Actualités de l'Urgence - APM

25/09 2019
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DU PUY-EN-VELAY, CLINIQUE DU VAL D'OR (HAUTS-DE-SEINE), CHI DE COMPIÈGNE-NOYON, CH DE MAYOTTE

Le 25 septembre 2019 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le centre hospitalier du Puy-en-Velay inaugure son pôle d'imagerie étoffé et agrandi

LE PUY-EN-VELAY - Le centre hospitalier (CH) du Puy-en-Velay a inauguré vendredi dernier son pôle d'imagerie enrichi de plusieurs appareils et bénéficiant de locaux agrandis, représentant une valeur totale de plus de 8,2 millions d'euros, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Après avoir remplacé son ancien appareil d'IRM par un nouvel (Philips) de 1,5 tesla début 2019, l'établissement s'est équipé en février d'un second IRM, de 3 teslas cette fois (Philips), puis d'un second scanner (Revo 128* de General Electric).

Ces nouveaux équipements ont permis de réduire considérablement les délais d'attente pour les examens, a souligné le directeur de l'établissement, Jean-Marie Bolliet, interrogé mardi par APMnews. Pour le scanner, les délais ont été divisés par 20 (à moins de 5 jours) et pour l'IRM, ils ont été divisés par 4 (de 8 à 14 jours pour les patients externes et 3 jours pour les patients hospitalisés).

Le coût (maintenance comprise) qu'a représenté le renouvellement de l'IRM de 1,5 tesla s'est élevé à 1,25 million d'euros, celui pour l'acquisition de l'IRM 3 teslas à 1,35 million d'euros et celui du scanner à 635.000 euros (TTC). L'agence régionale de santé (ARS) a apporté un financement de 770.000 euros pour l'IRM 3 T. Un des scanners et les deux IRM ont été acquis par le groupement d'intérêt économique (GIE) constitué entre le CH et des radiologues libéraux.

Il a aussi investi dans un système de gestion et d'archivage informatique (Pacs/Macs) pour 590.000 euros.

Parallèlement à ces acquisitions, l'hôpital a effectué des travaux d'extension de son pôle d'imagerie (778 m²) et des travaux de réhabilitation lourde (1.275 m²) pour 4,3 millions d'euros.

Au total, de 2016 à 2019, il aura investi près de 8,3 millions d'euros (TTC) dans l'enrichissement et la reconfiguration de son pôle d'imagerie médicale. "Avec ces nouveaux espaces et équipements, nous offrons une égalité d'accès aux soins à tous les Hauts-Ligériens", se félicite le directeur, Jean-Marie Bolliet.

L'hôpital compte également mettre en service, fin 2020, un appareil de coronarographie. Il a obtenu une autorisation début 2019 et est dans l'attente de l'arrivée de spécialistes qui sont en cours de formation au CHU de Clermont-Ferrand.

Il est par ailleurs prévu que l'appareil d'IRM de 1,5 T pour lequel le CH d'Yssingeaux a obtenu une autorisation (et qui sera aussi un appareil Philips) soit mis en service à l'automne 2020. Il sera installé dans une ancienne chapelle, implantée sur le site de l'hôpital, et dont les murs sont "très épais", rapporte Jean-Marie Bolliet.

L'autorisation a été obtenue début 2019 à la suite du choix du CH du Puy-en-Velay (établissement support du GHT de la Haute-Loire) de proposer d'installer un tel équipement pour répondre aux besoins de santé dans l'Est du département(cf dépêche du 11/03/2019 à 17:05).

ILE-DE-FRANCE: Hauts-de-Seine: la clinique du Val d'Or lance ses travaux d'extension et de modernisation

SAINT-CLOUD (Hauts-de-Seine) - La clinique du Val d'Or, à Saint-Cloud, a officiellement lancé mardi ses travaux d'extension, de réhabilitation et d'embellissement, permettant notamment la création d'un nouveau service de soins de suite et de réadaptation (SSR), a annoncé le groupe Vivalto santé dans un communiqué.

L'opération va accroître la surface de l'établissement de 865 m² supplémentaires "grâce à la création de plusieurs extensions (façade et aile)", précise le groupe, qui a racheté la clinique en 2014.

Les travaux sont prévus jusqu’à l’automne 2020, pour un coût de près de 4 millions d'euros.

Ils permettront d'ouvrir un service de SSR polyvalent pour adultes spécialisé en affections respiratoires. L'unité disposera d’un service d’hospitalisation complète (25 lits) situé au 2e étage et d’un service d’hospitalisation de jour (5 lits) situé au rez-de-chaussée de la clinique.

Au rez-de-chaussée, l'extension créée sur la façade avant du bâtiment accueillera, outre les places d'hospitalisation de jour en SSR, une salle de sport, des salles d’oxygénothérapie, de drainage et d’explorations, et des bureaux médicaux consacrés à cette activité.

"L’actuel escalier de secours intérieur sera supprimé et remplacé par un escalier de secours extérieur entouré de panneaux de bois, desservant tous les étages."

Au premier étage sont prévus "l’extension et l’aménagement de la zone de stérilisation et du bloc opératoire, avec le changement du matériel (laveurs, autoclaves), ainsi que la mise en place d’un système de traçabilité informatisé".

"Avec la construction d’une aile au 3e étage, un service de chirurgie en hospitalisation de 11 lits rejoindra le service ambulatoire actuel. Les chambres existantes seront rénovées avec la création de salles de bain", ajoute Vivalto santé.

La clinique reste ouverte pendant toute la durée des travaux, précise le communiqué. Spécialisée dans les prises en charge médico-chirurgicales pneumo-thoraciques, elle compte environ 70 praticiens, plus de 120 salariés et plus de 110 lits d’hospitalisation.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CHI de Compiègne-Noyon va signer une convention pour améliorer la protection des personnels et patients

COMPIÈGNE (Oise) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Compiègne-Noyon va signer vendredi 27 septembre une convention tripartie santé-sécurité-justice afin notamment d'améliorer la sécurité sur les sites de l'établissement, a annoncé ce dernier dans un communiqué publié mercredi.

Cette convention vise également à faciliter l'action des services de police et de gendarmerie nationale dans le cadre de leurs enquêtes, ainsi que l'échange d'informations sur les enquêtes en cours ou les situations particulières avec le parquet de Compiègne.

Le partenariat portera "sur un renforcement du partenariat institutionnel et de la coopération entre l'établissement et les services de l'Etat compétents sur son territoire, en matière de prévention de la violence et de traitement de la délinquance", est-il souligné dans le communiqué. La convention fixe un cadre de fonctionnement et "les engagements de chacune des parties", dont la désignation d'interlocuteurs privilégiés, référents opérationnels, la réalisation d'un diagnostic de sécurité, ou encore un rappel du cadre légal.

Les parties signataires sont le CHI, le parquet de Compiègne, la préfecture de l'Oise, la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l'Oise et le groupement de gendarmerie départementale de l'Oise.

L'établissement (plus de 1.200 lits et places) a chiffré à 72 le nombre d'actes de violences déclarés en 2018 à l'Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS), dont 60 atteintes aux personnes et 12 atteintes aux biens.

MAYOTTE: Plus de la moitié des appels passés au Samu de Mayotte ne sont pas décrochés

PARIS - Seuls 39,87% des appels passés au Samu-centre 15 de Mayotte sont décrochés, selon un classement publié jeudi dans Le Point.

Ce ratio chute à près d'un tiers (33,46%) si on comptabilise les appels décrochés par un assistant de régulation médicale (ARM) en moins d'une minute, conformément aux recommandations de Samu-Urgences de France.

En queue de peloton, on retrouve également le Samu 02 (Laon, Aisne) avec un taux de décroché de 70,34% et le Samu 91 (Corbeil-Essonnes, Essonne) avec un taux de 70,96%.

Ce classement des Samu-centres 15 a été réalisé pour la seconde fois par l'hebdomadaire (cf dépêche du 23/08/2018 à 13:06), grâce la base de statistiques annuelles des établissements de santé (SAE) pour 2018.

Les 6 Samu qui n'ont pas renseigné ces données du bordereau de la SAE sont les Samu 2B (Bastia), 18 (Bourges), 38 (Grenoble), 39 (Lons-le-Saunier), 41 (Blois), et 53 (CH de Laval)

/san-jyp-gl/nc/APMnews

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Le 25 septembre 2019 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le centre hospitalier du Puy-en-Velay inaugure son pôle d'imagerie étoffé et agrandi

LE PUY-EN-VELAY - Le centre hospitalier (CH) du Puy-en-Velay a inauguré vendredi dernier son pôle d'imagerie enrichi de plusieurs appareils et bénéficiant de locaux agrandis, représentant une valeur totale de plus de 8,2 millions d'euros, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Après avoir remplacé son ancien appareil d'IRM par un nouvel (Philips) de 1,5 tesla début 2019, l'établissement s'est équipé en février d'un second IRM, de 3 teslas cette fois (Philips), puis d'un second scanner (Revo 128* de General Electric).

Ces nouveaux équipements ont permis de réduire considérablement les délais d'attente pour les examens, a souligné le directeur de l'établissement, Jean-Marie Bolliet, interrogé mardi par APMnews. Pour le scanner, les délais ont été divisés par 20 (à moins de 5 jours) et pour l'IRM, ils ont été divisés par 4 (de 8 à 14 jours pour les patients externes et 3 jours pour les patients hospitalisés).

Le coût (maintenance comprise) qu'a représenté le renouvellement de l'IRM de 1,5 tesla s'est élevé à 1,25 million d'euros, celui pour l'acquisition de l'IRM 3 teslas à 1,35 million d'euros et celui du scanner à 635.000 euros (TTC). L'agence régionale de santé (ARS) a apporté un financement de 770.000 euros pour l'IRM 3 T. Un des scanners et les deux IRM ont été acquis par le groupement d'intérêt économique (GIE) constitué entre le CH et des radiologues libéraux.

Il a aussi investi dans un système de gestion et d'archivage informatique (Pacs/Macs) pour 590.000 euros.

Parallèlement à ces acquisitions, l'hôpital a effectué des travaux d'extension de son pôle d'imagerie (778 m²) et des travaux de réhabilitation lourde (1.275 m²) pour 4,3 millions d'euros.

Au total, de 2016 à 2019, il aura investi près de 8,3 millions d'euros (TTC) dans l'enrichissement et la reconfiguration de son pôle d'imagerie médicale. "Avec ces nouveaux espaces et équipements, nous offrons une égalité d'accès aux soins à tous les Hauts-Ligériens", se félicite le directeur, Jean-Marie Bolliet.

L'hôpital compte également mettre en service, fin 2020, un appareil de coronarographie. Il a obtenu une autorisation début 2019 et est dans l'attente de l'arrivée de spécialistes qui sont en cours de formation au CHU de Clermont-Ferrand.

Il est par ailleurs prévu que l'appareil d'IRM de 1,5 T pour lequel le CH d'Yssingeaux a obtenu une autorisation (et qui sera aussi un appareil Philips) soit mis en service à l'automne 2020. Il sera installé dans une ancienne chapelle, implantée sur le site de l'hôpital, et dont les murs sont "très épais", rapporte Jean-Marie Bolliet.

L'autorisation a été obtenue début 2019 à la suite du choix du CH du Puy-en-Velay (établissement support du GHT de la Haute-Loire) de proposer d'installer un tel équipement pour répondre aux besoins de santé dans l'Est du département(cf dépêche du 11/03/2019 à 17:05).

ILE-DE-FRANCE: Hauts-de-Seine: la clinique du Val d'Or lance ses travaux d'extension et de modernisation

SAINT-CLOUD (Hauts-de-Seine) - La clinique du Val d'Or, à Saint-Cloud, a officiellement lancé mardi ses travaux d'extension, de réhabilitation et d'embellissement, permettant notamment la création d'un nouveau service de soins de suite et de réadaptation (SSR), a annoncé le groupe Vivalto santé dans un communiqué.

L'opération va accroître la surface de l'établissement de 865 m² supplémentaires "grâce à la création de plusieurs extensions (façade et aile)", précise le groupe, qui a racheté la clinique en 2014.

Les travaux sont prévus jusqu’à l’automne 2020, pour un coût de près de 4 millions d'euros.

Ils permettront d'ouvrir un service de SSR polyvalent pour adultes spécialisé en affections respiratoires. L'unité disposera d’un service d’hospitalisation complète (25 lits) situé au 2e étage et d’un service d’hospitalisation de jour (5 lits) situé au rez-de-chaussée de la clinique.

Au rez-de-chaussée, l'extension créée sur la façade avant du bâtiment accueillera, outre les places d'hospitalisation de jour en SSR, une salle de sport, des salles d’oxygénothérapie, de drainage et d’explorations, et des bureaux médicaux consacrés à cette activité.

"L’actuel escalier de secours intérieur sera supprimé et remplacé par un escalier de secours extérieur entouré de panneaux de bois, desservant tous les étages."

Au premier étage sont prévus "l’extension et l’aménagement de la zone de stérilisation et du bloc opératoire, avec le changement du matériel (laveurs, autoclaves), ainsi que la mise en place d’un système de traçabilité informatisé".

"Avec la construction d’une aile au 3e étage, un service de chirurgie en hospitalisation de 11 lits rejoindra le service ambulatoire actuel. Les chambres existantes seront rénovées avec la création de salles de bain", ajoute Vivalto santé.

La clinique reste ouverte pendant toute la durée des travaux, précise le communiqué. Spécialisée dans les prises en charge médico-chirurgicales pneumo-thoraciques, elle compte environ 70 praticiens, plus de 120 salariés et plus de 110 lits d’hospitalisation.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CHI de Compiègne-Noyon va signer une convention pour améliorer la protection des personnels et patients

COMPIÈGNE (Oise) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Compiègne-Noyon va signer vendredi 27 septembre une convention tripartie santé-sécurité-justice afin notamment d'améliorer la sécurité sur les sites de l'établissement, a annoncé ce dernier dans un communiqué publié mercredi.

Cette convention vise également à faciliter l'action des services de police et de gendarmerie nationale dans le cadre de leurs enquêtes, ainsi que l'échange d'informations sur les enquêtes en cours ou les situations particulières avec le parquet de Compiègne.

Le partenariat portera "sur un renforcement du partenariat institutionnel et de la coopération entre l'établissement et les services de l'Etat compétents sur son territoire, en matière de prévention de la violence et de traitement de la délinquance", est-il souligné dans le communiqué. La convention fixe un cadre de fonctionnement et "les engagements de chacune des parties", dont la désignation d'interlocuteurs privilégiés, référents opérationnels, la réalisation d'un diagnostic de sécurité, ou encore un rappel du cadre légal.

Les parties signataires sont le CHI, le parquet de Compiègne, la préfecture de l'Oise, la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l'Oise et le groupement de gendarmerie départementale de l'Oise.

L'établissement (plus de 1.200 lits et places) a chiffré à 72 le nombre d'actes de violences déclarés en 2018 à l'Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS), dont 60 atteintes aux personnes et 12 atteintes aux biens.

MAYOTTE: Plus de la moitié des appels passés au Samu de Mayotte ne sont pas décrochés

PARIS - Seuls 39,87% des appels passés au Samu-centre 15 de Mayotte sont décrochés, selon un classement publié jeudi dans Le Point.

Ce ratio chute à près d'un tiers (33,46%) si on comptabilise les appels décrochés par un assistant de régulation médicale (ARM) en moins d'une minute, conformément aux recommandations de Samu-Urgences de France.

En queue de peloton, on retrouve également le Samu 02 (Laon, Aisne) avec un taux de décroché de 70,34% et le Samu 91 (Corbeil-Essonnes, Essonne) avec un taux de 70,96%.

Ce classement des Samu-centres 15 a été réalisé pour la seconde fois par l'hebdomadaire (cf dépêche du 23/08/2018 à 13:06), grâce la base de statistiques annuelles des établissements de santé (SAE) pour 2018.

Les 6 Samu qui n'ont pas renseigné ces données du bordereau de la SAE sont les Samu 2B (Bastia), 18 (Bourges), 38 (Grenoble), 39 (Lons-le-Saunier), 41 (Blois), et 53 (CH de Laval)

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