Actualités de l'Urgence - APM

HAUTS-DE-FRANCE: Deux soignants agressés aux urgences du CH de Saint-Quentin (Aisne)

SAINT-QUENTIN (Aisne) - La direction du centre hospitalier (CH) de Saint-Quentin "condamne fermement" l'agression dont ont été victimes lundi deux personnels soignants du service des urgences par un patient, dans un communiqué transmis mercredi matin à APMnews.

"La direction des soins et la direction des ressources humaines de l'établissement ont mis en œuvre dans la matinée l'accompagnement et le soutien des agents victimes sur le plan individuel et la protection fonctionnelle des deux agents ainsi que leur accompagnement par la responsable des affaires juridiques pour leur dépôt de plainte", assure le CH.

"Le suivi médical a été assuré par les médecins du centre hospitalier, en lien avec le service de santé au travail et la psychologue du travail pour un accompagnement individuel et collectif en fonction des demandes des personnels, aussi longtemps que nécessaire", poursuit-il.

"Une équipe de sécurité incendie et sûreté de 5 agents est présente en permanence sur le site et son intervention rapide lors de l'agression, avec les forces de l'ordre, est à remercier", souligne l'établissement, qui informe qu'un agent de sécurité privé est présent aux urgences aux urgences depuis mardi soir.

"La direction a formulé dans le cadre de la proposition de protocole d'accord qu'elle a remis aux organisations syndicales, et toujours en attente de signature par ces dernières, des mesures concrètes et significatives avec la création d'un poste d'agent de sécurité privée 24H/24 et 7J/7, au sein du service des urgences".

La direction propose qu'un groupe de travail relatif à une éventuelle anonymisation des tenues soit constitué, "afin de définir une position équilibrée qui soit partagée par tous", et dans les limites du cadre réglementaire.

Elle ajoute que la nouvelle convention hôpital-police-gendarmerie-justice du CH sera signée au cours du premier trimestre.

NOUVELLE-AQUITAINE: Alexis Thomas devient directeur général par intérim du CHU de Bordeaux

BORDEAUX - Alexis Thomas, directeur général adjoint du CHU de Bordeaux, est devenu directeur général par intérim au début de la semaine, a-t-on appris mercredi auprès de l'établissement.

Alexis Thomas a succédé à Yann Bubien, nommé à compter du 12 janvier directeur adjoint du cabinet de la ministre du travail, de la santé et des solidarités (cf dépêche du 22/01/2024 à 10:34).

Alexis Thomas avait rejoint le CHU d'Angers en janvier 2016, comme directeur de cabinet, des affaires générales et des relations internationales, avant de devenir en août 2017 conseiller établissements auprès de l'ancienne directrice générale de l'offre de soins (DGOS), Cécile Courrèges.

En mars 2018, il a pris les fonctions de directeur de cabinet de la Fédération hospitalière de France (FHF) au côté de Frédéric Valletoux, président de la fédération. Il avait été nommé conseiller fonction publique hospitalière (FPH), sanitaire, social et médico-social au cabinet de l'ancienne ministre de la transformation et de la fonction publiques, en août 2020 (cf dépêche du 28/08/2020 à 11:22), avant de rejoindre le CHU de Bordeaux en 2022 (cf dépêche du 09/06/2022 à 18:42).

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Six nouveaux centres de référence maladies rares labellisés aux CHU de Dijon et Besançon

DIJON - Six nouveaux centres de référence maladies rares (CRMR) ont été labellisés au sein de la plateforme d'expertise maladies rares Bourgogne Franche-Comté dont un au CHU de Besançon et cinq au CHU de Dijon, a rapporté ce dernier établissement dans un communiqué diffusé mardi.

"La plateforme d'expertise maladies rares Bourgogne Franche-Comté créée conjointement par les CHU de Dijon et de Besançon, a vu le jour en 2020, faisant partie de la première vague de plateformes labellisées par l’État", a rappelé le CHU.

"Elle fédère aujourd’hui 17 centres de référence ou centres de ressources et de compétences (13 à Dijon, 4 à Besançon) et 102 centres de compétences (52 à Dijon, 50 à Besançon), représentant 23 filières maladies rares."

À l'image des CHU, cette plateforme épouse la triple dimension soins, formation et recherche en visant à améliorer la prise en charge des patients atteints de maladie rare, tout en ayant l'ambition de faire progresser la formation des professionnels de santé (équipes médicales, soignants, paramédicaux…) et la recherche sur ces pathologies.

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