Actualités de l'Urgence - APM

01/04 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE VIENNE (ISÈRE), CHU DE STRASBOURG, CENTRE FRANÇOIS-BACLESSE (CAEN), EPSM DE LA SOMME, CH SUD FRANCILIEN

Le 1er avril 2022 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vienne (Isère) ouvre une unité de surveillance continue pédiatrique

VIENNE (Isère) - Le centre hospitalier Lucien-Hussel de Vienne a ouvert lundi 28 mars une unité de surveillance continue (USC) au sein de son service de pédiatrie.

L'USC pédiatrique dispose de quatre lits intégrés dans le service de pédiatrie, lui-même composé de 14 lits. "De ce fait, la capacité de prise en charge sur l'établissement consolide une offre de qualité jusqu'au stade de la réanimation médicale pédiatrique pour laquelle l'établissement de recours est les Hospices civils de Lyon [HCL])", assure l'établissement.

Sa création "s'inscrit dans le cadre d'une gradation des soins" et correspond à une augmentation des "demandes sur le bassin de population", justifie le CH. Il s'est doté d'un appareil de ventilation mécanique spécifique pour l'unité "bien que cela ne soit pas une obligation réglementaire".

"Dans son fonctionnement actuel, le service de pédiatrie répond d'ores et déjà aux exigences réglementaires en vigueur", souligne le CH, précisant que "l'ensemble de l'équipe médicale a validé" la formation RANP (réanimation avancée néonatale et pédiatrique) de l'European Resuscitation Council (ERC) "au cours des trois dernières années".

Dans une optique de "fluidité", les équipes de l'unité de surveillance continue sont intégrées à l'effectif global du service de pédiatrie. Un pédiatre de garde est présent 24h/24h au centre hospitalier et un médecin généraliste prend en charge les urgences pédiatriques la journée du lundi au vendredi, dimanche et jours fériés.

Le CH observe que sur 2018 et 2019, plus de 500 séjours assurés par son service de pédiatrie "auraient pu bénéficier d'un forfait USC pédiatrique".

Certains transferts vers des unités de soins continus pédiatriques d'autres établissements "pourront être évités soit à partir des urgences, soit à partir de l'unité d'hospitalisation", souligne-t-il. La nouvelle unité du CH Lucien-Hussel de Vienne sera aussi en mesure d'accueillir les patients transférés de l'USC de l'hôpital-femme-mère-enfant des HCL qui est "fréquemment saturée".

GRAND EST: Des enquêtes en cours après le décès d'un patient aux urgences du Nouvel hôpital de Strasbourg (HUS)

STRASBOURG - Des enquêtes sont diligentées après le décès d'un patient aux urgences du Nouvel hôpital de Strasbourg (HUS), ont confirmé vendredi à APMnews le CHU et l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est.

Un homme atteint d'une hémorragie digestive serait mort aux urgences jeudi 17 mars et ce décès aurait été occasionné par le manque de personnel et de lits d'hospitalisation, selon un médecin urgentiste des HUS cité par le média Rue89 Strasbourg.

"Tout décès au sein de notre institution reste une situation difficile à vivre pour l'ensemble de la communauté hospitalière. Conformément à la procédure applicable, le décès a été déclaré à l'agence régionale de santé sur le portail national des événements indésirables graves (EIG) et une enquête est diligentée par le directeur général", a répondu la direction de l'établissement à APMnews.

"Les premiers éléments confirment la prise en charge médicale du patient aux urgences arrivé le 16 mars et décédé le 17 à 13h et une disponibilité de lits en médecine, soins critiques et chirurgie. L'enquête administrative permettra d'affiner les éléments dans les prochains jours, les causes précises du décès seront, quant à elles, déterminées par la revue de morbi-mortalité en cours", ajoutent les HUS.

L'ensemble de la communauté hospitalière réitère ses sincères condoléances à la famille du défunt.

Sollicitée par APMnews vendredi, l'ARS a confirmé que l'établissement a bien déclaré l'EIG. "Des investigations sont en cours pour déterminer les circonstances du décès. En fonction de leurs résultats, les mesures adaptées seront prises", a indiqué l'agence. Une enquête médico-administrative a bien été diligentée, a-t-elle précisé.

NORMANDIE: Laurence Picard nommée directrice générale adjointe au Centre François-Baclesse à Caen

CAEN - Laurence Picard devient vendredi directrice générale adjointe au Centre François-Baclesse à Caen, succédant à Jean-Luc Hamon, a annoncé jeudi le centre de lutte contre le cancer (CLCC) dans un communiqué.

Après presque huit années au Centre François-Baclesse, Jean‐Luc Hamon fera valoir ses droits à la retraite en juillet. Il reste chargé de mission au sein de l’établissement pour un passage de flambeau avec Laurence Picard. Il a notamment mené "la vaste entreprise de modernisation du centre à travers d’importants travaux de rénovation" (programme O’zen, imagerie médicale, cuisine centrale, etc.), indique la direction. Avant de rejoindre le CLCC de Caen, il avait été directeur financier au centre hospitalier (CH) de Bayeux (Calvados).

Laurence Picard, DGA au Centre François-Baclesse
Laurence Picard, DGA au Centre François-Baclesse

Pharmacien hospitalier de formation, Laurence Picard a effectué l’ensemble de sa carrière en Normandie, dans le secteur public au centre hospitalier public du Cotentin à Cherbourg (1999-2000) puis à la polyclinique du Parc à Caen (2000-2008). Elle a ensuite exercé au sein du groupe Normanni Santé en tant que directeur délégué adjoint en charge de la qualité, des autorisations, des relations avec les usagers et de l’unité de stérilisation Normanni Stérilisation.

Elle a ensuite été directrice des affaires réglementaires de Didactic, fabricant de dispositifs médicaux (2015-2017) avant de rejoindre le Centre François-Baclesse en mars 2017 au poste de directeur qualité gestion des risques. Elle a engagé l’établissement dans une dynamique de certification européenne et a fédéré les professionnels autour d’une forte culture qualité.

Elle secondera le Pr Marc‐André Mahé, directeur général depuis juillet 2018, dans la mise en oeuvre du futur projet d’établissement en cours d’élaboration.

Le Centre François-Baclesse (165 lits et places, 1.084 salariés) a recruté en février le Pr Roman Rouzier, directeur délégué de l'Institut Curie Saint-Cloud, comme directeur de la recherche, rappelle-t-on (cf dépêche du 24/02/2022 à 18:24).

GRAND EST: Signature d'une nouvel accord-cadre entre le CHU de Strasbourg et l'université

STRASBOURG - Le CHU et l'université de Strasbourg ont signé une nouvelle convention pour définir une stratégie commune dans le domaine des recherches et de l'innovation en santé et renforcer les collaborations existantes, ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué.

Des collaborations existaient déjà en amont, naturellement à travers les travaux des personnels hospitalo-universitaires affiliés aux unités de recherche de l'université, mais aussi avec un appel à projets de recherche interdisciplinaire spécifique HUS-Idex-Unistra en 2019, visant à développer les collaborations entre les équipes de recherches labellisées et les pôles des hôpitaux.

Les deux institutions sont déterminées avec cette convention à promouvoir leur partenariat et à affirmer leur compétitivité sur les plans européen et international. Ce nouvel accord-cadre explicite une vision partagée de leur stratégie de recherche et de valorisation dans le domaine des sciences de la santé.

La collaboration portera en particulier sur:

  • les actions de recherches communes et la promotion de la science ouverte (adopter des positions concertées dans les négociations avec les éditeurs scientifiques)
  • la coopération européenne et les actions à l’international (concertation pour monter des projets, mutualisation de la veille)
  • la promotion de la recherche sur la personne humaine et les actions impliquant des recherches non interventionnelles, plus particulièrement les recherches hors cadre de la loi Jardé
  • les actions de transfert de savoir-faire, de compétences, de technologies, de propriété intellectuelle et de valorisation
  • la formation doctorale.

HAUTS-DE-FRANCE: L'EPSM de la Somme a regroupé ses CMP sur un seul site

AMIENS - L'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Somme a regroupé ses activités de centre médico-psychologique (CMP) "sur un seul site, situé rue du Vivier à Amiens" depuis le 1er mars, a annoncé l'établissement spécialisé dans un communiqué diffusé vendredi.

Le nouveau site "propose des horaires élargis (ouverture jusqu'à 18h30 les lundis et mardis, et le samedi matin, notamment) pour répondre au mieux aux besoins de la population", précise l'établissement dans son communiqué.

"Ce projet poursuit une démarche de désectorisation menée au sein de l'établissement, visant notamment à réduire les délais d'accès à une première consultation auprès de ses équipes", ajoute-t-il.

Début octobre 2021, le directeur de l'établissement, Xavier Soual Wlodek avait en effet expliqué à APMnews que la configuration de l'intrahospitalier avait été revue à l'EPSM, les patients n'étant plus pris en charge "par secteur". Sur le volet ambulatoire, l'établissement prévoyait de rassembler les CMP sur un seul site et, "parallèlement", de déployer et développer "[les] antennes de CMP sur l'ensemble du territoire" (cf dépêche du 19/10/2021 à 19:05).

L'établissement envisage à terme de créer un "centre d'accueil de psychiatrie adulte au sein duquel les usagers pourront retrouver un éventail complet d'actions de prévention, de diagnostic et de soins en santé mentale: activités de consultations, notamment spécialisées (addictologie, personnes en situation de précarité, …) accueil de crise". Le regroupement des CMP en est "la première étape", explique-t-il.

"Dans le même temps, l'EPSM de la Somme poursuit le développement de ses consultations avancées à Doullens, Corbie et Hornoy-le-Bourg", explique-t-il, avec "pour objectif de renforcer cette offre de soins médicale, psychologique et infirmière au plus près des usagers".

L'établissement "intervient également au domicile des usagers ou au sein de structures sociales ou médico-sociales (maisons de retraite, foyers de vie…) pour apporter les soins nécessaires, y compris de manière intensive. Ses équipes mobiles contribuent ainsi au maintien à domicile et accompagnent les patients dans leurs parcours de soins."

ILE-DE-FRANCE: Le centre hospitalier Sud francilien ouvre son unité médicale post-urgences

CORBEIL-ESSONNES (Essonne) - Le centre hospitalier Sud francilien (CHSF) a mis en service sa nouvelle unité médicale post-urgences (UMPU) la semaine dernière, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Cette unité, dans laquelle se sont rendus vendredi les membres du conseil de surveillance de l'établissement, héberge huit lits pour des patients stables orientés par le service des urgences, dont l'état ne relève pas des soins critiques. "Une quinzaine de personnes forment l'équipe de cette nouvelle unité rattachée au pôle médecine de l'établissement", précise le CHSF.

"Après une expérimentation concluante conduite en 2019" (cf dépêche du 07/02/2020 à 16:06), "la création de cette unité représente une étape importante dans la démarche d'amélioration du parcours patient". Elle contribue ainsi à "assurer un meilleur flux des patients pris en charge par les équipes des urgences" et "donne les moyens aux équipes du CHSF de respecter les engagements du contrat 'Zéro brancard' conclu avec l'agence régionale de santé".

L'unité "participe à l'objectif de réduction du nombre de patients transférés hors de l'établissement (pour les courts séjours n'excédant pas 72h)", ajoute le CHSF.

La création de cette unité "a nécessité près de 16 mois de travaux caractérisés notamment par la création d'une surface supplémentaire de 220 m² grâce à la construction d'un plancher surplombant le hall". Elle représente un investissement global de 2 millions d'euros.

/san-sl-af-mlb/nc/APMnews

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE VIENNE (ISÈRE), CHU DE STRASBOURG, CENTRE FRANÇOIS-BACLESSE (CAEN), EPSM DE LA SOMME, CH SUD FRANCILIEN

Le 1er avril 2022 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vienne (Isère) ouvre une unité de surveillance continue pédiatrique

VIENNE (Isère) - Le centre hospitalier Lucien-Hussel de Vienne a ouvert lundi 28 mars une unité de surveillance continue (USC) au sein de son service de pédiatrie.

L'USC pédiatrique dispose de quatre lits intégrés dans le service de pédiatrie, lui-même composé de 14 lits. "De ce fait, la capacité de prise en charge sur l'établissement consolide une offre de qualité jusqu'au stade de la réanimation médicale pédiatrique pour laquelle l'établissement de recours est les Hospices civils de Lyon [HCL])", assure l'établissement.

Sa création "s'inscrit dans le cadre d'une gradation des soins" et correspond à une augmentation des "demandes sur le bassin de population", justifie le CH. Il s'est doté d'un appareil de ventilation mécanique spécifique pour l'unité "bien que cela ne soit pas une obligation réglementaire".

"Dans son fonctionnement actuel, le service de pédiatrie répond d'ores et déjà aux exigences réglementaires en vigueur", souligne le CH, précisant que "l'ensemble de l'équipe médicale a validé" la formation RANP (réanimation avancée néonatale et pédiatrique) de l'European Resuscitation Council (ERC) "au cours des trois dernières années".

Dans une optique de "fluidité", les équipes de l'unité de surveillance continue sont intégrées à l'effectif global du service de pédiatrie. Un pédiatre de garde est présent 24h/24h au centre hospitalier et un médecin généraliste prend en charge les urgences pédiatriques la journée du lundi au vendredi, dimanche et jours fériés.

Le CH observe que sur 2018 et 2019, plus de 500 séjours assurés par son service de pédiatrie "auraient pu bénéficier d'un forfait USC pédiatrique".

Certains transferts vers des unités de soins continus pédiatriques d'autres établissements "pourront être évités soit à partir des urgences, soit à partir de l'unité d'hospitalisation", souligne-t-il. La nouvelle unité du CH Lucien-Hussel de Vienne sera aussi en mesure d'accueillir les patients transférés de l'USC de l'hôpital-femme-mère-enfant des HCL qui est "fréquemment saturée".

GRAND EST: Des enquêtes en cours après le décès d'un patient aux urgences du Nouvel hôpital de Strasbourg (HUS)

STRASBOURG - Des enquêtes sont diligentées après le décès d'un patient aux urgences du Nouvel hôpital de Strasbourg (HUS), ont confirmé vendredi à APMnews le CHU et l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est.

Un homme atteint d'une hémorragie digestive serait mort aux urgences jeudi 17 mars et ce décès aurait été occasionné par le manque de personnel et de lits d'hospitalisation, selon un médecin urgentiste des HUS cité par le média Rue89 Strasbourg.

"Tout décès au sein de notre institution reste une situation difficile à vivre pour l'ensemble de la communauté hospitalière. Conformément à la procédure applicable, le décès a été déclaré à l'agence régionale de santé sur le portail national des événements indésirables graves (EIG) et une enquête est diligentée par le directeur général", a répondu la direction de l'établissement à APMnews.

"Les premiers éléments confirment la prise en charge médicale du patient aux urgences arrivé le 16 mars et décédé le 17 à 13h et une disponibilité de lits en médecine, soins critiques et chirurgie. L'enquête administrative permettra d'affiner les éléments dans les prochains jours, les causes précises du décès seront, quant à elles, déterminées par la revue de morbi-mortalité en cours", ajoutent les HUS.

L'ensemble de la communauté hospitalière réitère ses sincères condoléances à la famille du défunt.

Sollicitée par APMnews vendredi, l'ARS a confirmé que l'établissement a bien déclaré l'EIG. "Des investigations sont en cours pour déterminer les circonstances du décès. En fonction de leurs résultats, les mesures adaptées seront prises", a indiqué l'agence. Une enquête médico-administrative a bien été diligentée, a-t-elle précisé.

NORMANDIE: Laurence Picard nommée directrice générale adjointe au Centre François-Baclesse à Caen

CAEN - Laurence Picard devient vendredi directrice générale adjointe au Centre François-Baclesse à Caen, succédant à Jean-Luc Hamon, a annoncé jeudi le centre de lutte contre le cancer (CLCC) dans un communiqué.

Après presque huit années au Centre François-Baclesse, Jean‐Luc Hamon fera valoir ses droits à la retraite en juillet. Il reste chargé de mission au sein de l’établissement pour un passage de flambeau avec Laurence Picard. Il a notamment mené "la vaste entreprise de modernisation du centre à travers d’importants travaux de rénovation" (programme O’zen, imagerie médicale, cuisine centrale, etc.), indique la direction. Avant de rejoindre le CLCC de Caen, il avait été directeur financier au centre hospitalier (CH) de Bayeux (Calvados).

Laurence Picard, DGA au Centre François-Baclesse
Laurence Picard, DGA au Centre François-Baclesse

Pharmacien hospitalier de formation, Laurence Picard a effectué l’ensemble de sa carrière en Normandie, dans le secteur public au centre hospitalier public du Cotentin à Cherbourg (1999-2000) puis à la polyclinique du Parc à Caen (2000-2008). Elle a ensuite exercé au sein du groupe Normanni Santé en tant que directeur délégué adjoint en charge de la qualité, des autorisations, des relations avec les usagers et de l’unité de stérilisation Normanni Stérilisation.

Elle a ensuite été directrice des affaires réglementaires de Didactic, fabricant de dispositifs médicaux (2015-2017) avant de rejoindre le Centre François-Baclesse en mars 2017 au poste de directeur qualité gestion des risques. Elle a engagé l’établissement dans une dynamique de certification européenne et a fédéré les professionnels autour d’une forte culture qualité.

Elle secondera le Pr Marc‐André Mahé, directeur général depuis juillet 2018, dans la mise en oeuvre du futur projet d’établissement en cours d’élaboration.

Le Centre François-Baclesse (165 lits et places, 1.084 salariés) a recruté en février le Pr Roman Rouzier, directeur délégué de l'Institut Curie Saint-Cloud, comme directeur de la recherche, rappelle-t-on (cf dépêche du 24/02/2022 à 18:24).

GRAND EST: Signature d'une nouvel accord-cadre entre le CHU de Strasbourg et l'université

STRASBOURG - Le CHU et l'université de Strasbourg ont signé une nouvelle convention pour définir une stratégie commune dans le domaine des recherches et de l'innovation en santé et renforcer les collaborations existantes, ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué.

Des collaborations existaient déjà en amont, naturellement à travers les travaux des personnels hospitalo-universitaires affiliés aux unités de recherche de l'université, mais aussi avec un appel à projets de recherche interdisciplinaire spécifique HUS-Idex-Unistra en 2019, visant à développer les collaborations entre les équipes de recherches labellisées et les pôles des hôpitaux.

Les deux institutions sont déterminées avec cette convention à promouvoir leur partenariat et à affirmer leur compétitivité sur les plans européen et international. Ce nouvel accord-cadre explicite une vision partagée de leur stratégie de recherche et de valorisation dans le domaine des sciences de la santé.

La collaboration portera en particulier sur:

  • les actions de recherches communes et la promotion de la science ouverte (adopter des positions concertées dans les négociations avec les éditeurs scientifiques)
  • la coopération européenne et les actions à l’international (concertation pour monter des projets, mutualisation de la veille)
  • la promotion de la recherche sur la personne humaine et les actions impliquant des recherches non interventionnelles, plus particulièrement les recherches hors cadre de la loi Jardé
  • les actions de transfert de savoir-faire, de compétences, de technologies, de propriété intellectuelle et de valorisation
  • la formation doctorale.

HAUTS-DE-FRANCE: L'EPSM de la Somme a regroupé ses CMP sur un seul site

AMIENS - L'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Somme a regroupé ses activités de centre médico-psychologique (CMP) "sur un seul site, situé rue du Vivier à Amiens" depuis le 1er mars, a annoncé l'établissement spécialisé dans un communiqué diffusé vendredi.

Le nouveau site "propose des horaires élargis (ouverture jusqu'à 18h30 les lundis et mardis, et le samedi matin, notamment) pour répondre au mieux aux besoins de la population", précise l'établissement dans son communiqué.

"Ce projet poursuit une démarche de désectorisation menée au sein de l'établissement, visant notamment à réduire les délais d'accès à une première consultation auprès de ses équipes", ajoute-t-il.

Début octobre 2021, le directeur de l'établissement, Xavier Soual Wlodek avait en effet expliqué à APMnews que la configuration de l'intrahospitalier avait été revue à l'EPSM, les patients n'étant plus pris en charge "par secteur". Sur le volet ambulatoire, l'établissement prévoyait de rassembler les CMP sur un seul site et, "parallèlement", de déployer et développer "[les] antennes de CMP sur l'ensemble du territoire" (cf dépêche du 19/10/2021 à 19:05).

L'établissement envisage à terme de créer un "centre d'accueil de psychiatrie adulte au sein duquel les usagers pourront retrouver un éventail complet d'actions de prévention, de diagnostic et de soins en santé mentale: activités de consultations, notamment spécialisées (addictologie, personnes en situation de précarité, …) accueil de crise". Le regroupement des CMP en est "la première étape", explique-t-il.

"Dans le même temps, l'EPSM de la Somme poursuit le développement de ses consultations avancées à Doullens, Corbie et Hornoy-le-Bourg", explique-t-il, avec "pour objectif de renforcer cette offre de soins médicale, psychologique et infirmière au plus près des usagers".

L'établissement "intervient également au domicile des usagers ou au sein de structures sociales ou médico-sociales (maisons de retraite, foyers de vie…) pour apporter les soins nécessaires, y compris de manière intensive. Ses équipes mobiles contribuent ainsi au maintien à domicile et accompagnent les patients dans leurs parcours de soins."

ILE-DE-FRANCE: Le centre hospitalier Sud francilien ouvre son unité médicale post-urgences

CORBEIL-ESSONNES (Essonne) - Le centre hospitalier Sud francilien (CHSF) a mis en service sa nouvelle unité médicale post-urgences (UMPU) la semaine dernière, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Cette unité, dans laquelle se sont rendus vendredi les membres du conseil de surveillance de l'établissement, héberge huit lits pour des patients stables orientés par le service des urgences, dont l'état ne relève pas des soins critiques. "Une quinzaine de personnes forment l'équipe de cette nouvelle unité rattachée au pôle médecine de l'établissement", précise le CHSF.

"Après une expérimentation concluante conduite en 2019" (cf dépêche du 07/02/2020 à 16:06), "la création de cette unité représente une étape importante dans la démarche d'amélioration du parcours patient". Elle contribue ainsi à "assurer un meilleur flux des patients pris en charge par les équipes des urgences" et "donne les moyens aux équipes du CHSF de respecter les engagements du contrat 'Zéro brancard' conclu avec l'agence régionale de santé".

L'unité "participe à l'objectif de réduction du nombre de patients transférés hors de l'établissement (pour les courts séjours n'excédant pas 72h)", ajoute le CHSF.

La création de cette unité "a nécessité près de 16 mois de travaux caractérisés notamment par la création d'une surface supplémentaire de 220 m² grâce à la construction d'un plancher surplombant le hall". Elle représente un investissement global de 2 millions d'euros.

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