rist, a expliqué mardi à APMnews son directeur, Franck Pouilly.Si le service est régulièrement fermé la nuit depuis plusieurs mois, les difficultés se sont accentuées depuis l'application lundi de la loi Rist qui plafonne les rémunérations des médecins intérimaires (cf dépêche du 04/04/2023 à 11:00), a expliqué le directeur.
En plus d'une fermeture la nuit de 18h30 à 08h30 du 1er au 14 avril, l'accueil est désormais limité pendant plusieurs journées entre 8h30 et 18h30: samedi 1er avril, dimanche 2 avril, lundi 3 avril, mardi 4 avril, jeudi 6 avril, samedi 8 avril, dimanche 9 avril, lundi 10 avril et mardi 11 avril.
L'accueil du public aux urgences est régulé pendant ces journées. C'est-à-dire qu'un appel au 15 est nécessaire "avant tout déplacement afin de bénéficier d’une régulation", a précisé Franck Pouilly.
"Nous ne fermons pas en journée mais nous régulons l'activité comme le font d'autres établissements" à cause de difficultés sur les effectifs médicaux, a-t-il continué.
A la différence des nuits de fermeture, les patients qui se présenteront pendant ces journées seront "accueillis et régulés à leurs arrivées par l'infirmier organisateur de l'accueil avec l’appui du médecin d'accueil et d'orientation (MAO)", afin de leur "apporter la réponse la plus adaptée". Les urgences "nécessitant des soins immédiats seront prises en charge au sein du service, les autres usagers pourront être réorientés vers les centres de soins ou la médecine libérale".
L'accueil des femmes enceintes est maintenu 24 heures/24 ainsi que le Smur, la journée ainsi que la nuit.
OCCITANIE: Le CH d'Alès certifié par la HAS
ALÈS (Gard) - Le centre hospitalier (CH) d'Alès a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne mardi.Il a atteint un taux de 95% pour le chapitre 1 (le patient), 89% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% pour le chapitre 3 (l'établissement).
Au chapitre 1, le patient "bénéficie de droits garantis par les textes législatifs, la charte de la personne hospitalisée est affichée dans tous les services". "Les patients sont informés des diagnostics, des soins et des traitements qui leurs sont proposés et de la durée prévisionnelle de sa prise en charge", estime la HAS.
Au chapitre 2, "la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions est argumentée par les équipes qui disposent de recommandations de bonnes pratiques pour les principales prises en charge". Les "décisions diagnostiques et thérapeutiques sont discutées de manière collégiale lors des réunions de synthèse ou des staffs pluridisciplinaires en place dans la majorité des secteurs".
Au chapitre 3, la HAS considère que l'établissement "a développé un maillage territorial permettant d'assurer la coordination des parcours et la continuité des soins en adéquation avec les besoins du territoire et plus spécifiquement sur sa zone de proximité".
Rapport de certification HAS du CH d'Alès
ILE-DE-FRANCE: Eric Berregard nommé directeur général du Centre hospitalier privé Sainte-Marie d'Osny (Val-d'Oise)
OSNY (Val-d'Oise) - Eric Berregard a été nommé directeur général du Centre hospitalier privé Sainte-Marie d'Osny, a annoncé le groupe Vivalto Santé, dont fait partie l'établissement, mercredi dans un communiqué.Eric Berregard exerçait depuis 2016 en tant que directeur général délégué du groupe mutualiste Hospi Grand Ouest à Nantes et Lorient (Morbihan). Il est directeur général du Centre hospitalier privé Sainte-Marie à Osny depuis le 16 mars, succédant à Sébastien Lataste, qui avait été nommé à ce poste en 2021 (cf dépêche du 04/06/2021 à 17:47).
Diplômé d'un DEA de chimie organique, d'un mastère en qualité industrielle obtenu à Sup de Vinci et d’un DESS en économie et gestion hospitalière délivré par l’université de Montpellier, Eric Berregard a "une expérience de plus de 23 ans dans la direction d'établissements de santé", souligne le groupe.
Il a débuté sa carrière en tant que directeur adjoint de la polyclinique du Littoral à Saint-Brieuc avant de prendre la direction de la clinique de la Côte-d’Emeraude à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). En 2005, il a pris la direction de la clinique Saint-Michel & Saint-Anne à Quimper (Finistère) avant de devenir directeur général de la clinique Saint-Michel & Saint-Anne et de la polyclinique Quimper-Sud (fusionnées ensuite pour former la clinique mutualiste de Bretagne).
Le Centre hospitalier privé Sainte-Marie d'Osny comprend 186 lits et places et quatre pôles (chirurgical, cancérologie, médecine, urgences). Il dispose d’un service d'oncologie médicale et ambulatoire et d’un service d’urgences ouvert 24 heures/24 et 7 jours/7.
En 2022, la clinique a été certifiée par la Haute autorité de santé (HAS) avec la mention "haute qualité des soins", précise le groupe.
NORMANDIE: Une unité d'hospitalisation de crise pour mineurs ouverte au CH de Dieppe
DIEPPE (Seine-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Dieppe a inauguré fin mars une unité d'hospitalisation de crise pour mineurs, structure qui faisait défaut jusque là dans le territoire, a indiqué l'établissement mercredi à APMnews.L'unité Suzanne-Lacore a ouvert ses portes le 1er mars et a été inaugurée le 24 mars, précise le CH dans un communiqué.
Jusqu’alors, la prise en charge dans un service spécialisé était inexistante au niveau du territoire. La majorité des hospitalisations des mineurs se faisait dans le service de pédiatrie et certaines en psychiatrie adulte de l’hôpital de Dieppe.
Le CH a répondu, en 2019, à un appel à projets de l'agence régionale de santé (ARS) Normandie pour la prise en charge en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent visant à la création d'une unité d’hospitalisation de crise pour mineurs de six lits. Ce projet a été validé début 2021 et le financement d'environ 1 million d'euros a été alloué pour les ressources humaines et les travaux.
"Cette unité répond à une nécessité depuis longtemps identifiée sur l'ensemble du territoire, par l'ensemble des soignants, des parents, des partenaires; elle permettra la mise en place de soins adaptés dans le territoire de santé, évitant les hospitalisations inadéquates en service de pédiatrie, en service de psychiatrie adultes ou les transferts dans la région rouennaise", explique le Dr Carole Guéroult, cheffe de service de pédopsychiatrie au CH de Dieppe, citée dans le communiqué.
L'hospitalisation d'un mineur dans cette unité a plusieurs objectifs: résoudre la crise en proposant les thérapeutiques adaptées, effectuer les bilans nécessaires afin de mettre en place le parcours de soin. Cette hospitalisation est limitée à deux semaines, si des soins plus longs s'avèrent nécessaires, ils se feront dans les unités de référence semi-régionales.
L'unité Suzanne-Lacore est située dans la continuité du service de pédiatrie du CH de Dieppe. Un important travail de collaboration entre la psychiatrie et la pédiatrie a été mené pour la concrétisation de ce projet et se poursuivra, au bénéfice des jeunes patients hospitalisés, ajoute l'établissement.
/syl-mlb-sl/eh/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE MANOSQUE, CH D'ALÈS, CENTRE HOSPITALIER PRIVÉ SAINTE-MARIE (VAL-D'OISE), CH DE DIEPPE
PACA: Intérim: le CH de Manosque contraint de fermer temporairement ses urgences la nuit, avec des régulations en journée
MANOSQUE (Alpes-de-Haute-Provence) - Le centre hospitalier (CH) de Manosque est contraint de fermer temporairement ses urgences la nuit ainsi que de réguler l'accueil pendant plusieurs journées en conséquence notamment de l'application de la loi Rist, a expliqué mardi à APMnews son directeur, Franck Pouilly.Si le service est régulièrement fermé la nuit depuis plusieurs mois, les difficultés se sont accentuées depuis l'application lundi de la loi Rist qui plafonne les rémunérations des médecins intérimaires (cf dépêche du 04/04/2023 à 11:00), a expliqué le directeur.
En plus d'une fermeture la nuit de 18h30 à 08h30 du 1er au 14 avril, l'accueil est désormais limité pendant plusieurs journées entre 8h30 et 18h30: samedi 1er avril, dimanche 2 avril, lundi 3 avril, mardi 4 avril, jeudi 6 avril, samedi 8 avril, dimanche 9 avril, lundi 10 avril et mardi 11 avril.
L'accueil du public aux urgences est régulé pendant ces journées. C'est-à-dire qu'un appel au 15 est nécessaire "avant tout déplacement afin de bénéficier d’une régulation", a précisé Franck Pouilly.
"Nous ne fermons pas en journée mais nous régulons l'activité comme le font d'autres établissements" à cause de difficultés sur les effectifs médicaux, a-t-il continué.
A la différence des nuits de fermeture, les patients qui se présenteront pendant ces journées seront "accueillis et régulés à leurs arrivées par l'infirmier organisateur de l'accueil avec l’appui du médecin d'accueil et d'orientation (MAO)", afin de leur "apporter la réponse la plus adaptée". Les urgences "nécessitant des soins immédiats seront prises en charge au sein du service, les autres usagers pourront être réorientés vers les centres de soins ou la médecine libérale".
L'accueil des femmes enceintes est maintenu 24 heures/24 ainsi que le Smur, la journée ainsi que la nuit.
OCCITANIE: Le CH d'Alès certifié par la HAS
ALÈS (Gard) - Le centre hospitalier (CH) d'Alès a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne mardi.Il a atteint un taux de 95% pour le chapitre 1 (le patient), 89% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% pour le chapitre 3 (l'établissement).
Au chapitre 1, le patient "bénéficie de droits garantis par les textes législatifs, la charte de la personne hospitalisée est affichée dans tous les services". "Les patients sont informés des diagnostics, des soins et des traitements qui leurs sont proposés et de la durée prévisionnelle de sa prise en charge", estime la HAS.
Au chapitre 2, "la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions est argumentée par les équipes qui disposent de recommandations de bonnes pratiques pour les principales prises en charge". Les "décisions diagnostiques et thérapeutiques sont discutées de manière collégiale lors des réunions de synthèse ou des staffs pluridisciplinaires en place dans la majorité des secteurs".
Au chapitre 3, la HAS considère que l'établissement "a développé un maillage territorial permettant d'assurer la coordination des parcours et la continuité des soins en adéquation avec les besoins du territoire et plus spécifiquement sur sa zone de proximité".
Rapport de certification HAS du CH d'Alès
ILE-DE-FRANCE: Eric Berregard nommé directeur général du Centre hospitalier privé Sainte-Marie d'Osny (Val-d'Oise)
OSNY (Val-d'Oise) - Eric Berregard a été nommé directeur général du Centre hospitalier privé Sainte-Marie d'Osny, a annoncé le groupe Vivalto Santé, dont fait partie l'établissement, mercredi dans un communiqué.Eric Berregard exerçait depuis 2016 en tant que directeur général délégué du groupe mutualiste Hospi Grand Ouest à Nantes et Lorient (Morbihan). Il est directeur général du Centre hospitalier privé Sainte-Marie à Osny depuis le 16 mars, succédant à Sébastien Lataste, qui avait été nommé à ce poste en 2021 (cf dépêche du 04/06/2021 à 17:47).
Diplômé d'un DEA de chimie organique, d'un mastère en qualité industrielle obtenu à Sup de Vinci et d’un DESS en économie et gestion hospitalière délivré par l’université de Montpellier, Eric Berregard a "une expérience de plus de 23 ans dans la direction d'établissements de santé", souligne le groupe.
Il a débuté sa carrière en tant que directeur adjoint de la polyclinique du Littoral à Saint-Brieuc avant de prendre la direction de la clinique de la Côte-d’Emeraude à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). En 2005, il a pris la direction de la clinique Saint-Michel & Saint-Anne à Quimper (Finistère) avant de devenir directeur général de la clinique Saint-Michel & Saint-Anne et de la polyclinique Quimper-Sud (fusionnées ensuite pour former la clinique mutualiste de Bretagne).
Le Centre hospitalier privé Sainte-Marie d'Osny comprend 186 lits et places et quatre pôles (chirurgical, cancérologie, médecine, urgences). Il dispose d’un service d'oncologie médicale et ambulatoire et d’un service d’urgences ouvert 24 heures/24 et 7 jours/7.
En 2022, la clinique a été certifiée par la Haute autorité de santé (HAS) avec la mention "haute qualité des soins", précise le groupe.
NORMANDIE: Une unité d'hospitalisation de crise pour mineurs ouverte au CH de Dieppe
DIEPPE (Seine-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Dieppe a inauguré fin mars une unité d'hospitalisation de crise pour mineurs, structure qui faisait défaut jusque là dans le territoire, a indiqué l'établissement mercredi à APMnews.L'unité Suzanne-Lacore a ouvert ses portes le 1er mars et a été inaugurée le 24 mars, précise le CH dans un communiqué.
Jusqu’alors, la prise en charge dans un service spécialisé était inexistante au niveau du territoire. La majorité des hospitalisations des mineurs se faisait dans le service de pédiatrie et certaines en psychiatrie adulte de l’hôpital de Dieppe.
Le CH a répondu, en 2019, à un appel à projets de l'agence régionale de santé (ARS) Normandie pour la prise en charge en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent visant à la création d'une unité d’hospitalisation de crise pour mineurs de six lits. Ce projet a été validé début 2021 et le financement d'environ 1 million d'euros a été alloué pour les ressources humaines et les travaux.
"Cette unité répond à une nécessité depuis longtemps identifiée sur l'ensemble du territoire, par l'ensemble des soignants, des parents, des partenaires; elle permettra la mise en place de soins adaptés dans le territoire de santé, évitant les hospitalisations inadéquates en service de pédiatrie, en service de psychiatrie adultes ou les transferts dans la région rouennaise", explique le Dr Carole Guéroult, cheffe de service de pédopsychiatrie au CH de Dieppe, citée dans le communiqué.
L'hospitalisation d'un mineur dans cette unité a plusieurs objectifs: résoudre la crise en proposant les thérapeutiques adaptées, effectuer les bilans nécessaires afin de mettre en place le parcours de soin. Cette hospitalisation est limitée à deux semaines, si des soins plus longs s'avèrent nécessaires, ils se feront dans les unités de référence semi-régionales.
L'unité Suzanne-Lacore est située dans la continuité du service de pédiatrie du CH de Dieppe. Un important travail de collaboration entre la psychiatrie et la pédiatrie a été mené pour la concrétisation de ce projet et se poursuivra, au bénéfice des jeunes patients hospitalisés, ajoute l'établissement.
/syl-mlb-sl/eh/APMnews