Actualités de l'Urgence - APM

27/11 2023
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE SAINTES, CHI NORD ARDENNES (CHARLEVILLE-MÉZIÈRES), CHU DE BREST, GHT DE LA RÉUNION, CHU DE REIMS, CHU DE LA RÉUNION

Le 27 novembre 2023 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de Saintes allège le dispositif de régulation de ses urgences pédiatriques

SAINTES (Charente-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Saintes a annoncé qu'il assure un accès normal à ses urgences pédiatriques en semaine à partir de ce lundi, de 9 heures à 18 heures, sans régulation, selon un communiqué diffusé vendredi.

Néanmoins, "la régulation stricte via le centre 15 sera maintenue en semaine de 18h à 9h [...] ainsi que le week-end", précise-t-il.

L'établissement avait mis en place la régulation des urgences pédiatriques le 7 août en raison d'un manque de pédiatres, les limitant à l'accueil des urgences vitales, rappelle-t-on (cf dépêche du 23/10/2023 à 18:10).

Grand Est: Le CHI Nord Ardennes engage un plan d'investissements de 3,2 M€ avec l'aide de l'ARS

CHARLEVILLE-MEZIERES - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Nord Ardennes va engager un plan d'investissements multisites en 2023 financé l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est pour un montant global de 3,2 millions d'euros (M€), a rapporté l'agence dans un communiqué diffusé à la mi-novembre.

Le site de Charleville-Mézières va bénéficier d'une extension de son unité de réanimation (842.000 euros), permettant d'augmenter la capacité de 2 lits, et de la modernisation ses équipements, et d'un réaménagement partiel de sa maternité (451.000 €).

Des opérations de réaménagement de l'entrée de l'hôpital, incluant la déconstruction d'un bâtiment administratif désaffecté (668.000 €) et de réaménagement des locaux du service d'urgence (100.000 €) vont être conduites sur le site de Sedan de l'hôpital.

Les deux principaux sites du CHI -qui comprend également les hôpitaux de Fumay et Nouzonville-, vont procéder à une rénovation de leurs services des enfants et des adolescents (344.000 €):

  • création d'un secteur d'hospitalisation de jour pour la prise en charge des adolescents en souffrance à Sedan
  • augmentation de l'espace et l'acquisition de matériel pour la prise en charge des enfants à Charleville-Mézières.

Plus largement sur le territoire ardennais, l'ARS va soutenir le renforcement des dispositifs au profit de la santé des femmes et des enfants, "avec le développement des consultations d'auxiliaires de puéricultrice à domicile après accouchement". L'objectif est ici d’améliorer la qualité du parcours périnatal des femmes en favorisant le décloisonnement hôpital/ville/PMI [protection maternel infantile], et en fluidifiant le parcours de santé", a développé l'ARS.

L'agence veut également développer les actions d'aller-vers pour la santé des femmes dès 2024 avec "un bus santé des femmes" (330.000 euros) dont les objectifs seront d'assurer les suivis gynécologiques classiques mais aussi de favoriser les dépistages précoces, de faciliter un accès à la contraception ou encore de "promouvoir et renforcer l'accès aux soins, à l'information, à l'éducation des populations isolées".

Une subvention complémentaire de 337.000 € sera accordée aux territoires de Signy-le-Petit (MSPU), du Chesne (pôle santé) et Douzy (salle communale) pour des consultations de sages-femmes (suivis gynécologiques, échographiques, obstétricaux et des consultations de contraception).

"Enfin deux opérations visant à l'acquisition de matériel biomédicaux complémentaires" seront soutenues, a complété l'ARS: du matériel de stérilisation performant plus protecteur pour les équipements fragiles (120.000 €) et les équipements nécessaires à l’activité de la fertilité à savoir une cuve cryogénique (50.000 €).

BRETAGNE: Le CHU de Brest inaugure une maison pour les enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance et avec des troubles sévères du comportement

BREST (Finistère) - Le CHU de Brest et le conseil départemental du Finistère ont inauguré vendredi la maison Madeo à Milizac-Guipronvel, en présence de Charlotte Caubel, secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, et d'Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé et de la prévention, a indiqué le CHU dans un communiqué.

"Cette structure novatrice fait partie des 10 engagements pour l’enfance portés par le Département et l’Etat", précise le CHU.

Le foyer Madeo à Milizac est un dispositif d’hébergement et de soins pour enfants et adolescents confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du Finistère et présentant des troubles sévères du comportement. Ouvert en juin, il constitue "la concrétisation d’un partenariat fort" entre le CHU de Brest et le conseil départemental du Finistère, au bénéfice de jeunes patients de 11 à 16 ans.

Ce dispositif expérimental innovant, construit sur la base de l’expérience du Pr Guillaume Bronsard, chef de service de l’intersecteur de pédopsychiatrie de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), vise à créer une réponse éducative adaptée, là où les prises en charge éducatives et institutionnelles classiques mises en oeuvre ont pu conduire à un échec.

Ces jeunes, considérés pendant longtemps comme "incasables" pour ceux qui les accompagnent au quotidien, représentent près de 2,5% de ceux accueillis par l’ASE. Ils mobilisent pour autant un nombre particulièrement important de professionnels et nécessitent des pas de côté permanents dans des structures où ils peinent à trouver leur place.

Ce projet constitue une solution d’hébergement à temps plein, à moyen terme, une "parenthèse" dans le parcours du jeune, avant un retour à une solution d’hébergement plus classique, dans une optique de désinstitutionalisation des parcours. Il doit permettre de construire, de manière pluriprofessionnelle, main dans la main entre les équipes de pédopsychiatrie et du conseil départemental du Finistère, des projets de soins et de vie durables et de qualité, au bénéfice de ces jeunes.

LA REUNION: Les quatre établissements du GHT de La Réunion certifiés par la HAS

SAINT-DENIS (Seine Saint-Denis), SAINT-DENIS (La Réunion) - Le CHU de La Réunion (établissement support), le groupe hospitalier Est Réunion (GHER), le centre hospitalier Ouest Réunion (CHOR) et l'établissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR), qui constituent le groupement hospitalier de territoire (GHT) de l'île, ont été certifiés par la Haute autorité de santé (HAS), qui a rendu publics mi-novembre les rapports de certification afférents.

La certification des quatre établissements sanitaires publics de La Réunion a eu lieu à l'issue d'une visite des experts visiteurs de la HAS courant juin.

Le CHU, certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée", a rempli 96% des critères du chapitre 1 (le patient), 96% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% du chapitre 3 (l'établissement).

Dans son rapport, la HAS "encourage prioritairement" l'établissement à "améliorer la maîtrise des risques liés à la prise en charge médicamenteuse (stockage des médicaments, analyse pharmaceutique...)", à "sécuriser la prise en charge des urgences vitales en organisant des exercices de simulation et des évaluations des pratiques" et à "renforcer l'information des patients sur leurs droits".

Dans un communiqué diffusé dans la foulée, le CHU s'est félicité d'avoir vu la HAS relever "de nombreux points forts relatifs aux conditions d'accueil et aux pratiques des professionnels qui garantissent le respect de l'intimité, de la dignité et de la confidentialité".

Le GHER a également été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" pour avoir rempli 97% des critères du chapitre 1 (le patient), 96% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 91% du chapitre 3 (l'établissement).

La HAS a cette fois incité le GHER a poursuivre ses travaux de restructuration "pour permettre un total respect de l'intimité/dignité, de la confidentialité aux urgences et assurer un environnement adapté à la prise en charge des patients mineurs en UHCD [unité d'hospitalisation de courte durée]".

Elle a également encouragé le groupe hospitalier à sécuriser les prescriptions dans les services où le dossier patient informatisé (DPI) n'était pas encore déployé et "l'identification des médicaments à risques dans les salles de bloc opératoire", à "assurer la formation des professionnels chargés du transport des patients", à "proposer aux équipes des programmes intégrés d'acquisition et de maintien des compétences", à développer le questionnement éthique et à mettre en place un plan de gestion des lits d'hospitalisation en aval de l'urgence.

Parmi les points forts relevés dans le rapport par la direction commune du CHU et du GHT, le communiqué des deux établissements mentionne "le respect du consentement du patient et son implication dans sa prise en charge, ainsi que la coordination pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle. Les actions d’amélioration communes menées par les équipes de chirurgie, d’anesthésie et des secteurs interventionnels".

Le CHOR a quant à lui été certifié avec la mention "haute qualité des soins" pour avoir rempli 99% des critères du chapitre 1, 98% du chapitre 2 et 96% du chapitre 3.

L'EPSMR a lui aussi été certifié avec la mention "haute qualité des soins" pour avoir rempli 95% des critères du chapitre 1, 95% du chapitre 2 et 96% du chapitre 3.

Rapport de certification du CHU de La Réunion par la HAS

Rapport de certification du GHER par la HAS

Rapport de certification du CHOR par la HAS

Rapport de certification de l'EPSM de La Réunion par la HAS

GRAND EST: Le CHU de Reims déploie une unité sanitaire mobile

REIMS - Le CHU de Reims a déployé depuis septembre une unité sanitaire mobile (USM) afin d'intervenir sur les lieux de situations sanitaires "exceptionnelles" ou compléter le capacitaire de l'hôpital, a annoncé la semaine dernière l'établissement.

Ce véhicule, de 20 mètres de long et 12 mètres de large, dispose d'une surface de 68 m², est chauffé, climatisé et déployable en une heure par six à huit personnes formées.

"Une fois déployée, l'USM est en mesure d'accueillir 10 patients en simultané dans ses 10 box, répartis sur les cinq modules dépliables", fait valoir le CHU. Il serait parfaitement autonome et capable d'appréhender tout type de terrain, selon l'établissement.

Le coût de cette acquisition s'élève à environ 2,1 millions d'euros (M€), dont près de 2 M€ financés par la Région Grand Est via des crédits européens. "Ce financement est engagé dans le cadre de la réponse de l'Union européenne à la pandémie Covid-19 au titre du Fonds européen de développement régional (Feder)", est-il précisé.

C'est la troisième USM du Grand Est. Le CHU de Nancy a, de son côté, annoncé le déploiement de son unité le 10 novembre (cf dépêche du 10/11/2023 à 18:13).

"Les unités sanitaires mobiles sont destinées à être déployées dans les cas de pandémie ou de catastrophe", est-il noté dans le communiqué. "Ce moyen Samu déployé et utilisé par du personnel formé, est mobilisé et déployé sur décision du médecin régulateur hospitalier après avis du chef de service du Samu 51", souligne le CHU.

L'USM a été inaugurée jeudi, en présence du président de la Région, Franck Leroy, et du maire de Reims et président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet.

LA REUNION: Le CHU de La Réunion acquiert un TEP-Scan Siemens de nouvelle génération

SAINT-DENIS (La Réunion) - Le CHU de La Réunion a fait l'acquisition d'un TEP-Scan Biograph Vision Quadra* (Siemens), a rapporté l'établissement dans un communiqué diffusé le 16 novembre.

Cet investissement de "plus de 20 millions d'euros [M€]" a été "largement soutenu par le conseil régional de La Réunion et l'Europe par un financement via le budget du Fonds européen de développement régional (Feder)", a salué le CHU, en soulignant qu'il s'agissait de la 20e installation de ce modèle dans le monde et de la première au niveau national.

Ce modèle de TEP-Scan est un système dit "corps entier qui offre des résultats cliniques éprouvés à large échelle", a expliqué le CHU. "Il permet notamment l'imagerie tardive des traceurs, la réduction importante de la dosimétrie pour l’imagerie pédiatrique, et l'analyse des processus physiologiques en temps réel."

Le CHU ambitionne d'augmenter "considérablement le nombre de patients pris en charge" et d'améliorer "la qualité de dépistage et de prise en charge de cancers, de maladies cardiaques et de troubles neurologiques à La Réunion" avec cet équipement dont il a loué la "rapidité d'imagerie et sa résolution exceptionnelle".

Depuis l'installation d'un premier TEP-Scan sur le site Nord en 2008, "ce sont près de 3.200 actes qui seront réalisés cette année", a contextualisé le CHU en ajoutant que "cette offre restait très insuffisante puisque le besoin estimé est évalué à plus de 5.000 actes à l'année".

Avec l'acquisition du TEP-Scan Biograph Vision Quadra*, le CHU de La Réunion espère pouvoir réaliser près de 50 examens supplémentaires par jour avec une cadence de cinq patients par heure.

/jyp-gl-sl-mg/ab/APMnews

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Le 27 novembre 2023 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de Saintes allège le dispositif de régulation de ses urgences pédiatriques

SAINTES (Charente-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Saintes a annoncé qu'il assure un accès normal à ses urgences pédiatriques en semaine à partir de ce lundi, de 9 heures à 18 heures, sans régulation, selon un communiqué diffusé vendredi.

Néanmoins, "la régulation stricte via le centre 15 sera maintenue en semaine de 18h à 9h [...] ainsi que le week-end", précise-t-il.

L'établissement avait mis en place la régulation des urgences pédiatriques le 7 août en raison d'un manque de pédiatres, les limitant à l'accueil des urgences vitales, rappelle-t-on (cf dépêche du 23/10/2023 à 18:10).

Grand Est: Le CHI Nord Ardennes engage un plan d'investissements de 3,2 M€ avec l'aide de l'ARS

CHARLEVILLE-MEZIERES - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Nord Ardennes va engager un plan d'investissements multisites en 2023 financé l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est pour un montant global de 3,2 millions d'euros (M€), a rapporté l'agence dans un communiqué diffusé à la mi-novembre.

Le site de Charleville-Mézières va bénéficier d'une extension de son unité de réanimation (842.000 euros), permettant d'augmenter la capacité de 2 lits, et de la modernisation ses équipements, et d'un réaménagement partiel de sa maternité (451.000 €).

Des opérations de réaménagement de l'entrée de l'hôpital, incluant la déconstruction d'un bâtiment administratif désaffecté (668.000 €) et de réaménagement des locaux du service d'urgence (100.000 €) vont être conduites sur le site de Sedan de l'hôpital.

Les deux principaux sites du CHI -qui comprend également les hôpitaux de Fumay et Nouzonville-, vont procéder à une rénovation de leurs services des enfants et des adolescents (344.000 €):

  • création d'un secteur d'hospitalisation de jour pour la prise en charge des adolescents en souffrance à Sedan
  • augmentation de l'espace et l'acquisition de matériel pour la prise en charge des enfants à Charleville-Mézières.

Plus largement sur le territoire ardennais, l'ARS va soutenir le renforcement des dispositifs au profit de la santé des femmes et des enfants, "avec le développement des consultations d'auxiliaires de puéricultrice à domicile après accouchement". L'objectif est ici d’améliorer la qualité du parcours périnatal des femmes en favorisant le décloisonnement hôpital/ville/PMI [protection maternel infantile], et en fluidifiant le parcours de santé", a développé l'ARS.

L'agence veut également développer les actions d'aller-vers pour la santé des femmes dès 2024 avec "un bus santé des femmes" (330.000 euros) dont les objectifs seront d'assurer les suivis gynécologiques classiques mais aussi de favoriser les dépistages précoces, de faciliter un accès à la contraception ou encore de "promouvoir et renforcer l'accès aux soins, à l'information, à l'éducation des populations isolées".

Une subvention complémentaire de 337.000 € sera accordée aux territoires de Signy-le-Petit (MSPU), du Chesne (pôle santé) et Douzy (salle communale) pour des consultations de sages-femmes (suivis gynécologiques, échographiques, obstétricaux et des consultations de contraception).

"Enfin deux opérations visant à l'acquisition de matériel biomédicaux complémentaires" seront soutenues, a complété l'ARS: du matériel de stérilisation performant plus protecteur pour les équipements fragiles (120.000 €) et les équipements nécessaires à l’activité de la fertilité à savoir une cuve cryogénique (50.000 €).

BRETAGNE: Le CHU de Brest inaugure une maison pour les enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance et avec des troubles sévères du comportement

BREST (Finistère) - Le CHU de Brest et le conseil départemental du Finistère ont inauguré vendredi la maison Madeo à Milizac-Guipronvel, en présence de Charlotte Caubel, secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, et d'Agnès Firmin-Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé et de la prévention, a indiqué le CHU dans un communiqué.

"Cette structure novatrice fait partie des 10 engagements pour l’enfance portés par le Département et l’Etat", précise le CHU.

Le foyer Madeo à Milizac est un dispositif d’hébergement et de soins pour enfants et adolescents confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) du Finistère et présentant des troubles sévères du comportement. Ouvert en juin, il constitue "la concrétisation d’un partenariat fort" entre le CHU de Brest et le conseil départemental du Finistère, au bénéfice de jeunes patients de 11 à 16 ans.

Ce dispositif expérimental innovant, construit sur la base de l’expérience du Pr Guillaume Bronsard, chef de service de l’intersecteur de pédopsychiatrie de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), vise à créer une réponse éducative adaptée, là où les prises en charge éducatives et institutionnelles classiques mises en oeuvre ont pu conduire à un échec.

Ces jeunes, considérés pendant longtemps comme "incasables" pour ceux qui les accompagnent au quotidien, représentent près de 2,5% de ceux accueillis par l’ASE. Ils mobilisent pour autant un nombre particulièrement important de professionnels et nécessitent des pas de côté permanents dans des structures où ils peinent à trouver leur place.

Ce projet constitue une solution d’hébergement à temps plein, à moyen terme, une "parenthèse" dans le parcours du jeune, avant un retour à une solution d’hébergement plus classique, dans une optique de désinstitutionalisation des parcours. Il doit permettre de construire, de manière pluriprofessionnelle, main dans la main entre les équipes de pédopsychiatrie et du conseil départemental du Finistère, des projets de soins et de vie durables et de qualité, au bénéfice de ces jeunes.

LA REUNION: Les quatre établissements du GHT de La Réunion certifiés par la HAS

SAINT-DENIS (Seine Saint-Denis), SAINT-DENIS (La Réunion) - Le CHU de La Réunion (établissement support), le groupe hospitalier Est Réunion (GHER), le centre hospitalier Ouest Réunion (CHOR) et l'établissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR), qui constituent le groupement hospitalier de territoire (GHT) de l'île, ont été certifiés par la Haute autorité de santé (HAS), qui a rendu publics mi-novembre les rapports de certification afférents.

La certification des quatre établissements sanitaires publics de La Réunion a eu lieu à l'issue d'une visite des experts visiteurs de la HAS courant juin.

Le CHU, certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée", a rempli 96% des critères du chapitre 1 (le patient), 96% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% du chapitre 3 (l'établissement).

Dans son rapport, la HAS "encourage prioritairement" l'établissement à "améliorer la maîtrise des risques liés à la prise en charge médicamenteuse (stockage des médicaments, analyse pharmaceutique...)", à "sécuriser la prise en charge des urgences vitales en organisant des exercices de simulation et des évaluations des pratiques" et à "renforcer l'information des patients sur leurs droits".

Dans un communiqué diffusé dans la foulée, le CHU s'est félicité d'avoir vu la HAS relever "de nombreux points forts relatifs aux conditions d'accueil et aux pratiques des professionnels qui garantissent le respect de l'intimité, de la dignité et de la confidentialité".

Le GHER a également été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" pour avoir rempli 97% des critères du chapitre 1 (le patient), 96% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 91% du chapitre 3 (l'établissement).

La HAS a cette fois incité le GHER a poursuivre ses travaux de restructuration "pour permettre un total respect de l'intimité/dignité, de la confidentialité aux urgences et assurer un environnement adapté à la prise en charge des patients mineurs en UHCD [unité d'hospitalisation de courte durée]".

Elle a également encouragé le groupe hospitalier à sécuriser les prescriptions dans les services où le dossier patient informatisé (DPI) n'était pas encore déployé et "l'identification des médicaments à risques dans les salles de bloc opératoire", à "assurer la formation des professionnels chargés du transport des patients", à "proposer aux équipes des programmes intégrés d'acquisition et de maintien des compétences", à développer le questionnement éthique et à mettre en place un plan de gestion des lits d'hospitalisation en aval de l'urgence.

Parmi les points forts relevés dans le rapport par la direction commune du CHU et du GHT, le communiqué des deux établissements mentionne "le respect du consentement du patient et son implication dans sa prise en charge, ainsi que la coordination pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle. Les actions d’amélioration communes menées par les équipes de chirurgie, d’anesthésie et des secteurs interventionnels".

Le CHOR a quant à lui été certifié avec la mention "haute qualité des soins" pour avoir rempli 99% des critères du chapitre 1, 98% du chapitre 2 et 96% du chapitre 3.

L'EPSMR a lui aussi été certifié avec la mention "haute qualité des soins" pour avoir rempli 95% des critères du chapitre 1, 95% du chapitre 2 et 96% du chapitre 3.

Rapport de certification du CHU de La Réunion par la HAS

Rapport de certification du GHER par la HAS

Rapport de certification du CHOR par la HAS

Rapport de certification de l'EPSM de La Réunion par la HAS

GRAND EST: Le CHU de Reims déploie une unité sanitaire mobile

REIMS - Le CHU de Reims a déployé depuis septembre une unité sanitaire mobile (USM) afin d'intervenir sur les lieux de situations sanitaires "exceptionnelles" ou compléter le capacitaire de l'hôpital, a annoncé la semaine dernière l'établissement.

Ce véhicule, de 20 mètres de long et 12 mètres de large, dispose d'une surface de 68 m², est chauffé, climatisé et déployable en une heure par six à huit personnes formées.

"Une fois déployée, l'USM est en mesure d'accueillir 10 patients en simultané dans ses 10 box, répartis sur les cinq modules dépliables", fait valoir le CHU. Il serait parfaitement autonome et capable d'appréhender tout type de terrain, selon l'établissement.

Le coût de cette acquisition s'élève à environ 2,1 millions d'euros (M€), dont près de 2 M€ financés par la Région Grand Est via des crédits européens. "Ce financement est engagé dans le cadre de la réponse de l'Union européenne à la pandémie Covid-19 au titre du Fonds européen de développement régional (Feder)", est-il précisé.

C'est la troisième USM du Grand Est. Le CHU de Nancy a, de son côté, annoncé le déploiement de son unité le 10 novembre (cf dépêche du 10/11/2023 à 18:13).

"Les unités sanitaires mobiles sont destinées à être déployées dans les cas de pandémie ou de catastrophe", est-il noté dans le communiqué. "Ce moyen Samu déployé et utilisé par du personnel formé, est mobilisé et déployé sur décision du médecin régulateur hospitalier après avis du chef de service du Samu 51", souligne le CHU.

L'USM a été inaugurée jeudi, en présence du président de la Région, Franck Leroy, et du maire de Reims et président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet.

LA REUNION: Le CHU de La Réunion acquiert un TEP-Scan Siemens de nouvelle génération

SAINT-DENIS (La Réunion) - Le CHU de La Réunion a fait l'acquisition d'un TEP-Scan Biograph Vision Quadra* (Siemens), a rapporté l'établissement dans un communiqué diffusé le 16 novembre.

Cet investissement de "plus de 20 millions d'euros [M€]" a été "largement soutenu par le conseil régional de La Réunion et l'Europe par un financement via le budget du Fonds européen de développement régional (Feder)", a salué le CHU, en soulignant qu'il s'agissait de la 20e installation de ce modèle dans le monde et de la première au niveau national.

Ce modèle de TEP-Scan est un système dit "corps entier qui offre des résultats cliniques éprouvés à large échelle", a expliqué le CHU. "Il permet notamment l'imagerie tardive des traceurs, la réduction importante de la dosimétrie pour l’imagerie pédiatrique, et l'analyse des processus physiologiques en temps réel."

Le CHU ambitionne d'augmenter "considérablement le nombre de patients pris en charge" et d'améliorer "la qualité de dépistage et de prise en charge de cancers, de maladies cardiaques et de troubles neurologiques à La Réunion" avec cet équipement dont il a loué la "rapidité d'imagerie et sa résolution exceptionnelle".

Depuis l'installation d'un premier TEP-Scan sur le site Nord en 2008, "ce sont près de 3.200 actes qui seront réalisés cette année", a contextualisé le CHU en ajoutant que "cette offre restait très insuffisante puisque le besoin estimé est évalué à plus de 5.000 actes à l'année".

Avec l'acquisition du TEP-Scan Biograph Vision Quadra*, le CHU de La Réunion espère pouvoir réaliser près de 50 examens supplémentaires par jour avec une cadence de cinq patients par heure.

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