Actualités de l'Urgence - APM

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CH de Saint-Amand-Montrond (Cher) va continuer à rouvrir des lits en 2024

SAINT-AMAND-MONTROND (Cher) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Amand-Montrond a pour objectif de poursuivre la réouverture de lits, notamment de moyen séjour, en 2024, a fait savoir jeudi le directeur de l'établissement, Lionel Vidal, dans une présentation qu'APMnews a pu consulter, faite durant la cérémonie des vœux de l'hôpital.

Le CH a déjà réouvert en novembre 2023 un service comprenant quatre lits de médecine et 17 lits de moyen séjour, a souligné Lionel Vidal. L'établissement compte néanmoins "poursuivre la réouverture de lits de moyen séjour" en 2024, a-t-il annoncé, afin de redévelopper cette activité.

D'autres objectifs ont été fixés pour 2024: encourager la reprise d'activité des services de médecine, poursuivre le développement des consultations de la maternité, préparer le transfert du centre de cure de la Croix-Duchet vers le site du CH ou encore conforter la situation budgétaire.

Le CH a ouvert un centre de santé en janvier, qui assure deux demi-journées de consultations de médecine générale par semaine.

L'établissement se prépare aussi à la visite de certification de la Haute autorité de santé (HAS), qui aura lieu du lundi 12 au vendredi 16 février.

Lionel Vidal a salué les réalisations faites en 2023. Parmi celles-ci, il a cité le renforcement des effectifs de médecins urgentistes en mars 2023, la remise en place d'une commission des séjours longs afin de "fluidifier le parcours patient pris en charge en médecine", le renouvellement d'un scanner et la finalisation du projet d'établissement 2023-2024, en complément du projet existant.

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU de Nantes victime d'une cyberattaque sans incidence sur les soins

NANTES - Le CHU de Nantes a été victime d'une cyberattaque dans la nuit de dimanche à lundi "sans intrusion interne ni compromission de données", ni incidence sur les soins, a-t-il confirmé à APMnews mercredi.

La cyberattaque était terminée mardi. "Aucune intrusion interne ou compromission de données n'a[vait] été constatée".

"Après investigation des équipes informatiques, il s'agissait d'une attaque de type 'déni de service attribué' qui consiste à envoyer vers la cible visée un volume très élevé de trafic pour submerger les serveurs, déstabiliser le réseau et ainsi provoquer une perte de service", a expliqué le CHU dans une réponse écrite à la presse.

"Mobilisées dès les premiers instants de l’attaque, les équipes de la direction des services numériques ont interrompu la connexion internet et ce, afin de protéger les infrastructures et les données du CHU."

Cette interruption nécessaire a eu pour effet de bloquer:

• l'accès au site internet du CHU de Nantes et ses services associés, et en particulier la prise de rendez-vous en ligne
• l'envoi et la réception d’emails vers et depuis l’extérieur
• l'accès aux outils CHU depuis l’extérieur.

Le rétablissement de la connexion internet et des services était réalisé mercredi matin, a précisé le CHU à APMnews. Le site internet était fonctionnel par exemple.

PACA: Le CH d'Avignon lève son plan blanc

AVIGNON - La cellule de crise du centre hospitalier (CH) d'Avignon a décidé de la levée de son plan blanc jeudi midi, a annoncé le directeur de l'établissement, Pierre Pinzelli, dans la foulée, lors de la cérémonie des vœux de l'hôpital.

Le CH avait activé le niveau 1 du plan blanc le 5 janvier pour faire face à un afflux de patients aux urgences, rappelle-t-on (cf dépêche du 10/01/2024 à 18:58).

Il maintient toutefois 23 lits adultes additionnels à son capacitaire habituel, a fait savoir Pierre Pinzelli.

Au cours des dernières semaines, les urgences du CH ont connu les niveau de passages aux urgences les plus élevés de l'ouest de la région, allant jusqu'à 260 passages aux urgences adultes par jour, et 180 aux urgences pédiatriques, a-t-il précisé, avec un taux d'hospitalisation post-urgences atteignant jusqu'à 30%, et une forte proportion de personnes âgées.

Parmi les raisons, il a évoqué la baisse conjoncturelle de l'offre médicale en ville durant les fêtes, la fermeture de la médecine interne dans une clinique voisine, ou encore la prévalence des virus en hiver.

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