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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE RUMILLY, CH DE MANOSQUE, CHU DE TOURS, CH DE DIE
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH Gabriel-Deplante à Rumilly (Haute-Savoie) certifié par la HAS
RUMILLY (Haute-Savoie) - Le centre hospitalier Gabriel-Deplante à Rumilly a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon le rapport mis en ligne le 25 janvier sur le site de la HAS.L'établissement a rempli 97% des critères du chapitre 1 (le patient), 92% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 87% du chapitre 3 (l'établissement).
"Au centre hospitalier de Rumilly, le patient est acteur de sa santé. Il reçoit de la part du personnel une information sur son diagnostic, son état de santé, ses traitements et ses soins" avec "divers documents" qui sont distribués pour appuyer l’information orale, souligne la HAS qui note aussi que "le patient peut être impliqué dans sa prise en charge" mais de manière "adaptée", selon ses capacités.
Dans le chapitre 2, la HAS relève que "la pertinence des décisions de prise en charge est argumentée en équipe."
"Le dossier patient comporte l’ensemble des éléments de la prise en charge" et "la traçabilité de la coordination de l’ensemble des professionnels est retrouvée dans le dossier patient informatisé ainsi que les avis spécialistes du CH d’Annecy".
L’offre de soins du CH "s’inscrit dans une logique de parcours coordonné sur le territoire", souligne la HAS dans le chapitre 3. "Des partenariats sont identifiés et organisés avec les établissements du secteur et notamment avec l’établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Haute-Savoie Pays de Gex, le CH Annecy Genevois (Change), sur des fonctions partagées".
Des médecins cliniciens du Change "proposent des consultations avancées" et des coopérations sont également "organisées avec le GHT Savoie avec des médecins de Belley".
Si la politique qualité de l’établissement est déclinée en actions concrètes sur le terrain, la HAS appelle l’établissement à évaluer la culture sécurité des soins des professionnels, et à mener une démarche spécifique d’amélioration du travail en équipe de type Pacte.
Un dispositif de soutien de la réflexion éthique était en cours de structuration pendant la visite mais le CH n’avait "pas à ce jour réalisé d’état des lieux sur les questionnements éthiques et les professionnels ne sont pas régulièrement sensibilisés ou formés à la réflexion éthique", souligne-t-elle.
En attendant la prochaine visite, la HAS "encourage prioritairement l’établissement à sécuriser la prise en charge des urgences vitales et à renforcer la démarche qualité (analyse des pratiques cliniques, évaluation de la culture sécurité des soins, implication des représentants des usagers)".
Rapport de certification du CH de Rumilly - janvier 2024
PACA: Urgences de Manosque: l'ARS plaide pour des postes partagés avec le CH de Digne
MANOSQUE (Alpes-de-Haute-Provence) - Bertrand Biju-Duval, directeur départemental des Alpes-de-Haute-Provence de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), a estimé que la mise en place de postes partagés médicaux par le centre hospitalier (CH) de Digne pourrait contribuer à pallier le manque de personnels des urgences du CH de Manosque, lors d'une conférence de presse, vendredi."Il y a très peu de liens entre les deux sites de Digne et de Manosque", a exposé le directeur délégué, soulignant que "ce ne sont pas les mêmes territoires", bien que les deux établissements appartiennent au groupement hospitalier de territoire (GHT) des Alpes-de-Haute-Provence.
Il a estimé que des médecins de Digne pourraient par exemple venir "une journée par semaine à Manosque".
Sur 16 postes d'urgentistes nécessaires à un fonctionnement optimal des urgences, il y a 9 équivalents temps pleins (ETP) de médecins hospitaliers attachés à l'hôpital de Manosque, a-t-il chiffré. "Le reste tourne avec des vacations, des remplacements".
Il y a un an, on était à 7,5 ETP pour 16 postes. "On est sur une bonne dynamique", a estimé Bertrand Biju-Duval.
Avec "3-4 urgentistes en plus, on rouvre H24", a-t-il souligné, "on y va tout doucement", cela peut être effectif "à horizon de ce semestre".
Les urgences du CH de Manosque ont été fermées 70% des nuits de 2023, a-t-il précisé.
CENTRE-VAL DE LOIRE: Samuel Rouget va devenir directeur général adjoint du CHU de Tours
TOURS - Samuel Rouget, actuel directeur des ressources humaines et des écoles du CHU Tours, va devenir directeur général adjoint de l'établissement à partir de la semaine prochaine, a-t-il fait savoir jeudi à APMnews au cours de la cérémonie des vœux de l'hôpital.
Diplômé de Sciences Po Paris et de l'Ecole des hautes études en santé publique (Ehesp), Samuel Rouget a commencé sa carrière en 2010 au CHU de Besançon, où il a occupé les postes de directeur des travaux et des équipements médicaux et de directeur référent du pôle biologie et du pôle imagerie.
De 2016 à 2017, toujours au sein du CHU de Besançon, il est devenu directeur des ressources humaines et directeur référent du pôle cœur-poumons.
En 2017, il a rejoint le CHU de Tours où il a occupé les postes de directeur des ressources humaines et des écoles ainsi que de directeur référent du pôle biologie.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Drôme: reprise de la réflexion sur le projet architectural du CH de Die
DIE (Drôme) - La réflexion sur le projet architectural du centre hospitalier (CH) de Die, a repris avec le soutien de l'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, a souligné Bertrand Prudhommeaux, directeur général du CH de Valence et des autres établissements de la direction commune, dont le CH de Die, lors de la cérémonie des vœux.Ce projet est le "socle fondateur de l’hôpital de demain reconnu comme indispensable au territoire du Diois par l’ensemble des acteurs et fortement promu et soutenu l’ARS", a-t-il déclaré.
"C’est un chantier majeur et structurant, qui doit incarner le maintien d’une offre de soins de proximité au bénéfice de la population du bassin du Diois, et constituer par là même un point d’ancrage pour toute la réponse au besoin de santé et de service public de ce territoire", a-t-il affirmé. Il débouchera sur "un nouvel établissement moderne, fondé sur un projet médical réaliste et pertinent qui doit être pensé pour le confort des patients et des professionnels."
Sans attendre cette perspective, "les efforts déployés ces derniers mois par la communauté hospitalière du Diois dans toutes ses composantes, étayée par la direction commune avec le CH de Valence, ont permis de renforcer l’offre de soins."
Ce renforcement s'est traduit par la reprise de l’activité de soins médicaux de réadaptation (SMR) au 2e étage "avec 15 lits qui ne désemplissent pas"; le service de médecine qui va retrouver ses 26 lits; les consultations mémoires "qui ont démarré il y a quelques mois seulement et qui déjà peinent à répondre à la demande"; les consultations externes qui "ont également connu une forte augmentation".
Ce développement "n’est malheureusement pas exempt de vicissitudes, la démographie médicale étant ce qu’elle est", a observé le directeur qui a cité l’ophtalmologie. "Il n’en reste pas moins que je mettrai tout en œuvre pour que les consultations avancées au sein de notre établissement se maintiennent sur l’ensemble des spécialités".
Assurant qu'il était "primordial que les habitants du Diois puissent bénéficier d’une prise en charge de proximité (...) articulée avec une offre de recours", le directeur a aussi rappelé l'importance du scanner dont l’activité "demeure constante" et celle des urgences.
Il a aussi précisé que les deux Ehpad et les services domiciliaires affichaient des taux d’occupation "jusque-là jamais atteints, proche de 100%" et a mentionné le travail "actif" de l’équipe de la permanence d'accès aux soins (Pass).
Le CH a retrouvé "une attractivité favorable au recrutement des médecins et des autres professionnels de santé, que nous devons encore affermir". Sa situation financière "reste fragile" mais connaît "une amélioration et un assainissement du bilan", ce qui montre que "les efforts de tous sont fructueux et qu’il nous faut les poursuivre."
Un projet d’établissement pour 2023-2027 va être élaboré au cours du 1er trimestre, a ajouté Bertrand Prudhommeaux.
/san-jyp-mg/sl/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE RUMILLY, CH DE MANOSQUE, CHU DE TOURS, CH DE DIE
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH Gabriel-Deplante à Rumilly (Haute-Savoie) certifié par la HAS
RUMILLY (Haute-Savoie) - Le centre hospitalier Gabriel-Deplante à Rumilly a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon le rapport mis en ligne le 25 janvier sur le site de la HAS.L'établissement a rempli 97% des critères du chapitre 1 (le patient), 92% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 87% du chapitre 3 (l'établissement).
"Au centre hospitalier de Rumilly, le patient est acteur de sa santé. Il reçoit de la part du personnel une information sur son diagnostic, son état de santé, ses traitements et ses soins" avec "divers documents" qui sont distribués pour appuyer l’information orale, souligne la HAS qui note aussi que "le patient peut être impliqué dans sa prise en charge" mais de manière "adaptée", selon ses capacités.
Dans le chapitre 2, la HAS relève que "la pertinence des décisions de prise en charge est argumentée en équipe."
"Le dossier patient comporte l’ensemble des éléments de la prise en charge" et "la traçabilité de la coordination de l’ensemble des professionnels est retrouvée dans le dossier patient informatisé ainsi que les avis spécialistes du CH d’Annecy".
L’offre de soins du CH "s’inscrit dans une logique de parcours coordonné sur le territoire", souligne la HAS dans le chapitre 3. "Des partenariats sont identifiés et organisés avec les établissements du secteur et notamment avec l’établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Haute-Savoie Pays de Gex, le CH Annecy Genevois (Change), sur des fonctions partagées".
Des médecins cliniciens du Change "proposent des consultations avancées" et des coopérations sont également "organisées avec le GHT Savoie avec des médecins de Belley".
Si la politique qualité de l’établissement est déclinée en actions concrètes sur le terrain, la HAS appelle l’établissement à évaluer la culture sécurité des soins des professionnels, et à mener une démarche spécifique d’amélioration du travail en équipe de type Pacte.
Un dispositif de soutien de la réflexion éthique était en cours de structuration pendant la visite mais le CH n’avait "pas à ce jour réalisé d’état des lieux sur les questionnements éthiques et les professionnels ne sont pas régulièrement sensibilisés ou formés à la réflexion éthique", souligne-t-elle.
En attendant la prochaine visite, la HAS "encourage prioritairement l’établissement à sécuriser la prise en charge des urgences vitales et à renforcer la démarche qualité (analyse des pratiques cliniques, évaluation de la culture sécurité des soins, implication des représentants des usagers)".
Rapport de certification du CH de Rumilly - janvier 2024
PACA: Urgences de Manosque: l'ARS plaide pour des postes partagés avec le CH de Digne
MANOSQUE (Alpes-de-Haute-Provence) - Bertrand Biju-Duval, directeur départemental des Alpes-de-Haute-Provence de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), a estimé que la mise en place de postes partagés médicaux par le centre hospitalier (CH) de Digne pourrait contribuer à pallier le manque de personnels des urgences du CH de Manosque, lors d'une conférence de presse, vendredi."Il y a très peu de liens entre les deux sites de Digne et de Manosque", a exposé le directeur délégué, soulignant que "ce ne sont pas les mêmes territoires", bien que les deux établissements appartiennent au groupement hospitalier de territoire (GHT) des Alpes-de-Haute-Provence.
Il a estimé que des médecins de Digne pourraient par exemple venir "une journée par semaine à Manosque".
Sur 16 postes d'urgentistes nécessaires à un fonctionnement optimal des urgences, il y a 9 équivalents temps pleins (ETP) de médecins hospitaliers attachés à l'hôpital de Manosque, a-t-il chiffré. "Le reste tourne avec des vacations, des remplacements".
Il y a un an, on était à 7,5 ETP pour 16 postes. "On est sur une bonne dynamique", a estimé Bertrand Biju-Duval.
Avec "3-4 urgentistes en plus, on rouvre H24", a-t-il souligné, "on y va tout doucement", cela peut être effectif "à horizon de ce semestre".
Les urgences du CH de Manosque ont été fermées 70% des nuits de 2023, a-t-il précisé.
CENTRE-VAL DE LOIRE: Samuel Rouget va devenir directeur général adjoint du CHU de Tours
TOURS - Samuel Rouget, actuel directeur des ressources humaines et des écoles du CHU Tours, va devenir directeur général adjoint de l'établissement à partir de la semaine prochaine, a-t-il fait savoir jeudi à APMnews au cours de la cérémonie des vœux de l'hôpital.Diplômé de Sciences Po Paris et de l'Ecole des hautes études en santé publique (Ehesp), Samuel Rouget a commencé sa carrière en 2010 au CHU de Besançon, où il a occupé les postes de directeur des travaux et des équipements médicaux et de directeur référent du pôle biologie et du pôle imagerie.
De 2016 à 2017, toujours au sein du CHU de Besançon, il est devenu directeur des ressources humaines et directeur référent du pôle cœur-poumons.
En 2017, il a rejoint le CHU de Tours où il a occupé les postes de directeur des ressources humaines et des écoles ainsi que de directeur référent du pôle biologie.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Drôme: reprise de la réflexion sur le projet architectural du CH de Die
DIE (Drôme) - La réflexion sur le projet architectural du centre hospitalier (CH) de Die, a repris avec le soutien de l'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, a souligné Bertrand Prudhommeaux, directeur général du CH de Valence et des autres établissements de la direction commune, dont le CH de Die, lors de la cérémonie des vœux.Ce projet est le "socle fondateur de l’hôpital de demain reconnu comme indispensable au territoire du Diois par l’ensemble des acteurs et fortement promu et soutenu l’ARS", a-t-il déclaré.
"C’est un chantier majeur et structurant, qui doit incarner le maintien d’une offre de soins de proximité au bénéfice de la population du bassin du Diois, et constituer par là même un point d’ancrage pour toute la réponse au besoin de santé et de service public de ce territoire", a-t-il affirmé. Il débouchera sur "un nouvel établissement moderne, fondé sur un projet médical réaliste et pertinent qui doit être pensé pour le confort des patients et des professionnels."
Sans attendre cette perspective, "les efforts déployés ces derniers mois par la communauté hospitalière du Diois dans toutes ses composantes, étayée par la direction commune avec le CH de Valence, ont permis de renforcer l’offre de soins."
Ce renforcement s'est traduit par la reprise de l’activité de soins médicaux de réadaptation (SMR) au 2e étage "avec 15 lits qui ne désemplissent pas"; le service de médecine qui va retrouver ses 26 lits; les consultations mémoires "qui ont démarré il y a quelques mois seulement et qui déjà peinent à répondre à la demande"; les consultations externes qui "ont également connu une forte augmentation".
Ce développement "n’est malheureusement pas exempt de vicissitudes, la démographie médicale étant ce qu’elle est", a observé le directeur qui a cité l’ophtalmologie. "Il n’en reste pas moins que je mettrai tout en œuvre pour que les consultations avancées au sein de notre établissement se maintiennent sur l’ensemble des spécialités".
Assurant qu'il était "primordial que les habitants du Diois puissent bénéficier d’une prise en charge de proximité (...) articulée avec une offre de recours", le directeur a aussi rappelé l'importance du scanner dont l’activité "demeure constante" et celle des urgences.
Il a aussi précisé que les deux Ehpad et les services domiciliaires affichaient des taux d’occupation "jusque-là jamais atteints, proche de 100%" et a mentionné le travail "actif" de l’équipe de la permanence d'accès aux soins (Pass).
Le CH a retrouvé "une attractivité favorable au recrutement des médecins et des autres professionnels de santé, que nous devons encore affermir". Sa situation financière "reste fragile" mais connaît "une amélioration et un assainissement du bilan", ce qui montre que "les efforts de tous sont fructueux et qu’il nous faut les poursuivre."
Un projet d’établissement pour 2023-2027 va être élaboré au cours du 1er trimestre, a ajouté Bertrand Prudhommeaux.
/san-jyp-mg/sl/APMnews