Actualités de l'Urgence - APM

03/11 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE VALENCE, CHI DE CRÉTEIL, CH DE MANTES-LA-JOLIE (YVELINES), HÔPITAL MARITIME DE BERCK (AP-HP), CHR D'ORLÉANS, CHU DE BESANÇON

Le 3 novembre 2022 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Valence adapte l'organisation de ses urgences pédiatriques

VALENCE - Le centre hospitalier (CH) de Valence a annoncé lundi qu'il mettait en place, à compter de mardi et jusqu'au 31 décembre, une nouvelle organisation au sein du service d'urgences pédiatriques.

Dans un communiqué, il a expliqué que cette adaptation était liée au "contexte national de tensions concernant les effectifs médicaux" aboutissant en son sein, "notamment du fait de plusieurs congés maternité, à une équipe médical incomplète".

Dans le cadre de la nouvelle organisation, les urgences pédiatriques continuent d'être assurées 24h sur 24 et sept jours sur sept, "au sein d'un accueil individualisé, en particulier pour les urgences vitales et graves".

Les mesures visent "à décider des parcours les plus adaptés en fonction des situations", souligne-t-il.

Elles portent sur "la poursuite de la re-filiarisation vers la médecine libérale (à l'oeuvre depuis cet été) de toute situation correspondant à une prise en charge de ville"; "la réorientation des enfants vers les urgences hospitalières de leur bassin de résidence, s’ils ne relèvent pas du bassin de Valence"; la "prise en charge 24h/24, 7j/7 des urgences de chirurgie pédiatrique" et la "sollicitation obligatoire de la régulation du centre 15 pour accéder aux urgences pédiatriques de 18h à 8h la semaine, et du vendredi 18h au lundi 8h".

"Les urgences hospitalières, qu’elles soient pédiatriques ou adultes, ne doivent être sollicitées qu’à bon escient", a de nouveau insisté le CH, rappelant aussi qu'il fallait contacter le 15 avant de se déplacer aux urgences.

ILE-DE-FRANCE: Le CHI de Créteil certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal de Créteil (Chic) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre de la nouvelle procédure, selon la décision mise en ligne vendredi.

Dans le premier chapitre, sur le patient, la HAS estime que, quel que soit le secteur de soins, le patient reçoit une information claire et adaptée et peut exprimer son consentement libre et éclairé sur son projet de soins et ses modalités. Seul bémol, le patient apparaît peu informé sur son droit à rédiger ses directives anticipées et les équipes se saisissent peu de cette démarche.

Le patient peut s'exprimer sur son expérience quant à sa maladie et le questionnaire e-Satis est promu mais "très peu savent qu'ils peuvent déclarer un EIGS" (évènement indésirable grave lié aux soins). Les conditions d'accueil ne permettent pas toujours le respect de la dignité et l'intimité notamment en soins de suite et de réadaptation (SSR) et en ophtalmologie ambulatoire.

Dans le chapitre 2 sur les équipes de soins, la HAS relève de très bons taux d'atteinte des objectifs notamment sur le fait que la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions est argumentée au sein de l'équipe, sur la maîtrise des risques liés aux pratiques et sur la coordination des équipes pour une prise en charge pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire.

Elle pointe néanmoins l'édition inégale d'une lettre de liaison à la sortie avec les informations utiles pour garantir la continuité des soins et l'absence de traces pour les observations du quotidien en pédopsychiatrie (un groupe de travail a été mis en place sur l'informatisation du dossier patient).

Elle observe que la "conciliation des traitements médicamenteux est un processus formalisé", qui a bénéficié à 350 patients depuis 2019 et devrait se déployer selon un plan de montée en charge sur cinq ans des effectifs de pharmaciens cliniciens défini dans le plan stratégique.

Enfin, sur le chapitre 3 concernant l'établissement, tous les objectifs sont atteints à plus de 90%, voire 98% pour la définition d'orientations stratégiques en cohérence avec son territoire, le fait de disposer d'une réponse adaptée et opérationnelle aux risques et le développement d'une dynamique d'amélioration continue de la qualité.

(Rapport de certification du Chic, 28 octobre 2022)

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital de Mantes-la-Jolie (Yvelines) certifié sous conditions

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier François-Quesnay de Mantes-la-Jolie a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) sous conditions, selon le rapport mis en ligne sur le site de l'instance.

Dans son rapport adopté en octobre, la HAS attire l’attention de l’établissement sur la nécessité de renforcer:

  • La sécurisation du circuit du médicament, "notamment pour les médicaments à risques"
  • La préservation de l’intimité des patients et la prise en charge des patients mineurs "au sein d’un environnement adapté aux urgences"
  • La maîtrise du risque de dépendance iatrogène et plus particulièrement la prévention du risque suicidaire
  • L’accessibilité des locaux aux personnes porteuses de handicaps (handicap visuel ou auditif)
  • Les actions d'amélioration pour développer l'analyse des pratiques cliniques
  • L’information des patients sur certains de leurs droits.

Plusieurs points positifs sont relevés dans le rapport. Dans le premier chapitre (sur le patient), la HAS note par exemple que l'établissement a engagé des actions pour adapter ses locaux au flux des patients. Un projet "de reconstruction du service des urgences est en cours, le programme fonctionnel vient d'être arrêté et un concours d'architecte va être lancé" (cf dépêche du 20/12/2021 à 16:43). Le nouveau bâtiment devrait être opérationnel début 2026, précise la HAS. En attendant, "un programme transitoire de travaux de réhabilitation du service et d'amélioration des flux est prévu en 2023".

La HAS note aussi que ses observations ont conduit l'établissement à "élaborer une politique de prise en charge de douleur efficace" en secteur de pédopsychiatrie, ce qui "dénote de [sa] réactivité et de [sa] dynamique qualité".

S'agissant du chapitre sur l'équipe de soins, l'instance observe notamment que le dossier du patient "est alimenté par l’ensemble des professionnels, ce qui contribue à la continuité et à la coordination des soins, notamment entre les équipes des secteurs interventionnels et celles des secteurs d’hospitalisation".

Dans le chapitre 3 (l'établissement), elle souligne que le CH "participe activement aux projets territoriaux des parcours de prise en charge en filière de soins organisée au sein du GHT [groupement hospitalier de territoire]" Yvelines Nord, dont le CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye, en direction commune avec l'hôpital de Mantes-la-Jolie, est l'établissement support.

Rapport de certification de la HAS

HAUTS-DE-FRANCE: L'hôpital maritime de Berck reçoit le label "Hospitalité" de l'AP-HP

BERCK-SUR-MER (Pas-de-Calais) - L'hôpital maritime de Berck est le premier à recevoir le label "Hospitalité" de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) à l'échelle de l'établissement, a annoncé l'institution la semaine dernière dans un communiqué.

Créé par l'AP-HP en 2015 et mis en œuvre à partir de 2016, le label "Hospitalité" est une démarche fondée sur la volonté des services de répondre au mieux aux attentes des patients en matière d’accueil et d’hospitalité, rappelle l'institution. "C’est l’un des leviers de l’amélioration de l’expérience du patient, de son entrée à sa sortie de l’hôpital, quel que soit son parcours (urgences, consultation ou hospitalisation)".

Cette démarche est volontaire, à l’échelle du service. Elle est réalisée en deux ou trois étapes: un premier autodiagnostic, suivi d’un plan d’action éventuel, puis d’une visite de labellisation avec des représentants d’usagers, des bénévoles et des professionnels formés à cette démarche.

Les services candidats à la labellisation doivent satisfaire à plusieurs critères dans des thématiques portant sur l’accueil, le confort, la propreté et l’environnement, les prestations de services, la culture, la détente et le mieux-être, l’alimentation, le linge et la qualité de la relation.

"Lorsque les espaces communs, les services administratifs et au moins 80% des services d’un hôpital sont labellisés, y compris les services d’urgence quand ils existent, le site obtient la labellisation à l’échelle de l’hôpital", explique l'AP-HP.

A l’hôpital maritime de Berck (200 lits de soins médicaux de réadaptation -SMR- spécialisés en neurologie, en nutrition et en gériatrie), une première unité de soins a été labellisée en 2018, puis une autre en 2019. En septembre 2022, "les trois secteurs de soins restants ainsi que les services administratifs se sont portés à leur tour candidats".

Le CHU précise que "les plateaux de rééducation ont participé à l’audit de labellisation à chaque fois qu’une unité de soins s’est engagée dans la démarche, et leur hospitalité a toujours été confirmée". Le label a été remis à l'établissement le 20 octobre par le directeur général de l'AP-HP, Nicolas Revel.

L'institution évoque dans son communiqué la mise en valeur de "l’écoute et la disponibilité de tous les professionnels", de "la qualité des repas qui sont préparés sur place", de "la diversité et la qualité des animations proposées aux patients 7 jours sur 7", de "l’engagement pour permettre aux personnes hospitalisées d’accéder à une offre culturelle", ou encore de "la propreté des locaux et leur maintenance dans un environnement exceptionnel".

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Besançon se lance dans la radiothérapie stéréotaxique

BESANÇON - Le CHU de Besançon a investi dans deux appareils de radiothérapie stéréotaxique afin "d'élargir [son] offre de soins" et d'"améliorer la qualité des prises en charge pour les patients", a fait savoir l'établissement dans un communiqué.

Contacté par APMnews, l'établissement a précisé s'être doté de deux accélérateurs "Truebeam STX* avec MLC 120 HD - énergie 6 MV FFF". Chaque appareil représente un coût de 3,2 millions d'euros.

Les patients qui pourront suivre ce traitement seront "dans un premier temps les patients ayant des métastases cérébrales" puis dans un second temps ceux ayant des métastases extra-crâniennes.

Selon le CHU, près de 400 patients seront traités par an par stéréotaxie au sein de l'établissement, pour un total estimé à "1.800 séances". Un premier patient a ainsi été traité jeudi 17 octobre, peut-on lire dans le communiqué.

Pour permettre le déploiement de ce traitement, l’ensemble des médecins du service de radiothérapie ont été formés ainsi que des physiciens et plusieurs manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM), a souligné la direction.

CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CHR d'Orléans lance un service "urgence sein"

ORLÉANS - Le CHR d'Orléans a annoncé l'ouverture depuis le 15 octobre d'un service "urgence sein" dont l'objectif est d'accélérer la prise en charge des patientes notamment pour des mammographies, selon un communiqué de presse paru la semaine dernière.

Ce nouveau service est porté par le centre de sénologie du CHR. "Il y a sur le territoire un retard de diagnostic du cancer du sein que l'on n'arrive pas à rattraper", a constaté la Dr Claire Ceccaldi, gynécologue-obstétricienne et référente de sénologie du centre, contactée par APMnews.

Concrètement, un numéro de téléphone a été mis à disposition pour que les patientes qui disposent d'un adressage de la part d'un médecin généraliste puissent obtenir un rendez-vous "dans les 48h" auprès du centre de sénologie.

Les chirurgiens du centre ont ainsi rajouté des consultations sur leur plage horaire, et ont proposé de réaliser des mammographies supplémentaires le samedi, "à un rythme d'un samedi par mois ou tous les deux mois", a détaillé Claire Ceccaldi.

Ce dispositif devrait permettre d'accélérer la prise en charge pour répondre à des problématiques telles que la palpation d'une masse, la modification de l’aspect du sein, les signes péjoratifs à la suite d'une mammographie ou d'une biopsie ou encore une inquiétude importante de la patiente, peut-on lire dans le communiqué.

L'objectif du dispositif serait d'arriver à atteindre une moyenne de cinq semaines entre le premier signe clinique et la première prise en charge hospitalière, a expliqué Claire Ceccaldi, contre une moyenne de "sept à huit semaines" actuellement.

"Le dispositif mis en place le samedi pourrait être pérennisé, si la direction débloque des financements supplémentaires pour les radiologues", a estimé la référente de sénologie du centre.

/san-mlb-mg-cb/nc/APMnews

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Le 3 novembre 2022 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Valence adapte l'organisation de ses urgences pédiatriques

VALENCE - Le centre hospitalier (CH) de Valence a annoncé lundi qu'il mettait en place, à compter de mardi et jusqu'au 31 décembre, une nouvelle organisation au sein du service d'urgences pédiatriques.

Dans un communiqué, il a expliqué que cette adaptation était liée au "contexte national de tensions concernant les effectifs médicaux" aboutissant en son sein, "notamment du fait de plusieurs congés maternité, à une équipe médical incomplète".

Dans le cadre de la nouvelle organisation, les urgences pédiatriques continuent d'être assurées 24h sur 24 et sept jours sur sept, "au sein d'un accueil individualisé, en particulier pour les urgences vitales et graves".

Les mesures visent "à décider des parcours les plus adaptés en fonction des situations", souligne-t-il.

Elles portent sur "la poursuite de la re-filiarisation vers la médecine libérale (à l'oeuvre depuis cet été) de toute situation correspondant à une prise en charge de ville"; "la réorientation des enfants vers les urgences hospitalières de leur bassin de résidence, s’ils ne relèvent pas du bassin de Valence"; la "prise en charge 24h/24, 7j/7 des urgences de chirurgie pédiatrique" et la "sollicitation obligatoire de la régulation du centre 15 pour accéder aux urgences pédiatriques de 18h à 8h la semaine, et du vendredi 18h au lundi 8h".

"Les urgences hospitalières, qu’elles soient pédiatriques ou adultes, ne doivent être sollicitées qu’à bon escient", a de nouveau insisté le CH, rappelant aussi qu'il fallait contacter le 15 avant de se déplacer aux urgences.

ILE-DE-FRANCE: Le CHI de Créteil certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal de Créteil (Chic) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre de la nouvelle procédure, selon la décision mise en ligne vendredi.

Dans le premier chapitre, sur le patient, la HAS estime que, quel que soit le secteur de soins, le patient reçoit une information claire et adaptée et peut exprimer son consentement libre et éclairé sur son projet de soins et ses modalités. Seul bémol, le patient apparaît peu informé sur son droit à rédiger ses directives anticipées et les équipes se saisissent peu de cette démarche.

Le patient peut s'exprimer sur son expérience quant à sa maladie et le questionnaire e-Satis est promu mais "très peu savent qu'ils peuvent déclarer un EIGS" (évènement indésirable grave lié aux soins). Les conditions d'accueil ne permettent pas toujours le respect de la dignité et l'intimité notamment en soins de suite et de réadaptation (SSR) et en ophtalmologie ambulatoire.

Dans le chapitre 2 sur les équipes de soins, la HAS relève de très bons taux d'atteinte des objectifs notamment sur le fait que la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions est argumentée au sein de l'équipe, sur la maîtrise des risques liés aux pratiques et sur la coordination des équipes pour une prise en charge pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire.

Elle pointe néanmoins l'édition inégale d'une lettre de liaison à la sortie avec les informations utiles pour garantir la continuité des soins et l'absence de traces pour les observations du quotidien en pédopsychiatrie (un groupe de travail a été mis en place sur l'informatisation du dossier patient).

Elle observe que la "conciliation des traitements médicamenteux est un processus formalisé", qui a bénéficié à 350 patients depuis 2019 et devrait se déployer selon un plan de montée en charge sur cinq ans des effectifs de pharmaciens cliniciens défini dans le plan stratégique.

Enfin, sur le chapitre 3 concernant l'établissement, tous les objectifs sont atteints à plus de 90%, voire 98% pour la définition d'orientations stratégiques en cohérence avec son territoire, le fait de disposer d'une réponse adaptée et opérationnelle aux risques et le développement d'une dynamique d'amélioration continue de la qualité.

(Rapport de certification du Chic, 28 octobre 2022)

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital de Mantes-la-Jolie (Yvelines) certifié sous conditions

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier François-Quesnay de Mantes-la-Jolie a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) sous conditions, selon le rapport mis en ligne sur le site de l'instance.

Dans son rapport adopté en octobre, la HAS attire l’attention de l’établissement sur la nécessité de renforcer:

  • La sécurisation du circuit du médicament, "notamment pour les médicaments à risques"
  • La préservation de l’intimité des patients et la prise en charge des patients mineurs "au sein d’un environnement adapté aux urgences"
  • La maîtrise du risque de dépendance iatrogène et plus particulièrement la prévention du risque suicidaire
  • L’accessibilité des locaux aux personnes porteuses de handicaps (handicap visuel ou auditif)
  • Les actions d'amélioration pour développer l'analyse des pratiques cliniques
  • L’information des patients sur certains de leurs droits.

Plusieurs points positifs sont relevés dans le rapport. Dans le premier chapitre (sur le patient), la HAS note par exemple que l'établissement a engagé des actions pour adapter ses locaux au flux des patients. Un projet "de reconstruction du service des urgences est en cours, le programme fonctionnel vient d'être arrêté et un concours d'architecte va être lancé" (cf dépêche du 20/12/2021 à 16:43). Le nouveau bâtiment devrait être opérationnel début 2026, précise la HAS. En attendant, "un programme transitoire de travaux de réhabilitation du service et d'amélioration des flux est prévu en 2023".

La HAS note aussi que ses observations ont conduit l'établissement à "élaborer une politique de prise en charge de douleur efficace" en secteur de pédopsychiatrie, ce qui "dénote de [sa] réactivité et de [sa] dynamique qualité".

S'agissant du chapitre sur l'équipe de soins, l'instance observe notamment que le dossier du patient "est alimenté par l’ensemble des professionnels, ce qui contribue à la continuité et à la coordination des soins, notamment entre les équipes des secteurs interventionnels et celles des secteurs d’hospitalisation".

Dans le chapitre 3 (l'établissement), elle souligne que le CH "participe activement aux projets territoriaux des parcours de prise en charge en filière de soins organisée au sein du GHT [groupement hospitalier de territoire]" Yvelines Nord, dont le CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye, en direction commune avec l'hôpital de Mantes-la-Jolie, est l'établissement support.

Rapport de certification de la HAS

HAUTS-DE-FRANCE: L'hôpital maritime de Berck reçoit le label "Hospitalité" de l'AP-HP

BERCK-SUR-MER (Pas-de-Calais) - L'hôpital maritime de Berck est le premier à recevoir le label "Hospitalité" de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) à l'échelle de l'établissement, a annoncé l'institution la semaine dernière dans un communiqué.

Créé par l'AP-HP en 2015 et mis en œuvre à partir de 2016, le label "Hospitalité" est une démarche fondée sur la volonté des services de répondre au mieux aux attentes des patients en matière d’accueil et d’hospitalité, rappelle l'institution. "C’est l’un des leviers de l’amélioration de l’expérience du patient, de son entrée à sa sortie de l’hôpital, quel que soit son parcours (urgences, consultation ou hospitalisation)".

Cette démarche est volontaire, à l’échelle du service. Elle est réalisée en deux ou trois étapes: un premier autodiagnostic, suivi d’un plan d’action éventuel, puis d’une visite de labellisation avec des représentants d’usagers, des bénévoles et des professionnels formés à cette démarche.

Les services candidats à la labellisation doivent satisfaire à plusieurs critères dans des thématiques portant sur l’accueil, le confort, la propreté et l’environnement, les prestations de services, la culture, la détente et le mieux-être, l’alimentation, le linge et la qualité de la relation.

"Lorsque les espaces communs, les services administratifs et au moins 80% des services d’un hôpital sont labellisés, y compris les services d’urgence quand ils existent, le site obtient la labellisation à l’échelle de l’hôpital", explique l'AP-HP.

A l’hôpital maritime de Berck (200 lits de soins médicaux de réadaptation -SMR- spécialisés en neurologie, en nutrition et en gériatrie), une première unité de soins a été labellisée en 2018, puis une autre en 2019. En septembre 2022, "les trois secteurs de soins restants ainsi que les services administratifs se sont portés à leur tour candidats".

Le CHU précise que "les plateaux de rééducation ont participé à l’audit de labellisation à chaque fois qu’une unité de soins s’est engagée dans la démarche, et leur hospitalité a toujours été confirmée". Le label a été remis à l'établissement le 20 octobre par le directeur général de l'AP-HP, Nicolas Revel.

L'institution évoque dans son communiqué la mise en valeur de "l’écoute et la disponibilité de tous les professionnels", de "la qualité des repas qui sont préparés sur place", de "la diversité et la qualité des animations proposées aux patients 7 jours sur 7", de "l’engagement pour permettre aux personnes hospitalisées d’accéder à une offre culturelle", ou encore de "la propreté des locaux et leur maintenance dans un environnement exceptionnel".

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Besançon se lance dans la radiothérapie stéréotaxique

BESANÇON - Le CHU de Besançon a investi dans deux appareils de radiothérapie stéréotaxique afin "d'élargir [son] offre de soins" et d'"améliorer la qualité des prises en charge pour les patients", a fait savoir l'établissement dans un communiqué.

Contacté par APMnews, l'établissement a précisé s'être doté de deux accélérateurs "Truebeam STX* avec MLC 120 HD - énergie 6 MV FFF". Chaque appareil représente un coût de 3,2 millions d'euros.

Les patients qui pourront suivre ce traitement seront "dans un premier temps les patients ayant des métastases cérébrales" puis dans un second temps ceux ayant des métastases extra-crâniennes.

Selon le CHU, près de 400 patients seront traités par an par stéréotaxie au sein de l'établissement, pour un total estimé à "1.800 séances". Un premier patient a ainsi été traité jeudi 17 octobre, peut-on lire dans le communiqué.

Pour permettre le déploiement de ce traitement, l’ensemble des médecins du service de radiothérapie ont été formés ainsi que des physiciens et plusieurs manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM), a souligné la direction.

CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CHR d'Orléans lance un service "urgence sein"

ORLÉANS - Le CHR d'Orléans a annoncé l'ouverture depuis le 15 octobre d'un service "urgence sein" dont l'objectif est d'accélérer la prise en charge des patientes notamment pour des mammographies, selon un communiqué de presse paru la semaine dernière.

Ce nouveau service est porté par le centre de sénologie du CHR. "Il y a sur le territoire un retard de diagnostic du cancer du sein que l'on n'arrive pas à rattraper", a constaté la Dr Claire Ceccaldi, gynécologue-obstétricienne et référente de sénologie du centre, contactée par APMnews.

Concrètement, un numéro de téléphone a été mis à disposition pour que les patientes qui disposent d'un adressage de la part d'un médecin généraliste puissent obtenir un rendez-vous "dans les 48h" auprès du centre de sénologie.

Les chirurgiens du centre ont ainsi rajouté des consultations sur leur plage horaire, et ont proposé de réaliser des mammographies supplémentaires le samedi, "à un rythme d'un samedi par mois ou tous les deux mois", a détaillé Claire Ceccaldi.

Ce dispositif devrait permettre d'accélérer la prise en charge pour répondre à des problématiques telles que la palpation d'une masse, la modification de l’aspect du sein, les signes péjoratifs à la suite d'une mammographie ou d'une biopsie ou encore une inquiétude importante de la patiente, peut-on lire dans le communiqué.

L'objectif du dispositif serait d'arriver à atteindre une moyenne de cinq semaines entre le premier signe clinique et la première prise en charge hospitalière, a expliqué Claire Ceccaldi, contre une moyenne de "sept à huit semaines" actuellement.

"Le dispositif mis en place le samedi pourrait être pérennisé, si la direction débloque des financements supplémentaires pour les radiologues", a estimé la référente de sénologie du centre.

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