Actualités de l'Urgence - APM

La future Résidence Pierre de Beaujeu

Située en centre-ville, la nouvelle résidence "sera fonctionnelle et confortable, adaptée aux évolutions des besoins des patients, des résidents, des familles et des professionnels", souligne le CH.

Elle bénéficiera d’une capacité d’accueil globale de 103 lits, "soit 38 supplémentaires par rapport à aujourd’hui". Sur ce total, 63 résidents seront accueillis en Ehpad et 40 dans l’unité de soins de longue durée (USLD).

La nouvelle résidence se déploiera sur cinq niveaux, détaille le CH.

Le rez-de-chaussée comprendra une unité fermée de 14 lits pour des résidents ayant des troubles neurocognitifs et qui disposera de ses propres espaces de vie ouverts sur un jardin sécurisé.

L'USLD sera installée au niveau 1, avec 40 chambres réparties sur trois ailes. Les niveaux 2 et 3 accueilleront les résidents et déploieront notamment des chambres équipées de salle de douche et des espaces communs et salles de soins.

Du niveau 1 au niveau 3, les unités de soins et d’hébergement de 12 à 14 lits se déploieront en étoile autour des espaces d’animation, de convivialité et de soins. "Ce principe permettra de rationaliser les actions quotidiennes et les déplacements des professionnels, des patients et des résidents tout en offrant à chaque chambre une relation paisible avec l’extérieur grâce à la présence du jardin", souligne l'établissement.

Sur le site, les flux piétons et véhicules deviendront clairement dissociés. La circulation des voitures dans le site sera réduite au maximum et 56 places de stationnement (42 en sous-sol et 14 en surface) seront accessibles aux professionnels et aux visiteurs.

La construction respectera plusieurs impératifs sur le plan énergétique et environnemental et bénéficiera notamment d'une conception bioclimatique et de casquettes architecturales pour limiter le rayonnement direct du soleil et éviter les surchauffes.

L'opération est effectuée par un groupement de conception-réalisation dont le mandataire est la société Floriot SAS et l'architecte Genius Loci Architectes.

"Ce projet de reconstruction de la résidence Pierre de Beaujeu s’inscrit dans un programme d’agrandissement, modernisation et rénovation du patrimoine hospitalier des Hôpitaux Nord- Ouest", rappelle l'établissement.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Clermont-Ferrand inaugure son Uaped

CLERMONT-FERRAND - Le CHU de Clermont-Ferrand a inauguré mercredi l'unité d’accueil pédiatrique enfants en danger (Uaped) qui a été installée au sein du pôle femme et enfant du site Estaing, a annoncé le CHU dans un communiqué.

Cette unité, qui accueille les enfants de 0 à 18 ans victimes de tout type de violences volontaires ou accidentelles, est issue d’un partenariat entre l’autorité judiciaire, l’agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, le Département du Puy-de-Dôme et le CHU.

La création de lieux uniques d’accueil des enfants maltraités regroupant les acteurs de première ligne (personnels soignants, services de police, gendarmerie, justice..) a été initiée dès 1997 sous l’impulsion de l’association la Voix de l’Enfant. Aujourd’hui pilotées par le secrétariat d’Etat à l’enfance, 145 Uaped ont été déployées ou sont en cours de déploiement dans 98 départements ou régions d’outre-mer.

Celle du CHU de Clermont-Ferrand dispose d'une salle d’audition de 20 m², spécialement équipée pour recueillir de manière filmée la parole de l’enfant, mise en place et financée en partie par l’association La Voix de l’Enfant.

Le CHU précise qu'il "a toujours été très engagé dans la prise en charge des personnes victimes de violences, qu’elles soient psychologiques, physiques ou sexuelles".

Dès octobre 2000, son service de victimologie a proposé un accompagnement global, des soins médicaux au suivi psychologique, ou encore juridique, tant pour les adultes sur le site Gabriel-Montpied que pour les femmes enceintes et les enfants sur le site Estaing.

Suivant l’instruction du 3 novembre 2021 relative à la structuration de parcours de soins pour les enfants victimes de violence, le CHU a travaillé "en collaboration étroite" avec l’ensemble des partenaires afin de finaliser l’Uaped.

PAYS DE LA LOIRE: Décès d'une patiente sur un brancard aux urgences du CHU de Nantes

NANTES - Une patiente est décédée sur un brancard en attente aux urgences du CHU de Nantes alors que l'établissement connaît un pic d'activité, a confirmé jeudi dans un communiqué la direction du CHU après une communication syndicale tout en apportant des précisions.

Le syndicat FO a alerté, dans un communiqué mercredi, sur "la situation très préoccupante des urgences du CHU de Nantes" en plein pic des maladies épidémiques saisonnières.

"Depuis une quinzaine de jours, les urgences sont saturées avec en moyenne 140 patients par jour. Les équipes sont débordées et dans un épuisement important. Les patients quant à eux s’entassent sur des brancards et attendent des heures, le personnel faisant tout son possible pour les prendre en charge", a rapporté FO.

Ce nombre autrefois exceptionnel "devient la norme aujourd’hui sans les moyens adéquats, faute d’une politique de santé désastreuse à tout niveau (manque de médecins de ville, manque de spécialistes, etc.). Nous avons appris qu’un patient était décédé mardi 2 janvier 2024 sur un brancard dans la file d’attente", ajoute le syndicat.

FO déplore un manque de moyens accordés par l'Etat "provoquant la saturation des hôpitaux, de nombreuses fermetures de lits (une cinquantaine en moyenne au CHU de Nantes) et des décès évitables faute d’une prise en charge rapide aux urgences" et demande "un réinvestissement massif".

La direction du CHU de Nantes a d'abord confirmé mercredi "le décès d’une patiente la semaine dernière au cours de sa prise en charge au service des urgences alors qu’elle se trouvait sur un brancard en file d’attente" sans donner de précisions "au regard du secret médical et par respect pour ses proches à qui nous témoignons notre soutien" ni indiquer si une enquête a été ouverte.

Dans un nouveau communiqué diffusé jeudi, le CHU a donné plus de détails. "Cette patiente avait été évaluée à son arrivée par un infirmier d’accueil et d’orientation et son état ne présentait aucun des critères nécessitant la priorisation de sa prise en charge: absence de douleur aiguë, absence d’atteinte des organes vitaux (coeur, poumon, cerveau), absence de critère de gravité potentielle nécessitant un diagnostic rapide (douleurs thoraciques, suspicion de méningite par exemple)", rapporte la direction.

"La patiente a présenté un arrêt cardio-respiratoire devant une équipe médico-soignante qui a ainsi pu démarrer immédiatement la réanimation. La patiente a alors retrouvé une activité cardiaque. Compte tenu des antécédents médicaux de la patiente, la question s’est posée du niveau de soins à lui apporter. En concertation avec sa famille qui a pu être contactée, les médecins urgentistes et l’équipe de réanimation médicale ont décidé d’interrompre les soins invasifs et de privilégier des soins de confort. La famille a été rencontrée sur place par le réanimateur médical. La patiente est décédée quelques heures plus tard", ajoute la direction.

"Ce décès est intervenu alors que le service des urgences adultes enregistre un pic de fréquentation. En effet, le retour des pathologies hivernales combiné à la réduction de la réponse sur la médecine de ville en période de vacances scolaires, ainsi que certaines fermetures de lits sur le territoire ont un impact sur l'activité de l’ensemble des services d'urgences", explique-t-elle.

La direction rappelle qu’elle a pris des mesures de renfort des urgences au cours des derniers mois avec pour l'amont la mise en place du service d’accès aux soins (SAS) permettant d’orienter les passages aux urgences et un protocole de réorientation vers la médecine de ville. Pour l’organisation des urgences elles-mêmes, elle a instauré un accès facilité à l’imagerie et aux explorations fonctionnelles et une reconvocation des patients.

Pour l'aval, elle a mis en oeuvre l'ouverture d’une unité de 12 lits de tension saisonnière et la réservation de lits réservés aux urgences dans chaque service du CHU ainsi que l'hébergement de patients de médecine dans des lits de chirurgie et l'installation de patients sur des lits réservés jusqu’alors à des activités programmées.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le chantier du nouvel hôpital de Cosne-sur-Loire (Nièvre) va débuter en 2024

COSNE-SUR-LOIRE (Nièvre) - Le démarrage du chantier du nouvel hôpital de Cosne-sur-Loire est prévu en 2024, a fait savoir vendredi à APMnews l'agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté.

"Après une année consacrée aux études préalables, le permis de construire a été obtenu le 28 novembre 2023", a précisé l'ARS.

La construction du nouvel hôpital de Cosne-sur-Loire est jugée comme "l'un des dossiers prioritaires du Ségur investissement", selon l'agence.

Le plan de financement du projet a ainsi été validé, a-t-elle révélé: l'ARS participera à hauteur de 27,5 millions d'euros (M€), pour un montant total estimé à 31,5 M€. "Le delta [sera] couvert par l'établissement sous forme d'emprunt", a-t-elle ajouté.

"Une étape marquante a été franchie par l'obtention du permis de construire le 28 novembre dernier", a confirmé l'hôpital de Cosne-sur-Loire dans un communiqué de presse diffusé le même jour.

"Ce pôle de santé de proximité rassemblera les urgences, un service d'imagerie, un service de consultations et d'hospitalisation de jour ainsi que 90 lits d'hospitalisation conventionnelle, répartis en trois unités: une unité de médecine polyvalente de 30 lits, une unité de soins longue durée (USLD) de 30 lits et une unité de soins médicaux et de réadaptation (SMR) de 30 lits", a détaillé l'établissement.

OCCITANIE: Le CH de Carcassonne va lancer la construction de son nouvel Ehpad en janvier

CARCASSONNE - La reconstruction de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) "Madeleine des Garêts", à Trèbes (Aude), va commencer en janvier et s'achever en avril 2025, a annoncé mercredi le centre hospitalier (CH) de Carcassonne.

L'Ehpad, dont le nouveau nom sera "Hameau du millénaire", couvrira un terrain de 12.242 mètres carrés, dont 4.366 m² de surface bâtiment. Il permettra d'accueillir en tout 80 résidents, soit 30 places supplémentaires par rapport à la capacité du site actuel.

Son coût est évalué à 15 millions d'euros (M€), dont 6,75 M€ financés par emprunt, 2,7 M€ du Fonds Barnier, 2,4 M€ du conseil départemental de l'Aude, 2,4 M€ de la Caisse nationale de la solidarité pour l'autonomie (CNSA) et 750.000 € de l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie.

Le nouveau bâtiment, imaginé par le cabinet d'architecte mandataire TLR architecture, offrira "un grand confort et une belle qualité de vie intérieur/extérieur", une "structure fonctionnelle pour le personnel", préservera "la continuité du lien social et de l'esprit de village" et "optimisera" les coûts de fonctionnement et d'exploitation tout en prenant en compte les enjeux environnementaux, selon l'établissement.

GUYANE: Le Dr Franklin Samou-Fantcho élu président de la CME du CH de l'Ouest guyanais

SAINT-LAURENT-DU-MARONI (Guyane) - Le Dr Franklin Samou-Fantcho, interniste et chef de service de médecine, a été élu président de la commission médicale d'établissement du CH de l'Ouest guyanais (Chog), a annoncé fin 2023 l'agence régionale de santé (ARS) Guyane.