Actualités de l'Urgence - APM

Nicolas Caquot était depuis un an directeur général adjoint de l'Infirmerie protestante. Auparavant, il a passé plus de 10 ans à des fonctions de direction au sein du centre de lutte contre le cancer Léon-Bérard (directeur administratif et financier (2008-2015), puis directeur général adjoint du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble (2015-2018).

Appartenant à une association à but non lucratif, l'Infirmerie protestante (177 lits et 52 places, 371 salariés) a comme particularité de travailler avec 192 praticiens qui exercent à titre libéral.

Son nouveau directeur général a comme mission de porter le projet d'établissement 2019-2022 baptisé "I.P.2022", axé sur "le développement au service du patient, la coopération inter-établissements et l'innovation".

Concrètement, après avoir ouvert un centre médical non programmé en 2018, la clinique compte consolider ses pôles de compétence actuels (cardiologie interventionnelle, chirurgie cardiaque, pôle viscéral et cancérologie, pôle chirurgie orthopédique et neurochirurgie, pôle ophtalmologie) et développer de nouvelles spécialités avec le recrutement de nouveaux chirurgiens.

Elle entend aussi construire des parcours de soins personnalisés et adaptés à chacun, en particulier dans le cadre du développement de l'ambulatoire (médical et chirurgical). Elle prévoit aussi de poursuivre ses collaborations avec les autres établissements, notamment le centre Léon Bérard avec lequel elle partage la gestion d'un établissement de soins de suite et de réadaptation (SSR) et d'un centre de dépistage maladies chroniques (Emilie-Vialar, Lyon IIIe).

L'Infirmerie protestante, qui compte 22 salles de blocs dont une salle hybride, va également renforcer ses actions en matière d'innovation, en se dotant d'une direction des organisations en charge de l'innovation. Elle va aussi développer son pôle de recherche clinique et a le projet d'ouvrir un centre de formation à l'attention des professionnels de santé.

PAYS DE LA LOIRE: Nantes: l'hôpital privé du Confluent ouvre un nouvel espace de cardiologie interventionnelle

NANTES - L'hôpital privé du Confluent a ouvert l'espace Cosy cardio dévolu à la cardiologie interventionnelle, poursuivant son évolution ambulatoire.

Les patients autonomes pris en charge pour des coronarographies, des angioplasties simples, des changements de pacemakers, des chocs électriques et des échographies transoesophagiennes sont accueillis au sein de ce nouveau service depuis juin. Ces interventions, auparavant pratiquées en circuit ambulatoire moyen/long, sont désormais réalisées sur une demi-journée. Ces locaux neufs et spécialement pensés autour de ce nouveau mode de prise en charge permettent d’accueillir 16 patients par jour, dont 10 en simultané.

Dans cet établissement, 4.000 coronarographies et angioplasties sont réalisées par an dont plus de 90% par voie radiale (poignet), une voie qui diminue les complications vasculaires, notamment le risque hémorragique, par rapport à la voie fémorale. Cette technique mini-invasive, associée à une anesthésie adaptée, permet une intervention moins lourde et donc une meilleure récupération et un retour au domicile plus rapide. Le patient peut se mettre debout dès la sortie de la salle de réveil dans la plupart des cas.

Dans ce Cosy cardio, le patient garde ses vêtements et ne revêt la tenue de bloc qu'au moment d'aller au bloc. Après l'intervention, il rejoint pour quelques heures un espace ouvert de surveillance postopératoire qui allie convivialité et respect de la confidentialité, dans un esprit "loft". La structure privilégie le bois avec la présence de couleurs apaisantes et une acoustique travaillée pour maintenir une ambiance feutrée. Magazines, wifi, prises pour matériel électronique, télévision sont à disposition.

"On a un peu la sensation d'être au café... C'est surprenant mais plaisant, on discute avec les autres patients, avec leurs accompagnants, même l'infirmière se joint à nous. L'avantage, c'est que l'on ne ressent pas du tout l'effet blouse blanche", témoigne une patiente coronarienne.

Après l'ouverture des "cocoons" fin 2016, un service spécifique pour la chirurgie ambulatoire pour quatre premières spécialités puis progressivement élargi à d'autres spécialités et d'autres interventions, l'hôpital privé du Confluent poursuit son évolution. En près de 5 ans, il a augmenté de 5 points de pourcentage son taux de chirurgie ambulatoire qui atteint maintenant 64%.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH d'Arras a inauguré son site gériatrique "Les Longchamps"

ARRAS, DAINVILLE (Pas-de-Calais) - Le centre hospitalier (CH) d'Arras a inauguré lundi le site gériatrique "Les Longchamps"à Dainville, dans le cadre de la réorganisation de sa filière d'urgence, a annoncé l'établissement.

Le CH indique avoir augmenté le capacitaire de soins de suite et de réadaptation avec ce site gériatrique qui fait partie du centre gériatrique Artois-Ternois (CGAT). Le site "Les Longchamps" compte 54 lits de SSR, dont 35 lits SSR gériatriques, mais également 110 lits d'unité de soins de longue durée (USLD), 42 lits d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) dont 15 unités de vie Alzheimer (UVA), 10 places d’accueil de jour et 3 places d'hébergement temporaire.

La rénovation des locaux, le transfert du mobilier et l'achat du mobilier manquant a représenté 200.000 € de dépenses, tandis que la refonte complète de la signalétique a été chiffrée à 105.000 €.

"La saturation des services d’accueil des urgences du territoire trouve notamment sa source dans le manque de places d'aval", explique le CH. Avec la mise en service des "Longchamps", il espère "favoriser les liens entre l’hôpital, les structures médico-sociales et le retour à domicile".

ILE-DE-FRANCE: La composition du conseil d'administration du Cash de Nanterre modifiée par décret

NANTERRE - La composition du conseil d'administration du Centre d'accueil et de soins hospitaliers (Cash) de Nanterre est modifiée par un décret paru au Journal officiel samedi.

Ce texte est pris en application de l'article 31 de la loi du 2017-257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain, selon lequel la composition du conseil d'administration du Cash de Nanterre, dont la présidence est assurée par le maire de Nanterre et où sont notamment représentés, d'une part, la ville de Paris et, d'autre part, le département des Hauts-de-Seine et la ville de Nanterre, est fixée par voie réglementaire.

Le décret modifie donc la composition du conseil d'administration du Cash, dont le maire de Nanterre est président de droit. Il est constitué de trois collèges, avec une égalité des membres entre chaque collège (cinq membres): représentants des collectivités territoriales, représentants des personnels médicaux et non médicaux et personnalités qualifiées.

Le collège des représentants des collectivités territoriales comprend notamment un représentant de la métropole du Grand Paris et le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, ou le représentant qu'il désigne.

Le collège des représentants du personnel médical et non médical comprend un membre de la commission médicale d'établissement (CME), de la commission sociale de l'établissement, de la commission de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques et deux membres désignés par les organisations syndicales les plus représentatives.

Celui des personnalités qualifiées comprend notamment deux membres désignés par le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS).

Le conseil d'administration comprend aussi quatre membres disposant de voix consultatives, dont le directeur général de l'ARS ou son représentant.

(Journal officiel, samedi 5 octobre 2019, texte 7)

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